Gabriel, Tome 3 : Vénération

Dans la continuité des deux premiers. Rien de bien nouveaux et rien n’est une surprise. Une fin comme on l’attend.

Ca y est le dernier tome de cette trilogie.

L ecriture est tjs aussi agreable.

Dernier tome de cette trilogie intitulée « Gabriel », et que dire ? C’est dans la même lignée que les volumes précédents, mais en beaucoup plus intéressant ; moins répétitif. C’est une romance avec ses hauts et ses bas, contenant une image de mystère et une bonne dose de désir, d’amour et de loyauté. Si ce dernier opus m’a plu plus que les autres, c’est pour l’unique et seule raison que les descriptions n’envahissent pas l’ouvrage. Certes, le voyage en Grèce m’a semblé un peu trop « technique », au lieu de nous faire rêver ; l’auteur nous parle des endroits mythiques de ce pays sans y mettre de l’émotion. À part ça, « Vénération » est un bon roman, largement plus captivant.

Gabriel est étonnant dans cette suite, la compréhension et la sagesse le gagne enfin. Au fond c’est quelqu’un de droit, de présent et d’amoureux. Immensément amoureux. Souhaitant protéger son nid, sa femme ; parfois il n’y arrive pas et il admet être impuissant. C’est triste, mais réel. Je l’ai trouvé bien plus authentique et sincère dans ce troisième livre, que dans les autres. L’évolution est là pour ce personnage et cela se ressent.

Alice, n’est pas forcément une héroïne que j’apprécié. Trop adulé par notre héros, elle est « parfaite » pour lui, ce qui ne nous donne pas un regard structuré et profond sur elle. Je suis passée à côté de cette fille, elle n’est pas agaçante – juste fade. Au final, c’est tout à fait normal. On n’a pas son point de vue.

Bon une romance reste une romance. J’adore ce genre et ça ne va pas changer. Néanmoins cette trilogie n’est qu’une simple histoire d’amour, avec de l’érotisme. C’est bourré de cliché, de déclaration superflue, de développement ternes, de mots en trop, d’émotion insuffisante – Soit c’est pas assez, soit c’est à profusion avec cette saga. Heureusement, ce dernier volume rattrape un peu les deux premiers tomes. Dans ce dénouement, nous avons le « bonheur », loin d’être surprenant d’ailleurs ; et nous contunions sur l’intrigue « Gosset » qu’on découvre légèrement dans le second opus. Comme je l’ai déjà dis, l’auteur aurait pu regrouper ces 3 oeuvrages, retravaillés ; et en faire qu’un seul roman. Toute une histoire pour peu de chose, malgré un bon potentiel.

Tess Lanson s’exprime cent fois mieux que précédemment, néanmoins je reste mitigée. Les verbes de dialogues, inexistants ! Mais c’est justement la bulle des conversations, c’est ce qui forme la vie des discussions entre les personnages. Pourquoi ne pas les utiliser, ne pas s’en servir ; alors que c’est presque essentiel et plutôt « simple » d’en mettre ? C’est une partie de la description et pourtant dans ces trois œuvres, je n’en ai pas vu. Il faut savoir que ces verbes servent à décrire la situation, la contexte, le ressenti ou le ton amployé. Tant qu’on n’en met pas une tonne, tant qu’on sait équilibrer ceci ; alors ça apporte les valeurs des échanges. C’est une auteur méritant de se faire connaître, peut-être pas pour le « style », c’est sa première trilogie et ce n’est pas avec une seule expérience qu’on met le doigt dessus, c’est un travail de tout les jours. Mais, elle aime vendre de l’espoir et du bonheur, de l’amour surtout – et ça c’est le grand cœur d’une âme sensible, d’un être pure. Malgré les violons, le fait qu’on lève les yeux à chaque mièvrerie, on est tout de même « heureux » pour les protagonistes pour lesquels on termine par s’attacher.

Une trilogie qui n’est pas à la hauteur de mes attentes, toutefois elle mérite d’être lue pour ce troisième tome ; plus mature et prenant. Gabriel est un homme se transformant grâce ou à cause d’une fille, il devient un amoureux transi. C’est plutôt amusant au final, même si parfois ça nous fait lever les yeux au ciel. Une belle histoire d’amour, conforme et traditionnelle ; avec une part d’originalité pour le choix du point de vue. Dans « Vénération », les détails sont enfin équilibré au reste du récit, parfois l’auteur raconte des moments inintéressants, mais en différence de « Séduction » et « Passion », elle s’éparpille beaucoup moins. Des petits manque, comme les verbes de dialogue pour rendre la conversation vivante, rarement de l’émotion puisque c’est toujours sur la même ligne, il n’y a pas de montagne russe. Ce n’est pas une romance vibrante, mais c’est sympathique à lire pour passer un moment attendrissant.

https://lesfaceslitteraires.blogspot.fr/2018/04/gabriel-tome-3-veneration.html