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Commentaires de livres faits par GabrielleViszs

Extraits de livres par GabrielleViszs

Commentaires de livres appréciés par GabrielleViszs

Extraits de livres appréciés par GabrielleViszs

Ce tome ? C'est mon préféré, il n'y a pas à dire ! Des hauts et des bas dans cette série et là je suis tout en haut ! Merci mère-grand qui ne cesse de me faire rire aux larmes ! Bon sang, qu'est-ce qu'il m'a fait du bien comparé au précédent. Chacun ses gouts, certes, mais enfin j'entrevois plus de choses, même si niveau enquête, je suis toujours sur ma faim. On y va : Lorsque les gens commencent à agir bizarrement, tel ce prêtre qui a décidé de ne plus croire en Dieu du jour au lendemain... ça peut le faire, même s'il n'y avait pas de signe avant coureur. Mais qu'une sorcière qui agit habituellement bizarrement le fait encore plus qu'avant, ou laisse le sexe de côté alors qu'elle était comme qui dirait toujours prête, qu'une autre déprime un peu trop fort, que les loups-garous n'arrivent plus à contrôler leurs transformations et surtout que Clara la meilleure amie d'Eden lui dise ses quatre vérités... OK, là, il n'y a plus de doutes, il se passe quelque chose de surnaturel et ce n'est vraiment pas sympa. Surtout pour Eden qui doit assurer et la santé mentale des gens et leur santé physique, sans oublier ses propres états d'âme. Parce que pour le coup, elle va subir pire que d'habitude et pas uniquement par sa famille, même si cette dernière semble être de plus en plus douée !

Des comportements étranges, un ou deux passeraient encore, mais pour le coup, cela déteint les uns sur les autres et lorsque l'on en arrive jusqu'au maire, cela devient de pire en pire. Impossible de compter le nombre d'habitants atteint, et pour Eden il ne peut s'agir que d'un démon, une foi de plus. Par chance, avec les épisodes précédents, nous avions bien compris que ce n'était pas elle qui attirait les créatures aussi nombreuses et délurées, dépravées, démoniaques dans sa petite ville. Pas besoin de cela, il y a déjà un vortex et une porte endormie qui fait le boulot. Donc c'est un cas extrême qui se présente à elle et les habitants de la ville qui ne sont pas encore sous emprise de ce truc que l'on ne peut pas qualifier de sortilèges. vive le Yoga pour mieux comprendre ce qui lui arrive physiquement. Si elle ne ressent rien, pas de changement brusque d'idées ou de façon de faire, elle va déchanter lorsque La solution lui sera quasiment donnée par un personnage dont elle n'aurait pas cru. Et en plus, sans que ce protagoniste ne sache que le monde surnaturel existe. Bref, les habitants sont bientôt prêts à se taper dessus ou à faire des folies de leur corps et peut-être mourir par la même occasion. Eden doit voir plus loin que le bout de son nez et si elle était douée au FBI, je trouve que le BFM ne lui convient pas. Elle qui ne veut pas se servir de ses pouvoirs sous peine d'en récupérer des nouveaux (et bonjour ceux qu'elle obtient suite à la fin du tome précédent), je peux la comprendre, mais la nature d'une furie n'est pas d'être un ange, même si on en a un dans la famille. Elle m'agace à force de ne pas vouloir être ce qu'elle est, de toujours repousser ce qu'elle voudrait et de rester dans son coin malheureuse. Par chance, un peu de bousculade du côté de sa vie privée et elle entraperçoit un peu le bonheur, caché certes, mais un petit bonheur.

Passez les désagréments, j'ai adoré tout le reste. Déjà nous en apprenons toujours plus sur sa famille et c'est un vrai régal. Entre maman et mère-grand qui ne cessent de se chamailler, nous en apprenons plus sur tatinette Thora, mais aussi les oncles. Leurs pouvoirs en quelque sort et surtout la façon dont il gère leurs affaires. Ce n'est pas encore décrit à foison, mais nous commençons enfin à comprendre la complexité de cette famille et le pourquoi les femmes sont ainsi : revêches, exécrables, amusantes par moment et piquantes de vérité. Parce qu'en fait, mère-grand (désolée, je ne la vois plus que de cette façon) pousse dans leurs retranchements les autres et si ce n'est pas pour qu'ils se blindent, cela serait uniquement pour les torturer ? Je ne pense pas, à sa façon, elle protège sa tribu et aussi son enterrement. Parce que oui, je ne pouvais pas faire autrement que de mettre en extrait un dialogue de ce qu'elle voudrait à son enterrement. C'est bien d'en parler devant des petits bouts, ou devant Eden qui en a appris des choses sur elle précédemment, à table, pendant un petit déjeuner ou un diner. Il est vrai que la conversation est si naturelle qu'on se demande pourquoi nous ne le faisons pas nous-même... Bonne idée, je vais y penser, mon fils sera hyper content d'en savoir plus ! Bref, c'est une famille qui est malgré tout unie d'une certaine manière et personne ne peut faire du mal à l'un d'entre eux, sauf eux-même. D'ailleurs des secrets bien gardés vont ressortir au pire moment et nous comprenons pourquoi Eden ne voulait pas sortir avec un humain, ni même le dire à qui que se soit. Une véritable poisse et surtout une méthode de protection qui peut apporter de la colère. Si, je vous assure ! Les angoisses que notre furie avaient vont monter d'un cran et c'est tout naturel au vu des révélations.

Côté personnages, j'ai adoré détester la mère de l'ex d'Eden, la maman de Tanner qui me semble encore plus superficielle que Sassy (et il faut y aller) et en plus elle idolâtre son fils... Il n'y a que MON fils qui est parfait voyons ! Pff, quel dégâts ! Quant à Sassy elle se pose de nombreuses questions, pas au sujet d'autres choses que sa vie, mais elle prend conscience de certains faits qui la rend un peu plus aimable. Neville est génial et il prend un peu plus d'ampleur en plus il touche à tout ! C'est top ! John le menuisier devrait avoir un bouclier anti-magie, parce qu'il choppe tout ce qui passe et la grange n'est vraiment pas prête d'être terminée. pauvre Eden obligée de se cacher pour avoir un peu d'intimité. Sa famille ne se résume pas à ceux qui vivent sous le même toit, entre des loups-garou et des démons, des demi-anges et guérisseurs et encore d'autres créatures, elle a le choix de se tourner vers qui elle veut pour un peu d'aide. Et certain ne refusent pas et sans chercher à l'arnaquer. Le passage douloureux avec Clara, même si nous comprenons qu'elle ne parle pas d'elle-même, certains faits sont véridiques, à voir comment leur relation va évoluer toutes les deux. Et puis il y a la famille Leroux qui est géniale au final et celle des trois sœurs également. Avec ces deux-là, Eden va entrapercevoir son avenir, comment il pourrait être. Ce n'est pas le monde des bisounours, mais il y aura des choses bonnes et d'autres où malheureusement il faudra faire avec. Je n'en dis pas plus pour le moment. Je termine avec le Chef Fox, mon petit rusé comme un renard qui a toujours un petit mot gentil, aime son métier et accepte Eden comme elle est, avec ses caractéristiques et ce monde du surnaturel. J'ai hâte de voir comment il va vraiment gérer tout cela, pour le moment il est à l'écart, mais il y aura forcément un moment où il sera pris dans l'engrenage, pas vrai ?

En conclusion, un tome que j'ai plus apprécié que le précédent. C'est un peu en dent de scie pour ma part et si je continue cette série c'est pour l'humour noir omniprésent dès l'apparition de mère-grand et de sa fille (donc maman de Eden, mdr). Une famille qui adore se mettre dans bâtons dans les roues. Une furie qui déteste sa nature et voit ses pouvoirs augmenter à chaque fois qu'elle use de magie sans le vouloir (pauvre choupinette). Des créatures qui s'amusent avec les habitants de la ville de Chipping Cheddar pour diverses raisons. Les enquêtes sont trop légères à mon gouts, par contre les personnages sont attachants, apportant un gros plus à la série. Maintenant que nous en apprenons un peu plus sur tout ce petit monde, j'ai envie que cela aille un peu plus vite pour les futures découvertes. Et surtout la question que je me pose : quand est-ce que Eden va enfin emménager dans sa grande ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/bureau-federal-de-la-magie-tome-6-les-etats-d-ame-d-une-furie-annabel--a214647289
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Me voici avec le tome 5 de cette série qui devient de plus en plus courte. Je vais parler de choses qui fâchent de suite, pour ensuite me concentrer sur l'histoire. Mais pour un livre qui a un peu moins de pages que les précédents, mais qui coutent 3 euros de plus, cela commence à faire beaucoup pour un budget. Surtout que le suivant est au même tarif. Comme nous achetons les livres à plusieurs, cela peut encore passer, mais j'avoue qu'à un moment donné, on va stopper les frais. Place maintenant au récit. Nous retrouvons Eden après son retour au bercail, des souhaits qui n'en finissaient plus d'être exaucés, l'invasion du brouillard et la crise d'éternuement, nous pensions que peut-être le calme reviendrait. Eh bien non ! Perdu, après un festival du fromage où des dégâts ont encore été causé, par vous savez qui... des promoteurs décident d'ennuyer un couple de personnes âgés afin d'obtenir leur propriété. De vrais requins qui désirent absolument cette terre pour chacun une raison qui lui est propre, parce que oui, ils sont deux géants dessus. Alors même si M. Tasker est vieux, il compte bien finir ses jours tranquillement avec sa femme dans leur ferme et ce n'est pas deux gus avec leurs gros bras qui vont leur faire peur. Sauf que même si cet homme n'a pas envie de mêler la police à tout cela, il va tout de même en parler avec le chef Fox lors d'un café avec le chef. Une initiative que Corinne, une des propriétaires d'un café et accessoirement une sorcière qui a les yeux rivés sur ce chef (tiens comme quelqu'un d'autres) a mis en place. Cela dénoue les langues plus facilement et c'est moins contraignant. Qu'à cela ne tienne, Eden qui passait par là va comprendre que ce vieux monsieur, humain de surcroit a des ennuis et personne n'a le droit de s'imposer ainsi chez les autres.

Si encore c'était banal, mais non lorsque des surnaturels et des humains habitent la même petite ville, il y a forcément des "couacs" dans le secteur et ce qui s'apparentait à un moment détestable pour les Tasker va devenir problématique pour toute la ville. Le fait de ne pas vouloir vendre n'est pas un problème en soi, c'est ce qui arrive sur le terrain qui embarque tout le monde dans son sillage. Une plante que personne ne connait semble être à la fois dangereuse et inoffensive. C'est mignon une plante qui pousse dans un jardin, qui ne demande rien à personne juste de l'eau, de l'air la vie ! N'allez pas vivre à Chipping Cheddar, cela risque de vous couter plus que votre âme à un moment donné. Je commence vraiment à croire que Eden, depuis son retour a ramené ou attire tous les nuisibles à des kilomètres à la ronde. Encore une enquête qui va vite être expédiée et une fois n'est pas coutume grâce à la magie de sa mère-grand et maman, bon OK et un peu d'elle aussi. Elle va donner de sa personne et hériter une fois de plus d'un pouvoir ? Peut-être, oui, surement même, car à chaque fois qu'elle use de sa magie, elle obtient un joli cadeau, comme ses ailes du premier épisode, comme à chaque combat où elle ne peut pas faire autrement contre les démons. L'invasion de ce tome est démoniaque, l'invasion est forcément démoniaque, impossible de se dire qu'il s'agit d'un être humain derrière tout cela. J'aimerai être surprise une fois, mais pour le moment c'est raté. Bref une enquête qui nous montre que les habitants n'importe lesquels sont en danger, pas forcément de mort, mais en danger malgré tout vu ce qui peut leur arriver. La lumière n'atteignant pas tous les étages, nous comprenons facilement qu'il y a comme qui dirait des cas de possession. Et un exorciste ne serait pas de trop, s'il s'agissait de fantômes. Mais c'est bien pire que cela, ils sont presque invisibles ces bestioles et pour les combattre... Même le BFM n'a que des moyens radicaux alors il va falloir trouver une solution sans que cela s'ébruite.

J'aime beaucoup le conseil qui a été mis en place précédemment où chaque "espèce" a une personne de son entourage pour justement protéger les humains et les leurs bien entendu. Un endroit où il fait bon manger (si, je vous assure, dans un restaurant c'est le pied !) et où les problèmes surnaturels peuvent être entendus. Cela arrange les affaires d'Eden qui ne sait plus comment faire pour mentir au Chef Fox. En parlant de lui, il avance, mais on sent tout de même une réticence dans ce qu'il entreprend et pas au niveau travail. Par contre il traine toujours avec ses chiens pour les faire adopter. Je suis certaine que Achille, le dernier en date, il va le garder pour lui vu comment il en prend soin. Parons personnages, les femmes de la famille d'Eden sont toujours aussi cinglées et j'adore ! Et pour une fois c'est Eden qui physiquement va prendre cher. J'en suis morte de rire et je n'ose imaginer la tête des autres habitants... En fait nous savons ce qu'ils désirent tous, qu'elle se cache ! Bon sang, la famille hein ! Tout comme sa belle-sœur qui les supporte comme elle peut, parce qu'elle aime le frère de Eden, Anton. D'ailleurs, ils ont de la chance, leur maison est terminée et ils peuvent s'en aller, ce qui n'est toujours pas le cas de notre furie qui reste bloquée dans le grenier de sa famille. Pauvre choupette et je dois admettre que son menuisier n'a vraiment pas de bol, il subit tout ce qui se produit depuis le début de la série et n'avance pas aussi vite qu'il le voudrait ! L'adjoint du chef, Guthrie ainsi que l'ex d'Eden, Tanner, je les ai adoré dans ce tome. Ils sont comme il faut : ternes, peu impliqués et totalement à coté de leur pompes. Comme elle les aime, loin d'elle et pour autant, ils seraient "normaux" elle les éviteraient comme la peste, mais elle n'a pas le droit de les laisser ainsi. Tout comme les autres habitants qui se font avoir les uns après les autres.

Une petite évolution à la fin de ce tome concernant la vie privée de Eden, une meilleure amie Clara qui repense à Quinn (va-t-il revenir un jour ?), une super copine de Clara : Sassy, une jeune femme qui détestait Eden et inversement parce que Sassy a "volé" Tanner à Eden (bonjour les gamineries, mais à l’âge que cela s'est produit... il faut dire aussi que Sassy est toujours avec Brutus, euh, Tanner.) Je sais que Eden veut que les choses s'arrangent avec Clara et doit composer avec son autre amie, mais parfois je serais à sa place, j'aurai déjà dis ces quatre vérités depuis un moment. Elle n'est pas méchante, mais par nature, elle a eu de filtre. Bref, les personnages évoluent avec lenteur, aussi rapidement que la grange qui est rénovée, c'est pour dire... Et comme l'enquête passe super vite, surtout niveau résolution, je n'ai pas été super emballée par ce tome. J'attendais plus de descriptions, plus de recherches, de magies aussi. Il y en a, je ne dirais pas qu'il n'y en a pas, mais les recherches et les sorts sont peu détaillés. Un peu comme si nous étions également des sorciers et que nous connaissions tout. C'est dommage. Les meilleurs moments sont ceux quand Eden et sa famille se lancent des piques, se fâchent, se balancent des sorts et s'amusent comme ils peuvent même avec des jeux de gamins. Le schéma reste le même depuis le début et j'aimerais vraiment un coup de boost dans la suite afin d'être plus enjouée, d'apprécier plus. J'adore le fantastique, l'urban fantasy et autre du même acabit, mais quand cela bouge, dans cette série, j'ai l'impression de faire beaucoup de surplace. Heureusement qu'il y a mère-grand qui me donne mal au ventre et les démons que nous découvrons, car le reste est plat.

Seul le final de ce tome va faire avancer les choses (je croise les doigts). Mais il est clair que vu ce qu'un personnage a assisté et qu'il voit encore autre chose par la suite, l'évolution devrait être plus flagrante, aussi bien du côté privé des personnages que du côté surnaturel. Eden ne change pas, elle veut toujours protéger au lieu de =lancer des malédictions et vivre loin des humains, sauf pour les garder en entier. Protéger et servir, sa devise, si elle doit aller le plus loin possible, elle le fera et ce récit nous montre que oui, elle n'embrassera pas sa nature de furie, sauf contre son gré et est capable de tout pour que la vie à Chipping Cheddar soit la plus douce pour les autres, quitte à se perdre. Oh, j'allais oublier un événement important : le Jour des Ténèbres, un jour unique à l'année pour les familles de sorciers entre autre et maman veut AB-SO-LU-MENT une photo de tout le monde, même en pleine crise. C'est ça aussi la famille Fury. Les futilités passent avant tout ! L'humour est toujours bien présent et c'est ce qui me fait tenir, cet humour des femmes de la maison Fury, sans oublier le père qui est un vrai régal ! Quelques rebondissements, de nouveaux démons en action avec le passé qu'on lui accorde. Pas de corps à cacher, enfin pas dans ce sens-là, mais savoir que certaines peuvent être ressuscitée, pas vrai mère-grand donne de nombreuses possibilités pour la suite et ce n'est pas toute la famille Fury qui le peut. Pour en savoir plus, il faut les lire pour le découvrir.

En conclusion, une enquête trop rapide à mon gout avec un manque de descriptions. J'aurai aimé plus de détails dans quasiment tout le livre. Cela me fait penser que un livre sur deux j'adore et l'autre un peu moins, étrange, non ? J'adore toujours autant la famille d'Eden qui marche du tonnerre. Une petite avancée, un pas à la fois, d'accord, ici c'est carrément deux pas d'un coup et quelques pistes pour la suite. Reste à savoir si Eden va continuer sur ce chemin. Je lirais la suite pour d'autres personnages et l'humour de la famille Fury, ainsi que les créatures que nous offrent sur un plateau l'auteur, même si les descriptions sont succinctes de ce coté. Je reste sur le fait que la nature de notre chère furie devrait trouver son chemin. Et d'ailleurs, qu'a-t-elle reçu en cadeau après ce qu'elle a fait ? À suivre donc...

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/bureau-federal-de-la-magie-tome-5-mauvaise-graine-de-furie-annabel-cha-a214639947
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Si j'avais aimé le premier tome je dois avouer que ce second tome est bien meilleur pour plusieurs raisons, dont la principale : nous sommes en plein cœur de la quête ! Le premier tome montrait les personnages, les lieux, ce qu'ils devaient faire et c'était très bien, un peu lent peut-être, mais il donnait déjà un bon aperçu de la suite. Un aperçu sur les protagonistes, qui ils étaient, les dangers qui étaient présents, la nature profonde à protéger, et déjà des moments clés. Donc j'avais aimé le premier tome, mais ce second il est encore plus appétissant. Je remercie l'auteur pour cet envoi qui m'a presque conquis. Eh non, ce n'est pas un coup de cœur, mais pas loin. Et il y en a des choses à dire sur ce deuxième volet alors ne tardons pas plus longuement.

J'ai adoré retrouver les personnages du premier récit, enfin pas tous, bien entendu, car nous suivons Ehron et ses compagnons dans une quête où nulle ne sait ce qu'il va réellement en sortir. Tout n'est qu'illusion ? C'est une très bonne question. Le chemin que devra suivre Ehron, Nouk, Valkyan, Lord Bellegord est semé d'embûches et pas des moindres. Poursuivi pour trahisons, chacun d'entre eux doit se cacher de tous afin de tenter de sauver le monde. Rien que cela ! ET pourtant sans ces hommes et femmes qui travaillent dans l'ombre, la nature humaine risque de défaillir, la faune et la flore se voir détruite peu à peu et la vengeance gagner face à l'incompréhension des actes passés. Concernant ce voyage il sera bien plus qu'initiatique, chacun d’être eux doit apprendre à vivre avec ou sans quelque chose. La perte est une douleur qui ne s'efface pas n'importe comment. Le peu de bonheur qui pourrait exister est bien trop infime pour être pris en compte, pour autant quand le regard se perd dans celui d'un autre, la douleur est plus forte si l'un des deux se détourne. Une guerre est en marche depuis longtemps, sous-jacente, cachée aux regards de bon nombre des habitants de ces royaumes. Mais les rois savent et bien entendu il n'y a pas qu'eux qui sont au courant. Plus loin, plus haut, plus... hiérarchique aussi en quelque sorte, le pouvoir est un don ou une malédiction. Et ce pouvoir va donner sorte à des sacrifices. Le Temps n'a plus d'emprise sur certains personnages et naviguer entre deux eaux peut s'avérer dangereux. La fin du premier volet nous amenait directement en pleine fuite pour aller à l'encontre des plus grands, des plus puissants, des sages de ce monde qui sont encore des gardiens. Nous plongeons directement à la suite et ce voyage dangereux va ébranler les certitudes de certains personnages.

Secrets dévoilés ? Tout secret n'est pas bon aussi bien à garder qu'à dire. Alors qu'à un moment donné les pires atrocités doivent être mises en avant, Ehron va devoir faire taire ses doutes. Pour ne pas briser une amitié, pour ne pas faire de mal, ce jeune homme préfère tenter de ne pas réussir un test afin de préserver ses compagnons. Mais il n'est pas le seul à avoir des secrets. Chacun d'entre eux en a, forcément, comme tout le monde, mais certains sont violents, inimaginables. Peuvent-ils être pardonnés ? Peuvent-ils se pardonner ? Parce que c'est plutôt cette question à laquelle ils doivent répondre, un jour ou l'autre. Les obstacles sont nombreux, les aides potentielles rares, mais judicieuses et les questions viennent toujours quand il faut ou ne faut pas. Un chemin chaotique avec de nombreuses révélations qui nous emmènent dans un monde, celui de Guardaïa. Un monde oublié de certains, caché par d'autres, envié de ceux qui ne peuvent y accéder. Le passé des êtres humains oublient facilement et heureusement il reste encore des sages et des maîtres dans le monde qui ne peuvent oublier, qui protègent les lieux, qui feront ce qu'il faut pour combattre la menace. Une menace qui a été engrangée par un acte affreux, une vengeance qui n'a eu de cesse de gonfler, une haine qui a tellement pris possession de ce personnage qu'il en a peut-être oublié le pourquoi son armée marche vers d'autres contrées qui n'ont rien demandé.

Les personnages principaux que nous suivons sont donc Ehron, Nouk, Valkyan et Lord Bellegord, mais ils ne seront pas seuls dans cette aventure. Aurora, Mère Mazà, Inzà, Lady Lhassa, Lady Rozann, Lord Elven, Galiad et quelques autres encore vont avoir un enjeu dans chaque scène. J'ai adoré retrouver certains personnages du premier tome dans le passé de celui-ci, car oui, nous plongeons dans le passé de certains protagonistes et cela nous donne des billes pour la suite. Qui aide qui, qui a de la confiance à revendre, qui en manque cruellement, qui pensait être le meilleur, qui ne croit pas en ses pouvoirs ou le contraire. Ces flashbacks nous montrent de nombreux détails qui m'ont fait ouvrir la bouche à plusieurs reprises. La perte de certaines fêtes par exemple qui semblaient si impressionnantes, naturelles et importantes pour tout un peuple. L'évolution de ces peuples justement dans un sens ou l'autre, de voir comment tout cela a pu commencer et surtout de comprendre que Ehron a plus de pouvoir qu'il ne voulait bien l'admettre. Ses pieds sont ancrés dans le passé sans qu'il ne le sache de part sa naissance et même plus que cela. C'est un jeune homme qui lasse encore ses émotions le contrôler et cet état de fait risque de lui porter préjudice. La preuve avec plusieurs faits dont le dernier qui n'est pas des moindres et qui risque de tout gâcher pour plus tard. Mais nous ne le verrons que dans le troisième ! L'évolution des personnages est impressionnante et si Valkyan, nous le voyons peu par moment, son caractère, sa force mental est ce qui fait de lui un sage. Il a déjà vécu des événements tragiques, a su évoluer, passer dessus sans pour autant les oublier. Se pardonner ? Pas encore, pas tout à fait, mais il est sur la bonne voie. Quant à Nouk, ce petit brin de femme a tellement perdue que la voir enfin sourire est un moment que j'apprécie énormément.

Nouk est un personnage qui voue sa vie à la nature, aux bienfaits de son peuple et même plus que cela. Elle a un cœur qui fonctionne, mais ses choix sont ainsi faits et il était clair que certaines décisions allaient lui faire mal. Dès le départ, ses choix la privant de sa véritable nature est un poids pour elle et ses compagnons. Pour autant, elle avance sans rechigner, faisant semblant que tout va bien. Une véritable force et il lui en faudra pour tout ce que cette quête va leur prendre en énergie. Des combats incessants contre un ennemi invisible qui a de grands pouvoirs, des combats internes par peur de décevoir, de ne pas réussir à atteindre un but. J'avais peur de leur arrivée à Guardaïa, de les voir tous attendre sans rien faire. Il n'en est rien. Ils attendent, oui, mais ils nous font découvrir les lieux, le passé, des moments de doutes, des échanges non voulus et des blessures à guérir. Leur destin semble à tous compromis, surtout que la fin de ce tome nous démontre qu'ils vont devoir se séparer pour atteindre plus vite les royaumes, pour tenter le tout pour le tout pour arrêter cette guerre. D'ailleurs je n'ai pas parlé du méchant, qui a une identité : Avezhâ, le seigneur des Terres Arides. Nous ne sommes pas à ses côtés, c'est le seul regret que j'ai dans ce tome. Un monstre dépeint par les autres, ceux qui le connaissent depuis si longtemps. Nous n'avons qu'une version de l'histoire et j'aime avoir les deux pour mieux dire oui c'est un méchant, ou non, il a ses raisons. Quant à notre héro : Ehron il a besoin d'avoir confiance en lui et avec les casseroles qu'il traîne et ce qu'il a appris sur lui, il a du boulot ! Je n'en dis pas plus, il faut les découvrir dans leur aventure, en plus a plume de l'auteur est entrainante, que demander de plus ?

En conclusion une quête, que dis-je une aventure, un combat pour contrer une guerre en marche ! Médiéval et magie, nos personnages ont ce petit plus lié à la nature que j'ai adoré ! Une nature très bien décrite qu'il faut protéger pour nous préserver. Cette suite est tout bonnement terrible, nous vivons des moments de doutes, de combats, de blessures mortelles. Le passé se mêle au présent, à moins que ce ne soit l'inverse, qui sait ? Seule Inzà pourrait nous en raconter un peu plus. Une plume entrainante dans une intrigue qui se complexifie un peu plus à chaque page. Un fantasy épique qui a été travaillé depuis le départ avec des rebondissements, des événements impensables, des révélations qui nous laissent coi, des chapitres d'autres personnages courts qui nous en apprennent beaucoup. Je ne me suis pas amusée à le lire doucement, il est passé entre mes mains et s'est posé une seule fois. Peu de temps morts et une fin qui nous donne plus qu'envie d'avoir la suite entre les doigts. Alors, c'est pour quand ? Vous l'avez compris, une très bonne lecture que je recommande !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/trois-royaumes-livre-2-guardaia-sophie-winter-a214678767
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Je remercie les éditions Baudelaire pour cette lecture. Avec un petit regret, il s'agit d'un tome 2 (je n'avais pas vu sur la couverture et je ne m'en suis rendue compte qu'une fois le livre ouvert, outch !) En passant, le début du récit se passe en 2019 est un peu flou pour le lecteur qui ne l'a pas lu (le premier tome bien entendu) et par conséquent, j'ai bien compris que le début de ce tome part directement suite à la fin du premier. Mais il ne s'agit que des deux premiers chapitres, par la suite, nous plongeons directement dans l'histoire d'un manoir et plus besoin de se concentrer sur des personnages que nous ne verrons quasiment plus. Par contre, je vais demander le tome 1 pour en savoir plus, car maintenant tout cela m'intrigue.

Parlons de ce récit, juste après les deux premiers chapitres. 1979, nous suivons la famille Kermadec vivant à Locronan en Bretagne. Une famille plus aisée que la moyenne, vivant au manoir de Locronan mais qui est tout sauf hautaine. Ils emploient du personnel qui le leur rendent bien et la vie bien que plus douce par rapport à d'autres familles ne les empêchent pas d'aider leur prochain sans contrepartie. Une famille aimante qui voit un mariage entre eux et une autre du village faisant partie des plus vieilles de cette petite ville. De l'amour à profusion, des mois qui passent et pas de bébés en vue. Qu'à cela ne tienne, il y a d'autres moyens que le naturel pour en avoir et l'adoption semble être une solution pour ces deux enfants du pays. Gregor et Katell vont enfin avoir le bonheur tant rêvé d'une famille unie, avec leurs parents et les enfants qui vont venir chez eux. L'histoire est simple de leurs côtés, après le bonheur de se marier, la déception de ne pas pouvoir avoir d'enfants "naturels", ils vont enfin avoir une vraie famille et vivre une belle histoire. Hum pardon, ce n'est pas un conte de fées et même si cela se passe aux pays des contes et légendes, il ne faut pas oublier que ma Bretagne (oui oui, MA Bretagne, car je viens de là-bas !) a également des frayeurs par endroit et la famille Kermadec va vivre une aventure extraordinairement douloureuse. Il était une fois un prince qui découvre sa princesse et pour avoir un happy end, il va leur falloir traverser de nombreuses épreuves. L'auteure nous embarque à leurs côtés et nous fait vivre des moments de bonheur, de doute, de dépression mais aussi d'espoir jusqu'en 1984...

Et puis 1900 débarque. Une autre époque, une autre famille qui a déjà tout et même un peu plus. L'écriture se modifie, change, évolue en fonction du Temps, de la période et j'ai adoré ! 1900, le résumé vous explique déjà ce qui se trame, ce qui s'est produit et même si nous le savons déjà, c'est douloureux de suivre les époux Le Gall dans leurs épreuves. L'auteur a une certaine douceur dans son écriture qui nous laisse les émotions entrer en nous délicatement. La mort d'un enfant est toujours difficile à évaluer, à prendre en considération, dans ce récit, elle nous laisse tout sauf un gout amer en bouche. Les émotions de Mariana Le Gall avant et après l'incident sont fortes. Passer de la joie au désespoir en un claquement de doigts comporte des risques qui sont maitrisés. Nous avons une femme qui est heureuse d'avoir passé du temps avec sa sœur, vivant à deux jours de route (à l'époque, il fallait deux jours pour faire la Bretagne/Paris), d'avoir pu être présente lors de l'exposition universelle. Rentrer chez soi et voir les pompiers se battre contre un feu en plein cœur de leur demeure c'est ruiner le retour joyeux de revoir ses enfants donnés en bonne garde à la gouvernante. C'est avoir son cœur meurtri, détruit en une seconde. Le soleil ne brillera plus dans son regard et son cœur suivra son corps dans un tel effondrement que son mari ne saura plus quoi faire. Ces passages sont forts en émotions, du plus haut, nous redescendons au plus bas, plus bas que terre, bien plus bas que les six pieds sous terre également. Un récit plus dur pour ce couple qui voit son avenir détruit, ravagé par des flammes que l'on pourrait qualifier d'infernales.

Retour en 1984 pour un événement qui va bouleverser les Kermadec et nous retrouvons les premiers personnages dont Solen Briant, celle dont l'identité est sur le titre de ce livre. Solen a un don particulier, qui lui vient de sa famille, sa grand-mère et probablement plus encore. Même sans avoir lu le premier tome, nous avons une histoire à part entière à partir du chapitre 3 et cela n'est pas dérangeant pour plein de raisons dont la principale : l'auteur donne largement assez de détails pour comprendre qui elle est, qui est sa famille et comment elle fonctionne. Alors, oui, il y a des détails qui sont plus pointus, mais j'ai hâte de découvrir le premier tome déjà et en plus les descriptions vont étonnement bien avec l'écriture. Au début, j'ai eu un peu peur, beaucoup de répétitions (la voiture est rouge et ça si personne ne l'a compris, ne vous inquiétez pas, jusqu'à la fin du récit, elle sera rouge, mdr) et le fait de ne pas avoir été plongé dans le premier m'a quelque peu perturbé. Une fois lancée, la plume reste la même, mais elle se dévore et je n'aurai pas du tout cru à cela. C'est détaillé, pas au point de raconter comment la fourmi qui passe devant les personnages porte sa nourriture, mais ce n'en est pas loin. Dans la plume de l'auteur il y a un je-ne-sais-quoi qui donne envie de continuer la lecture, qui emporte dans son monde où la magie (fantasy) est infime, mais ô combien importante. Ce n'est pas un fantasy comme je peux lire, pas de combats épiques (enfin nous en avons un qui n'est pas fait pour les enfants à la fin de ce récit tout de même), pas de jeux de pouvoirs ou de profusion de magie. Tout est délicat, aussi bien dans les sentiments entre les familles, les personnages et la manière de nous montrer les événements.

C'est totalement immersif, nous suivons chaque protagoniste avec envie, celle de savoir ce qui va se produire. Par moment il ne s'agit que de routine, à d'autres d'événements plus graves. Un lien existe entre eux tous, oui mais lequel ? Ce fameux manoir a quelque chose en lui et bien entendu je ne vous en raconte pas plus. Il faut le lire pour comprendre que les liens entre les époques et les protagonistes existent bien d'une manière ou d'une autre. Un instant de magie par endroit, comme avec Gregor. Et puis, nous avons également cette histoire d'horloge, de Temps qui revient sans cesse. Nous naviguons entre les trois époques plus ou moins longtemps selon ce que l'auteur décide de nous montrer en priorités. Les liens fraternelles sont importants, la magie ne fonctionne véritablement que s'ils y croient tous. Certaines légendes interviennent, nous sommes entourés par moment d'elfes, (dommage point de Korrigans à l'horizon), mais chacune de ces créatures existent (pour moi elles sont réelles, je n'ai pas vécu si longtemps dans ce pays Breton pour ne pas y croire) et elles apportent un petit quelque chose. Dans tout rayonnement du soleil, dans chaque feuille qui bruisse, dans l'eau qui s'écoule librement en forêt, nous avons un personnage qui est là pour apporter ce qu'il faut à la nature pour qu'elle vive. J'ai adoré la façon dont l'auteur présente ces mythes, ces fées également qui sont si présentes dans nos mémoires. Cette magie est toujours présente et j'adore y aller avec mes gamins de colo, de prendre l'apparence de l'une d'entre elles et de raconter les histoires qui font de cette région un véritable conte peuplée de créatures. Tout n'est pas que lumière, nous le comprenons bien assez vite et si nous avons les fées de la lumière, nous avons aussi leur contraire. Les ténèbres sont aussi vaillantes que n'importe quel démon et pour réussir à faire sortir quelqu'un d'un gouffre pareil, il faut du courage, de la ténacité et un soupçon de magie.

J'en oublie des éléments et rebondissements. Entre des objets, des périodes, des songes, des disparitions, les trois époques vont se lier de manière inextricable si ce n'est par cette magie qui se réveille au contact des nombreuses émotions. La joie, la perte, la déception, la dépression, le deuil, la vengeance, l'amour, l'amitié, la tristesse... Et puis les lieux (il ne manquait plus que Comper !) que personnellement je connais pour les avoir traversée à maintes reprises. Des lieux empreints de magie de part nos croyances, les us et coutumes, les légendes et ceux qui retracent toute leur vie celle des autres. Un monde à la fois enchanteur (tiens point de Merlin ?) et destructeur, car qui croit en la magie de la lumière apporte les ténèbres ailleurs. Certains faits sont étranges et cela peut amener le lecteur à se poser des questions, mais qui pourrait dire que c'est faux, ou que les réactions sont fausses ? L'environnement fait que cela reste dans le domaine du possible. Le monde réel se mêle à l'imaginaire et nous ressentons le travail fourni derrière l'intrigue. Un battement d'ailes de papillon est capable de bien des catastrophes, il ne faut pas l'oublier.

En conclusion, un tome que j'ai adoré, même s'il y a de nombreuses répétitions et que je n'ai pas lu le premier tome (cela n'est pas dérangeant). La plume de l'auteur est incroyable et le récit tout autant. Il ne s’agit pas de fantasy classique comme nous pouvons voir la plupart du temps, il s'agit de personnages qui croient en la magie, une magie particulière : celle des liens affectueux, celle de la nature et de ses bienfaits, celle de l'amitié et de l'amour, celle des contes et légendes de Bretagne. 3 époques, 3 voyages, 3 heures, 3 branches... Cette région a pour symbole le chiffre 3, comme le triskel qui a de nombreuses significations (les trois principaux dieux de la religion celtique : Lug, Ogme et Dagda par exemple). La fin laisse entendre une suite, et j'ai hâte de découvrir ce que l'auteur va apporter comme souffle marin !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/solen-briant-et-le-secret-du-manoir-christine-martin-a214647661
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Me voila de nouveau avec la suite des aventures de notre chère furie prénommée Eden, au pays du fromage ! Si vous ne l'aviez pas compris avec le nom de la ville Chipping Cheddar, nous allons nous retrouver au festival du... fromage ! Et avec les noms des rues, impossible de ne pas comprendre que l'auteur adore le fromage, bien entendu, suivez un peu ! Bref, le festival annuel approche, la famille d'Eden de toute façon n'a pas le droit d'y poser le moindre orteil (un léger souci il y a quelques années, rien de bien méchant bien sur, enfin si peu...) et le fait que tout le monde a la goutte au nez. Très sympathique ! Après le brouillard du précédent qui leur a caché le soleil, forcément il fallait bien que les organismes de nos êtres humains fatiguent, manque de vitamine D et démarre ce tome avec des éternuements. Sauf qu'il n'y a pas que les humains qui éternuent, les surnaturels aussi et ça, cela devient inquiétant. Pas autant qu'un nouveau voisin qui vient élire domicile juste à côté de la famille Fury. Mère-grand semble ne pas apprécier et va s'amuser aux dépends de ce vieil homme qui de toute manière n'est ni poli ni gentil aux premiers abords. Rien de bien alléchant au pays de "méchantville" si ce n'est que notre agent du BFM (bureau fédéral de la magie hein ^^) va devoir combiner ses talents de non utilisation de sa magie, de détrôner un démon qui est dans les parages (est-ce que par hasard elle ne les attire pas dans sa ville ??? Question à se poser...), de tenter de sauver le festival du fromage (parce que oui, si tout le monde est malade et du mal à respirer à quoi bon aller en manger ?), d'éviter un esclandre de plus avec sa famille (faut pas trop y croire pour le coup !) et de repousser royalement le chef Fox de ses avances pour ne pas lui faire du mal. Quelle vie !

Pauvre Eden, je la plains sincèrement avec tout ce qui lui tombe dessus. J'adore toujours autant sa famille, les joutes verbales avec sa mère, sa grand-mère sont épiques ! Elles ont toujours quelque chose à lui dire, de méchant bien entendu. Pas de petit ami, des poils au menton, un boulot qu'elle en fait pas correctement... Ah qu'il fait bon vivre avec elles toutes sous le même toit ! Vivement que la grande soit enfin terminée, mais cela ne semble pas pour tout de suite, car John le menuisier est malade, comme tout le monde. encore un ennuis de plus pour Eden qui en a plus qu'assez de jongler entre ses problèmes persos et ceux de la ville. Si encore il n'y avait qu'un rhume, un éternuement, mais lorsqu’un mort fait son apparition, là, ça craint ! Comme quoi on peut mourir d'un rhume ! Ou d'un éternuement, s'il est assez puissant pour causer des dégâts dans le cerveau des êtres humains... Enfin, c'est forcément un problème surnaturel, on ne meurt pas d'un nez qui coule, techniquement et donc Eden va devoir travailler une fois de plus avec le chef Fox afin de garantir la sécurité de tous. Ce fameux chef qui ne sait rien du monde surnaturel et dont Eden doit cacher un maximum d'informations. Cela devient difficile de jouer sur les deux tableaux, de ne pas trop en dévoiler avec lui. Par chance Eden a Clara et Neville qui arrivent à l'aider dans certains cas. Clara par sa bonté et son don de vision et Neville parce que c'est un nain, hum pardon un sorcier. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi la grand-mère d'Eden s'amuse à le traiter de nain, elles sont des sorcières aussi, alors, serait-ce juste parce que c'est un mâle ? Passons, toujours est-il que mère et mère-grand ne cesse de se moquer des autres, un passe-temps favori qui me fait toujours autant rire et me fait continuer à lire cette série.

J'ai adoré les moments passés entre Eden et son frère Anton. Il a beau être un démon de la vengeance, il tente de se soigner, en même temps avec une femme guérisseuse, hum pardon je m'égare. Il a de bonnes idées et ne semble pas convaincu du bien-fondé de la façon dont sa sœur gère mal sa relation inexistante avec le chef. D'ailleurs, cette idée fixe de le garder en retrait, l'extrait que j'ai choisi montre bien qu'elle pourrait faire comme si de rien n'était, vu qu'elle en veut pas être ce qu'elle est. Et puis un concert, un mort, voila le travail. Elle en a de la chance, pour une fois qu'elle sort dans un bar "clandestin?" un macchabée pile quand il ne faut pas. L'enquête va mener Eden une fois de plus entre les pattes du chef et de ses adorables chiens qu'il veut faire adopter par qui en veut. De quoi rendre dingue notre furie qui va devoir se démener pour trouver la solution miracle sans faire sauter le festival, ou faire brûler un stand (suivez mon regard, merci mère-grand!) L'évolution d'Eden reste la même, à savoir pas grand-chose de plus, elle stagne dans son idée de ne pas embrasser sa véritable nature, ce qui la bloque énormément dans son travail. Pour autant nous en apprenons bien plus sur les autres personnages et j'ai adoré suivre ces autres protagonistes pour mieux les découvrir, parce que l'enquête nous savons qu'un truc a débarqué dont ne sait où sans savoir qui l'a foutu là (on l'apprendra plus tard bien entendu) et hop trois coups de cuillères à pot de café et problème résolu. En fait, l'enquête se résout trop vite au final, enfin surtout la façon dont la bestiole est appréhendé en quelque sorte, mais le reste est terrible. J'adore la famille, le fait que Neville lui parle comme la Déesse qu'elle est et qu'elle déteste cela et la manière dont elle veut faire croire qu'elle n'aime pas le chef Fox plus que comme un ami. Non, mais même nous lecteurs nous voyons bien qu'elle est accro, complètement dingue de lui, encore plus qu'à son café à la crème fouettée !

J'adore aussi les passages où il faut cacher les corps... Non, mais sérieux, j'ai un grand terrain, un marais, venez, j'ai de la place et pas de voisin pour imaginer que deux vieilles femmes et un agent du FBI serait capable d'en enterrer un... Et puis Sally la belle-mère adore cuisiner (mais elle fait comment pour manger ? Et surtout réussir à ce que cela soit bon ?) et son père qui veut voir son enfant à l’œuvre... La magie c'est comme l'intimité, cela ne se montre pas pas vrai ? J'en suis morte de rire, pas physiquement bien sur ! Le chef, j'aimerais beaucoup être dans sa tête pour comprendre les rouages qui fonctionnent étrangement. Et Corinne, elle me plait bien. Une femme qui veut s'en sortir, qui n'hésite pas à demander à Eden certains points d'éclaircissement avant d'avancer sur un terrain miné je dirais. Oh et le serpent qui vit avec eux tous, brrr, lui par contre il a beau réagir comme un chien, il n'en reste pas moins un gouffre sur... bref un ventre sans fond. Heureusement qu'il est... "gentil" et que les enfants l'adore. Quant à Princesse, le chien d'enfer d'Eden il est trop chou, même s'il est capable de faire fondre tout et n'importe quoi juste avec un peu de bave. Le don de vision doit être à la fois génial et terrifiant, car ceux qui voit uniquement ce qui doit être "normal" les autres ont la vraie version. Et cela doit faire peur par moment.

En conclusion, une histoire légère sans prise de tête, une enquête surnaturelle, un festival de fromage à sauver, une famille à laquelle il faut réussir à survivre, des décisions bien trop tranchantes envers la gente masculine... Eden doit composer avec tout cela ET sa nature profonde qui je l'espère va prendre le dessus un jour ou l'autre. Dans tous les cas, j'adore la voir malmenée mentalement et je me dis que se serait drôle de la voir dans le rôle de sa mère comme dans cet épisode. Fichue manucure ! L'histoire de famille est terrible, l'humour pince-sans-rire je l'adore ! Les enquêtes sont par contre trop peu développées à mon gout, mais j'adore le reste, alors je continue, parce qu'il faut bien de tout dans ce monde. Vive les sorcières dingos et les prises de consciences qui font rire. Et je l'avoue, j'attends de voir comment Eden va survivre un jour de plus dans la ville du fromage. Qu'est-ce que l'auteur va nous sortir de son chapeau ? Affaire à suivre !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/bureau-federal-de-la-magie-tome-4-l-allergie-d-une-furie-annabel-chase-a214634445
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J'ai décidé d'avancer dans mes propres lectures en parallèle des sp et j'ai donc sorti ce tome 3. Dans ce roman nous retrouvons Eden qui est notre héroïne, à Chipping Cheddar dans un calme plutôt relatif. Avec les souhaits qui se sont faits la malle dans le second tome (je n'en dirais pas plus, mais vous comprendrez très vite comment et pourquoi en le lisant), Eden doit se coltiner... Un agent fae ! Ce dernier doit prendre soit d'elle dans le sens où il doit l'évaluer dans son travail. Avant au FBI cela ne lui posait pas de problèmes, ici, au BFM, c'est compliqué. Avec une famille de dingo, une envie irrésistible de devenir humaine (même si elle ne peut pas la petite furie) et veut absolument ne pas utiliser sa magie pour ne pas récolter d'autres pouvoirs, cette femme n'a aucune envie de bien se comporter. Se battre contre de faux démons ? Pour quoi faire ? De toute manière, elle a décidé qu'elle ferait comme bon lui semble en prenant soit ses jambes à son cou, soit en faisant comme toujours : à la débrouille. Alors lui mettre dans les pattes un certain Quinn Redmond pour vérifier qu'elle est apte à travailler au BFM, dans sa propre ville afin de surveiller les surnaturels et qu'ils laissent tranquille les humains qui ne savent rien ? (sauf ceux qui ont la vision bien entendu) Facile comme tout... enfin facile à dire, à faire c'est une autre paire de manches.


Qui dis calme dirait tranquillité, sauf qu'entre cet agent qui débarque dont ne sait où et le brouillard qui s'est levé et reste à stagner... Eden va avoir du fil à retordre. Elle ne sait pas si elle préfère le temps qui peut cacher n'importe qui et n'importe quoi ou cet homme qui la fait sortir de ses gonds et semble s'intéresser de trop prêt à sa meilleure amie Clara. Comme nous avons pu le remarquer, dans la vraie vie, si je vous assure je ne fais pas que lire, quoique... lorsqu'il fait gris et pluie nous sommes maussade et grand soleil tout contente, d'une manière générale. Et bien les habitants de Chipping Cheddar semble devenir étrange, particulièrement étranges. Leurs comportements changent avec ce satané brouillard qui reste en plan. Pas un brin d'air pour le virer, même si un ventilateur pourrait s'y mettre, je ne suis pas certaine de l'effet produit. Le soleil est caché et avec tout cela Eden doit composer avec Quinn qui la fait travailler de manière intensive et le chef Fox qui doit surveiller et contenir la population défaillante. Car c'est bien le mot, défaillant ! La famille, on ne peut rien y faire, s'ils s'amusent à se tuer entre eux et à les ressusciter, grand bien leur fasse (je crois que j'ai faillis faire pipi dans ma culotte à ce moment précis !) Quelle idée d'avoir une famille, un coven de sorcière, la grand-mère, la mère la tante, toutes aussi folles les unes que les autres, quoi que Thora la tante semble un peu plus encline à rester... neutre ? Bref, normalement à cet âge-là presque canonique, cela devrait dormir 23h par jour et laisser les plus jeunes travailler. Et bien non, mère-grand qui n'a plus de dents s'amusent comme une petite folle à faire tourner en bourrique tout le monde, pouf ! Une de moins... Pour quelques heures.


La famille ne changera jamais et je crois que j'aime cette série grâce à elle, parce qu'il faut bien être honnête, ce troisième tome est aussi lent que le second. Côté enquête je regrette un peu le tout cuit dans la bouche, surtout lorsqu'ils comprennent le danger du brouillard, ce qui en découle et en un coup de cuillère à pot c'est résolu. Dommage, un peu plus de suspense serait pas mal, surtout qu'entre le Chef Fox et Eden, cela reste le calme plat. Pourtant ce n'est pas faute de les voir se regarder dans le blanc de l'oeil. Mais Eden est une furie qui ne s'assume pas et ne veut pas trainer avec un humain, aussi sexy soit-il. Pour le coup, cela m'arrange, pas de mièvreries (désolée hein, je reste moi-même) et même s'ils ont des silences, on sait qu'un jour ils feront autre chose que parler boulot. Même si Sawyer tente déjà de se rapprocher. La ville de Chipping Cheddar ne cesse de voir venir des démons, donc forcément, il faut bien se douter qu'il y en a un qui va débarquer. Mais comme par hasard en même temps que le recyclage, ou la formation de Eden ? C'est louche et il va falloir creuser de tous les côtés pour mieux comprendre ce qui se passe. Le portail est pourtant bien fermé, alors d'où peuvent-ils provenir ? Un élément déclencheur qui va devoir être trouvé et très rapidement, surtout quand Clara qui est une femme adorable, mais très timide à cause de son empathie (entre autre) se retrouve à chanter du Karaoké devant tout le monde en tenant un homme... Oui, tout cela est bien trop étrange pour Eden et nous, petits lecteurs qui sentons des ennuis plus gros qu'elle lui tomber dessus.



Ce n'est pas mon tome préféré, j'ai trouvé pas mal de manque, surtout du côté de Clara que l'on voit pas mal, mais pas vraiment ce qui lui arrive. Comme Neville que j'apprécie beaucoup et qui est un véritable assistant, et même plus encore, mais qui est malgré tout en retrait, c'est vraiment dommage. Peu de rebondissements, mais de l'action et surtout de l'humour bien noire, de l'humour comme j'aime. C'est à celui qui enterrera l'autre plus vite que son ombre. Oups, perdu ! Les démons ou créatures sont intéressantes, nous avons souvent des descriptions qi nous donnent "l'image" de la bête. Parfois elles sont affreuses, parfois elles sont vraiment affreuses ! Ce qui me fait rester, c'est la famille avec son humour sombre, ses envies d'aider Eden à embrasser totalement sa nature. Oui, nous avons bien compris qu'une furie, c'est une "déesse" démoniaque, mais les dieux et déesses ne font pas tout le temps le mal (pas vrai ????) et puis de toute manière, elle ne va pas avoir le choix à un moment donné de sa vie. Nous sentons bien que sa famille, même son frère et son père tentent de lui faire comprendre. Et puis pourquoi ne le ferait-elle pas ? Après tout, cela lui servirait pour protéger les humains et comme elle ne veut pas sortir avec l'un d'entre eux, un peu plus ou moins de physiques particulier... Il est vrai que notre chère Eden ne veut pas utiliser sa magie, mais elle utilise celle de sa famille. Oui, le brouillard fait faire bien des choses à nos habitants ! Oh, j'allais oublier, Quinn apprend pas mal de choses sur notre furie, sa famille et il va mieux comprendre ce qui se passe. C'est un personnage intéressant qui bouscule un peu nos protagonistes. J'ai vraiment apprécié son entrée en matière, sa façon de jouer et surtout d'observer. Il a un bon fond en un sens.


En conclusion, une suite que j'ai apprécié un peu moins que les deux précédents. Pas de prise de tête, tout se suit, une bestiole débarque, les habitants sont en danger, super Eden doit composer afin de les sauver et user de tout sauf de son charme pour travailler avec le chef. L'enquête est assez longue pour un final très court. Par contre les femmes de la famille d'Eden, je les adore ! Ce grain de folie me fait aimer cette série, de voir comment notre furie fait tout pour repousser sa magie et use de celle des autres. De voir comment sa propre famille veut la faire céder à sa vraie nature. Je ne sais pas s'ils vont y arriver et j'ai envie de le découvrir. Je vais donc continuer à les suivre ! Et puis voir batailler une "déesse" de cette façon, je rigole bien, surtout lorsqu'elle est déçue de certaines choses et pourrait y remédier; Ah les choix d'un instant peuvent vous pourrir la vie ! Allez, je vais lire le 4, histoire de ruminer un peu plus sur elle.
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Il est vrai que j'avais indiqué sur insta que c'était un coup de cœur ce troisième tome et que ce n'était pas difficile d'écrire dessus. Sauf que je suis devant mon écran et que je ne sais pas par où commencer tellement j'ai ressenti des émotions fortes dans ce récit. Aussi bien par les descriptions des personnages, de leurs actes, de leurs faits, des pensées, des gestes, des mots, des lieux, des moments importants pour chacun d'entre eux... Je tiens à remercier chaleureusement Galli May, l'auteur pour cette lecture. Difficile de mettre des mots justes sur un travail de qualité. Car cette saga a un potentiel monstre et j'adorerais la voir fleurir partout. Dark fantasy oui et cela se ressent dans bien des domaines et thèmes mis en avant dans cette histoire. L'Histoire avec le grand H de ces dieux qui ont eu un vécu dramatique, qui n'ont pas pu ou voulu garder leur jalousie dans leur poche. Un humain jaloux ne fait pas autant de dégâts sur autant de monde, sur tout un peuple. Pas comme cela, même si en fantasy il n'est pas rare de voir des massacres pour une chose. Qu'importe nous retrouvons les personnages que nous avions quitté précédemment avec beaucoup de souffrances vécues et à venir. Parce que la guerre n'est pas terminée, parce que les rancœurs sont toujours présentes même après 3 siècles de passés, parce que les hommes veulent toujours plus de pouvoirs pour assouvir une soif sans fin. Amenis a été enlevée, sauvée, bref elle n'est plus sous la coupe de Makel (un roi complètement imbu de lui-même, mais les circonstances... j'en parle plus tard) (pour combien de temps, seule la lecture nous le dira), mais elle est ailleurs, à Nezera, une terre de souffrance. Je ne fais que reprendre le résumé. Cette femme qui a déjà tant perdue, en commençant par la mémoire pour nous doit prendre un nouveau chemin, une fois de plus.


Un chemin qui sera dévastateur pour elle, pour ses proches pour la Terre entière si elle ne peut contrôler ce qui est en elle. Cette soif de vengeance est importante et il ne tient qu'à elle de démontrer ce dont elle est capable. Paix et joie ou tristesse et combats ? Chacun des mots qu'elle prononcera sera décryptés par tous, aussi bien les futurs rois et reines, que le peuple qui se souvient encore de sa propre famille. Des parents, un frère, des gens dont elle n'a pas forcément les mêmes souvenirs. Elle va en apprendre sur elle-même, sur son nom, sur ce qui a été fait. La façon dont tout arrive est frustrant, minutieux et ô combien éprouvant pour elle et nous. Parce que nous aussi nous sommes à ses côtés et comprenons ce qui s'est passé sans pour autant cautionner les actes. Comprendre est une chose, pardonner en est une autre. La peur ne peut pas être le seul moteur et lorsque nous arrivons au bout de ce récit, nous avons peur, mais pas ceux qui restent. Parce que bien entendu, l'auteur adore tant ses personnages qu'elle les maltraite à tout bout de champ. Et je ne parle pas que de mon préféré, Daryl qui lui va subir de nombreux outrages. Le cerveau abimé, l'esprit martyrisé, le corps battu, c'est un homme qui ne sait plus quoi faire pour sa liberté et celle de ses amis, enfin de ceux qui sont encore présents à ses côtés. La douleur physique, morale, psychologique est intense. Oui, elle est intense, car ce n'est pas plusieurs douleurs qui se propagent, mais une seule qui englobe tout entier l'être et pas uniquement lui. Ses actes désespérés, ses gestes empreints de tristesse et de demande de mort, tout est orchestré avec un talent fou. Galli nous mène dans des pas de danse qui font mal, mais qui nous montre jusqu'où est capable le dément dans sa meilleure journée, alors imaginez dans un cauchemar.


Amenis a retrouvé son âme, son lien et même si je n'apprécie pas cet état de fait, elle va en avoir besoin. Pour consolider ses connaissances, rester en vie, apprendre à se battre avec des mots et non une épée (ce qui sera douloureux pour elle). C'est une femme qui a du mal à se faire confiance, guidée par son cœur et ce qu'elle croit réel. La vérité est tout autre et nous la découvrons en même temps qu'elle. Inas est fourbe ? Peut-être, peut-être pas, la douleur causée par une perte est difficilement gérable. Qui aurait fait autrement dans son cas ? Qui aurait pu croire que les Dieux eux-mêmes allaient venir poser un pied sur Terre ? Ce passage, ces passages sont pharamineux et cela n'apporte pas un sentiment de sérénité. Ceux et celles qui sont capables de gérer ainsi tout ce qui leur arrive (pour ne rien dévoiler bien entendu) font peur. D'ailleurs, des questions se posent et certains mots, je pense à Neels à ce moment précis indique que rien n'est encore joué et que les certitudes après trois tomes volent en éclats. Surtout avec le mot de la fin de Amenis, mais cela, il faudra lire pour le découvrir ! Très peu de temps morts, l'action oui, la politique énormément et si j'ai eu peur d'en avoir de trop ? Non, cela m'a permis de mieux appréhender certains moments et de mieux comprendre que les trahisons, la moindre couleur qui serait positionnée où il ne faut pas et tout ce qui entoure les jeux de pouvoirs sot bien mis en place. En plus de tout cela, nous avons de nombreux personnages qui nous entrainent dans leur sillage. ce 'est pas uniquement un tome avec Daryl ou Amenis, nous en avons bien d'autres et d'ailleurs Daryl passe en personnage secondaire. Ici il s'agit de comprendre ce qui s'est produit après les événements avant le tome 1 (qui sont très bien expliqués dans les premiers récits).


Avi est un personnage important qui prend de la place et qui a vécu tout ce que Ame n'a pas pu. Entre un long sommeil et une vie éternelle, le regard change, les gens changent et la façon de s'intégrer auprès d'un peuple également. J'ai adoré les joutes verbales, la façon dont il est possessif dans tout ce qu'il entreprend (trop à mon gout envers notre survivante, mais ce n'est qu'une question de gout) après il est capable de tout pour assurer la protection des siens. Ce récit nous prouve que les valeurs tel le courage, la loyauté ne sont pas tombés en désuétude. Des personnages font leur apparition et je dois admettre que l'histoire de Hénes et de Grewlin font réfléchir. Bien entendu il y en a d'autres qui ont une belle part et qui méritent qu'on s'attarde sur eux, mais ma chronique serait bien trop longue. Découvrir les secrets de famille ? C'est intense et nous n'imaginons pas tout ce qu'un homme est capable de faire par amour, pour sauver sa famille ou tout simplement par orgueil. Chacun a SON histoire, SON passé et les chemins pris s'emmêlent, se font et se défont. Le temps n'a aucune emprise sur les émotions si ce n'est qu'il les amplifient encore et encore. La rage, la colère sont toujours présentes. Certains ont tout perdus et ne comprennent pas LA venue. Une victoire ? Sur qui ? Sur quoi ? La difficulté de chacun est de mettre de côté ses ressentiments pour avancer et faire évoluer de manière à ce que la liberté ne soit pas rejetée. Ces personnages ne sont pas des héros, ils luttent chaque jour depuis des années, des siècles pour rétablir leurs vies. Les caractères sont forts, les mémoires n'oublient pas et ça, c'est ce qui va laisser les portes fermées, sauf si le premier sang est versé de la manière qu'il faut. En tant que lectrice, j'avais de l'empathie pour eux, pour ceux qui luttent et se battent chaque jour pour redevenir un vrai peuple. Ils sont unis, mais sont considérés comme des moins que rien.


Et puis nous avons de nouveau les sentiments et les émotions qui affluent, nous envahissent et nous font du mal. Comme je l'ai déjà indiqué, le passé est plus que présent, il a laissé des traces de massacres, de morts. La plume de l'auteur est piquante de vérité, elle sait faire mal et nous entrainer dans son sillage. Ces esprits tourmentés, ces âmes vides de sens ou qui ne ressentent plus rien, ces corps meurtris jusque dans leur chair la plus profonde. Et la magie... Alors elle, cette magie est là, partout, bonne ou mauvaise elle ne cesse de surprendre. Elle vit en chacun d'entre eux, parce que c'est à eux, parce qu'ils sont tout sauf seuls, parce que c'est elle qui contrôle la vie de certains protagonistes. Je me suis rongée les ongles à plusieurs reprises, donné des "chut" à droite et à gauche pour ne pas être dérangée, parce que je voulais savoir. Je voulais comprendre le pourquoi tout cela, pourquoi tant de haine ? Pourquoi les rêves sont faits pour être rêvés ? Les alliances des royaumes ? Aucun compromis, chacun veut sa part, chacun pense avoir l'ascendant sur l'autre, chacun a perdu sa place sans le savoir, je vois l'avenir ! Quiconque croit avoir fait un pas en avant ne sent pas le couteau sous la gorge. Les faux sourires, les salles de bal ? Que c'est ennuyeux sans une bonne bagarre, pas vrai ? Ne vous inquiétez pas, rien ne se passera dans le calme et la volupté ! Il y a tellement de chamboulements, de bouleversements, de retournements de situations, de surprises mauvaises pour mes chouchou qui sont nombreux. La vie ne leur avait pas fait de cadeau ? Rassurez-vous, elle ne leur en fera toujours pas ! J'ai adoré retrouver Anika, Prisca, Melia, Elivio. Qui est véritablement un traître ? Qui veut vraiment la paix ? Qui ne garde pas de secrets ? Pour cette dernière question, des secrets dévoilés, vous allez en avoir et à foison. Ils cachent tous quelque chose, pour le bien des autres bien entendu (à d'autres... mdr)


J'avais pensé écrire une petite chronique, mais comme à mon habitude, j'ai été emballé, en même temps, comment ne pas l'être. Rien que le livre est un bel objet. Les couvertures sont magnifiques, la carte (la CARTE !!!!!!) du début est travaillée (comme tout le reste de toute manière) les illustrations qui agrémentent le récit sont topissimes (promis je n'ai pas regardé kung fu panda depuis un moment, hum) et puis les rajouts en bas de pages (surtout pur les traductions) sont vraiment très intéressantes. C'est un énorme travail que j'ai eu entre les mains et qui méritent d'avoir de beaux mots. Les choses changent, les royaumes vont être bouleversés, les alliances risquent d'être tendus et les combats même à coups de magie sont puissants et impressionnants. J'ai eu l'impression de me retrouver en plein cœur d'une tempête lors du soulèvement des cachots façon de parler).


En conclusion ? J'ai été happé par ce troisième tome, bouleversée par de nombreux moments et ressentis le désespoir de chacun. Tort ou raison, les personnages pensent tous avoir une légitimité, un besoin viscéral de protéger, un danger à supprimer. Les protagonistes sont prêts à rendre coups pour coups et l’empereur n'a qu'à bien se tenir à ce qui reste. Les complots sont nombreux, le jeux de pouvoirs intriguant, les non-dits également et les secrets, n'en parlons pas ! Ils vont tous être mis à rude épreuves et il n'y en aura pas qu'une seule, croyez-moi. Les sacrifices sont nombreux et je peux vous assurer que jusqu'au bout, vous serez surpris. Alors, qu'attendez-vous pour commencer cette saga ?


http://chroniqueslivresques.eklablog.com/vasilyssa-tome-3-l-appel-de-l-equilibre-galli-may-a214634109
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J'avais eu l'occasion de lire le premier tome par le biais du blog tour de Between dreams and reality et comme j'avais beaucoup aimé, je me suis mise à lire la suite. (après pas mal de temps, je vous l'accorde) Un tome 2 aussi déjantée que le premier à cause des personnages, enfin la famille d'Eden bien entendu, sans cela, le livre serait plus... soft, ou pas ! Eden tente de vivre normalement au sein de sa famille de démons. Sorcières maudites, démons vengeur entre autres, elle qui est une furie et déteste cela se retrouve obligée de vivre chez sa mère (et grand-mère au passage), avec papa de l'autre côté du terrain. Parents divorcés (je n'aurai pas cru cela possible chez des démons, mais qu'importe c'est un fait et ils vivent tous sur le même terrain, deux emplacements différents). Bref, Eden vit dans le grenier de maman, sur un matelas en attendant que la grande soit réparée, afin qu'elle aie un coin à elle, ce qui l'arrangerait bien. Et je le comprends aisément vu la façon dont sa famille la traite. Cela ne change pas, toujours à la critiquer, à tenter de la faire sortir de ses gonds pour qu'elle prenne pleinement possession de tous ses pouvoirs ? Peut-être, ou tout simplement ils l'adorent tous et la châtie par amour ? En tout cas, elle a du courage de tenir ainsi, les joutes verbales sont piquantes et en tant qu'agent du bureau fédéral de la magie, elle se doit de faire régner l'ordre. Ce qui signifie pas de magie noire sous le toit dans lequel elle vit. Et ce n'est apparemment pas gagné, enfin les surprises ne sont pas dévoilées et j'ai hâte d'en savoir plus.


Je suis ravie d'avoir continué avec Eden, parce qu'elle a un caractère et une mise à l'épreuve qui dure, qui dure. Je ne sais pas comment elle fait, mais elle arrive à ne pas se laisser aller à ses instincts, sauf cas vraiment exceptionnel. S'il n'y avait que cela, la vie de notre chère Eden serait plutôt sympa, sauf que des choses étranges se produisent. Une "ancienne" amie qui devient populaire, un humain qui devient vampire, et bien d'autres choses encore. Un de ces sujets passe encore, mais il y en a de plus en plus et cela fait grimacer notre agent. Accompagné de Neville, ils vont devoir chercher à comprendre ce qui se passe réellement et le titre fait son œuvre. Des souhaits seraient réalisés ? Dans quel but ? Pourquoi ? Est-ce que ces personnages s'en sont rendus compte ? Quelles seront les conséquences ? Un souhait, un vœu, quelque chose qui se produit de façon aléatoire, ou au contraire bien défini va forcément avoir des répercussions, mais lesquelles ? Je me suis bien marrée avec la taille des pieds d'Eden qui vont lui poser des ennuis du début à la fin de ce récit, mdr. L'enquête piétine, difficile de trouver qui est derrière tout cela, où cela peut bien le mener. Et puis même si tout le monde se souvient à peu près de l'endroit où ils pensent avoir souhaité des choses, est-ce que c'est bien là-bas ? Les personnages se montrent attachants, déprimants aussi et pour certains c'est difficile de ne pas les prendre en, non pas en pitié, mais nous sommes compatissants de ce qui arrive. Le pouvoir d'un souhait est dangereux. Celui ou celle qui l'a formulé de manière consciente ou non pourrait se retrouver en mauvaise posture... Comme les pieds de Eden. Je reste focalisée dessus, pour éviter de raconter d'autres faits qui sont plus importants pour l'histoire et se serait dommage de vous les dévoiler. Toujours est-il que si l'enquête est sur un fleuve plutôt tranquille tandis que les habitants de Chipping Cheddar commence à voir leurs rêves les plus fous se réaliser, la vie n'est pas si tranquille que cela.


Attaque de loup, maison pas close, mais plutôt boite de strip dans un manoir privé (tant qu'à faire hein, il faut joindre l'utile à l'agréable), si certains ont fait des souhaits (sans le savoir) parce que c'était en dernier recours, d'autres vont s'en mordre les doigts. Et alors là, la débandade est de retour. Un peu comme les méchancetés de certains et certaines qui font mal et que cela leur revient un jour ou l'autre en pleine figure ? La roue tourne et ce n'est pas pour rien qu'il faut penser au fait que tout ce qui est bien à son contraire et inversement. Je rigole encore des fameuses baskets en croco, alors là, franchement c'était l'hallucination totale ! Pas moyen de ne pas imaginer ce qui arrive avec cela et oui, quand nous sommes grands, il vaut mieux avoir la bonne pointure (j'en sais quelque chose ^^) Et dans tout cela ? La réparation de la grange n'avance pas, ou plus, enfin d'abord plus, puis plus lentement pour pas mal de raisons (pauvre Eden, obligée de rester un peu plus longtemps dans ce foutu grenier!) L'envie pour Eden de ne plus supporter les piques de sa famille et décide d'aller diner avec un homme (oui, un humain), mais sans les prévenir et surtout en sachant que cela ne fonctionnera pas. Mais pourquoi se torture-t-elle ? Surtout que nous avons très bien compris qu'elle en pince grave pour le chef Sawyer et que lui... Je ne sais pas, ils se tournent autour, on sent quelque chose, mais est-ce que cela ne serait pas plutôt parce qu'il a des doutes sur la nature de Eden ? C'est un humain, certes, mais il est flic tout de même, donc il doit avoir de l'instinct et puis avoir des informations comme quoi un oiseau géant tenterait d'attaquer un pauvre chien...Étrange tout cela. Je ne sais pas où cela nous mènera, mais j'ai hâte de savoir ce qu'il pense en fait.


Revenons aux autres personnages, les parents de Eden... La mère est aussi timbrée que la grand-mère que le père, la tante... seul le frère serait à peut-près potable et la belle-sœur ? Ça va ! Au moins l'auteur reste dans la même lignée, avec une Eden qui ne veut pas être une furie et qui fait tout pour rester dans le droit chemin (difficile pour elle, sa nature la force un peu plus chaque jour. Je pense qu'elle va exploser à un moment donné, pas moyen autrement), de la famille qui est déjanté mais parce que pour nous petits humains nous ne fonctionnons pas de cette façon. Des humains qui ne connaissent rien du monde occulte et d'autres qui ont des dons qui en savent un peu et "voient" ce que d'autres auraient véritablement peur. J'ai adoré Maxwell et Kyle ainsi que Will, surtout Will ! Ce personnage m'a touché avec ce qui lui arrive et le fait que l'incertitude le taraude durant toute l'enquête, surtout en sachant ce qui risque d'arriver si les souhaits retrouvent leur propriétaire. Sally est adorable et elle arrive à faire tampon entre son père et Eden. C'est un peu la voix de la sagesse. Alors il est vrai que sans les personnages, l'histoire serait un peu terne, surtout avec le final qui est trop rapide à mon gout et ps compliqué (je m'attendais à plus que cela d'ailleurs), mais le côté j'avance très lentement était plutôt sympa. Nous en apprenons plus sur les protagonistes qui entourent Eden, sur la façon dont elle tente de gérer ses émotions et ses réactions vis-à-vis des humains. Elle a beau être différente, elle aime s'occuper de ceux qui sont plus faibles au lieu de les plonger dans de mauvaises postures.


En conclusion, j'ai adoré suivre cette aventure plus calme. Une enquête lente, des personnages haut en couleur, des joutes verbales à faire tomber en arrière. La famille de notre chère Eden est une véritable plaie, mais elle m'a fait rire à plusieurs reprises. Qui peut se targuer d'avoir des démons dans sa famille ? C'est plus un tome de transition où nous sommes plus sur les protagonistes, sur leur ressenti et puis des souhaits non voulus qui risquent bien de changer le comportement de toute la population. C'est court, drôle et magique. Plus qu'à attaquer le tome 3 !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/bureau-federal-de-la-magie-tome-2-les-souhaits-d-une-furie-annabel-cha-a214590957
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Dictionnaire égoïste du panache francais oui messieurs dames le panache est français qu'on se le dise. Il n'y a pas plus noble qu'un français homme ou femme connu ou non qui a ce pouvoir : celui d'avoir du panache de s'en servir comme bon lui semble et que cela puisse énerver quiconque qui serait en désaccord.

Dictionnaire commençant par Jacques Anquetil terminant par Louise de Vilmorin. Passant par Jeanne d'arc ou Bardot, n'oubliant pas Belmondo, Cyrano ou encore Vercingétorix. Chaque être humain devenu un personnage emblématique pour certains aussi bien dans la vie courante que dans le domaine du sport, du cinéma, de la religion et bien d'autres encore, chacun d'entre eux a sa propre histoire. Celle d'une vie qui a fait des ravages, qui s'est brutalement arrêté ou non, qui a vécu avec il faut bien le dire : PANACHE ! Ce mot est fort de sens, englobant bon nombre de "victime" pour bien lus qu'un détail. Que dis-je, il faut savoir se montrer tel que l'on est,montrer ses envies, sa passion et si pour cela les autres vous montrent du doigt ?Qu'importe la jalousie, il suffit de se laisser aller et de comprendre que le panache n'est pas donné à tout le monde.

C'est une forme aussi bien de pouvoir que de décisions,n'est-ce pas monsieur De Gaulle ?. L'envie d'être soi, de garder un but, une conduite à tenir tel Athos qui se bat contre lui-même et les autres. Chaque homme, chaque femme décrit dans cet assemblage de lots et de formulations démontrent qu'ils sont toujours en nous. Il est certains que pour moi, les sportifs ne sont pas le plus connus et grâce à cet "éloge" nous en apprenons plus, sur certains faits, certaines conditions de vie. Une vie qui se croque à pleines dents, parce qu'elle est courte, pas vrai Jeanne? Parce qu'une vie ne suffit pas à avancer avec les obstacles que les autres peuvent mettre en travers de la route.

Le vocabulaire est soutenu (j'ai cherché quelques mots je l'avoue et suis heureuse de me coucher moins bête) un langage presque précieux par endroit, allant avec le "personnage"que l'auteur décide de mettre en avant. À force de mots, de phrases qui sont percutantes nous avons l'envers du décor. la vision de cet être humain, amis aussi celles des autres : des rageux, des opportunistes, des envieux et des contents aussi. le panache est une forme de savoir vire, de savoir être naturel. Nulle être n'est capable d'autant de pouvoir, d'autant de panache s'il n'y avait pas un peu de laisser-aller, de j'm'enfoutisme dans leur esprit. Quelques illustrations brèves agrémentent le livre, tous n'ont pas leur image, mais ceux qui l'ont représentent bien leur aspect, leur "image" que nous connaissons.

J'ai énormément apprécié avoir ces "tranches de vies" avec humour, retrait et objectivité (enfin parfois) le Panache c'est aussi de réussir à embarquer le lecteur dans son monde ou ici celui des autres sans pour autant le perdre. C'est de pouvoir lui montrer certaines positions du comment le panache est vécu et surtout perçu. il faut non pas du courage, mais de l'audace pour en avoir. Une promesse est une promesse. Nulle ne peut s'en défaire sans avoir la France entière sur les bras.

En conclusion je suis fascinée par ces hommes et ces femmes qui ont eut le courage, l'audace, l'instinct aussi de vivre avec Panache dans un seul regard pour ceux qui les entourent. Leurs vies n'est pas terminée pour tous, elle reste dans nos mémoires même après leur mort. Si ça ce n'est pas du panache d'être à nos cotés chaque jour, c'est que c'est peut-être du culot ! Merci pour cette lecture qui a été plus que plaisante !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/dictionnaire-egoiste-du-panache-francais-francois-ceresa-a214633645
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date : 02-08-2023
Un livre qui trainait dans ma HAL depuis bien trop longtemps. Une couverture qui attire l’œil, enfin surtout le mien, avec ses mains dont le sang semble couler, dessus ou de par le titre peut-être ? Tout porte à croire que le sujet sera... sanglant ! Une enquête qui démarre fort, avec Christophe (tiens, notre auteur aurait des envies étrange ?) qui regarde les femmes passer sur la place de la Défense. Une place que j'ai bien connu à une époque et qui dorénavant e donne des frissons de déplaisir après cette lecture. Christophe donc regarde, observe, cherche la femme parfaite pour lui. Celle qu'il pourra sublimer sans artifices, qui sait se mettre en valeur sans étalage également. Pas besoin de la femme fatale qui est trop sure d'elle, cela n'ira pas, ni même celle mal fagotée, car elle ne se sent pas encore assez sûre d'elle. Non, il sait ce qu'il veut et pour cela met tout comme il faut. Cette femme ni mariée qui a un regard doux sans pour autant ne pas se méfier des autres, mais capable de voir un peu plus loin. Et puis les livres sont des aides pour ouvrir le dialogue, pas vrai ? Et entre ses pensées, ses regards de premier chapitre, quelques mots, quelques lignes d'un journal qui nous apprend qu'un corps a été retrouvé. Le doute s'installe, la façon dont Christophe traque, car il s'agit bien de traque dans son cas, ses proies laisse à peser que tout est lié, sauf que la surprise est de taille et ce n'est pas la première qui va nous tomber dessus.

Je suis très contente d'avoir lu ce récit, même si je n'ai pas eu l'engouement que j'aurai cru, par contre il y a du vraiment très bon et quelques manques, d'où le fait que j'ai aimé cette lecture, pas au point de l'adorer dans son intégralité. Après cette mise en bouche avec Christophe, nous suivons un rythme qui n'est pas de tout repos. IL a des manies, des idées fixes et des besoins qui font peur (voir le résumé), mais il n'est pas le seul. Sur terre nous avons des hommes et des femmes qui tueraient père et mère pour moins que cela, alors, lorsque le corps retrouvé démontre qu'un tueur en série est en ville, c'est l'affolement général ! Un second corps va suivre, le fameux serial killer est bien en place et il compte les prendre tous à revers. Même nos inspecteurs Marsy et Geoffrey qui auraient pu être des superman en puissance, mais il n'en est rien. Ces deux-là, soit on les aime, soit non. Je ne saurais pas vraiment dire ce que j'en pense ou au contraire si, j'ai eu tellement d'attente sur eux deux et les découvrir ainsi m'a mise quelque peu en retrait, surtout sur Marsy. Je ne dirais rien de précis, disons que ce personnage est plus que troublé. Son passé à peine dévoilé nous laisse un gout amer et nous plonge dans une noirceur qu'il a du mal à se défaire. Tandis que son coéquipier, Geoffrey est tout le contraire dans le sens où il aime paraitre, courir après les femmes, adore son métier et fait ce qu'il peut pour aider son ami. Ce qui n'est pas une mince affaire. Je crois que même en adorant Geoffrey, j'ai eu du mal avec certaines de ces actions, surtout avec Lucy, la légiste. Je n'ai pas tout suivi et si c'était pour faire sourire, cella n'a pas marché avec moi, désolée. Ce que j'ai adoré dans le personnage de Geoffrey c'est sa capacité à encaisser les coups, à tenter tout ce qu'il peut pour aider Marsy. Le fait qu'il décroche à un instant donné est logique, nulle ne peut aider un homme ou une femme qui ne le veut pas, qui ne veut pas avancer dans le bon côté. Marsy est tellement paumé dans ses pensées qu'il en oublie souvent l'essentiel et cela sera une erreur qui risque de lui couter chère.

L'histoire est psychologiquement prenante et j'ai adoré ce que l'auteur a voulu démontrer, montrer, même si j’aurai aimé avoir plus. Plus de pensées du côté criminel afin de mieux comprendre le pourquoi. Certains non-dits, certains sous-entendu sont bien présent, mais justement, pas assez expliqué. La noirceur est présente, ça j'en suis ravie, les actes suivent, les émotions sont là, la plupart du temps. Ce thriller bien que sa couverture soit claire est extrêmement sombre de part les crimes commis, mais aussi par les personnages qui ont tous un grain, il faut bien l'avouer. Personne n'est à l'abri et ce récit ne laisse pas de marbre (il suffit de ne pas se retrouver face à l'un des personnages quelque peu... psychopathe ? pour tenter de survivre). Ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains (Oh le méchant jeu de mots que voila !) le sexe y est présent, sans pour autant qu'il y aie des descriptions à foison. Ce qui est implicite suffit largement à comprendre ce qui existe le coté criminel et la façon dont les crimes sont mis en scène... C'est de l'art, assurément. Il n'y a pas d'autres mots, même si c'est affreux de retrouver cadavre après cadavre, le phénomène, l'acte en lui-même, ainsi que la pensée de faire, de créer une "image" est un art que nous qui avons des barrières pour éviter de tuer ou faire mal ou bien d'autres choses encore ne connaissons pas. Ce côté "tueur" a un sacré potentiel et l'auteur nous le met en avant. Les actes décryptés, les pensées à d'autres moments, nous nous laissons embarquer dans cette noirceur sans y prendre garde. Nous voudrions refermer le livre, mais impossible sans savoir comment tout cela va se terminer. Car il faut bien un point final à cette histoire, à ces faits divers, pas vrai ? Et quel final... J'ai adoré ce revirement de situation, ou plutôt ces retournements de situation. Si j'avais des doutes sur certains points, j'aurai dû le sentir venir. Le vent qui tourne, le fait d'apprécier des personnages dans un livre pareil... Pauvre de moi ! Je me suis encore fait avoir, mdr et c'est du lourd, je n'ai pas d'autres mots pour ce final.

L'art ou le crime. C'est un point que je souhaite relever, car le récit met en avant plusieurs catégories d'art. Cet art que l'auteur met en avant a quelque chose à la fois de sensuel et de mortel. Il est clair que les morts qui s'empilent laissent ce côté mortel, mais ce n'est pas pour cela que je reste sur l'art. Ce petit mort très court, trois lettres qui a un intérêt particulier. La passion avec laquelle certains actes sont réalisés, l'obsession pour obtenir ses princesses ou pour satisfaire quelqu'un d'autre, le détail qui attire l’œil qui va révéler la splendeur de l'objet travaillé. Non, je ne suis pas une psychopathe au point de trouver ce qui a été décrit dans cette enquête à choix multiples fascinant de manière morbide. C'est la façon de penser, de procéder, d'entrer dans la tête d'un tueur qui est fascinant. Comprendre le pourquoi est important pour comprendre ce qui a échouer à un moment donné. C'est à la fois hypnotisant de suivre chacun des gestes effectués et terrifiant lorsque nous n'avons pas forcément le fameux pourquoi c'est ainsi. Les inspecteurs sont plus ou moins attachants, contre eux, c'est froid, obscur et totalement dépravé mais complètement dans le thème de la souffrance, de la beauté des gestes et le besoin de montrer ce dont on est capable. Le danger est à chaque coin de rue et je suis bien contente de regarder méchamment les gens quand ils m'approchent de trop près. On ne sait pas du tout sur qui nous pouvons tomber et si la peur n'évite pas le danger, le fait de rester en retrait permet de rester en vie ! Ce Christophe peut-être considéré comme un monstre, peut-être considéré comme un sauveur, un collectionneur même. Il est psychologiquement atteint, c'est certain, mais qui peut dire jusqu'où il peut aller ? Ah, la fin, vous ne pouvez pas vous y attendre et celle-là, elle fait mal ! Ce personnage, combiné à un autre est une association malfaisante qui fascine et fait peur. La mort est présente, le désir aussi. C'est puissant comme sensation de se dire qu'on veut savoir la fin, que nous allons jusqu'au bout pour voir qui va en sortir indemne de tout cela.

Les émotions sont fortes, les personnages prennent chers tous autant qu'ils sont. Les pulsions ne sont pas en retrait, c'est un besoin viscéral pour Christophe et tant d'autres comme lui ! Comme indiqué plus haut de nombreux rebondissements, des petits cailloux qui trainent et oui, ce qui fait peur arrive en mille fois pire. La une des journaux va en faire les frais. Le passé de certains personnages est mis en avant et démontre qu'ils sont capables d'être meilleurs ou pires. À quoi cela peut bien tenir ? Un suivi psychologique ? Des amis aimants ? Un soutien infaillible ? Ou tout le contraire... Comment basculer dans un sens ou l'autre ? Certains passages sont si forts, si réalistes que j'en suis venue à me poser des questions... Bref, nous comprenons par-dessus tout que s'il y a de bonnes âmes quelque part, il y a également ceux qui sont de véritables prédateurs, prêts à se jeter sur leur proie afin de leur faire subir les pires outrages, qui dans leurs esprits ne sont que de simples actes "chirurgicaux" pour honorer un désir, un besoin de s'exprimer.

En conclusion, l'univers est sombre telle une âme noire qui ne sait pas où aller. C'est intense, peu de temps mort entre les inspecteurs qui vivent leur vie plus ou moins bien, plutôt moins que plus d'ailleurs et ces crimes qui sont mis en lumière... Il ne manque plus que les projecteurs pour rendre chacun de ces morts de véritables œuvres d'art. Le danger n'est pas forcément celui que l'on croit, parfois un visage simple reflète toute la perversité une fois dans l'ombre, tandis qu'un paumé pourrait avoir un jour sa rédemption, s'il en a le temps. J'ai adoré entrer dans la tête de cette sombre psychologie, ce que je regrette ce n'est pas la fin qui est grandiose (et peut-être une suite de prévue d'une manière ou d'une autre ?) c'est le manque de pensées sur le pourquoi et le suivi d'un personnage qui avait de quoi faire. J'aurai aimé plus, non pas de noirceur, il y en a suffisamment, mais plutôt plus d'explications et de ressenti de cet artiste qui ne se dévoile quasiment jamais.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/serial-christophe-sambre-a214548409
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date : 22-07-2023
L'auteur apporte toujours quelque chose à ses histoires de plus profonds qu'un récit, il y a souvent des thèmes importants qui lui tiennent à cœur et cela se ressent énormément. Astral, l'étoile du lion est une fantasy où les métamorphes ont fait "coucou nous sommes là". D'accord, pas de cette façon et pas forcément aussi amicale, mais nous savons qu'ils existent. Le gouvernement a accordé des terres aux humains et aux métamorphes afin qu'ils ne se mélangent pas, par peur. La peur qui engendre bon nombre de mauvaises surprises et des scènes terribles. Les deux premières que nous lisons sont du point de vue de Felisha, une adolescente tout juste rescapée d'une mise à mort de ses parents humains par des loups... et de Cedrik obligé de fui tandis que ses parents Lion se font massacrer par des humains. Deux tragédies qui montrent les mauvais aspects aussi bien des humains que des métamorphes. Il y a du bon en chacun de ces peuples et du mauvais, mais par le passé, avec les erreurs de quelques uns et les préjugés, chacune de ces espèces décident que les autres sont dangereux, mauvais. Par conséquent, il faut se méfier et ce n'est pas un accord entre le gouvernement humain et les métamorphes que cela risque de changer les choses.

Je suis très heureuse d'avoir pu lire cette histoire, car elle reflète énormément de préjugés sur celui dont nous ne connaissons rien. Pas besoin d'avoir des métamorphes dans notre secteur, seul l'inconnu fait peur. Pour autant l'inconnu n'est pas forcément un tueur en série, ou un monstre tout droit sorti d'un placard, mais il fait peur, parce que nous ne cherchons pas à découvrir qui est derrière tout cela. Lorsque cet O.S use d'un blog pour "assassiner" certains métamorphes, l'alpha-king est en rogne, à plus d'un titre. Qui est derrière tout cela ? Qui ose se cacher derrière un écran pour jeter son venin et mettre en pâture des métamorphes qui ne veulent que vivre sereinement ? De la colère, de la haine, de la trahison, les personnages vont devoir apprendre à aller au-delà des préjugés, au-delà des apparences afin que les humains et les métamorphes puissent un jour ne plus se jeter les uns sur les autres. L'intrigue est originale, deux êtres que tout oppose et qui vont devoir travailler de concert afin de s'aider mutuellement par le biais d'un don particulier de l'un et de l'autre. Être un humain n'est pas signe de bonne foi, tout comme être un métamorphe. Pas de surprises du côté de ses derniers dans le sens où la méchanceté prône dans certains clans et que c'est souvent les mêmes qui sont pris dans les récits. Pour autant, la façon de faire est très intéressante, car le chantage, la mise sous pression et le couteau sous la gorge sont aussi efficace qu'une vengeance. Les humains comme les métamorphes (de n'importe quel animal d'ailleurs et c'est intéressant de voir comment ils arrivent à vivre entre eux ou pas) ont des à-priori qui sont difficiles à effacer de leurs esprits. Et puis la politique est un sujet vaste qui est mis là, devant nous, avec les pourparlers, les réunions afin de tenter d'avoir un dialogue digne de ce nom.

L'histoire semble simple : la haine de deux clans qui feront ce qu'ils faut pour ne pas se mélanger et même aller au-delà. Sauf que ce n'est que le haut de l'iceberg. Des échanges plus profonds que l'auteur ne nous dévoilent que petit à petit montre que si chacun reste sur ses positions, cela ne fera rien avancer, au contraire et tout ce qui pourrait se passer serait qu'une force "supérieure" serait gagnante. Hors, il vaut mieux éviter sous peine de voir la terre détruite, les humains réduit à peau de chagrin et les métamorphes probablement tous morts. Les capacités de chacun sont surprenantes et je dois dire que celle de Felisha je ne l'avais pas vue venir. Cette part de surnaturel est intégrée de manière naturelle et c'est quelque chose en laquelle je crois, donc cela m'a peut-être aidé à y voir plus clair. C'est un mélange que je n'avais pas encore lu dans un tel livre et cela rend bien et plus complexe encore la façon dont les personnages vont appréhender tout ce qui va leur arriver. Car il va s'en passer des choses et pas uniquement pour Felisha ou Cedrik. TG, l'oncle de la demoiselle a un passif qui le rend attachant, dur, impitoyable et même s'il n'est qu'un "humain" il a de sacrées compétences qui font de lui un allié d'une certaine manière. C'est un homme qui a tellement perdu et qui s'est raccroché à sa seule famille, alors oui, j'ai adoré ce personnage qui montre de la détermination et qui ne tourne pas le dos, même en apprenant des choses par la suite. Malgré ce qu'il pense des métamorphes. L'univers crée est particulier dans le sens où aucun des deux clans ne comptent réellement faire le premier pas de la paix et ce traité semble plus un écran de fumée qu'autre chose. Les humains ET les métamorphes qui sont dans le même livre, mais séparés. Et puis des événements se produisent, ce O.S est recherché par beaucoup trop de monde. La vie de Felisha est en danger parce qu'elle sait des choses, mais quoi exactement ?

Il faut trouver une solution et vite car le danger est partout aussi bien pour elle que pour Cedrik et le refuge qui a été crée il y a de cela des années, pour protéger chaque espèce de métamorphes, ou presque. Cedrik est le dernier lion (c'est dis dans le résumé) et à cela il a fait une croix sur une famille. Il a beau être jeune, il prend le contrôle du refuge avec à ses côtés Malcom, ce personnage qui m'a beaucoup touché par tous les sacrifices qu'il a dû faire depuis si longtemps. Ces deux hommes se parlent sans faux-semblants et nous, petits lecteurs, nous suivons ce qu'ils pensent et ce qu'ils font avec intérêt. Le plus de ce livre, l'auteur nous laisse les chapitres avec plusieurs points de vue, avec plus de détails de certaines espèces et les contraintes qu'ils ont. Tous ne vivent pas de la même manière et les enfants si bien "protégés" par les humains sont redoutables dans l'autre clans. Ce lion a de nombreuses qualités, mais un égo plus gros que lui. Entre son animal et sa personnalité humaine, les deux ne sont pas toujours compatibles, les deux ont parfois des moments de doutes, mais lorsque l'animal décide, plus rien ne peut être arrêté. Une force de la nature physique oui, mais mentale également et il lui en faudra avec tout ce qu'il va devoir traverser pour sauver un maximum de monde. Les valeurs sont les mêmes pour tous et ils ne s'en rendent pas compte de suite. Ce n'est pas évident de voir au-delà d'une peluche vivante, pas vrai ? Tout comme les métamorphes qui imaginent que les humains sont tous des pilleurs de la nature, laissant leurs déchets partout afin de venir avec leurs gros sabots sur LEURS terres. Le partage équitable oui, mais il faut savoir faire des efforts et pour le coup, nous comprenons parfaitement que la nature profonde des métamorphes est plus encline à faire le boulot contrairement à nous, humains qui si certains font des efforts pour alléger le fardeau de la planète, d'autres s'en fichent.

Les émotions sont fortes, les préjugés commencent à s'atténuer. Il faut du temps pour tenter de comprendre l'autre, mais surtout de le vouloir. Les voir combattre côte à côte contre un ennemi commun est déjà un bon début. Les thèmes sont importants, le récit permet de réfléchir réellement à ce que nous vivons dans la réalité. L'herbe est-elle plus verte plus loin ? Ne pouvons-nous pas nous occuper déjà de notre territoires avant d'envahir ceux des autres ? Car c'est également de cela qu'il s'agit, tout comme les traques pour jouer... Certains faits évoqués laissent un gout amer en bouche, car oui, certains peuvent être transposés à la réalité qui n'est franchement pas belle. Ce one-shot ne peut pas laisser indifférent de part les nombreux thèmes qui sont énoncés, mis en lumière et pas uniquement par une étoile. L'évolution des personnages nous laissent sans surprise pour certains, le chemin parcouru est le plus intéressant et ce dernier est véritablement semé d'embûches. Pour autant, nous pouvons constater que la droiture, l'honneur sont des valeurs importantes, tout comme l'envie de faire du mal pour d'autres. Les affrontements sont rapides, violents, et je pense que ce n'était pas sur ces détails que l'auteur voulait s'arrêter. J'ai beaucoup aimé les descriptions du lac et de ses alentours. Seul regret au final, c'est qu'il soit court (oui, presque 300 pages), mais il aurait pu y avoir un peu plus de développements, plus de descriptions aussi, car au final le sniper ? (Même si je pense avoir bien compris, bien entendu) Deux camps que tout opposent qui au final vont peut-être un jour tenter d'avoir une véritable paix ? Tant que chacun d'entre eux n'arrivent pas à dépasser la pensée étriquée qu'ils ont de l'autre, cela ne se fera pas. Il suffit de lire les commentaires après chaque post de ce fameux blog pour comprendre que rien n'est joué d'avance. Et puis O.S est surprenant, compréhensible quand nous avons toutes les cartes en main. Je laisse volontairement de petites choses à découvrir, le résumé et le titre devrait vous mettre sur la voie.

En conclusion, un one shot innovant qui nous laisse avec nos propres réflexions sur la nature, chacun de nos gestes et ce côté égoïste de l'humanité. Par chance nous ne sommes pas tous ainsi. L'acceptation de soi et des autres, le fait de ne pas être obligé de tout savoir sur son voisin est également une notion importante. La peur n'évite pas le danger comme le disais ma mère, mais elle restreint le champ des possibilités. Les thèmes sur la protection de la faune et de la flore sont bien mis en évidence et même le sujet de l'homophobie est mis en lumière. Un coup de cœur pour les personnages de Vincenzo qui est adorable et de Chester, deux protagonistes dont j'ai préféré vous laissez le soin de les découvrir ! L'auteur nous offre de très beaux messages, n'hésitez pas à vous rapprocher de ses écrits.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/astral-l-etoile-du-lion-sunny-taj-a214548095
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date : 20-07-2023
3ème livre lus en juillet et 3ème coup de cœur. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu un tel engouement pour les lectures et je dois dire que je les dévore. Je prédis un mois de juillet qui devrait être exceptionnel ! Je dis cela, je choisis plutôt bien mes lectures en ce moment, pas vrai ! Bref, revenons à ce premier tome qui avait déjà LA couverture pour me faire un grand plaisir ! les couleurs sont splendides et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à l'intérieur. Bon sang ! Des illustrations à chaque chapitre, aussi bien en page pleine qu'en tout début, bref un véritable bonheur pour les yeux. Le papier est épais et transforme les archives diffusées deci delà en petites merveilles, sans oublier la carte du début. Bref vous l'avez compris, avant même de plonger dans l'histoire, le livre est un sacré beau pavé ! Presque 500 pages de découvertes, d'aventures, de magie, de créatures en tout genre, de combats internes et externes, de fantasy ! Un livre qui a été travaillé en long, en large et en travers pour mon plus grand plaisir et tous les amoureux de fantasy épique d'une manière générale. Je remercie énormément l'auteur pour m'avoir fait parvenir ce premier tome qui a su me faire voyager dans des contrées inventées du début à la fin. Comme je l'ai indiqué, je l'ai tant et si bien dévoré que j'ai débuté le premier chapitre, lâché le livre pour donner à manger à mon fils (même s'il est grand) puis je l'ai repris pour le finir... C'était à ce point, je vous le dis !


Bon parlons un peu de l'histoire tout de même. Nous suivons plusieurs personnages, des princes et princesses, des ducs et roi, des créatures fantastiques qui ne sont pas forcément du bon côté de la barrière, des méchants aussi... Tout un échantillon de personnages qui nous donnent envie de les aider, ou pas selon qui nous préférons. Forcément, nous suivons plusieurs vies, donc plusieurs points de vue qui vont nous mener Lynn sait où, mais pour le moment, nous apprenons à les connaitre. Il n'y en a pas des dizaines et des dizaines, mais je ne parlerais pas de tous en profondeur, avant cela, nous devons comprendre comment le royaume vit. Ou plutôt survit, car depuis des années et des années, il est en guerre. Une guerre terrible qui prend les humains au cœur d'une vie qu'ils ne pourront jamais connaitre. La plupart sont sur des remparts, donnant leurs heures de vie pour sauver celles de ceux qui sont dans les villes et villages. Des protecteurs, non, des guerriers, des tacticiens, des assassins et des guérisseurs. Des groupes d'hommes et de femmes qui sont prêts à donner leur vie pour leur royaume, parce qu'ils savent que ce qu'ils font est juste. Combattre contre ces créatures infectes, des Sombs, des bêtes informes sans conscience propre, juste avec l'appât du sang, de la mort et de la destruction. Pourquoi ? Nous l'apprenons entre les lignes, mais nous savons qu'il y a du monde à la tête de ces créatures, des gens importants prêts à tout pour assouvir une vengeance et réduire à néant l'espèce humaine aussi, par la même occasion. Depuis des années, le roi Ellyan fait tout pour son peuple, quitte à taxer encore plus pour pouvoir approvisionner en armement le siège qui se tient sur ces fameuses murailles. Pour rester en vie, il faut savoir faire de grands sacrifices et personne ne peut dire le contraire, sauf deux êtres dont je ne nommerais pas les prénoms. Mais en lisant, vous les trouverez très vite !


Il faut trouver une solution pour sauver le plus d'humains possible, pour garder la paix (quelle paix d'ailleurs si dans les rangs certains s'amusent à, bref, passons) et détruire le MAL absolu. Un mal qui ronge les plus anciens, qui ont déjà vécu et vu de terrifiantes guerres et dont nous avons de bien beaux détails. L'univers est terriblement riche en événements, en Histoires, dans le vécu des personnages anciens et dans celui des nouveaux. Les jeunes ont tout à apprendre, tout à construire et en suivant Roy, l'un des enfants du roi tout comme Lunya, nous comprenons que le destin de chacun est entre leurs mains, quoiqu'en pensent leurs parents. Tous deux ont un destin qui semble bien défini, comme leurs grands frères dont un que je n'ai pas encore vu, mais j'ai hâte de comprendre certains faits, de même pour Jana (j'ai un doute sur ce personnage mais je ne dirais rien de plus, grrr). L'univers est riche, de part les archives qui nous dévoilent des échanges entre personnalités importantes, des secrets enfouis, des passages entiers de certaines religions et bien plus encore, tel des traités, par exemple. Nous comprenons que depuis des années, les royaumes d'Askadie vivent des épreuves toutes plus lourdes les unes que les autres. Je le répète, le travail est immense, intense et il permet à nous petits lecteurs d'être totalement immergés dans le récit. Même les gnangnans de certains personnages passent crème, c'est pour dire. Le monde crée est fourni, intense et nous pourrions avoir un livre imposant sur les créatures, la faune gigantesque, la flore et ses particularités. Une véritable richesse que nous touchons du doigt et qui m'a donné envie d'en savoir plus, toujours plus, d'où la frustration de la fin de ce tome. Les pages défilent à une vitesse folle et nous en apprenons à chaque fois un peu plus.


J'ai adoré découvrir les plantes, leur composition, la façon de les mettre en œuvre, la façon dont Brisalys prépare le terrain avec ses apprentis. Des apprentis veilleurs d'une certaine catégorie, car il y en a 4, les 4 qui formeront un groupe unis jusqu'à la mort une fois les entraînements séparés terminés. Roy est un de ces hommes qui veut devenir un veilleur, un guerrier. Les épreuves sont nombreuses : force, intelligence, tactique, rien n'est laissé au hasard car pour devenir l'un de ces 4 hommes ou femmes, il faut avoir du courage, de la témérité, une bonne dose de confiance et une bonne étoile aussi, car tous ces apprentis vont devenir des combattants proches. Les nouveaux qui relayeront ceux qui sont tombés au combat, des nouveaux qui seront de la chair à canon en quelque sorte. Une quarantaine seront choisis et si pour Roy nous nous doutions qu'il passerait les épreuves d'une certaine manière, la suite des événements le concernant m'a donné des sueurs froides, des surprises également et des rebondissements. Sa vie sera reliée à jamais à trois autres que nous découvrons les uns après les autres. Tous ont un lien particulier, tous ont des forces et des faiblesses. Ensemble, ils vont devoir apprendre à se souder, se serrer les coudes et se faire confiance. Mais ce n'est qu'une partie de l'histoire, car Roy n'est qu'un personnage parmi tant d'autres dont nous suivons son récit qui le conduira à une aventure, une quête qui ne sera pas royale, loin de là. J'ai adoré découvrir certains de ses compagnons d'arènes : Lloyd, Jen, Ezral, Shar et même Brion qui pourtant était parti avec une défaveur de mon côté. Chaque participant va vivre une aventure avant d'entrer en guerre, va se découvrir et comprendre que l'esprit est plus fort que tout. La violence des mots est parfois dur dans l'arène, mais elle est nécessaire lorsque nous comprenons contre quoi ils vont être obligés de se battre et pas quand ils seront grands, mais quand la formation sera terminée et c'est pour bientôt.


La violence est omniprésente, dans les esprits de chacun, dans la peur du regard qui essaye de comprendre comment ils en sont arrivés à ce point. Quand de plus une panthère noire s'amuse à trafiquer dans un royaume qui cherche à repousser les attaques des monstres depuis des années sans réussir à capturer cette criminelle, où va-t-on ? Qui dis royaumes, dis forcément intrigues politiques, pouvoir qui pourrait potentiellement être renversé par des hommes sans scrupule. Les rivalités sont nombreuses, la jalousie aussi et les Dieux semblent ne plus être portés dans la plupart des cœurs des personnages. En dehors de la royauté, nous avons également ces hommes et femmes qui sont au-devant de la scène, prêts à se battre jusqu'à la mort et certaine d'entre elles font mal. L'auteur a su trouver les mots pour décrire les combats, les meurtrissures, l'esprit qui est chargé de négativité par la perte d'un être aimé. Les mots sont forts, terriblement vrai et apportent un poids aux actes de rébellion que ces hommes et femmes réussissent, comme ces tours de force qui sont quasiment suicidaire, pour le bien de tous... L'une des dernières scène de combats est à la fois tragique, magnifique et empreint de gravité. Tous savent où ils vont, tus savent que peu d'entre eux seront encore là aux premiers rayons du soleil et pourtant ils sont tous là pour faire une barrière de leurs propres corps, pour les royaumes. La gravité de nombreux moments comme celui-ci et d'autres tout aussi importants font de ce récit une histoire poignante. Elle nous met face à notre propre destin, nous donne les clés pour choisir dans quel monde nous voulons vivre : égoïstement ou non. Beaucoup de réflexion après cette lecture s'impose et ce n'est pas que dans ce thème, la faune et la flore sont aussi concernés. Les mises à morts de certaines créatures ne sont pas faites pour un amusement et nous le comprenons parfaitement bien.


De nombreux secrets en famille et une incompréhension vis-à-vis d'un personnage. Pourquoi attendre si longtemps sachant que son destin sera tracé d'une certaine manière pour être l'un des sauveurs de ce monde ? Il n'y a que ce détail qui me chiffonne, mais ce n'est que le premier tome d'une saga que j'espère lire jusqu'au bout ! Elle mérite sa place parmi les autres qui sont déjà dans ma biblio. Ah j'allais oublier le plus important, le frère Nox et la soeur Véra du côté du MAL, avec les grandes majuscules. Enfin est-ce vraiment le mal ? Tout n'est que question de point de vue. Certains faits m'ont faits frissonner, même entre eux ils sont terribles ! Leur passé respectif nous montre la jalousie, la rancœur et pourtant ils ont le même but, ce qui ne les entretuent pas, mais cela pourrait arriver, un jour. Et puis LE méchant, celui dont tout le mode parle, mais ne voit pas la chevelure... Dites-vous bien que vous allez le voir, de loin, de près, il sera présent et certains faits du passé vont nous montrer que sa vengeance sera encore plus forte qu'auparavant. Les destins se mêlent, se font et se défont. Certains chemins vont être plus tortueux que d'autres, certains protagonistes ont déjà une belle avancée et d'autres ne sont qu'à l'aube de leur route. Qu'importe, tous veulent arriver au bout coute que coute. Même durant les enseignements, nous avons des frayeurs, Brysalys est douée pour cela. La musique est aussi un point important et j'ai adoré voir comme le mettre en place dans ce monde. L'auteur mêle le tout tel un chef d'orchestre, à la baguette, avec brio. Les révélations ne tombent pas tout cuit, il faut creuser un peu avant. Le système est intense, la politique, les enjeux économiques, la religion, les créatures envoyées par des ? Je vous laisse trouver ! Tout s'intègre parfaitement bien et Ellyan, notre bon roi arrive à maintenir le tout comme il peut, au plus grand désespoir de son fils Gareth qui est un fonceur.


Je pense que je vais m'arrêter là, il y a tellement à découvrir et à dire que je ne saurais plus par où partir. Je n'ai fais que laisser des miettes de pain sur la route, pour que vous les attrapiez avant qu'un autre ne le fasse. Les personnages sont comme ce monde crées : travaillés avec des réactions, des émotions, des sentiments. La peur et le désespoir que les sombs arrivent à donner peut être contrer, mais il faut être juste, dans la demi-seconde pour y parvenir. Et cette quête, cet objet qui débarque et mène certains de ces personnages à une aventure complexe, à se poser les bonnes questions, à vouloir peser le pour et le contre, à avoir foi en soi. Chaque rôle est important, chaque pensée l'est tout autant et il vaut mieux faire attention à ses pas sous peine de faire bruisser le roseau. La famille est importante, oui, le peuple l'est aussi. Les liens sont forts, la protection de la nature qu'elle quelle soit, le respect, l'entraide... L'auteur nous entraine sur de nombreux chemins qui nous poussent à la réflexion. Nous allons plus vite seul, mais à plusieurs nous allons plus loin ! Quant au titre ? Il faudra lire ce premier tome pour comprendre pourquoi ! Oh et en arrivant à la page 252, je sais de quoi seront fait les couvertures des prochains livres.


En conclusion, un premier tome intense que je recommande vivement à tous les amoureux de fantasy ! L'auteur a fourni un énorme travail que je ne peux que souligner, aussi bien par les illustrations qui agrémentent ce récit épique, que par les archives qui complètent l'histoire, mais également grâce aux événements, rebondissements, fil conducteur. Une quête multiple pour des personnages complexes et pris dans un engrenage dont ils n'ont même pas conscience. Des descriptions qui nous entrainent dans un monde crée de toutes pièces, des créatures mythologiques, des monstres sanguinaires... Le réveil de cette nouvelle ère risque de détruire les espoirs et les rêves du peuple des royaumes d'Askadie. À suivre...

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/animae-tome-1-le-reveil-lynn-fox-a214525709
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J'enchaîne les coups de cœur ce mois-ci, peut-être que je dors mieux ? Aucune idée, toujours est-il que je me dois de remercier la maison d'éditions Taurnada pour cet envoi ! J'avais déjà eu la chance de découvrir la plume de l'auteur et le dernier avant celui-là (lien que vous pouvez retrouver ici) avait été un coup de cœur et donc je réitère ! Oh bon sang, il ne m'en faut pas plus pour avoir le cœur qui palpite et je vais vous donner toutes les explications. Déjà cela se passe chez moi, en Bretagne et dans nos contrées, des légendes, nous en avons beaucoup, tout comme des choses qui ne s'expliquent pas et qui pourtant semblent logique, ou pas cela dépend du point de vue, un eu comme nos personnages en somme. Ici point de légende à proprement parler, même si elle arrive la saleté avec ses gros sabots et ses manières peu appropriées pour des êtres vivants. Hum, je m'égare. Bretagne, fantômes ou esprits ou peut-être même pire. Une rousse volcanique qui tient un journal sur le paranormal et qui adore se donner des frissons et même plus. Si vous avez lu Brocélia, vous avez déjà un aperçu, à savoir également qu'il ne s'agit pas forcément de suite, même si pour la vie privée des personnages il vaut mieux commencer par Brocélia pour Meghan. Je dirais même plus, avec la maison bleu pour Alan, mais je dois vous avouer que cela ne m'a absolument pas posé de problèmes. L'auteur donne assez de détails et j'ai commandé les premiers livres pour découvrir le début, car il doit y avoir des événements qui vont revenir et je veux être prête ! Je continue avec un couple d'ancien chasseurs de "fantômes", une femme âgée qui a vu des choses bouleversantes et une famille en danger, mais pas que...

Autant le dire, j'ai eu des frissons et si vous êtes un peu paniqué(e) dans ce style de lecture, n'oubliez pas beaucoup de lumière. Les ombres sont toujours menaçantes et en plus elles en cachent des personnages qui sont prêts à tout pour assouvir quelque chose. Tout commence par une vision, une de celle où vous êtes à moitié endormi dans le lit et vos apercevez une ombre qui traverse la chambre. Le chat me direz-vous, mais c'est plus gros, bien plus gros, l'ombre prend de l'ampleur, elle est à côté de vous. Ou plutôt de l'autre côté du lit. Ce n'est pas vous qu'elle regarde, car les yeux rouges ou d'une autre couleur sont fixés sur la personne à vos côtés. Enfin pas tout à fait, cette ombre semble vouloir tuer l'autre. Mais tout cela ce n'est qu'un rêve pas vrai ? Et si au final ce n'était que le début d'un cauchemar qui va prendre de l'ampleur ? ET si "l'autre" était bien en train de s'étouffer ? Et si pour ce personnage ce n'était qu'un cauchemar ? Et si vous aviez raison ? Ah, ce moment où le sommeil a fuit, que la lumière soit ! Et la réalité prend le pas sur l'esprit qui veut et ne veut pas comprendre ce qu'il a bien pu voir. C'est un peu comme les extra-terrestres, il faut les voir pour le croire, alors les fantômes, esprits et autres phénomènes sont-ils bien réels ou juste des illusions de notre esprit trop fatigué ? Trop apeuré ? Trop tout ce que nous désirons en somme. L'intrigue est basée sur cette femme âgée qui a vu quelque chose, vu son mari s'étouffer en pleine nuit à vouloir respirer au travers d'une ombre. Elle le raconte à sa famille le soir de son anniversaire. Tous la prendrons pour une folle. La vieillesse, la maladie (qu'elle n'a pas, mais on ne sait jamais), bref tout est bon pour la cataloguer dans une folie qui n'est pas saine, mais son mari est bien là pour raconter qu'un cauchemar, ce n'est que cela. Personne n'a voulu le tuer. Et pourtant... Si les choses s'étaient passées autrement... Si quelqu'un avait voulu croire en la parole d'une vieille femme, peut-être que ce récit aurait eu moins d'hémoglobine sur les pages.

Heureusement, cette histoire que la gendarmerie cache bien, si ce n'est d'un meurtre qui entoure cette Clara dès le début du livre, Janis, le meilleur ami de Meghan a des sources et il sait qu'il se passe autre chose qu'un tueur potentiellement en vie qui serait passé par là. Crimes affreux, Meghan veut écrire un article sur ce qui se passe, jusqu'à ce qu'elle comprenne que non. Elle va l'aider, oui, car elle ressent le besoin d'être présente, de comprendre ce qui se passe et d'arrêter le jeu de massacre. Écrire ? Non, ce n'est pas l'envie qui lui manque, mais des événements vont lui faire comprendre qu'il y a plus qu'une vie en jeu. C'est toute une famille qui est aux portes de l'enfer, avec UN secret qui n'a jamais vraiment été dévoilé. Meghan, j'ai adoré la retrouver et je me dis que je suis comme elle, à croire beaucoup de choses qui se passent de l'autre côté. En parlant de l'autre côté, autant vous dire que j'ai adoré y aller et comprendre certains phénomènes, même si ce n'est qu'une histoire. Je ne dirais pas que l'auteur a écris la vérité sur les phénomènes paranormaux, il donne de quoi alimenter ou non nos propres convictions. De part le personnage de Meghan qui est une fonceuse et voudrait croire en tout, tandis que Alan, un ami de date courte (on va le dire de cette façon) est plus posé, plus le pied en retrait. Avec eux deux nous avons les deux points, deux aspects d'une même histoire. Un esprit, une apparition peut être plein de choses sur un appareil photo, comme une respiration mal faite, ou juste une ombre, ou bien autre chose qui nous dépasse. J'ai adoré le côté posé de notre cher Alan (qui a sa propre série en quelque sorte et il va falloir que j'arrête de partir en tous sens, car dès que j'écris quelque chose, cela me fait penser à un autre point dont je veux absolument parler !). Donc Alan a sa propre série, nous avons débuté avec lui et l'auteur en 2017 (livre que j'attends maintenant) et ceux que j'ai lu avec ce personnage valent le détour. Pas besoin de les avoir lus pour comprendre comment il est, car l'auteur nous laisse largement de quoi alimenter son physique, sa psychologie et les craintes pour le futur (donc un autre livre en préparation, pas vrai ?), mais je fais un peu de pub au passage, on ne sait jamais !

Sur les personnages, si vous tombez uniquement sur ce récit, vous avez de quoi faire. Pas besoin d'avoir plus de détails pour comprendre leur vie et comment ils s'en sortent. Le travail, les amis, la famille, celle qu'ils ont choisis et formés, celle qui est encore là à leurs côtés et ceux qui ne sont pas oubliés même après la mort. Une vengeance semble venir d'outre-tombe et pour cela, ils ne sont pas de trop nos personnages avec Mina et Gaël en plus. Chacun a sa particularité que je vous laisse découvrir, chacun a son potentiel, ses croyances et tous ensemble ils ne vont pas se lâcher la main. J'ai adoré les voir de nouveau dans leur rôle, avec ce qui fais que cela les rends vivants. Bien entendu, on sent une petite patte de conjuring dans un recoin, un peu de insidious également. Ces petits moments qui m'ont donnés envie de les revoir et de mieux comprendre ce qu'ils ressentent. Un livre nous décrit la totalité, un film nous laisse entendre certains faits, certaines pensées sans pour autant aller le plus loin possible. C'est ce que j'ai apprécié énormément dans ce récit, comme les précédents, l'auteur nous donne les descriptions de bon nombre d'éléments. Nous avons les scènes macabres, la façon de faire, la couleur rouge qui s'inscrit entre les lignes, les pensées des personnages, leurs craintes, leurs forces et aussi leurs faiblesses. Nous avons les décors des lieux, qu'ils soient abandonnés ou non et puis nous avons tout ce qui vit autour : la gendarmerie, l'enquête qui piétine car le rationnel doit rester et enfin cet être qui semble dénué de toutes compassions pour en venir à ses extrémités. Mais lorsque vous avez eu ce passé, celui dont nous décrit l'auteur, est-ce que nous serions restés corrects ? Le passé et le présent se mêle, l'esprit humain semble parfois réussir à détecter des choses et parfois non. Il ne veut pas reconnaitre une fin en soi, il ne veut pas non plus laisser aller ceux qui nous sont chers. Et puis nous avons ces crimes affreux, cette enquête, ces phénomènes où je ne prendrais plus jamais la voiture de la même manière et ce personnage... Il reste des choses à dire, mais je vais m'arrêter là, ou presque.

Un personnage qui mérite quelques mots de plus. Sournois ? Oui et non, il a des choses à dire, à faire comprendre, il s'y prend très mal et je ne cautionne absolument pas ce qu'il fait. Je cherche à comprendre ce qui l'a tenu si longtemps avant de passer à l'acte qui au final... Son passé nous est dévoilé et c'est aussi flippant que le récit. Des apparitions nous en avons. Entre celles qui est capable de vous attraper pour vous découper en morceaux, celles qui se cachent de peur d'être emmenées plus loin, et celles qui sont en quête d'une identité... L'auteur ne lâche rien, il faut creuser pour trouver ce que nous avons besoin de connaître et les serres ne sont jamais loin des jardins maudits. Suivre les personnages est facile, la plume de l'auteur est entrainante avec un peu de gore, de petites touches pour appuyer là où il faut. Les frissons arrivent seuls, il ne manquait plus que la musique d'angoisse par moment et tout était là, parfait pour en faire un film. Le fantastique est amené de manière lente pour monter en puissance. D'un rêve éveillé, nous passons à un combat qui risque de ne pas laisser tout le mode indemne. Un combat qui doit trouver une solution réaliste aux yeux de la gendarmerie et éviter de faire passer tout le monde pour des fous ! Il reste un certain nombre d'ouvertures pour des suites, car j'en vois plusieurs aussi bien pour Alan que Meghan. Les promesses, tous deux en ont faits, qui sera celui qui arrivera à résister à l'appel de l'au-delà ? Qui va réussir à ne pas mettre les pieds dans un lieu qui n'est pas si abandonné que cela ? Des promesses qui ne sont pas tombées dans l'oreille de sourds et qui les surveillent.

En conclusion, un récit que j'ai ADORE découvrir. LA couverture est flippante ? Ce n'est rien en comparaison de ce qu'il y a à l'intérieur. Un fantastique qui reprend des personnages qu'il faut découvrir, pour leur patience, leur identité, leur façon de fonctionner. Des émotions nous prennent en plein cœur lorsque des protagonistes ont mal ou subissent des pertes. Et puis le monde des esprits est addictif avec nos propres croyances et le fait que dans chacun de ses histoires, l'auteur nous laisse toujours choisir de quel côté nous voulons être : plus terre-à-terre ou au contraire fanatique de l'autre monde. Une dernière phrase pour conclure : le passé n'est jamais totalement éteint, il laisse des traces et ces dernières risquent bien d'être sanglantes !

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Le pire reste à venir... Je confirme ! Cette série, elle va me bouffer même la nuit, mdr. Je ne sais pas si je dois remercier le blog Between, mais j'adore et je viens d'apprendre que le dernier tome sortira quand je serais loin d'ici ! Tant pis, à mon retour, je saurais quoi faire. Bref, Cady a déjà bien souffert, et ce n'est pas fini, car papa et mama Cady ont fait des choses avant le premier tome et cela commence déjà à se répercuter depuis un moment. Dans ce troisième opus, l'aperçu que nous avons du départ est flagrant : Cady est à la fois humaine et probablement un peu démon et autre chose, mais quoi ? Quoi que le démon, oui, non peut-être, c'est encore un sujet fragile qui fâche un peu les personnages. Bref, ce petit brin de femme découvre qu'elle a des dons plus que surprenant, car dès le début, premier chapitre elle découvre qu'elle est capable de... Bah non, je ne le dirais pas, mais c'est trop fort ! J'adore la surprise qui est de taille et qui va avec... lequel de ces pouvoirs qui s'étaient activé au fait ? Ah ah, je n'en dirais pas plus à ce sujet, juste qu'elle va devoir composer avec sa nature profonde qui est plus que particulière, surtout vu ce que nous apprenons vers la fin (créature quand tu nous tiens !) et ce qu'elle veut être, faire et protéger ses amis, sa famille (celle qu'elle a crée bien sur). S'il n'y avait que cela... Noël approche, Noël est là et paf, la famille de Lon débarque plus tôt et bien entendu, elle est trop jeune, trop futile, c'est une magicienne et blablabla. De quoi la mettre en rogne plus facilement qu'un coup de feu ou de fouet en plein visage.

Commençons par la famille de Lon, oui, autant aller vers la famille d'une manière générale. Autant vous le dire de suite, d'un coté (celui de Cady) ou de l'autre (celui de Lon), ils sont bien lotis. Entre les envies de meurtres, les tentatives de sacrifices, les je-te-retire-le-dessert-de-la-bouche, la famille c'est un lien qui ne peut pas s'enlever, mais si on n'y prête pas grade, ou au contraire, si on arrive à la démonter, on peut les mettre de côté (et j'en sais quelque chose, il faut parfois couper les ponts pour se sentir enfin un minimum en paix). La grand-mère de Jupe et accessoirement mère de Lon, ainsi que la sœur de Lon font une belle apparition qui dure sur de nombreux chapitres. La vie rêvée que maman Lon avait décidé pour son rejeton de plus de quarante ans n'est pas ce qu'elle voulait, mais IL EST HEUREUX ! Jupe également et si entre maman Lon qui s'appelle Rose, mais ça je m'en fiche un peu (la rose est belle, mais piquante comme la femme) et Cady c'est explosif, au final, le temps arrive à adoucir les mœurs, surtout quand un autre personnage débarque avec de la bonne volonté (mais qui n'était que de la poudre aux yeux !) Ah la famille, quand elle est aimante on l'adore, mais quand elle nous cherche des poux on la déteste ! Ce qui est bien, c'est que Lon tente de rabibocher ce qu'il peut dans tous les sens et même avec le passé de Cady qui risque de lui revenir en pleine face. Et ce passé, mamamia ! Nous allons devoir nous accrocher avec toutes les révélations qui vont nous tomber dessus les unes après les autres, un peu comme les ennuis qu'elle récupère du départ.

En parlant d'ennuis, son bar, enfin le sien et celui de son amie Kar Yee est victime de son succès : de petits joueurs viennent le voler, en pleine lumière, avec des jouets qui déstabilisent aussi bien les clients que les propriétaires. Bref, deux jeunes qui en ont dans le ventre, les veines et cela titillent royalement les nerfs de Cady qui se retrouve impuissante face aux blessures de son amie et de son incapacité à les protéger tous. Si encore il n'y avait que son bar, mais non, il n'est pas le premier a avoir été racketté et apparemment pas le dernier. Une enquête difficile pour retrouver ces deux blaireaux, une famille qui débarque suivi d'une autre, un nouveau/ancien patron qui tente le chantage à profusion, des secrets dont un très bien gardé qui risque d'être dévoilé plus tôt que prévu... Tout va bien ! L'enquête est difficile car peu de témoins qui sont capables de se regrouper pour dire la même chose, qui s'installe également dans la demande d'un patron qui me chauffait déjà les oreilles dans le tome précédent et qui a envie de récupérer quelque chose, ou quelqu'un. Au bout d'un certain temps, nous comprenons que c'est important (très rapidement en fait), mais nous ne savons pas quoi. Lorsque le dénouement approche, les poils sur les bras se hérissent, les yeux se mettent à loucher et nous nous disons que non, ce n'est pas possible d'avoir aussi peu de chance que cela ! Cady est forcément née sous une mauvaise étoile (bon, ça on s'en doutait fortement, hein !), mais pour le coup, les ennuis s'accumulent, les nuages gris deviennent noir et par-dessus tout elle se fait peur elle-même, alors, jusqu'où va aller l'auteur ? C'est la question à dix francs six sous (oui, je suis aussi vieille que cette expression)

Pour alléger toute cette tension ? Jupe est un gamin adorable qui mérite d'être heureux et vu son entourage il a de la chance, jusqu'à un certain point. Son vocabulaire, sa façon de penser, de mettre en place ses pions pour tenter de faire décider certains autres personnages que ses choix sont bons, c'est amusant ! Il a cette capacité à vous retourner le cerveau sans avoir besoin qu'il utilise le cerveau, parce qu'il est adorable, fait des bêtises, certes, mais il aime sa famille. Certains passages (dont un que j'ai mis en extrait) me donne le sourire à chaque fois et cela allège comme il faut ce tome qui a beaucoup de noirceurs. Des meurtres, des vols, des agressions aussi bien physiques que verbales, des tentatives d'intimidations et plus que des tentatives et puis il y a ces petits moments qui nous font rire même. Je pense également au personnage de Hajo, lui il mérite un oscar ! Lorsque tout est sombre, il y a toujours une lumière dans cette série, soit par un personnage qui arrive comme un chien au milieu d'un jeu de quilles, soit un événement qui est annoncé. Des rebondissements ? Oui, il y en a et un paquet ! Du bon, du moins bon, des surprises effrayantes effarantes et des bonnes aussi. De la médiocrité dans les pensées des personnages qui sont plus vils que je ne le pensais et pourtant j'en ai pensé des choses pas bien sur certains ! Le surnaturel est plus poussé dans le sens où nous avons des personnages qui en avaient et se retrouvent avec encore plus. Et je ne pense pas uniquement à Cady qui en découvre u peu plus chaque jour. Et si la graine semée ne faisait qu'empirer les choses ou au contraire, développer un potentiel hors du commun ? En même temps vu ce qu'elle serait hypothétiquement, Cady serait encore plus qu'exceptionnellement dangereuse, pour elle ? Peut-être, pour les autres ? Assurément, mais seul le dernier tome nous le dira. Trahisons, pirouettes et cacahouètes au menu sans oublier quelques cadavres afin d'amener Hajo dans les parages.

En conclusion, ce troisième tome est un sacré coup de cœur avec tout ce que l'auteure nous dévoile. Une vie simple pour Cady ? Non, oubliez tout ce que vous avez pu apercevoir auparavant. Les ennuis n'étaient que des ébauches, là nous avons de quoi faire : familles, ennemis, amis, patron et bien plus encore. La magie n'est pas souvent signe de facilité, au contraire. Un gros coup de cœur pour un personnage qui avait disparu et qui revient différemment et j'ai ADORE le voir ainsi. Cela risque de faire des étincelles de plumes ! Notre "héroïne" semble être perdue au milieu de tout ce qu'elle découvre et sa vie est à un tournant plus que radical ! Vivement que le dernier tome sorte !

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J'avais adoré le premier, un coup de cœur et ce second ne déroge pas d'un iota. C'est de nouveau un coup de cœur pour cette suite qui sait tenir son lecteur en haleine. Je remercie l'auteur ainsi que Jupiter pour l'envoi ! Je vais probablement parler par énigme, car je ne compte pas spoiler le premier tome et encore moins celui-là. Si vous ne comprenez pas tout, c'est normal, il vous faudra lire pour comprendre ce que je veux dire, pas mon ressenti qui lui sera très compréhensif ! Déjà les couvertures, le travail de fou qu'il y a dessus, les jeux de couleurs, les personnages, les ombres et tout ce qui se cache dans les profondeurs de cette première mise en bouche. Puis vint la police d'écriture, en bref, J'ADORE tout simplement, je suis admirative. Ce second tome nous entraine dans la famille de Yares, ce personnage que j'avais adoré suivre dans le premier épisode. Après tous les événements produits et la fin de ce tome, dans ce second volet nous comprenons que les ennuis ne se sont pas arrêtés, loin de là. Parfois des choix sont faits et pour le bien de la famille, des combats, des sacrifices sont mis en avant. Nous suivons donc le fils Mercurius de Yares, mais pas uniquement lui, sauf qu'il devient un personnage central qu'on le veuille ou non. Ce jeune homme amoureux d'une jeune femme qu'il n'aurait même pas dû regarder, se retrouve pieds et poings liés avec son meilleur ami Shanaka dans une arène qui réclame son dû : du sang, de la violence, afin d'oublier peut-être leur vie misérable, qui sait ? Le bonheur d'un enfant n'est pas forcément lié à l'amour. Dans ces romans, nous comprenons que la politique est dangereuse, et que chaque choix va porter ses fruits, qu'ils soient pourris ou non.

Je pourrais presque m'arrêter ainsi, mais ceux qui me connaissent savent que c'est impossible, surtout quand le livre est un coup de cœur comme celui-là ! Je ne m'attendais pas à avoir autant d'intrigues politiques essentiellement, de sournoisement, de magie aussi. C'est un récit qui mêle tellement ce que je viens d'écrire et plus encore. Les choix de vies des uns entrainent inexorablement des conséquences, grave ou non de ceux qui sot entre les pattes de certains hommes ou femmes de la haute société. Lorsque Yares a fait ce qu'il a fait, a tant combattu, il ne savait pas le destin tracé. Peut-être même qu'il ne sait pas encore et nous non plus d'ailleurs de son devenir, qui sait ? Mercurius a fait des choix également, ceux du cœur. En suivant son cœur et non sa tête, il se retrouve dans une posture qui va le mener à la mort. Les arènes ne sont pas faites pour rester en vie, sauf si l'on est un champion. Pour le devenir il faut savoir se battre, taper dans l’œil de l'Empereur et même cela n'est pas forcément gage de sécurité. L'Empereur, parlons-en un peu maintenant. Il n'est pas fou, il sait beaucoup d'intrigues e laisse faire certains actes qui le répugnent, mais il cache ses sentiments. Un homme averti dans le sens où il garde ses amis proches, mais ses ennemis encore plus proche. Un vieux dicton qui lui sauve la mise à plusieurs reprises. Philippe de son petit nom ne compte pas laisser les vengeances internes se soulever, il veut obtenir un but précis, qu'il faudra découvrir et rechercher tout au long du récit. La vie, la mort d'un homme, qu'il soit esclave ou légionnaire n'est rien. Parfois il faut chercher le pourquoi tel ou tel homme vit encore, telle ou telle femme meurt sous les coups d'un dépravé : dans quel but ? Qui va gagner et quoi surtout ?

En continuant sur les personnages, nous avons la famille Tarquini avec à la tête le père qui pense intriguer mieux que les autres. J'ai hâte de le voir chuter d'une manière considérable. Personne ne peut faire autant de mal sans en subir les conséquences un jour ou l'autre. Quant à son fils, c'est encore une autre histoire, ce Faustus cache admirablement bien son jeu. J'y ai cru un instant, jusqu'à ce que les événements s'enchaînent et nous montrent que la cruauté ? Ce n'était rien auparavant. Quant à la fille, ce n'est qu'une femme dans un monde d'homme et au vu des pensées de son père, il vaut mieux qu'elle fasse profil bas. Je pense que nous allons avoir encore bien des surprises surtout lorsque notre cher papa Gaius offre un cadeau à Mercurius. Le récit ne s'attarde pas particulièrement sur l'un ou l'autre des personnages, nous les suivons et découvrons d'autres, des anciens du tome 1 qui vivent des aventures à la fois extraordinaires et effrayantes aussi. Tel Decarius par exemple ou Alana. Le passage du Styx m'a fait rêver en un sens car je croise les doigts qu'un héros soit capable de faire ce qui a été indiqué à un moment donné. Saphina, la me de Mercurius a un rôle important dans ce récit, tout comme les femmes que nous rencontrons au fil des pages. J'ai adoré Ylissa, Ina, Mévia, Cyona en plus de Shaphina bien entendu. Des femmes de pouvoir en quelque sorte, des femmes qui savent ce qu'elles veulent, qui n'hésitent pas à se mettre en avant, même sous les coups pour obtenir ce qu'elles désirent. La mort en soi n'est pas une fin, mais un renouveau et pour certaines d'entre elles, j'espère que le passage ne se fera pas dans la douleur comme nous avons pu le découvrir autrement.

La magie est là, partout, aussi bien avec la présence de sorcières, de chamans, de démons, de personnages qui développent des capacités, mais aussi des créatures mythologiques qui sont encore présents, prêts à défendre chèrement leur peau. Car il faut bien le dire, dans ce récit, les combats sont nombreux. C'est un combat à mort que nous avons, un combat pour une survie et un espoir de peut-être redevenir libre un jour. Ou mieux traité. Suspense garantie à chaque coup porté, rebondissement à chaque fin de tour d'arène. Les jeux ? Ils ne sont plus les mêmes, l'organisateur compte sur ce qu'il a appris pour se moquer d'un puissant et accessoirement lui faire perdre ses moyens. Vengeance ? Elle est aussi présente que la magie, une vengeance qui ne se fait pas forcément, qui rumine, devient froide comme la mort, chaude comme les braises d'un dragon en sommeil. La vengeance est un moteur puissant, permettant ainsi des coups plus forts, de l'anarchie aussi. Et puis nous avons également l'envie de pouvoir et cette envie est si forte qu'elle fait faire des choix à des personnages qu'ils n'auraient jamais fait en temps normal. Mais comment faire pour rester en vie et s'asseoir sur un trône sans pouvoir ? Sans argent ? Sans magie ? Sans... bref vous l'avez compris, des protagonistes sont prêts à vendre père et mère et s'ils n'en ont plus, leur âme suffit bien à défaut d'un corps qui risque de se décomposer un jour ou l'autre. La sorcellerie, les pierres, le danger est plus proche que nous ne le croyons. Et cela ne date pas d'hier. Le dernier chapitre, l'épilogue nous laisse avec un personnage énigmatique que j'adore littéralement : Lailoken. Il a vu, vécu des choses et continuera à en voir. Qui est-il vraiment dans cette histoire ? Comment fait-il et surtout si ce que nous lisons entre ses lignes, quel âge a-t-il ? Parce que l'Histoire avec ce grand H semble avoir été mis en place par l'un de ses choix, alors...

Alors quand un retournement de situation s'impose, c'est presque normal, même si la surprise m'a prise régulièrement. S'attendre qu'un personnage retourne sa veste, qu'un espion intervienne, qu'un allié tue un de ses camarades pour une broutille sans même avoir bu, qu'un démon se moque éperdument du corps de son hôte ou de son esprit, que des sectes pullulent les Terres de l'Empire et semblent prendre possession de plus en plus de monde, qu'une mère fasse tout pour sauver son fils, ou qu'un père pousse au suicide le sien. Le récit ne s'embarrasse pas de fioritures et je me demande même si l'auteur aime ses personnages au vu de tout ce qu'ils subissent. La violence des actes et des mots, les combats de gladiateurs, d'esclaves, de mercenaires, de légions, la sorcellerie qui fait envie et peur en même temps, des créatures d'en-dessous qui ne nous font absolument pas rêver, mdr. L'intrigue du début, de ce premier tome entraîne des moments de confusions dans les esprits de ceux qui sont dans le deuxième tome. Les événements du premier continuent leur chemin et annonçaient des désordres. Nous les constatons et comprenons que les enjeux sont bien plus grand qu'un simple scythe, qu'un simple légionnaire ou même d'un prêtre. L'Empire est un enjeux qui donne des frissons et pas uniquement de plaisir. La politique est menaçante les mots non-dits sont parfois trop mis en avant et le risque de perdre d'autres personnages est grand. Ce jeu de pouvoir à qui se mariera avec la bonne personne, qui va tuer le bon, qui va mettre dans ses petits papiers celui qui serait capable de trahir ou désirer une place qui n'est pas la sienne. Les différents personnages que nous suivons depuis le début suivent des chemins qui se mêlent par moment.

Il n'y a pas de véritables méchants dans le sens où ils le sont tous un peu. Pour une prise de pouvoir, pour une place chère, pour rester en vie. Qui serait capable du pire ? Les chapitres courts sont entrainants et nous permettent de faire une pause entre deux révélations ou deux suppositions. J'adore ce type de fantasy avec la Rome Antique qui est travaillée jusqu'à plus soif. J'ai eu l'impression de me retrouver sous les arènes et d'assister à la mort de certains compagnons, ou de me retrouver aux côtés de cette Diane pour donner plus de... spectacles. Quant aux gentils, ils ont en leur cœur des envies de meurtres qui ne sont pas forcément du bon gout de tout le monde, mais comme je l'ai indiqué il n'y a pas si longtemps que cela : tout le monde veut sa part du gâteau tout en restant en vie, alors... Ce fut un voyage qui n'est pas de tout repos pour ceux et celles qui cherchent toujours leur famille, ceux qui veulent la sauver, ceux qui veulent en créer une, ceux qui ne voient pas le danger venir, celles qui ne peuvent plus penser comme elles le voudraient. L'esclavagisme est un point crucial dans le récit et si certains sont pour, d'autres protagonistes le montrent admirablement bien qu'ils sont contre. Être libre serait plus gratifiant pour tout le monde, mais un empire ne peut se résoudre à perdre de la main d’œuvre qui ne coute rien, pas vrai ? Tout comme la place de la femme dans cette saga qui est à double tranchant : celles qui combattent et les autres en quelque sorte. C'est plus recherché bien entendu ans le texte que je vous laisse découvrir. Et puis le personnage de Lailoken, j'ai hâte d'en savoir encore plus !

En conclusion, je ne peux que vous conseiller cette saga si vous aimez la fantasy, la Rome antique, les gladiateurs, les intrigues, la sorcellerie. J'ai adoré le tout, le format du livre, l'écriture, la couverture, les intrigues, les personnages. Je m'amuse à supposer de nombreuses choses pour la suite et j'ai hâte de découvrir ce que l'auteur va bien pouvoir nous offrir, car il faut être honnête, la fin de ce tome 2 est aussi frustrante que celle du précédent.

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Je remercie l'auteur Selina Valentines pour m'avoir fais parvenir ce premier tome. J'avais eu l'occasion de découvrir sa plume mêlée à une autre et maintenant je sais. Je sais que j'adore sa plume, même si il y a eu quelques moments étranges je dirais dans ce récit, mais j'en parlerais plus tard. En attendant, nous avons une jeune femme Lyanda qui doit aller rechercher son petit ami dans un bar. Ce dernier n'a pas de quoi payer, il ne se tient pas tranquillement et le petit plus ? Il emballe littéralement une autre femme. Ce n'est pas la première fois pour Lyanda qui ne se sentant déjà pas femme, ayant subi des outrages à n'en plus finir autant par ce dernier que les précédents, elle va malgré tout tenter de partir. Grâce à son meilleur ami, elle va réussir à tout plaquer et vivre chez lui. Une solide amitié les lie, Andreas est toujours là, fidèle au poste. Est-ce qu'il aurait des intentions particulières envers elle ? La question peut se poser, toujours est-il que nous suivons cette jeune femme dans les rues de cette ville qui l'a vu dépérir à vue d’œil. La découverte d'une petite boutique ésotérique, l'appel d'un journal et la voila obnubilée par un écrit qui est unique. Celui d'un auteur unique en son genre : un vampire, le tout dernier. Mais est-ce vraiment la vérité ? Qui ne nous dis pas que tout n'est qu'affabulations, ou même pire une blague ? Mais comment dans ce cas savoir si ce que ressent Lyanda est bien réel ? Est-ce une magie ?


Lyanda a un passé douloureux, ce qui la rend faible. Je ne fais que constater, il ne s'agit nullement de la juger. Son passé est sombre et cette noirceur l'a totalement imprégnée. Elle ne se sent pas femme et pense être une moins que rien. C'est facile pour un homme comme son ex de lui bourrer le crane de n'importe quoi et de revenir vers elle pour boucher un moment, pour rester très polie. Avec ce que nous dévoile l'auteur sur elle, il est difficile de ne pas ressentir de l'empathie pour elle et par la suite d'être à ses cotés pour lui botter les fesses. Parce qu'elle s'est fait avoir à plusieurs reprises, il faudrait qu'elle choisisse mieux ses hommes et qu'elle arrête un moment dans ce cas. Bref, ce petit bout de femme tente de se renforcer et lorsqu'elle vit ses rêves, littéralement, avec ce Thadee, elle ne s'imagine pas le trouver en chair et en os à un moment donné. Si le lecteur le perçoit du départ, cela n'est pas évident pour cette femme qui veut reprendre sa vie en main. Il faut du temps pour cela, pour se reconstruire, réapprendre et tomber entre les pages d'un tel journal ne sera pas de tout repos. Je n'imaginais absolument pas cette façon de faire, un soupçon de Harry Potter pour le journal, mais nous nous arrêtons là. L'auteur nous embarque dans des moments oniriques où Thadee la pousse à le rechercher, à le sortir de sa tanière. Son journal est véritablement une mine d'informations et ce que nous découvrons dans le même temps que Lyanda est à la fois fantastique et horrible. Comment Thadee est venu au monde, comment il est devenu ce qu'il est, il a survécu et surtout les horreurs que la science a pu faire au nom de la recherche...


Nous comprenons que les vampires sont des monstres, assoiffés de sang, mais au-delà de cela, l'auteur nous montre une évolution et une recherche d'âme. Ce qu'ils vivent n'est pas honnête et au nom de la science, nous avons des monstruosités pire que ce qu'ils font. Alors qui sont les véritables monstres ? Le récit est à plusieurs voix, celle de Lyanda avec ses ressentis qui sont d'une telle noirceur que nous la prenons en pité par moment. Quant à Thadee, nous le pensons malheureux, pensif, partagé entre ce qu'il a vécu et ce qu'il veut vivre, jusqu'à ce que le dernier sentiment ne soit pas du joli-joli. Je n'en dirais pas plus,pour garder bon nombre de mystères dans ce premier tome. Je n'ai révélé que le haut de l'iceberg, car il y a tellement à découvrir au travers de leurs regards et de celui des autres. Le meilleur ami, l'ex, les personnages qui ont des vécus similaires ou des buts différents. Et si tout le monde cachait quelque chose ? Ce qui est le cas, une aura de mélancolie et de tristesse auréolée d'espoir provient d'entre ses pages qui nous entrainent dans les profondeurs de l'âme des personnages. Les relations entre les protagonistes sont intenses aussi bien dans le bien que le mal. L'amitié d'Andreas est très forte, un peu trop peut-être, il a comme qui dirait du mal à laisser de la "liberté" à Lyanda sans pour autant l'empêcher de faire ce qu'elle veut. C'est plus dans le sens où il veut savoir où elle est, souvent. Je peux le comprendre car il a eu peur pour elle, mais c'était un peu de trop à mes yeux. Concernant la relation avec l'ex, le monstre c'est lui, assurément. Cette noirceur le recouvre telle une seconde peau et ce qui lui arrivera n'est que justice en un sens.

La famille de notre jeune femme est... particulière, je ne peux dire autrement et surtout plus. J'imaginais des choses, mais là... Je comprends mieux certaines réactions de Lyanda et du pourquoi elle est si "froide" à leurs égards. Thadee bien entendu qui jouerait un double-jeu ? Je ne sais que penser de ce qu'il montre au travers son journal et ce qu'il est lorsque nous nous retrouvons face à lui, car c'est ainsi, nous ressentons sa présence à son réveil. La manière dont l'auteur décrit nous plonge aux côtés de ses personnages avec l'appréhension de ne pas savoir ce qui va se passer après le dernier point final de ce premier tome. De nombreux événements pimentent ces pages, nous en apprenons un peu plus à chaque instant : que ce soit sur les parents de Lyanda, son passé, ses relations, celui de Thadee et toute sa vie en quelque sorte. Bien entendu il reste des zones d'ombres pour tout le monde, car je sens bien que ce Glen dont je n'ai pas parlé cache encore autre chose, tout comme cette société secrète qui a une ampleur de toute beauté ! (ironie quand tu nous tiens !) L'intrigue passe du réalisme au fantastique lentement, sans geste brusque, avec ce qu'il faut pour nous laisser conter une histoire. Je ne parlerais pas de merveilleuse pour le moment, car il faut bien comprendre que la vie de Lyanda n'a pas été épargné et qu'au vu de la façon dont cela continue, elle risque de souffrir encore un peu. Le caractère changeant de Thadee est particulier, mais je pense et ce n'est que mon avis et mes idées, qu'il s'agit du même personnage, mais avec quelques années de différences. quand il a écrit son journal, ces pages se sont imprégnés de son essence du moment. Les années ont passé et nous avons ce que nous avons. Je ne sais pas si c'est cela, mais pour ma part, j'aime beaucoup imaginer cette particularité et ainsi l'évolution de ce personnage sans que cela ne soit réellement expliqué. Nous en saurons probablement plus plus tard.


Ce premier tome n'est pas passé loin du coup de cœur. Quelques points m'ont gêné, rien de méchant, mais je n'ai pas compris comment Andreas pouvait être au courant de certains faits sans que dans le texte nous le lisions avant les faits. De même certains événements dont je n'ai absolument pas parlé dans mon avis arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe. Ah oui et ce "professeur" qui en sait vraiment beaucoup, qui est-il réellement ? (Bon pour lui, ce n'est pas un point faible, juste un point énervant, mdr) Comme je viens de l'indiquer, rien de méchant, je cherche juste à comprendre et je me dis qu'un peu plus de descriptions avant de tomber sur ces faits auraient pu être plus sympa. La plume est très agréable, l'intrigue suit un fil conducteur dont nous ne voyons pas encore le but. Et puis nous avons d'autres créatures que les humains et les vampires, mais cela je laisse le soin aux lecteurs de le découvrir. J'ai adoré me balader dans les rues d’Écosse, avec ce soupçon de fantastique qui prend le pas lentement, mais surement sur la "réalité". Ces mots de sang ne sont pas seulement écrits, ils s’imprègnent dans les esprits, dans les corps dans les âmes pour faire ressortir ces maux et nous montrer l'envers d'un décor sournois. Une quête de vérité ? Une multitude de secrets, le monde de la nuit est complexe et je ne pense pas que nous ayons eu toute la version de l'Histoire. Nous ressentons bien qu'il reste de nombreuses choses à découvrir et des émotions à faire jaillir.


En conclusion, ce premier tome a un sacré potentiel ! Des personnages sombres, un monde qui bascule lentement dans le fantastique pour nous montrer des scènes du passé et un avenir qui ne sera pas simple. Des âmes torturées, qu'elles soient humaines ou non. C'est une histoire originale où le monde serait à sauver ? Par le biais d'un vampire et d'une humaine ? Dire que ces deux-là n'ont pas fini de nous étonner dans tous les sens du terme est un euphémisme. L'évolution des personnages est flagrante et la psychologie travaillée. Impossible de dire le contraire, les réactions d'une femme qui a autant vécu semble dans le domaine du logique. Quant au vampire, il est ce que j'imaginais (pas le genre qui a les yeux qui brillent dès qu'il voit ce qui lui plait, si ce n'est sa nourriture). même si certains détails m'ont fait tiquer, ce ne sont que des broutilles. J'ai adoré le contraste entre le début et la fin du caractère de Thadee et les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux. J'allais oublier l'Histoire qui s'intègre dans le récit qui m'a beaucoup intéressé. Beaucoup de rebondissements, de surprises, de secrets qui se dévoilent et de mystère qui reste entier. La complexité des protagonistes est bien amenée et nous laissent avec de nombreuses questions et une seule envie : découvrir la suite !

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J'avais découvert le premier tome avec un blog tour, celui de Between Dreams and Reality et j'avais eu un coup de coeur pour ce premier titre. Je me suis mise en quête de la suite et me voila avec mon avis qui n'est pas un coup de coeur, mais pas loin. En fait, j'ai un coup de coeur pour la couverture en comparaison de celle du premier, mais pour le récit, j'ai senti quelques longueurs, sans gravité bien entendu. Après autant de révélations dans le premier, il est clair qu'il faut tenir le rythme et pour débuter, nous avons dès le départ des doutes sur Jupe, le fils de Lon avec un hypothétique don qui serait réveillé plus tôt que prévu et un type qui veut piquer l'argent de cet ado et Cady. Rien de tel pour notre magicienne plus qu'en herbe de chercher à le protéger ce rejeton. Un début assez mouvementé qui ralentit une fois entrés dans le bar de notre héroïne. Des dons réveillés pour elle et ce jeune homme, des difficultés à les contrôler ou à comprendre comment cela fonctionne. Ajoutez à cela un personnage qui s'amuse à enlever des enfants durant la période d'Halloween et voila une affaire qui sera tout sauf rondement mené. Surtout si nous comprenons bien que ces enlèvements auraient apparemment un rapport avec d'autres survenus bien des années auparavant.


Cady et Lon, c'est un peu (beaucoup) devenu de la routine. Quant à Jupe, il défonce les barrières de Cady sans qu'elle ne 'en apercoive, enfin un peu. Elle qui avait du mal avec les contacts, elle le retrouve souvent sur ses genoux ou à faire un câlin. C'est encore un enfant qui a besoin de contact et qui adore cette femme, même s'il n'a pas oublié sa mère, enfin si peu. Tout cela pour dire que le côté "intime" est plus prononcé chez Cady et ses sentiments augmentent par la même occasion. La peur de perdre ce jeune homme n'est pas juste parce qu'il est le fils de Lon, c'est aussi parce qu'elle s'y est attachée énormément et cela peut se comprendre. Il a beau être bavard comme une pie, il est adorable et s'amuse à pousser dans ses retranchements tous ceux qui l'approchent. Entre nos deux adultes, j'ai ressenti la différence d'âge dans le sens où Cady ne se sent pas à la hauteur et comprend que Lon a eu une vie avant. Avant d'avoir Jupe, avant d'être celui qu'il montre. Les secrets peuvent faire du mal et si lui lui a déjà tout montré, elle a encore de petites choses qui risquent d'être mal pris, surtout si cela tombe entre de mauvaises mains. Le fait qu'elle se soit cachée durant des années sur Terre (c'est dans le premier tome et sans spoiler vu que cela fait partie du résumé du 1), elle pensait avoir une vie relativement calme. Mais c'est sans compter sur ceux qi veulent profiter d'elle et dans ce tome, nous en aurons quelques uns qui ne le montrent pas de suite, mais qui vont appuyer là où cela fait mal.


Entre un kidnappeur dont nous ne connaissons pas le visage, ne savons pas d'où il vient ni s'il va continuer longtemps comme cela, sans oublier qu'il n'a apparemment pas été arrêté il y a trente ans et que le but est toujours incertain... Que demander de mieux, pas vrai ? Si nous rajoutons à cela un Jupe qui semble avoir des capacités effrayantes à termes et une Arcadia qui s'est découvert un nouveau pouvoir sans vraiment savoir comment cela fonctionne... Vous avez de quoi vous torturer les méninges. Le plus que j'ai adoré ? Le fait de "voir" Lon dans ses mauvais jours, de comprendre son don et qu'il soit en action, véritablement. Rien de mieux que de comprendre qu'il a beau être gentil en apparence, son âme cache de sombres intentions pour ceux qui tenteraient d'embarquer son fils, de faire mal à quelqu'un de son entourage et surtout s'il n'a pas de magie à proprement parler, il sait se défendre. Et puis quand le chef du Helfire demande de l'aide, c'est plus ressenti comme un ordre et forcément Lon et Cady vont devoir être gentils, pour retrouver ces enfants. Des points en commun, ils n'en manquent pas, des secrets pour Dare qu'il adore décrypter, des investissements qu'il ne veut pas perdre, les moyens qu'il a pour forcer les gens à se soumettre... Cet homme n'a pas oublié ce que Cady a pu lui faire perdre un soir dans le premier tome et va appuyer dessus. Une forme de chantage qui risque de ne plaire à personne.


L'enquête est menée tambours battants. Avec des demandes particulières pour trouver des gens particuliers, qui seraient capables de trouver des restes humains, en quelque sorte. Des échanges, tractations, chantages, besoins de services qui seront payés d'une manière ou d'une autre... Chaque personnage se voit obtenir un certain statut et cela risque de déplaire à Lon par la même occasion. La scène dans sa voiture est risible et je n'ose imaginer la tête de notre bonhomme qui va les voir débarquer chez eux à la fin de l'histoire. Chaque échange effectué auprès de notre magicienne ne sera pas gratuit. Elle va devoir donner de sa personne et sa magie fonctionnant avec une partie de son corps ou un ingrédient la composant, cela risque de poser des problèmes plus tard. J'ai adoré la voir aux prises avec ce qu'elle doit contrôler, cette forme de magie puissante qu'elle a découvert à la fin du tome 1 et qui ne va pas être de tout repos. Et puis nous découvrons des lieux, comme le mini-golf, les entrepôts insalubres, le "carnaval" avec ses chars et puis la manière dont la protection des enfants qui sont hypothétiquement en danger s'effectue. Rien ne prédestinait Cady à être une super-héroïne et elle ne l'est pas ! Elle veut juste sauver ce qui peuvent l'être et garder en vie Jupe. Il y a juste (oui oui, juste) cette pression de ne pas réussir à tout faire. Ô bien entendu, nous allons avoir le fin mot de l'histoire, mais à quel prix ? Parce que je dois vous avouer que même avec l'imagination débordante que j'ai, je n'ai aps vu venir qui était vraiment derrière tout cela.


Entre un vieil homme qui se prend pour un Dieu dans sa fausse ou vraie secte, un chef d'établissement plus puissant que n'importe qui, des démons, des enfants, des amis et faux-amis... C'est particulier et j'ai adoré l'atmosphère par moment. Seuls quelques passages ont été longs par endroits, comme la recherche du premier lieu avec ce personnage de Hajo qui a plus qu'un grain. L'enquête aura bien entendu des bâtons dans les roues, des personnages qui traversent la rroute où il ne faut pas, des quêtes personnelles qui vont se mettre également dans la partie. Vivre normalement ? Impossible pour Arcadia. Elle qui rêvait d'une vie tranquille après tous les événements passés dans le premier tome, elle comprend au final que rien ne lui sera épargné et ce n'est que le début. La fin de ce tome nous présente les choses autrement et sa nouvelle fonction en plus de celle du bar et de celle dans la vie de Lon et Jupe risque d'être encore plus dangereuse que jamais. Lon a beau être protecteur, il n'est pas capable de tout réussir. C'est à la fois un homme et un démon, un être qui a beaucoup de forces, mais pas mal de faiblesses. La mort peut faucher n'importe qui et l'évolution de ce tome des personnages nous le prouvent. Une évolution pour Jupe que nous voyons et craignons à la fois, car s'il voulait vraiment, il serait capable de beaucoup de choses au final et pas forcément catholiques pour un sou. La suite risque d'être prometteuse et je compte bien la découvrir !


En conclusion, même si ce n'est pas un coup de cœur, j'ai adoré continuer les aventures de Cady, Lon et Jupe et de les voir dans d'autres éléments. Tout n'est pas résolu, tout n'a pas encore été éclairci. Les pouvoirs de chacun augmentent, se développent et nous montrent que chacun d'entre eux est capable du meilleur comme du pire. L'univers crée me plaît beaucoup, j'ai hâte de savoir ce qui va se passer, maintenant que notre magicienne va devoir accomplir des choses contre son gré, une fois n'est pas coutume, pas vrai ? Un tome qui n'hésite pas à mettre en avant le fait que tout ne peut pas être contrôlé et que parfois, les choix du passé ne sont pas les meilleurs, mais il faut faire avec.


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Pour répondre à la première question ? Oui, je me suis déjà demandée ce qu'il pouvait y avoir une fois le corps froid, dur comme du béton, ou de l'acier peu importe. Quand notre âme n'est plus dans ce corps que nous avons pour une vie complète. Complète ou incomplète, qu'importe, lorsque nous ne respirons plus, d'une manière générale. L'auteur m'a proposé de découvrir ce qu'il imagine par le biais du site simplement et je le remercie. Si l'auteur ne s'est jamais posé la question (ce qui m'étonne je penche pour son personnage qui ne se souvient pas de son prénom) cet homme va faire une découverte importante. Va-t-il y avoir une lumière au bout d'un tunnel sombre ? Paradis et enfer existent-ils ? Purgatoire également ? Que se passe-t-il lorsque nous sommes de l'autre côté de cette barrière infranchissable lorsque nous sommes encore humains ? Comme j'en parle parfois avec mon fils qui a besoin de savoir pourquoi il n'a pas connu ses grands-parents par exemple, je lui dis que nous sommes de passage. Nous naissons, vivons et mourons, un cycle éternel qui ne s'arrêtera que si nous devenons des vampires et encore... Vaste sujets sur les créatures de la nuit qui ne sont absolument pas dans cette novella. Mais il s'agit de lui faire comprendre à une époque que nous ne sommes pas éternels, sur ce plan-ci. Par contre, avec les mots de l'auteur, nous pouvons nous demander si la mort n'est pas plus joyeuse que notre vie, à moins que ce ne soit l'inverse.

La couverture donne déjà le ton : humour et mort, rien de tel que de s'amuser un peu avec ces deux sujets, enfin sujets, il faut le dire vite. Notre cher être meurt d'une façon stupide, comme certains autres personnages, mais passons. Et cela va régenter son nouveau nom, ou identité, peu importe. La mort la plus ridicule qui soit et vous voila affublé d'un code qui vous montre du doigt, lorsque vous le savez bien entendu. Alors notre personnage mort bêtement par accident tout aussi bête et le voilà qui se retrouve de l'autre côté sans comprendre qu'il est mort. Il faut tout lui expliquer et il a le droit à un... non je ne dirais pas un ange v son caractère de cochon qui va s'occuper de lui. Avant la date butoir, la date fatidique de : CHOISIR ! Choisir quoi ? On l'imagine, mais ce n'est pas à nous de le dire. Non, non, cet homme avait un frère, toujours vivant lui et comme ils ne s'entendaient pas, cela arrange bien notre mort. Lui, va devoir attendre durant des jours avant de choisir et à la fin de la première nouvelle (oui la novella est coupée en 3 parties distinctes, mais qu'il vaut mieux suivre pour comprendre) il va se retrouver dans une position que peu on pu obtenir. Disons que chacun fait comme il veut et qu'il vaut mieux éviter de demander des choses sans vraiment savoir ce qu'il va advenir de nous tous. Enfin bref, tout cela parce qu'il a eu une faiblesse et une autre, notre personnage vit déjà une aventure de l'autre coté du brouillard et paf, le voila dans une position qu'il ne voulait pas, même de son vivant !


Mourir ou rire, cela aurait pu être un faux titre qui a tout et rien à voir avec le récit. Notre personnage s'amuse avec ce qu'on lui donne et s'il ne veut pas suivre les consignes, il va apprendre à ses dépends qu'il vaut mieux faire profil bas. (Cf la fin de la première nouvelle. Il n'a vraiment pas de bol même dans la mort, je le plaindrai presque !) Le repos éternel ? Laissez-moi rire. Bien, je vais reprendre mon souffle. Alors dans la seconde, notre bonhomme qui n'a pas de chance se retrouve dans une position qu'il n'aime pas. Et il va devoir aller chercher un personnage qui ne veut pas mourir depuis des siècles. FA-CI-LE ! Comme de se moucher sans mouchoirs, ou de marcher sans pieds. Le ridicule ne tue pas, pas vrai ? Je peux vous assurer que faire peur alors qu'il est devenu ce qu'il est devenu n'était rien en comparaison de ce qu'il va devenir par la suite. Quoi ? Ce n'est pas compréhensible ? Mais si, mais si, j'y viens. Il est devenu un autre et par la force des éléments va continuer son périple de faux héros. Le vrai héros arrive à tout, est un beau gosse dans un corps sculpté... Tout ce qu'il n'est pas et va perdre même un peu plus. Il va vivre un enfer personnel avec les missions qu'il doit accomplir et surtout avec le fait qu'il va échanger de place une fois de plus. Ce monde qu'il nous fait découvrir est pire que l'enfer et plus aveuglant que le paradis. Il tente de négocier sa place en usant d'humour, de toutes couleurs et en imaginant toujours le pire (ce qui lui arrive souvent). Notre personnage, je ne sais pas s'il est vraiment mort, mais je dois vous avouer quelque chose : cela doit être de la bonne ce qu'il prend ! Parce qu'une fois que vous aurez terminé au moins la première partie, vous comprendrez ce que je veux dire. C'est totalement fou, qui pourrait imaginer cela ? J'ai adoré !


Escalier, pied peu assuré, il vaut mieux faire attention où vous mettez les pieds. Il suffit d'un rien pour basculer, se retrouver dans un monde où au final mourir est pire que vivre, ou l'inverse. Une nouvelle non-vie qui commence pour un homme qui n'avait déjà pas de supers moments et qui se retrouve à pâtisser. Une chance que ce ne soit pas un rocher sa punition. Quelques quêtes afin de lui montrer qu'il va encore servir, ou plutôt, il n'a pas le choix car il a une place que personne ne lui envie et il est obligé de faire régner l'ordre des choses. Les morts doivent rester morts (la bonne blague, merci la troisième nouvelle qui m'a bien fait rire). Être une victime, un bourreau ou le juge... Notre petit bonhomme très peu chanceux voit sa vie devenir une non-vie pleine de rebondissements. C'est totalement absurde, surtout lorsque nous tombons sur le personnage de la mort qui n'arrive pas à garder ses morts bel et bien mort. Pour couronner le tout, elle boit pour oublier ses loupés ! Un véritable massacre, heureusement qu'elle ne chante pas ! Le plus drôle ? Je ne saurais dire, si c'est l'histoire de son frère, du devenir de sa femme du frère, de celui qui ne veut pas mourir ou tout simplement de Màtyas, ce personnage énigmatique qui le suit partout et qui m'a bien fait rire aussi. Trois parties pour un personnage qui vit des aventures hors du commun que nulle ne peut vraiment dire si c'est vrai ou non, car pour cela, il faudrait mourir et revenir à la vie ensuite. Je ne pense pas que l'expérience interdite arrive réellement. Enfin, ce ne sont que des spéculations car peut-être que c'est vrai ? Qui peut le dire véritablement ? Trois parties pour ce personnage qui est parfaitement malchanceux, aussi bien de son vivant que de sa mort, quoique, la boucle est bouclée, la fin nous laisse un petit gout étrange et peut-être qu'il va enfin obtenir un peu de... chance ?


En conclusion, une histoire qu'il vaut mieux éviter de laisser notre esprit réfléchir un peu trop. Et si après la mort tout ce que nous avons vécu revenait en mille fois pire ? Humour noir ou non, avoir quelqu'un sur le dos qui vous raconte que vous êtes mort, c'est dommage, car nous pourrions nous relever et faire comme si de rien n'était. Mais non, il y a toujours un empêcheur de tourner en rond ! Notre petit bonhomme va passer par de nombreux chemins, des étapes importantes qui vont le mener à un nouveau destin... Qui sait si ce n'était pas ce qu'il voulait au tout début de cette première marche de l'escalier loupé ? Le récit se lit très vite de part son format court et aussi son humour en tout sens sans oublier que si c'est vraiment ainsi, l'après mort, il va vraiment falloir faire attention à ce que nous voulons ! La fantasy va de paire avec la mort, rien de surprenant si ce n'est qu'il s'agit surtout d'une parodie, sans oublier que la mort a une image burlesque. L'auteur surprend avec les images détournées de ce que nous imaginons déjà, merci pour ce moment de lecture qui a su me sortir de mon quotidien stressant (surtout en ce moment, avec le bac de français de mon fils !)

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/mort-comme-au-premier-jour-guillaume-suzanne-a214435409
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date : 29-06-2023
J'ai eu la chance de gagner cet album et je voulais le réserver pour les petits que j'emmène en séjour de vacances. Ce qui sera fait dans quelques semaines, mais j'avais envie de le découvrir seule pour démarrer/ Son toucher cartonné, ses couleurs magnifiques qui attirent l’œil de l'adulte que je suis et le thème principal qui me donne envie de l'ouvrir. Mage éditions, je les suis de près, de loin, depuis pas mal de temps et à chaque fois que j'achète ou gagne un de leurs livres, je suis toujours émerveillée de ce qui ressort de la lecture. Il faut savoir que cette maison d'éditions à donc la collection des contes du soir, dont ce livre fait partie. Comme ils le disent si bien, il s'agit de livres qui permettent l'endormissement, mais également de partager et d'explorer des contrées encore inconnues pour leurs yeux. Et je peux vous assurer que depuis le temps que je fais des colos, les enfants que nous accompagnons ont les yeux qui s'ouvrent en grand lorsqu'ils découvrent de nouveaux horizons, alors je suis certaines que ce livre fera également son effet.

Parlons déjà du livre en lui-même et de la police d'écriture. L'opendyslexique, est une police d'écriture qui aide à la lecture. De plus la maison d'éditions apporte un plus en mettant en couleur des sons qui ne sont pas toujours facile à trouver dans un texte. Par exemple, le "ou" est en rouge, parce que c'est dans ce mot et donc plus facile à repérer. Toutes les explications sont dans les premières pages. Il s'agit d'un beau travail pour les enfants qui apprécieront de ne pas avoir un livre sur la mer sans couleur et surtout comme la plupart des autres, sans petits plus. De grosses lettres pour mieux les voir (et moi-même j'ai apprécié de ne pas plisser les yeux). Une page illustrée pour une page de lecture concernant l'histoire, car par la suite, nous avons des doubles pages pour plus d'explications sur ce qui se passera dans plusieurs années, lorsque ces enfants seront plus grands. Les illustrations, je les adore, tout simplement. Elle reflète la douceur de la mer, de ce petit garçon qui aime passer du temps avec son grand-père. Timéo est petit garçon attentionné qui découvre le monde et fait attention à ce qu'il peut faire, mais parfois il pense ne pas faire de mal, ce qui n'est pas vrai. Mais il n'est pas seul et ce voyage qu'il va faire contre son gré va lui montrer ce que cache la mer. Et ce n'est pas forcément beau, parce qu'elle ne peut pas se défendre correctement, parce que l'Homme est capable du meilleur, mais aussi du pire.


Il s'agit de partir en vacances pour Timéo. Alors qu'il arrive en Grèce chez ses grands-parents, son papou l'emmène en bateau. C'est la première fois pour lui. Alors qu'ils ont fini de déjeuner, Timéo jette les déchets dans l'océan. Il y a tellement de place et personne ne verra rien. Oui, mais voila que Timéo tombe à l'eau. Et le danger qui le guette pourrait bien être celui de tout le monde. Un engagement que nous ressentons forcément sur la nature et plus particulièrement sur nos eaux qui sont englués de déchets que nous produisons nous-même. Si personne ne fait rien, il est clair que la planète fera grise mine encore plus vite qu'elle ne l'est déjà. Bien entendu, seul nous ne pouvons pas faire grand-chose face à l'étendu, mais chaque jour, un peu plus dans notre quotidien et tout le monde s'en porterait bien mieux. C'est ce que ce livre va montrer aux plus jeunes en les laissant découvrir les merveilles de la nature, de ce qui se cachent sous l'eau et surtout de ce qui pourrait être détruit. Le livre apporte des moments magiques avec les illustrations colorées nous montrant les fonds marins. Les créatures qui les peuplent ont le même droit de vie que les autres sur terre, donc pourquoi leur jeter nos ordures ? C'est un concept intéressant, créatif et surtout instructif que les petits vont pouvoir apprendre en s'amusant. Avec les mots en couleur, avec le roi Mégalodon qui fait peur au tout premier abord, mais qui est celui qui s'occupera de Timéo. Leur collaboration est une merveille et il est difficile de ne pas sourire devant tout ce que ce petit bout d'homme compte bien faire.


Une histoire qui existe déjà dans de nombreux livres, mais adaptée aux petits (et aux grands). De belles couleurs quand il le faut, de la noirceur et de la terreur aussi avec ces monstres marins qui ne veulent pas disparaitre. Car bien entendu il existe des bestioles qui font peur et qui ne devraient pas exister. Il suffit d'un rien pour que tout bascule dans un monde où les déchets feraient la loi. Mais c'est sans compter sur l’ingéniosité des peuples sous l'eau et de Timéo qui est prêt à tout pour rattraper son erreur. C'est ce qui est bien aussi dans ce livre, le fait de montrer qu'il y a une erreur tout en montrant également comment la réparer. Personne n'est parfait, nous pouvons tous nous tromper un jour ou l'autre, c'est à nous de rectifier le tir. Beaucoup de bienveillance dans le regard de ses poissons, ces créatures marines qui ne cherchent pas à se venger, mais à comprendre et enrayer un fléau qui va bien au-delà des fonds marins. Et puis il faut bien l'admettre, ce fameux Mégalodon est une espèce qui n'existe plus depuis bien des siècles. Reconnu comme une terreur des mers, il est devenu le symbole dans ce récit du roi bienveillant et protecteur des eaux. Ce n'est pas pour autant qu'il ne va pas montrer ses grandes dents et ne rien faire. Les solutions proposées sont déjà connues et pourtant nous-même nous hésitons encore sur le pourquoi le faire, vu que le voisin ne le fait pas ? C'est souvent ainsi (même si mon voisin fait bien son tri hein ^^) Timéo découvre un monde insoupçonné qu'il faut préserver. Ce n'est pas parce que nous ne le voyons pas, qu'il n'existe pas. Les retrouvailles avec les grands-parents et surtout le grand-père sont adorables.


En conclusion, le récit est magique. Les créatures marines proposées sont très belles avec ces anémones des mers par exemple. L'auteur et illustratrice ont vraiment très bien travaillées pour nous apporter de quoi rêver et se poser des questions. Les doubles pages de fin laissent aux plus petits de quoi continuer à chercher ce qui est bien de faire et ce qu'il faut arrêter pour que tout le monde soit gagnant, car au final, polluer pour ne plus voir les déchets c'est compréhensible, mais il y a une autre méthode que de camoufler ou de jeter dans des endroits que nous ne voyons pas. Il faut se souvenir que d'autres vies existent et que ces dernières vivent au cœur de ces détritus. Une très belle leçon dans un écrin qui ravivera les plus petits comme les plus grands !


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date : 25-06-2023
Je remercie la tour Babelio pour m'avoir tiré au sort, ainsi que la maison d'éditions Gulf Stream éditions pour l'envoi de cette pépite. La couverture est superbe, ces grands yeux verts ouverts sur un monde désertique qui n'attend qu'une chose : un peu de verdure. Du sable à foison, de la fantasy en un sens, un peu de science-fiction aussi, ce conte pour adolescents (au minimum de part quelques scènes qui sont un peu dures pour les moins de 13/14 ans) m'a fait ressentir et passer par des émotions que je n'aurai pas cru, il faut bien l'avouer. Peut-être est-ce la mélancolie qui est du début à la fin dans différents personnages, peut-être est-ce dû également au fait qu'on s'attend à tellement de choses et que le final pourrait ne pas être celui que l'on imagine, à tort. Beaucoup de peut-être qui sont inexplicables, toujours est-il que j'ai pris mon temps pour découvrir l'univers de Djibril et de comprendre au mieux les enjeux et le pourquoi lui et pas un autre.

Il est clair que la couverture magnifique ne m'aide pas à ne pas adorer et donc avoir eu un coup de cœur pour ce récit qui fait énormément réfléchir. Celui du bien d'un seul être ou celui du plus grand nombre. Le cœur est un élément moteur de ce texte et pas uniquement un organe qui bat dans la plupart des thorax de nos personnages. Et je dirais même plus, il est présent même dans ceux dont le muscle caractéristiques qui nous fait vivre, nous humains, ne bat plus, ou n'a jamais battu. Il ne suffit pas de penser que c'est chimique d'aimer, d'apprécier, de ressentir, il y a bien d'autres éléments à prendre en compte. Et l'auteur nous laisse comprendre son cheminement. Parfois il suffit de bien peu de chose pour être touché et parfois un humain est capable de pires horreurs. Et puis ce mot, Acheb, que je ne connaissais pas qui m'a fait rêver une fois que nous avons sous les yeux cette merveille. Pas besoin de technologie, juste un peu de pluie, de patience, d'amour et de nature pour le voir s'ouvrir à nos yeux émerveillés. Cette oasis de verdure ne dure jamais longtemps, un peu comme les oasis tout court dans le désert qui ne survivent qu'à de rares occasions. Cet Acheb, Djibril et son cousin Idriss y vont sur un planeur, afin de profiter de ces instants, avant de retourner travailler, d'aider leur famille à avancer dans le désert. Une fumée noire au loin, le plus grand décide de partir, car il s'agit probablement de leurs "maisons", de leurs transporteurs. Un ennui mécanique, ou bien autre chose. Djibril attend patiemment. Et puis Idriss ne revient pas. Alors le jeune homme de 9 ans décide d'avancer jusqu'à la fumée noire qui envahit un peu plus le secteur. En arrivant devant le convoi, c'est l'horreur. Tout le monde a disparu, même les razawaks (un mélange de vache et de dromadaire si j'ai bien compris). Enfin non, pas toutes, une est encore là, mais elle semble folle, courant en tout sens, n'écoutant personne et pas ce petit homme qui est aussi agité qu'elle.

Et puis un robot est enseveli. Un de ceux qui sont là pour détruire, commandés par d'autres hommes, des hommes qui ne les aiment pas eux, la famille de Djibril et tout ceux qui leur ressemblent. Car les Hommes sont tous différents et vivent de manière différentes. sauf que la bienveillance n'existe pas partout. Djibril n'a pas d'autres choix que de chercher sa famille. Il ne va pas vivre seul. Un petit homme qui a une volonté de fer et qui est prêt à parcourir des kilomètres de sable pour les retrouver. Oui, mais à quel prix ? Un voyage qui ne sera pas de tout repos, car avec une razawak légèrement timbrée et un robot dont il va avoir besoin malgré lui et qui sera tout aussi coincé que lui, tout pourrait prêter à sourire si derrière tout cela il n'y avait pas cette nature verte affolante qui veut retrouver son chemin. Une aventure qui va lui permettre de comprendre que tout le monde n'est pas gentil, que parfois la vie qu'elle quelle soit doit être vécu, mais pas à n'importe quel prix. Certains choix sont faits pour être acceptés et d'autres non. Cette course à la famille n'est pas le seul thème de ce récit. Djibril va rencontrer des personnes fait de chairs et de sang. Si certains sont près à l'aider d'une manière ou d'une autre parce qu'il est celui qu'il est, d'autres sont capables de vouloir vendre père et mère pour en obtenir un morceau. Le début est rapide avec l'événement central qui chamboule tous les repères de notre petit bonhomme. Lui qui vivait tranquillement dans sa famille sans se soucier d'autre chose que de jouer et d'aider sa maman, se retrouve dans une position instable. Il est "recherché" par bon nombre de personnages. Le Bien, le Mal, il n'y a pas de blanc ou noir dans ce monde, beaucoup de gris pour atteindre la verdure. Certains personnages sont prêts à rendre les armes pour le sauver, tandis que d'autres pourraient aller loin, très loin.

Un récit qui est à la fois tendre de part le personnage de Sinah et compliqué par Amir. De nombreux personnages font leur entrée sans pour autant que cela ne soit un hall de gare. J'ai adoré les personnages de Samir et Eltaïr !Mais je ne peux en raconter un seul détail. Djibril découvre des amitiés comme des trahisons. De nombreux rebondissements parcourent son chemin qui bien que pavées d'embûches plu grosses que lui, il n'arrête pas de penser à sa famille. Et à l'Acheb, à moins que ce ne soit l'inverse : l'Acheb qui pense à lui. Les liens se forment entre les personnages humains ou non. Ce robot est intriguant, nous en apprenons plus sur lui, par les systèmes qui parlent pour lui, comme son comportement qui change par endroit. Les chapitres sont parfois pour Djibril, parfois pour cet énergumène, parfois pour d'autres. Nous avons aussi le journal de Idriss. avec ses mots, nous comprenons sa façon de penser, une mélancolie, encore, qui les tient énormément. La tendresse pour un autre protagoniste, la peur du ressenti, se chercher, se questionner. Est-ce que Djibril aura les mêmes questions ? Est-ce que lui saura quoi faire ? Quels sont les choix possibles pour eux tous ? Je pense que ce journal est très important dans le sens où lorsque vous arrivez à la fin du récit, vous comprenez que certains font des choix qui vont durer une vie et d'autres qui ne le pourront jamais. Le regard des autres, la pression, le qu'en dira-t-on et bien d'autres encore et puis la vie vaut la peine d'être vécue, mais il faut réussir à vivre pour cela. La possibilité de voir l'avenir dans une feuille, qu'elle soit de papier ou végétal est impressionnant. J'ai adoré la façon de mettre les deux en liens et de prouver que tout est possible au final. Même s'il a fallu un peu de magie, un peu de fantasy pour y parvenir. Et puis cette fin avec Idriss où une part de lui, lui revient de manière brutale, totalement inattendue.

Cela ne doit pas être évident d'écrire autant de thèmes importants (la famille, la quête d'identité, le voyage, la recherche de sa sexualité, le choix d'être égoïste ou non, la préservation de la nature) pour un public assez jeune (pas trop non plus, car il y a un peu de violence que les petits ne pourraient pas comprendre) Le mal-être des humains, la façon dont certains arrivent à s’acclimater de ce qu'ils trouvent et puis il y a ceux qui veulent retrouver un terrain comme avant. L'écologie est bien là, avec ce réchauffement climatique, avec ses idées de robotisations et de protections extrêmes. Le respect pour la goutte de pluie qui vient tardivement et qui est tant attendue. L'animal qui est sacré, enfin pas pour tout le monde, mais c'est une lutte de chaque instant, comme la place des femmes, ou les croyances de chacun. Ces us et coutumes que tous partagent avec ou sans joie, ces différences qui devraient faire un peuple unis et non des déchirures. Et puis nous avons toujours ceux qui veulent profiter de la misère des autres, du système pour plus de profit. Mais dans quoi vont-ils pouvoir vivre ? La lecture est adaptée aux ados, pas de mots trop pompeux et une fin qui en est une, pas un semblant de peut-être que. Les émotions sont présentes et le pincement au cœur arrive souvent. La peur de voir venir des événements et de les suivre. La peur de comprendre que la fin est inéluctable. La peur de ne pas retrouver cette famille et celle au contraire de la voir ouvrir les bras pour apprendre que l'Acheb est bien là. C'est tel un personnage qui hante les esprits et n'hésite pas à avoir des bras armés pour se protéger. Rien de tel qu'un chevalier en armure dans le désert pour le voir combattre d'autres armures et peut-être sauver des vies, pas uniquement celle d'un enfant ou d’une femme.

En conclusion, j'ai été happé dans ce désert pour suivre les traces de ce petit bout d'homme qui a tout d'un grand : la sagesse est la clé de tout. Djibril est un enfant qui a fait le choix de suivre sa famille enlevée pour la retrouver. Une quête qui ne s'est pas arrêtée à ce voyage, elle lui a permis également de comprendre qui il était, de rencontrer des personnages importants pour sa recherche. La tolérance, le soutien, le partage sont des valeurs importantes dans ce conte qui ne touche pas uniquement cet enfant. Toujours est-il que le livre regorge de bons sentiments comme de mauvais, il est représentatif de la vie d'une manière générale. Chaque choix que nous faisons à un impact pour nous, pour l'autre, pour l'environnement. À nous de faire le bon. Il s'agit de montrer l'ampleur d'un désastre sur tous et surtout de comprendre comment chacun d'entre eux arrive à s'en sortir en gardant ses convictions intactes. Je ne suis pas certaine que tous y soient parvenus. À vous de le découvrir ! Oh j'allais oublier, j'ai adoré les illustrations de fin !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-enfant-de-l-acheb-nathan-gibert-a214411547
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Sur le site simplement, l'auteur m'a proposé de découvrir son livre sur la gestion de l'argent, pour les enfants. J'aurai dû regarder d'un peu plus près, car je n'avais pas vu le nombre de pages d'une part qui est de 30 et lorsqu'il est arrivé, c'est vraiment pour les petits au niveau du dessin et un peu plus pour les grands au niveau du vocabulaire. En d'autres termes, je dirais que cela va de 5 à 8 ans environ. La couverture colorée attire l’œil, le format est souple et facile à ouvrir et fermer pour les petites mains. Les illustrations sont sympas, colorées, au contraire elles attirent le regard, nous avons quelques détails qui raviront les petits même si certaines sont à plusieurs reprises à la suite dans ce livret. Il est très court et j'admets que je suis un peu déçue, je pense que j'en attendais plus et pour plus grand. Lorsque je l'ai montré à mon fils de 16 ans, il m'a regardé avec un air de dire, c'est quoi ton truc de bébé ? Le 8 ans, c'est pas mal comme âge l'imite au final, mdr.

Ce qui est bien dans ce livret ? Nous avons pas mal de choses intéressantes. Le fait que l'argent ne tombe pas du ciel et que par conséquent, il y aura des jours où ils en auront entre les mains et d'autres non. Apprendre en s'amusant avec les petits jeux de la fin sur les 4 parties que nous pouvons faire avec ces pièces. Les explications sont simples, efficaces. Il faudra que je teste sur mes petits de séjour de vacances, mais je pense que cela ira bien, quitte à ce que je donne un peu plus de détails. Ils ont de l'imagination à revendre, cela sera facile. La fameuse boite sur la couverture et les explications de chacun des mots et de comment on en vient à gérer ce que nous obtenons.


Ce qui m'a moins plu ? Il est vrai que si les explications sont simples et compréhensibles, elles sont très courtes et un peu plus d'exemple aurait été pas mal. Pour faire réfléchir un enfant, il faut lui donner beaucoup de matière et je trouve que c'est un peu juste. Le décalage entre les illustrations qui sont simplistes et les termes plus pointus pourrait perturber plus d'un. Le nombre de pages qui est véritablement petit pour un apprentissage de la gestion de l'argent. ET même si les jeux en fin de livret sont intéressants, ils restent vraiment pour les 5/6 ans je trouve. La fin est amusante, mais pas le chemin pour y accéder. Je m'explique. C'est une véritable leçon que les enfants doivent retenir et je ne suis pas certaine qu'à cet âge, ils auront envie de tout savoir et de se souvenir de tout également. Il y a des points qui se retrouvent dans le bon et le moins bon au final.


Le concept est intéressant et donne déjà une approche de ce qu'ils peuvent faire et ne pas faire. L'apprentissage ne se fait pas en disant non et l'histoire de ce papa le présente très bien. Il permet de mettre en valeur ce que ces enfants peuvent faire de suite, puis plus tard. Il n'y a pas le fameux non qui les mets en colère, mais le plus tard, avec la promesse que cela arrivera après. C'est une introduction afin de mettre en avant tout ce qui peut donc être mis en pratique. Je ne connaissais pas l'histoire de la boite coupée en 4 parties, une tirelire qui a un drôle de système, je ne connais que le fameux pot à souhaits. Celui où on met de l'argent dès qu'on le peut pour ne le retirer qu'une fois plein. Comme quoi, nous en apprenons tous les jours. Pour que le livre soit efficace,, il faut déjà que les enfants gagnent de l'argent, pas avec un travail bien entendu, mais de l'argent de poche. Ce que je ne fais pas, mais pour les parents qui le font, c'est un bon moyen de mettre en place un début d'une véritable gestion.


En conclusion, c'est un livret éducatif qui apporte un début de gestion de l'argent. Il faudra y revenir souvent avec des petits, car il faut bien admettre que les illustrations sont colorées et jolies, cela ne suffit pas à attirer et garder leur attention bien longtemps. La boite (tirelire) coupée en 4 est intéressante et les explications succinctes donnent déjà un aperçu de ce qu'ils peuvent faire. Il faudra par contre donner plus d'exemple en tant que parents pour certains thèmes plus complexes pour eux. C'est une bonne idée que l'auteur a lancé, car elle permet de faire comprendre aux petits que l'argent ne poussent pas sur les arbres et que pour obtenir quelque chose de plus conséquent, il faut attendre un peu plus.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-gestion-de-l-argent-pour-les-enfants-fabien-piombini-a214363489
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Par le biais du blog tour de Between Dreams and Reality de Melliane, j'ai eu la chance de découvrir ce titre en avant-première et voici donc ma chronique. Déjà un grand merci à Melliane et la maison d'édition pour l'envoi. LA couverture est sublime et comme je lis déjà l'auteur depuis pas mal d'années, même si tout n'a pas été retranscris en français (pas de bol pour moi qui n'arrive pas à lire en VO) voir une nouvelle série sortir de terre me fait très plaisir. Une couverture donc bleu, lumineuse qui a su attirer mes yeux et qui m'a donné envie de découvrir le résumé. Un peu trop long, racontant beaucoup trop d'événements, mais tant pis. J'ai adoré le contexte, la manière dont l'auteur s'approprie les Dieux et Déesses pour en faire autre chose, par contre ce n'est pas pour autant que c'est un coup de cœur. Quelques points qui ne m'ont pas bloqué, loin de là, mais un peu trop couru d'avance, j'aurai aimé plus de suspense, mais tant pis. J'ai grandement apprécié cette découverte et le monde dans lequel évolue Gwendolyn plus communément appelé Gwen, ou l'Oracle, cet oracle là aussi. Gwen est une ado qui vient de perdre sa mère dans un tragique accident de voiture (ah bon ? Je ne sens pas cette histoire non plus, mais nous n'en savons pas plus, passons) et se retrouve seule avec sa grand-mère et depuis deux mois vit dans la fameuse Academy de sa petite ville. Une école pour famille pleine d'argent, enfants gâtés, pourris jusqu'à la moelle, alors qu'elle-même n'est absolument rien de tout cela. Elle ne comprend pas pourquoi elle est présente dans cette école qui par-dessus tout leur raconte des histoires sur les Dieux et Déesses et que la guerre est toujours sous-jacente.

Une école pas comme les autres où des "descendants" des Dieux doivent apprendre à contrôler, se battre et... Tiens cela me rappelle quelque chose tout de même, ayant remis le nez dans Percy Jackson version film, cela y ressemble pas mal. Gwen ne cherche par contre pas de gloire, elle veut uniquement comprendre ce qu'elle fait là, sans faire de vague. Une école qui a des professeurs, des bâtiments, des élèves, des "trucs" bizarre dans le sens où ce n'est pas la première fois qu'un élève meurt. WTF ? Et tout va bien, c'est comme ça... OKAYYYYY. Sans oublier les secrets qui restent dans les aprages, des professeurs qui en savent plus long que n'importe quel océan, mais gardent tout pour eux. Et puis il y a ceux qui cachent bien leur jeu. De toute façon, elle n'est personne et beaucoup s'amuse à le lui dire régulièrement, voire à ne pas la calculer. Une immense école qui ressemble à une fac avec ces bâtiments où les plus friqués, les plus geeks et sont logés par "catégorie". Gwen est donc une oracle, elle voit, ressent des choses en les touchant et même si c'est du déjà vu ailleurs, la façon dont le personnage s'en sert est différent. Elle évite de s'approcher des autres, n'a pas d'amis et cela lui convient très bien. Depuis la mort de sa mère, elle se sent coupable et ne veut plus rire, parce qu'elle n'est pas là. Ce point a été répétitif et je pense qu'au bout de la cinquième fois, le lecteur avait bien compris. Passé ce détail, Gwen est attachante, elle ne fait pas de vague, se débrouille pour gagner de l'argent honnêtement et arrive à avoir des amis au final. Bon OK, c'est pas dans les premières pages, mais cela arrive, comme quoi... Elle reste dans sa bulle et lorsqu'elle croise le chemin sans le vouloir (mais peut--être pas l'autre) d'un guerrier, un vrai, un de ceux qui peuvent vous tuer avec une paille en papier, on sent que l'attention qu'on lui porte va lui apporter des ennuis.


Savoir se protéger... Gwen n'est pas douée et le fait de se mettre dans des ennuis plus gros que le monde qui lui tourne autour n'arrange rien. Elle décide de trouver des réponses et plus elle cherche, plus elle apprend sur les autres, la façon dont ils se voient tous et dont elle évolue. Car elle ne reste pas avec le fait de toucher les choses, elle use ses méninges et certains points ont été de véritables surprises. Si l'un d'entre eux ne l'a pas été, c'est uniquement parce que l'auteur insiste lourdement sur certains faits et c'est plus gros qu'une puce à l'oreille. Son passé revient, celui de sa famille aussi et son cœur généreux est un véritable atout pour la suite des événements, même si le côté romance est tombé à plat pour ma plus grande joie. J'ai adoré voir la façon dont les personnages s'approchent les uns des autres et il est vrai que Logan parait plus vieux qu'il ne l'est. C'est une bonne intrigue avec beaucoup de questionnements et un environnement digne d'un zoo et d'animaux en haut de la chaine alimentaire. Une hiérarchie, des gentils des méchants, des clans qui m'ont tout de même fait penser à Voldemort et sa clique de bras cassés. J'espère que ce Dieu n'a pas cette tête, mais au vu des détails de comment il a été emprisonné à plusieurs reprises, ça craint un max, mdr. La protection n'est pas un élément qui s'apprend dans cette école. Ici c'est uniquement combat pour gagner, tuer et rester en vie. L'un des combats de Logan m'a fait penser à un wolverine sans griffes, mais qui se bat par plaisir, avec une rage pur et une envie d'en découdre. C'est déconcertant d'imaginer des ados dans ce type d'école, avec des créatures qui sont partout prêt à les faucher pour obtenir ce qu'ils désirent : la mort des guerriers, des champions, de ceux qui pourraient se mettre en travers de leur chemin pour le sortir de sa prison. Pas mal de péripéties, de non-dits, de regards et de rencontres plus ou moins fortuites qui mènent Gwen a trouver SON arme de prédilection. Il reste quelques zones d'ombre, mais cela ne serait pas une série dans ce cas.


Spartiates, valkyries, amazones, Romains et autres guerriers dans cette école, alors pourquoi une seule et unique Oracle entre leurs mains ? Les personnages sont nombreux, entre les pimbêches, les geeks, les m'as-tu vu, les plus forts, les professeurs, les gargouilles qui semblent vous suivre du regard dès que vous faites un pas (un petit sortilège pour les réveiller ?) la grand-mère qui est adorable à faire des gâteaux à chaque fois que sa petite-fille arrive (je veux bien les recettes d'ailleurs !). Ce n'est pas forcément original dans le sens où c'est un peu tout ce qui a été vu dans plusieurs séries, films, livres etc, mais c'est énormément riche dans le sens où tout ce qui a déjà été vu est là, sous une autre forme, avec des explications qui m'ont plu et de l'Histoire des Dieux revisitée. Ne pas y croire est une chose, vivre dans les mêmes lieux que tout ce petit monde va ouvrir les yeux à notre Gwen qui a besoin de se raccrocher à quelque chose. LA mort de sa mère l'a traumatisé et celle de cette étudiante ne touchant personne va l'obliger à sortir de son cocon. Peut-être, ou surement un hommage à la mort de sa mère qui n'a pas trouvé celui qui est à l'origine de cette perte. Elle digère les informations, ne devient pas comme ces filles qui se croient toutes plus belles que les autres, et ne tombe pas à genou devant les garçons, même si ces derniers ont des tablettes de chocolat comme sur les publicités masculine. J'ai adoré le personnage de Daphné qui ouvre les yeux devant de nombreuses choses.


En conclusion, je n'ai absolument pas vu la série mercredi, donc je ne saurais pas vous dire si cela s'en approche ou pas. Ce premier tome est plus qu'introductif, il nous montre le contexte, l'école, les personnages qui la peuplent, les problèmes du passé qui reviennent, la famille. De nombreux thèmes sont mis en avant, la popularité, la facilité, l'angoisse, la famille, les gens que l'on veut protéger et les nombreux secrets de chacun qui veulent les garder pour eux. J'ai adoré me retrouver en cours de mythes, regarder depuis les gradins les cours de sports, imaginer des rituels où il n'y en a pas, chercher à comprendre avec Gwen ce qui se passe et accepter à un moment donné que tout est vrai. Quelques petits bémols que j'ai expliqué dans ma chronique qui ont fait que ce n'est pas un coup de cœur, mais j'attends le prochain de pied ferme. Oui le sous-titre, je ne vois pas trop pourquoi le givre par contre... Tout savoir n'est jamais bon et je regrette juste une pizza de ce type pour un repas final. Un bon pot de glace ne résout pas tout, mais c'est bien meilleur !



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/mythos-academy-tome-1-le-souffle-du-givre-jennifer-estep-a214316329
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Je remercie l'auteur pour m'avoir fait parvenir ce premier tome de sa série qui risque de durer un petit moment. Les chroniques de la Terre au Soleil noir, épisode 1, les maudits du gouffre de saphir est le titre exact de ce premier volet. Si j'indique que cette série va durer un bon moment, il faut comprendre l'avant la lecture de ce récit. Avant que nous plongions au cœur d'événements sombres, avant d'entrer dans le gouffre de saphir, il nous faut connaître le pourquoi ce récit. C'est avec une sacrée préface de l'auteur même que nous débutons. Il nous explique ses peurs, sa façon de faire et surtout qu'avant de vivre sous cette centaine de pages, son récit est bien plus imposant... 1600 pages ? Je pense avoir bien compris et c'est là que je me suis dis, mais c'est quoi ce que j'ai dans les mains ? Un petit bout de l'auteur, un petit bout de son espoir de se voir mis en avant, avec ces quelques lignes qui sont bien écrites et donnent envie d'en savoir plus. Il ne s'agit pas de 120 pages de pure histoire, entre la préface et la présentation à la fin d'un autre auteur, la "nouvelle, novella, mini-roman?" a juste un manque d'en savoir plus, de suivre les personnages, d'avoir ces foutues 1600 pages entre les mains (je le concède, cela dit faire un bon pavé comme livre de chevet, mais je l'attend !) Parce que bien évidemment, ce premier volet n'est pas uniquement introductif, il nous emmène déjà dans les tréfonds des âmes, dans la folie des Hommes.

Science-fiction, post-apocalyptique, aventure, mystère et vengeance. Je pourrais uniquement vous laisser avec ses fameux hashtags et m'en laver les mains. Les grandes lignes sont là, à vous de vous débrouiller. Oui, ais non, pour ceux et celles qui lisent mes chroniques, vous savez bien que je ne sais pas faire très court. La couverture est, comment dire, je l'adore ! Ces tons verts qui mettent en valeur cet arbre qui est dans notre récit à plusieurs instants, cette petite luciole rouge et ses âmes en peine perdues autour des racines. Rêves, réalité ? Peu importe, l'arbre est au cœur des préoccupations de ceux qui savent et de ceux qui ont besoin de savoir. Le papier est épais, de qualité et la police pas trop petite pour mes yeux. Tout commence dans un lieu sombre, un peu de steampunk à mon gout que j'apprécie beaucoup, dans une grotte, avec un personnage énigmatique. Si nous ne connaissons pas sa véritable identité, nous comprenons rapidement qu'il a survécu à des choses tragiques et décide de se venger. Une aide providentielle, un coup du destin, ou tout autre chose comme peut-être l'ambition de personnage qui serait capable du pire comme du méga pire ? Peut importe, ce protagoniste nous fait ressentir déjà la douleur de chacun de ses pas. Respiration douloureuse, elle devient notre, jusqu'à ce qu'il doit effectuer le dernier stade, la dernière phase pour une vengeance ? Un but commun ? Le lecteur comprend rapidement ce qu'il en est sans que l'auteur ne nous fasse de longues descriptions. Cet homme si nous pouvons l'appeler ainsi est surnommé le commandant et se voit attribuer certaines missions. Peut-être a-t-il vendu son âme au diable pour voir la destruction de celui ou celle qui l'aurait mis à mal, peut-être. Seuls ses sentiments, ses émotions nous parviennent de plein fouet et il est facile de le laisser agir à sa guise.


Le commandant ? Nous ne le suivons pas, nous le retrouverons plus tard dans le récit et allons vers un adolescent qui rêve. En a-t-il vraiment le droit ? Dans un monde où tout est devenu donnant-donnant, une question équivaut à être dans l'obligation de donner de soi (nourriture, objets trouvés, bref jusqu'à vous dépouiller) peu de personnages semblent s'en sortir en gardant leurs yeux, et la chair sur leur corps. Une aventure mystérieuse pour ce jeune enfant pas tout à fait adulte qui recherche une femme. Une sœur ? Une mère ? Cette personne, il sait qu'elle existe, mais comment le prouver sans paraitre plus fou que chacun est ? Ce que nous avons entre les mains est un mélange de convictions profondes que les personnages ont en eux et qui les rend plus humains. La perte de sa famille, ne jamais l'avoir connu ou au contraire avoir tout perdu et faire en sorte de les sauver. Rien n'est facile pour Léo, comme pour cet homme qui se cache derrière son long manteau, ses manières peu aimables et son hostilité à aller du même côté que lui. Gentil ? Méchant ? Rien n'est blanc ou noir et la réalité dépasse allégrement la science-fiction. Qui a vraiment raison dans ce monde crée de toutes pièces ? Qui a les yeux ouverts sur le vrai monde ? Car il s'agit également de cela, de dépasser ses chimères et d'aller de l'avant. Si le monde que nous découvrons est assez peu étayé, nous savons plusieurs points : la loi du plus fort est en place, tout est détruit ou presque, savoir se taire est une règle d'or et regarder ses pieds est le plus important pour survivre dans cette brutalisé. Comment un rêve peut amener un adolescent à traverser durant des mois un désert sans limite ? La folie est mise en évidence par d'autres, mais la conviction qu'on l'attend quelque part aussi. Et puis cette femme qui semble si bien le connaitre, qu'est-ce que 'est que cette histoire ? Un mystère de plus que j'ai envie de découvrir vite.


Un mélange des genres qui m'a énormément plu, des personnages dont nous avons déjà le sentiment de les connaitre, il nous manque le passé qui les rendrait encore plus intéressant et ce que l'auteur nous laisse en miettes donnent envie de tout dévorer. L'apocalypse est passée, un chouilla de steampunk, un peu de science-fiction, de la fantasy par endroit, j'ai de quoi aimer la suite si elle ressemble à ce début. Un monde crée de toutes pièces, une complexité qui me plait terriblement, j'imagine des toiles d'araignées qui rapproche les personnages, les faits sur un mur gigantesque afin de les suivre au mieux. Bien entendu je suis restée sur ma faim, là pour le coup j'en veux terriblement à l'auteur qui en plus nous laisse sur un "je vous ai retrouvé mouahahah". Bon ce n'est pas tout à fait cela, mais le mot "fin" juste en dessous, non pas possible ! Est-ce que l'auteur était bien "net" en écrivant cette histoire ou est-ce que nous pauvres lecteurs avons reçu une dose massive de produits afin d’halluciner ? Dans tous les cas, les personnages ont tous un grain et ne tentent pas de le cacher. Le manque d'eau probablement qui fait tourner les têtes et apporter des mirages, entre autre. L’ambiance est lourde, avec un je-ne-sais-quoi de mélancolie. Quelques scènes font frémir d'horreur et d'autres nous font nous poser de sérieuses questions. Et si tout était vrai ? Et si tout n'était que mirage ? La vengeance semble être le moteur principal, il ne reste plus qu'à avoir le pourquoi pour mieux appréhender la suite des événements. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, cherchant souvent le vrai du faux, ne voulant pas forcément imaginer ce qui arrive à ce vieillard. Comme Léo, imaginer que ce ne sont que des statues est une idée, qui ne fonctionne pas toujours.


En conclusion, j'ai adoré ce premier volet. Science-fiction, post-apocalyptique, aventure, mystère et vengeance sont les maîtres mots de notre récit qui ne s'attarde pas sur un point précis. Nous avons pour l'instant une vue d'ensemble. J'ai hâte d'en savoir plus et de retourner dans le passé de certains pour mieux comprendre comment l'Homme en est venu à ces extrémités. Une introduction qui a beaucoup de potentiel et une ouverture sur la suite terrible. Nous ressentons forcément que l'auteur a durement travaillé son monde et nous avons tellement à découvrir que je ne dirais qu'une chose : elle est où cette suite ?

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Il y a des livres qu'on oublie, pas parce qu'ils sont mauvais, mais parce que cela fait longtemps qu'ils ont été absorbé dans la mémoire. Et puis cela revient, par étape, par image peu importe, mais un détail qui fait tiquer et même si la totalité n'est pas présente, ce n'est rien. Parfois un tome 2 n'a rien à voir dans la continuité d'un récit, parfois on en le voit pas au premier coup d’œil. Je remercie l'auteur pour sa patience déjà, parce que le livre est tombé dans les oubliettes chez moi (gros oups, dans mon malheur ma mémoire défaillante est un vrai problème en ce moment dû aux médicaments), mais surtout je remercie cet auteur pour s'être souvenu de moi, lorsque j'avais chroniqué son premier tome il y a de cela des années et que j'avais acheté par la suite. Il est clair que le changement de maison d'éditions, va avec le changement de couverture et je ne pense pas que je m'y serais arrêtée si l'auteur n'avait pas toqué à mon écran pour me dire "hé, je suis de retour ^^" Comme quoi il faut creuser plus loin pour trouver chaussure à son pied, enfin, vous me comprenez.

Le livre voit divers personnages aller et venir, nous parler de leurs tourments, mais aussi de leur joie par moment. Il est également découpé en plusieurs "nouvelles" où chacun d'entre eux évoluent selon le bon plaisir de l'auteur. L'île aux crabes, cette fameuse île où il y en a partout de ces bestioles rouges envahissant les plages, mais aussi dans l'esprit de mon cher Capitain Jack Sparrow et une terre qui a déjà peuplé de nombreux esprits et récits. Une île où tout est possible, où la magie est partout, où cette foutue magie pourrait rendre fou n'importe qui (suffit de voir Jack dans son pirate des caraïbes, mais passons, il ne fait pas partie de ce récit). Ici nous avons des professeurs qui viennent pour visiter (Ah ah ah) cette terre qui n'est absolument pas une terre d'asile et tant d'autres qui pensent trouver leur St Graal. Malheureusement, seul l'esprit semble les amener dans un lieu où tout est possible, le pire, comme... le pire. Qui d'autre que soi-même est capable de se poser de nombreuses questions, de créer des illusions ? Il n'y a que nous. Mettez-vous dans une pièce inconnue avec peu de lumière ou pas du tout, au bout d'un instant vous allez entendre des bruits, des souffles, vous allez croire voir des choses inimaginables. Dans ce récit, certains d'entre eux vont avoir de réelles frayeurs. Celles de mourir, de devoir se battre contre des créatures chimériques ou au contraire, contre soi-même. L'esprit humain ou non est capable de se créer un chemin pour survivre, comme il est capable de nous enfouir sous les pires atrocités réelles ou non.

Au-delà du professeur qui cherche sa voie, nous allons au-devant d'autres personnages qui ont besoin d'être considérés comme autre chose que des statues pour faire jolies, dans un jardin ou dans une belle pièce. Chaque nouvelle apporte son lot de questionnement et si pour certaines j'ai suivi les personnages sans vraiment savoir ce qui se tramait de l'autre côté de la plume, pour d'autres nous ne pouvons que constater que l'auteur ne cherche pas la facilité pour nous montrer un monde cruel. Que nous soyons des humains ou des démons, avec ou sans cornes, nous avons tous des préoccupations, comme la survie de notre espèce, la sécurité de nos enfants. Ne plus être un esclave d'un système qui se veut retors, avoir le choix de sa vie, avoir le contrôle de son destin. Chaque personnage que nous rencontrons est parfois au détour d'un autre chemin, un peu avant un événement important, ou juste après une fuite en avant. Chercher le moyen de réussir sa vie, celle de ses enfants et parfois ne les abandonner pour qu'ils puissent vivre mieux, sans nous, sans notre carapace qui s'enfonce inexorablement dans des sables mouvants de noirceur. La magie présente ne cesse de vouloir à tout prix faire perdre l'esprit, à moins que ce ne soit la lassitude de ce monde qui nous aide à y aller plus allégrement. Murmure, Sha Karn, Raz, Zak et tant d'autres qui viennent, c'est vraiment le cas de le dire, se perdre dans des récits qui pourraient être rocambolesques si leur vie n'était pas menacée. Des personnages qui vivent au travers de leurs épopées, de ce qu'ils ont vu, vécu, engendré. La douleur n'est rien si ce n'est qu'elle n'apaise pas les maux de l'esprit.

Entre le premier tome et celui-là ? Pas be soin de les lire dans l'ordre, cela n'a pas d'importance. Adjaï, LE protagoniste du tome 1 n'est pas indiqué dans ce second, même si j'ai des doutes concernant l'un ou l'autre. Il/Elle est capable de prendre l'apparence de n'importe qui, quoi, alors qui nous dis qu'il n'est pas physiquement entre ces lignes ? Des nouvelles courtes, entrecoupées parfois de chansons (c'est ce que j'ai le moins aimé). Chaque histoire est retranscrite u peu à la manière d'un conteur, avec ses mots, sa gestuelle, nous nous croyons presque auprès d'un feu de camp, prêt à écouter les aventures d'hommes et de femmes ayant vécu il y a fort fort lointain, vivant des destins hors du commun, qu'ils soient humains ou démons, ou même autre chose. La plume est travaillée avec du vocabulaire que l'on ne voit pas forcément tous les jours et j'ai énormément apprécié ce travail qui n'a pas dû être simple. Chaque être a de la matière, un passé, une famille, un don ou une malédiction, un but pour soi ou pour ses enfants. L'avenir n'est pas toujours écrit et c'est frustrant de ne pas les suivre jusqu'au bout, peut-être que nous les retrouverons dans le prochain tome ? Ce passage ne sera pas ouvert, mais pour combien de temps ? Qui sera le plus chaman des chamans ? En attendant, nous pouvons également comprendre que l'Homme a un pouvoir de destruction tel qu'il fait peur aux autres créatures, que le combat est parfois inégal, mais qu'en y mettant toute sa volonté, la réussite ne tient parfois qu'à un souffle de vie, une syllabe voire un chant.

En conclusion, un second tome que j'ai adoré et qui m'a plus fait penser à un tome de transition, où nous découvrons des personnages plus en avant. Des histoires, des tranches de vie décrites, appelant creuser un peu plus que dans le domaine de la fantasy. La psychologie de chacun n'est pas forcément décrypté, c'est à nous de le faire pour le transposer sur ce que nous connaissons. La confiance en soi, la vie simple d'un être qui ne demande rien d'autre que de vivre sereinement, le regard des autres... Et bien d'autres thèmes à découvrir. Rien n'est blanc ou noir, les nuances se font de part l'esprit, les échanges, les rencontres et l'instinct de conservation. Sans oublier un soupçon de magie, qui ne serait pas par hasard les ondes électriques que le cerveau envoie de temps en temps ? La fantasy est bien amené, même si j'aurai aimé suivre les histoires dans leur intégralité et surtout suivre les aventures de Adjaï. Qui sait, peut-être est-ce tout simplement son esprit qui nous a entrainé là-dedans ? De bien belles aventures que je vous laisse le soin de lire dès à présent !

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Voici une lecture perso, qu'une de mes élèves m'a prêté et je n'ai pas osé refuser. Elle est tellement gentille que je me voyais mal lui dire non. Quatrième tome de cette série et je ne ressens toujours pas l'engouement que la plupart des lecteurs ont. J'en suis moi-même navrée. Ce tome, je l'ai lu il y a déjà deux semaines, impossible d'écrire un mot dessus au début et là, je ne me souviens plus trop de ce qui s'y passe, cela ne signifie qu'une chose, c'est que c'est mal parti pour ma part. J'ai donc feuilleté de nouveau ce roman graphique pour me remémorer les scènes et me voila donc avec un avis qui sera court.


Nick et sa quête d'identité, le voyage a Paris c'est bien passé dans la majeure partie, c'est là que nous avons découvert les troubles alimentaires. Enfin plutôt Nick sur son petit ami qui ne mange pas comme il faudrait. Entendez par là qu'il ne mange pas mal, juste qu'il peut oublier les repas, la prendre en grippe, se bourrer ou au contraire l'éviter le plus possible. Les causes ? Elles sont nombreuses et ce n'est pas de naissance. Le fait de faire son coming-out n'a pas aidé à se sentir bien dans le sens où les mots font mal. La famille qui est importante pour les deux ados qui ne voient pas tous de la même manière leur relation. Si certains la cachent, d'autres s'exposent. Et ce n'est pas uniquement le couple Nick/Charlie que nous suivons pour cela. Les autres dont les personnages qui les composent de même sexe voient également leur relation mise à mal, par les mauvais regards, les mauvaises langues et tout ce qui peut aller avec. Le pire ? La famille qui ne comprendrait pas pourquoi il ou elle aime le même sexe, parce que ce n'est pas normal... No Comment. L'amour n'a pas de sexe, de visage, de voix, l'amour n'est pas forcément ce qu'il y a dans les livres, l'amour c'est un sentiment qui lie deux êtres quel qu'ils soient. Alors l'âge, le sexe, le physique, rien n'importe si ce n'est le sentiment qui envahit celui qui donne et reçoit en échange.


Les séquelles de tels actes sont intenses et Charlie a besoin d'aide. Il faut juste que cela vienne de lui. Avoir peur pour lui oui, mais nul ne peut prendre sa place pour l'aider à avancer. Nick l'a bien compris et il perçoit facilement ce que son ami a pris dans les dents lorsque l'on voit la propre famille de ce dernier qui n'hésite pas à user de mots malsains. J'ai adoré la sœur de Charlie, elle est top ! Heureusement qu'elle est présente pour son frère car c'est un pilier pour sa santé mentale défaillante, tout comme leur mère ou Nick bien entendu. Le livre est bien dans le sens où il traite de sujets importants, de sujets graves que tous peuvent connaître un jour ou l'autre, que ce soit à cause de l'orientation sexuelle ou tout autre. Tout est bon pour dénigrer son prochain, je le constate de jour en jour dans mon métier. Et même en les surveillant, les écoutant, en faisant en sorte que chacun ouvre les yeux sur ce qu'il dit ou fait, c'est parfois usant de devoir rabâcher la même chose : tout le monde a le doit au bonheur, pourquoi est-ce qu'il faut regarder dans le panier du voisin pour le montrer du doigt ?

Les sujets sont importants, mais trop peu développés pour moi. J'ai eu beau voir des adultes adorer ces titres et j'en suis très heureuse. Cela ne fonctionne pas sur moi, car j'ai besoin de plus que de dire qu'il y a des soucis, des solutions et que tout ira pour le mieux. Peut-être parce que justement je me bats chaque jour avec mes collègues pour que des ados soient bien dans leur peau, qu'ils ne pensent pas à hier quand ils voulaient passer de l'autre côté, qu'ils puissent vivre sans la peur au ventre de leur soit-disant camarades de classe qui ne font que les montrer du doigt. Et lorsque enfin le tunnel voit une petite lueur au bout du chemin, qu'est-ce que nous sommes heureuse. Car il faut de la patience, du temps, parfois ruer dans les brancards, se faire des "ennemis", mais pour le bien-être d'un enfant il n'y a pas de prix. Je ne m'attendais pas à du réalisme pur et dur, c'est une histoire qui est trop légère pour ma part et je pense que c'est pour cela que je n'arrive pas à entrer à leurs côtés. Malgré leurs questionnements, leurs doutes, leurs recherches, les aides providentielles, les obstacles et l'espoir.

En conclusion, une lecture en demi-teinte pour ma part. Autant les sujets sont très importants et la façon de les présenter en roman graphique attirera le plus d’œil possible, autant je ne les ai pas trouvé assez approfondis et ce n'est pas la première fois que je l'indique. Pourtant je lis du jeunesse, que ce soit pour les touts-petits ou plus grands, mais pour le coup je reste sur ma faim avec Nick et Charlie et tous les autres. Car oui, nous avons des détails des autres couples, comme les premières fois pour l'un d'entre eux. L'amour à tout âge, il ne faut pas oublier que cela reste un sentiment qui arrive n'importe où, n'importe quand si on se donne la peine de regarder.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/heartstopper-tome-4-choses-serieuses-alice-oseman-a214284803
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date : 04-06-2023
Merci à l'auteur Sunny TAJ, pour m'avoir envoyé le spin-off de sa duologie (dont je n'ai lu que le tome 1 d'ailleurs). Le résumé nous indique qu'il s'agit de l'un des personnages de la série originale, Sélène qui était présente car la meilleure amie de Sybille qui avait une grande part dans les deux premiers tomes (enfin dans le premier déjà). Il est vrai que si vous n'avez pas lu la duologie, vous comprenez facilement ce qui a pu se passer "avant" sans rentrer dans les détails, mais vous savez qui sont les personnages, qui est lié à qui et le pourquoi. Par contre, cela n'engage que moi, mais il vaut mieux avoir lu le premier tome, sinon les deux, car quelques spoils sont bien présents, comme qui est mort, qui est devenu fantôme, qui est avec qui, et j'ai aimé le découvrir dans le premier tome. Donc, à vous de voir si vous désirez débuter par celui-là, ou sauter directement au tout premier. Passés ces détails, j'ai passé un très bon moment de lecture avec les personnages que je connaissais un peu.

Le livre est découpé en deux parties dans le sens où le début du récit est très léger, avec les caractéristiques des personnages, comme Dick qui n'hésite pas à dire qui il n'aime pas. Et plus nous avançons, plus la partie devient serrée et l'amusement reste dans un petit coin de l'histoire, mais nous sommes sur du plus sérieux. Cadavres, disparitions, magie noire ou satanisme ? Peu importe, des hommes disparaissent régulièrement et sans laisser de traces. Alors oui, des adultes arrivent à fuir le monde dans lequel ils vivent, mais de là à ne jamais être retrouvés et encore moins dans le même laps de temps... Hum, les ennuis ne sont pas loin ! Une enquête qui au départ semblait avancer dans un sens pour partir dans une toute autre direction. Je ne raconterais rien de ce qui se trame, de ce qui se passe réellement, car le résumé en dis déjà trop pour ma part. Mais qu'importe, il s'agit de licornes pour commencer. Licorne qui si vous la voyez sur la couverture du livre signifie que vous êtes comme moi, pas totalement humain. Votre sang a peut-être quelque chose, à moins que ce ne soit votre âme même. Il va falloir creuser mes petits pour trouver la solution de qui vous êtes réellement. Bref, Licorne, avec les paillettes et le folklore qui les entoure. La mythologique corne d'abondance ? Cela reste à voir, mais une licorne ne parle pas, alors il va falloir trouver autre chose pour les comprendre. Ensuite Merlin... Moi, Bretonne de famille, Merlin est un personnage très important et quand l’auteur nous embarque dans Brocéliande au passage j'ai les yeux qui pétillent et pas à cause des paillettes ou des voyages express. Revisiter le mythe, quel culot ! Non, j'ai adoré imaginer que ces personnages mythiques soient ainsi et puis il y a une part de bonté en chacun (enfin pas en moi je n'ai pas de cœur) et une part de malfaisance en tous (ça c'est bien vrai !)

Merlin et sa forêt, Merlin et sa fée, Viviane, Morgane et tous les autres. Le petit peuple, les fées, les lutins farceurs les Korrigans méchants, les lucioles et cie. La Cie, tout ce qui est différent et tout n'est pas intégré dans le récit. Je donne du vaste, et l'auteur se recentre sur ses personnages et surtout ce qu'elle utilise pour créer son univers, son enquête paranormale et même un peu plus. Merlin, grand magicien, grand sorcier, un mage, un druide ? Il a porté de nombreux noms, de nombreux événements lui sont tombés dessus, la légende du roi Arthur, le palais invisible qui ne se miroite que lors des jours de soleil étincelant sur le lac et puis son caractère, doux, gentil, mesquin, froid. Calculateur ? Non, c'était une légende et l'auteur le sort d'une certaine manière qui le montre différemment, perdu dans les méandres d'un amour particulier. Des moments particuliers qui ont mis à mal une femme. L'histoire nous l'a appris et ici, repris en main nous avons un savoir qui se transmet, pas forcément celui que nous connaissons, mais qui est proche de la nature. Et ça, j'ai adoré ! L'enquête, les meurtres et disparitions surtout de ces hommes bien des siècles après cette légende et tant d'autres, tels les fées et non faës dont nous avons l'habitude de voir dans ce type d'histoire. Sélène a découvert de nombreux éléments sur elle-même, sur sa capacité à aider les autres, sur sa volonté de sacrifier parfois ce qui est le plus cher à ses yeux. Si au départ nous sommes à la suite d'un ou plusieurs tueurs en série, la vérité fait encore plus froid dans le dos. La magie est partie prenante, la nature souffre et les êtres humains aussi. Nous avons des personnages qui ne savent plus ou donner de a tête et encore moins donner sa confiance. Comment faire dans ce cas, lorsque la découverte d'un peuple caché fait irruption pour vous tuer ? (Parce que dans votre cas vous avez la même tête qu'un dirigeant qui n'existe probablement plus depuis des siècles ? Pas de bol pour le coup)

C'est une histoire de famille soudée qui montre que même en cas de désaccord, si l'un d'entre eux est dans une mauvaise posture, ils seront tous présents, malgré les cartes, malgré les vissions qui montrent que certains doivent être ailleurs. La famille est un sujet important, tout comme la préservation de la nature, le message est bien passé sur l'écologie, l’environnement et les actes que nous pouvons avoir lui faisant du mal et cela se retourne contre nous. C'est également un récit d'amitié aussi forte possible qu'elle puisse exister. Et puis nous avons les personnages qui viennent et qui ne donnent pas envie de leur faire confiance, pourtant contre un ennemi commun, il peut s'en passer des choses et voir des alliances se créer pour un combat, ou même un peu plus. Le passé du tout début n'est pas oublié, il est mis en avant par les actes, les songes, les réflexions et les nouveaux arrivants. Le passé se mêle au présent pour tenter de former un avenir. Sera-t-il radieux ? Rien n'est moins sur, entre ceux qui désirent continuer une lutte de leurs grands-mères (j’exagère, à peine... mdr), ceux qui combattent parce qu'on leur a dis qu'il faut le faire (pourquoi réfléchir, pas vrai ?) ceux qui sont embarqués là-dedans sans comprendre ce qu'ils y font et tous les autres, indépendamment de leur volonté, ou pas ! Magique ? Les licornes ont leur place dans ce monde de fous, car il faut bien l'avouer, la folie est bien présente et elle ne s'arrête pas à un état d'esprit. Oh j'allais oublier, le fait d'avoir plusieurs voix qui nous montre ce qu'ils font ou pensent est très intéressant et puis cela est un sacré challenge de faire parler les uns et les autres avec leur caractère dominant qui sont vraiment différents !

Cette folie est représentée sous plusieurs formes. Si certains actes sont vraiment mauvais, pour ne pas dire autre chose, se retrouver dans le cas de certains personnages m'a fait prendre conscience que nous aussi nous pourrions basculer, pour l'amour d'un enfant, d'un membre de sa famille ou tout autre raison. Rien n'est blanc ou noir, même si l'auteur nous abreuve de paillettes, des nuances de gris sont mises en avant et la nature a tenté de faire ce qu'il fallait, jusqu'à un certain point de non-retour. Chaque personnage évolue en fonction des combats à mener, des découvertes faites qui ramène un arbre généalogique sombre et des "dons" qui se déclenchent. Ici point de complot, uniquement un personnage fort qui ne veut personne en travers de son chemin et qui fera tout pour devenir un être suprême. Ce personnage était vu d'avance, impossible de ne pas comprendre qui il était et comment il faisait, mais nous petits lecteurs nous ne sommes pas pris dans cette spirale qui emporte la raison et surtout nous pouvons refermer le livre pour digérer certains faits, pas comme nos personnages qui sont impliqués si profondément qu'ils ont tous les éléments, mais manque de liants. La fameuse folie des personnages dans la joie et la bonne humeur devient celle des fous furieux qui veulent le monde à leur pieds et ainsi l'allégresse devient plus sombre. Des secrets se dévoilent et si certains tapent sur le système de ne pas les connaitre de suite, la confiance n'est pas encore en place entre ces "clans" dont je n'ai rien expliqué exprès. Je n'en dirais pas plus, vous avez déjà de quoi vous faire votre propre idée, avec tout ce que la magie peut entrainer. Licornes, Merlin, magie, recherche de vérités, enquête sur des disparitions inquiétantes, un passé qui revient en force et j'ai l'intention de prévoir de quoi me couvrir si l'hiver est à nos portes. Tout cela bien entendu n'est qu'une parcelle de ce que vous trouverez dans ce récit coloré !

En conclusion, un spin-off qui nous entraine sur un gros fond de légende celtique, où Merlin revoit se renaitre de ses cendres d'une manière que j'ai adoré. J'ai toujours l'appréhension de voir comment un conte peut trouver une nouvelle voie, parfois cela fonctionne, parfois non. Ici, les liens créées, le passé des différents êtres, l'enquête policière, la magie et les peuples qui vont devoir se mêler apporte une lecture très enrichissante, agréable et surtout dépaysante. J'ai eu l'impression de me retrouver auprès d'un arbre de Brocéliande qui a comme qui dirait ce type de maison décrit dans l'histoire. Les légendes ont toujours un fond de vérité, c'est ce que je m'amuse à dire aux ados que j'emmène en colo les étés justement en plein cœur de cette forêt, mêlant le réel à l'histoire. Il suffit que chacun y croit assez fort pour réécrire une parcelle de cette vérité. Un grand merci pour cette lecture et cette magie, car moi aussi je vois les licornes !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/oracles-magie-et-co-spinoff-licorne-merlin-et-cie-sunny-taj-a214272593
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