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Commentaires de livres faits par GabrielleViszs

Extraits de livres par GabrielleViszs

Commentaires de livres appréciés par GabrielleViszs

Extraits de livres appréciés par GabrielleViszs

En remettant de l'ordre dans mes bibliothèques (oui, depuis le temps que je devais le faire, je suis tombée sur cette série que j'avais commencé à lire il y a looooooongtemps ! Qu'est-ce que cela fait du bien de faire diminuer cette HAL xD. J'ai juste relu ma dernière chronique, celle du 3 doc et hop, j'ai attaqué vite fait bien fait. Le résumé en dis déjà un bon paquet, Victor a disparu, mort ou pas, il n'est plus présent dans la vie de Maeve et elle a cru qu'elle serait enfin libérée de toutes les obligations qui lui sont tombées dessus depuis pas mal de temps. Que nenni, la voila devenue prisonnière de son propre frère qui a besoin d'elle pour une obscure raison. Avec Connor c'est toujours aussi compliqué, il est dépeint comme le vilain petit garçon qui veut jouer au roi, brave petit, mais il n'en a pas l'étoffe et encore moins le courage, se cachant derrière ses monstres de foire. Bref, Maeve est encore dans un pétrin pas possible et elle ne va pas se laisser faire pour autant. Enfin, elle se battrait si elle le pouvait, mais son mentor Benoxh semble avoir trouvé une solution : la rendre mortelle, d'une certaine manière. Plus de pouvoirs, plus de côté magie morte ou vampirique, il ne reste plus qu'une jeune femme qui n'a pas plus de fore qu'un moustique et ça, même si elle n'a cessé de répéter dans les tomes précédents qu'elle voulait être normale, la normalité, ici, dans ce château maudit est tout sauf cool !

Le début est malheureusement long, me demandant même ce qui se passait réellement dans la tête de Maeve jusqu'à ce que cela fasse tilt et que je fasse défiler les pages jusqu'à un certain point pour avancer sur l'histoire. Certes il y a quelques points qui vont nous servir plus tard, mais sur le coup, j'ai eu du mal à digérer ses informations sans queue ni tête. Maeve est captive par son jumeau qui semble l'adorer. Il a besoin d'elle pour asseoir sa position au sein du château de leur père et n'hésite pas à employer les grands moyens pour y parvenir. Même si la torture sur elle le répugne, il envoie ses chers atouts de la manche gauche et droite pour lui faire du mal et la rendre plus docile. C'est mal comprendre Maeve qui préfère mourir plutôt que vivre dans un monde où tout est chamboulé. Son cœur a pris cher, tout comme son corps qui n'est plus que mortel. Forcément les ennemis de la jeune femme vont tenter d'en profiter pour la tuer. Qu'ils prennent un ticket car la liste est longue et Maeve a plus d'un tour dans son sac. Même mortelle elle arrive encore à surprendre, mais se prend aussi des coups.

Entre elle et son jumeau, c'est complexe. Cela l'était déjà auparavant car ils sont dans des camps différents en quelque sorte. La raison ou la folie semble prendre le pas sur l'autre et inversement. Difficile de savoir vraiment ce que Connor désire de sa soeur, quitte à la faire souffrir mentalement et physiquement, mais personne ne doit la tuer. Si on réfléchit bien une fois le tome terminé, il est facile de comprendre pourquoi, serait-il au courant de tout ce que Benoxh raconte à Maeve ? La naïve petite fille n'a toujours pas compris sa vie ni même pourquoi elle est toujours en vie. Est-ce que son frère l'aime véritablement parce que c'est sa sœur ou parce qu'elle a les mêmes dons que lui même bloqués ? Tout comme Maeve qui n'arrive pas à se décider sur sa conduite à tenir vis-à-vis de lui. Un coup elle veut le tuer, comme la plupart de ceux qui les entourent, un coup elle serait capable de le torturer pour le plaisir, un coup elle l'apprécierait presque... En même temps, restez enfermé dans une chambre durant des jours et des jours sans personne à qui parler peut faire devenir chèvre n'importe qui.

Durant une bonne partie, Maeve tourne en rond et nous comprenons parfaitement que de toute manière elle ne peut pas faire grand-chose, à part attendre hypothétiquement de l'aide extérieure. Ces passages sont un peu longs également et son introspection m'a un peu perdu. Par chance, sa vie reprend du rythme et là je me suis amusée. Les secrets qui entourent Maeve sont si nombreux que même nous, nous en loupons quelques uns, jusqu'au final. Pas de big boss pour elle, par contre des épreuves à profusion. Entre les morts qui ne le sont pas, les vivants qui ne le sont plus, les fantômes du passé qui hantent les couloirs de ce château maudit et Rosita qui arrive à traverser les murs (et on se demande encore comment elle fait), nous avons de quoi faire pour notre plus grand plaisir. Oubliez tout ce que vous avez déjà pu lire sur elle, sur ce que les autres lui ont dis, il va falloir faire la part des choses et les mensonges comme les vérités ne s'arrêtent pas à une discussion. Les attitudes, les regards ou justement les non-regards cachent souvent des éléments clés. Des personnages sont forts, présents ou non dans les parages, Victor, Lukas, Trévor, mais aussi Lala (je le kiff ce mec xD) Elliot, Barney, Cara, Aya ou encore Elzbieta (beurk), Slater (rebeurk), Connor, Benoxh et bien entendu Nikolaj. J'allais oublier Jean-Pierre qui a un rôle particulier et va probablement reprendre un peu de bon sens en s'éloignant de tout ce bazar.

Les personnages ne sont pas plus nombreux qu'auparavant, l'auteur joue avec nos nerfs pour les faire disparaitre et apparaitre, tout comme Maeve et son don qui prend une évolution radicale. Une de celles qui promet de nous poser des questions sur la fin du tome précédent : et si ? Chacun a sa propre histoire, chacun vit avec ses sentiments, ses émotions, son corps qui subit ou non des changements. Des liens se sont formés, d'autres s'activent, il devient de plus en plus difficile de faire confiance. Seuls les actes comptent, mais est-ce qu'il n'y a pas toujours derrière un geste une demande implicite ? Enfin pas avec tous les personnages, il y en a bien un qui ne demande rien, et je n'en dirais pas plus à ce sujet. Des surprises de taille nous attendent à chaque détour de couloirs et il y en a dans cette demeure maudite. Qui va vraiment la protéger ? Qui va vraiment réussir à la toucher ou à la transpercer ? Sa magie est toujours au cœur des négociations et son avenir ne sera pas ce qu'elle voudrait. Qu'à cela ne tienne, il va lui falloir trouver un moyen détourné pour obtenir ce qu'elle veut plus que tout. Et je suis persuadée qu'elle y parviendra.

La fin est surprenante et j'avais des doutes sur certains points, sur ce que nous avions noir sur blanc. Je me frotte les mains car j'avais raison sur un de ces nombreux points et dont je n'ai pas parlé bien entendu. Comme quoi, quand tout semble facile, c'est que cela peut l'être ou au contraire vous venez d'être trompé ! Ah la vie de Maeve est compliqué, ses amis, ses amours et ses emmerdes aussi. Vivre sans pouvoirs ? Finalement elle va peut-être oublier pour le moment. Elle qui a vécu telle une limace durant des jours et des jours, je pense sincèrement qu'elle ne le voudra plus. Le final apporte toujours des rebondissements et pour ce tome il y en a plus d'un, dont la fameuse prophétie. L'horreur sans nom qui s'impose, la dépression risque de rappliquer plus vite. Des questions sans réponses restent en suspend et laisse un suspense sur des personnages. Que va-t-il leur arriver ? Mystères et morsures de Rosita ! La magie est importante et le dédoublement très bien amené. J'ai eu peur de me perdre, mais non, j'ai facilement suivi les deux côtés. Les crocs sont également dans la place. Les seuls humains dans les oubliettes risquent leur peau à chaque instant, de toute façon ils sont considérés comme de la nourriture sur pattes.

En conclusion, un 4ème tome un peu plus long que les autres, avec une introspection que j'aurai aimé beaucoup plus court. Par contre, de nombreuses révélations sont faites, dès que l'action débute, elle ne s'arrête quasiment plus et ça c'est ce que j'aime le plus. Une Maeve qui découvre la pleine possession de ses pouvoirs et surtout des rebondissements de fin de partie qui me donne de découvrir la suite et fin de ses aventures !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/maeve-reagan-tome-4-a-pleines-dents-marika-gallman-a212902245
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J'aime bien finir ce que j'ai commencé niveau lecture depuis quelque temps et c'est donc tout naturellement que j'ai décidé de lire le tome 3 de cette trilogie (et à la fin je me suis rendue compte qu'il y avait des spin-off xD) Je me suis demandée dans quoi Eli et Rick allaient bien pouvoir tomber. Il faut bien avouer que les deux premiers épisodes étaient mouvementés et que les trahisons allaient bon train, alors forcément ce troisième devait taper fort. Et c'est le cas, peut-être un peu trop fort pour ma part dans le sens où je n'y a cru que moyen moyen ce qui c'est passé. Cette histoire avec le gouvernement, mouais, passons sur ce détail et allons plutôt sur l'histoire. Eli travaille toujours à l'hôpital et maque de bol, le nouveau médecin en chef fait de sa vie un enfer personnel. Pourquoi est-il ainsi ? Bonne question, peut-être parce que sans le vouloir il sait qu'elle est la régulière du chef des Devil's road et comme ils ont la mainmise sur toute la ville... ? Probablement, toujours est-il qu'il ne la lâche pas d'une semelle et lui impose un rythme effréné : horaires de jour et de nuit, toujours derrière son dos, il est comme une sangsue qui se nourrit de sa vitalité. Rick doit toujours être au top pour maintenir son club au niveau et puis dans ce tome nous apprenons un peu plus encore sur le club et la façon dont ils sont plus que tolérés dans cette ville qu'ils gardent dans une certaine sérénité.

Enfin, la sérénité va bien un temps. Une tentative de vol, une agression, une bombe, un incendie, et d'autres désagréments, la ville n'est plus qu'un danger permanent pour ceux et celles qui y vivent. Mais qui peut bien leur en vouloir à ce point ? Parce que soyons honnête, tout ce qui arrive les vise tous ! Drame après drame, Rick va devoir remonter la pente de son club et accessoirement prendre sur lui lorsque Eli va lui cacher une nouvelle qui va poser soucis. Rick, prendre sur lui, pardon, je devais l'écrire celle-là, parce qu'il est tout sauf stable. Possessif, anxieux, impulsif et colérique, oui, mais stable non. Il va devoir apprendre pourtant s'il ne veut pas perdre Eli et Gareth et la communication. Oh bon sang, rien que ce mot pourrait être utile dans le vocabulaire de Rick et Eli. Mais pourquoi ils ne se parlent pas ? Comme nous avons les deux voix, nous comprenons que la peur les tenaillent fortement, la peur de perdre l'autre, mais justement ne comprennent-ils pas que le silence est encore pire ? Si bien sur, mais trop tardivement, s'il n'y avait pas cette guerre sous-jacente qui sait ce qui se serait passé entre eux ?

La relation entre les deux est toujours aussi explosive, le silence les tue à petits feux et si ce n'est pas leur peur qui va les détruire, ce sera surement tous les complots qui se trament sur les Devil's Road, mais aussi les autres clubs. Tous sont concernés et c'est main dans la main qu'ils vont devoir se battre contre un ennemi commun et pas n'importe lequel. Ce ne sont plus des bikers qui sont présents, mais des guerriers prêts à tout pour leurs familles, leurs club, leur manière de vivre. Les traîtres n'ont pas le choix, ils vont parler à un moment donné et ne plus respirer. Mais même les traîtres sont capables de fourberie. Ce que je peux dire c'est que l'on ne s'ennuie pas un seul instant dans l'histoire. Le seul point noir, c'est contre qui ils se battent. Après j'ai adoré le fait que les clubs même ennemi soient obligés de se regrouper pour survivre. Cette fragile amitié qui va se tisser renforcera les liens entre les clubs d'une certaine façon, même si leur manière de vivre est bien différente. Nous découvrons donc d'autres club avec leur peur et leur façon de gérer les problèmes. Certains sont plus bruts que d'autres, plus doux aussi, tout comme le langage qui se rapproche, mais qui est tout de même plus malsains chez d'autres. Ce sont toutes ces différences qui vont malgré tout les rapprocher, parce qu'ils veulent rester en vie et avec leur quotidien. Rien ne peut aller à l'encontre de leurs décisions et ils vont tous s'unir pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

La vie d'Eli est toujours aussi compliquée, être une régulière n'est pas simple, elle a vécu la liberté entre deux clubs et dorénavant elle a du mal à rester à sa place. Grr, cela me fait grincer des dents, oui ils ont des règles, mais dire que la femme doit rester à sa place... Qu'elle se taise lors des réunions OK, les affaires sont les affaires, mais certains actes de Rick m'ont fait lever les yeux au ciel. C'est un homme de cro-magnon et non un homme moderne. Qu'il veuille protéger sa famille oui, mais pas de la façon dont il gère le tout. Et comme si tout cela n'était pas encore assez, un fantôme du passé fait son apparition et va mettre encore plus de bazar dans ce jeu de quille déjà bien branlant. La passion est au cœur du récit, tout comme l'amitié et surtout le fait que le club a merdé. Les membres écoutent le chef et par conséquent certains faits m'ont énervé comme si l'être humain n'existait plus. Ce dernier doit faire ce qu'on lui dis, point final. Le début et le milieu sont composés de rancœur, de tourments, de haine aussi et de peur. Cette peur qui est présente du début à la fin, celle de perdre l'autre, celle de perdre un membre de sa famille, celle de ne pas réussir à s'en sortir, celle d'imaginer un traitre qui pourrait être le frère ou la sœur du club. L'auteur joue beaucoup avec ce sentiment et cela fonctionne très bien ! Qui n'a jamais eu peur dans sa vie au moins une fois ? (J'ai l'impression de ressortir une vieille chanson là, mdr)

Les événements se suivent et semblent concorder sur le fait que les Devil's Road doivent être éradiqués. Le shérif Osborne m'a bien fait rire avec son attitude. Les bikers sont intéressants quand tout va bien, mais s'il y a une merde ils ne servent à rien. Euh, comment dire qu'il ne fait pas son job et qu'ils comptent sur eux pour que tout roule, mais autrement ils n'ont qu'à disparaitre ? Gentil le shérif, gentil, mais bosse un peu et si tu ne les voulais pas dans a ville, tu n'avais qu'à faire ce qu'il faut ! Des personnages des tomes précédents reviennent et ce n'est pas au gout de tout le monde, surtout lorsqu'il y aura ce qu'on appelle un renvoi d'ascenseur à prévoir. Mais il vaut mieux être solidaire avec des ennemis qui veulent la même chose que vous, plutôt que mort sans possibilité de se venger. Les rebondissements sont nombreux, même si le plus gros se voit venir. Il faut avouer que dans les tomes précédents nous avions déjà eu une petite piqure de rappel et la confiance est mise à mal, une fois de plus.

En conclusion, un troisième tome avec beaucoup de pressions psychologiques et physiques. Les Devil's Road n'ont pas cessé d'avoir des ennuis, mais il ne s'agit pas d'une histoire qui fait rêver avec le mariage et les enfants. Les Devil's Road, c'est une famille qui fait des erreurs, qui est capable de pardonner comme de protéger les siens au péril de leurs vies. Evi a un sacré caractère, ce n'est pas une femme qui se laisse faire et elle démontre de grandes capacités, tandis que Rick va apprendre à gérer sa possessivité, enfin un peu. Beaucoup de tensions, de rebondissements, de personnages qui auraient dû être mort qui reviennent à la vie. Je suis heureuse d'avoir découvert la plume de Iride et je compte bien continuer avec les spin-off de cette trilogie !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/devil-s-road-tome-3-exister-iride-salvatore-a212880529
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Alors, attention, attention, attention ! Il est indiqué que c'est le dernier de la série, mais, mais, mais, j'ai fouiné et l'auteur a sorti 3 autres tomes derrière. Plus qu'à attendre la traduction ! Par contre si vous n'êtes pas trop regardant, ce 8ème tome pourrait être le dernier, si vous ne faites pas attention à de petits détails qui vous donnent la puce à l'oreille qu'une suite est largement possible ! Enfin, tout cela pour dire que j'en veux bien encore de Secret et de Desmond, oui oui ! Et très heureuse de faire descendre doucement, mais surement ma HAL qui en a bien besoin.

Un tome que j'ai adoré, pas passé loin du coup de cœur, juste deux ou trois trucs qui ont fait que "hein?", non pas possible, pas comme cela. Sinon, l'intrigue suit son bonhomme de chemin. New York est en feu, littéralement. Une bande de bikers a fait son apparition et mis à sac la plupart des quartiers par le feu : serait-ce pour faire renaître NY de ces cendres, au propre ? Et des morts-vivants qui trainent par milliers. Pas des zombies, non ça, cela n'existe pas et Secret a beau le dire, ces êtres humains qui sont morts déambulent dans les rues comme si de rien n'était. C'est sympa de croiser des cadavres, amis ou non, que nous avons mis en terre il y a quelques temps, eux-là sont embaumés, donc plus de chance de les voir sans décomposition, mais les autres. Ceux qui sont là depuis des décennies voire plus, yeurk ! Et quand dans la flopée d'amis, ennemis, amants, famille et autres condiments de Secret l'un d'entre eux se fait tuer sous ses yeux et revient à la "vie" dans la seconde qui suit, là, le carnage est proche ! Cette partie des morts-vivants et forcément lié à celle du feu et très vite nous apprenons qui est derrière tout cela, ce qui serait sympa c'est de connaitre le but. Un but qui vient sur le tard et nous pouvons nous dire tout ça, pour ça ? Sérieux ? Ces "bikers" ont décidé de décimer la ville pour ça ??? Saleté de créatures sur deux roues qui pensent réussir plus que ce que la plupart peuvent bien faire.

Et en parlant des capacités, nous allons retrouver une Secret moins martyrisée psychologiquement, mais n'hésitera pas à se sacrifier pour sauver SA ville. Ce n'est pas la faute de Sig qui ne cesse de lui dire que de toute manière la ville est tombée et qu'elle n'est pas une héroïne. Elle ne peut pas laisser faire cela. Entre le fait que son secret a été dévoilé, que Juan Carlos de mes deux veut l'évincer du tribunal, le fait qu'elle est toujours "mariée" à Lucas, que sa famille se réduit à peau de chagrin, qu'elle a fait une promesse à Aubrey, un fae qui attend depuis trop longtemps que cette promesse soit enfin accomplie telle une prophétie et ce bordel pas organisé ? Tout va bien, bien entendu, il ne faut pas oublier ses ennuis de cœur et le retour d'une vilaine louve qui a tenté de la tuer. En même temps, la plupart des personnes qui l'entourent ont déjà tenté soit de l'avoir dans son lit, soit de la tuer, alors... On ne peut pas dire de Secret qu'elle soit égoïste, bien au contraire. Elle préférerait mourir pour l'un des siens, plutôt que de fuir, d'abandonner ou de se cacher. C'est une jeune femme admirable qui va jusqu'à pactiser avec le diable pour les sauver tous autant qu'ils sont même si dans une telle guerre il y aura forcément des morts, autres que ceux qui marchent déjà sur la ville.

Beaucoup d'actions, de rebondissements dès le départ. Les personnages secondaires prennent de plus en plus d'importance et certains se dévoilent de plus en plus. Genie a deux côtés et dans ce tome nous le comprenons aisément. Elle a l'apparence gentille, douce et agréable et quand on la cherche, waouh, c'est une vraie furie qui est capable de faire imploser n'importe qui. Lucas montre une nouvelle facette, mais pour ma part c'est trop tard et ce n'est pas parce qu'il est le roi des loups (j'ai failli mettre autre chose) qu'il peut décider que Secret ou n'importe quelle autre femme est un objet et ça, Desmond l'a bien compris. Juan Carlos est tel qu'il est depuis pas mal de tomes, mais alors là, Secret a mis le doigt sur quelque chose. Qu'est-ce que j'ai pu rire en imaginant ce conquistador troublé de cette manière ! Holden reste lui-même et nous ressentons tout l'amour qu'il a pour Secret, pour la ville pour ceux qui sont de sa famille. La fin sur ce qu'il va devenir est logique, depuis le temps qu'il voulait être reconnu ! Desmond et Dominic ont évolué, s'ouvrent plus également. Clémentine, je l'ai adoré avec sa manière de prendre les événements les uns après les autres ! Sutherland également, Shane et Siobhan ont grandi. Calliope est une fourbe dans le bon sens, qui pourrait l'amuser encore un peu plus dans ce monde où elle ne meurt jamais ? Il y a tellement de personnages que je pourrais continuer encore longtemps.

L'auteur laisse une porte ouverte avec quelques éléments, la vie de Secret, celui qui a réussi à s'enfuir, les quelques miettes de pains qui trainent encore. Pour autant ce tome clôture malgré tout une histoire avec le décès de certains membres de son équipe. Certaines histoires s'arrêtent là, parce que les liens sont terminés, finis, mis en terre. New York reprend son envol, mais pas entièrement. Le changement pour certains d'entre eux va les prendre aux tripes tout comme leur laisser un gout amer en bouche. Les combats ont été rudes même si certains sont passés sous silence. Les alliances improbables pour sauver ce qu'il reste sont ce qu'il y a de "magique". Et les attitudes des vampires qui vivent sous terre ne se rendant pas compte de ce qui se passe, franchement ils sont tordants quand ils se rendent compte que "hein, il faut faire quelque chose?" C'est deux mondes totalement différent et cela ne change pas le moins du monde. Les vivants à sang chaud plus ou moins et les sang-froids qui se fichent éperdument que le monde s'écroule, car ils seront toujours là après le carnage. Tiens en parlant de carnage, les bikers dirigés par une femme (eh ouais, ça vous en bouche un coin ?) ont certaines capacités pour un petit nombre. C'est toujours les sentiments qui semblent diriger le monde et cela ne fonctionne pas correctement.

En conclusion, dernier tome de cette série ou pas, les aventures de Secret sont nombreuses. Certaines étaient un peu en dessous des autres, mais dans l'ensemble, j'ai passé de très bons moments en sa compagnie. Elle va enfin pouvoir gouter un peu au bonheur, même si j'ai dans l'idée que rien n'est terminé totalement. Le cœur a ses raisons qui a besoin d'actions pour vivre. Peut-être qu'elle arrivera à dépasser la trentaine, qui sait ? Il faut dire qu'après avoir pactisé avec le diable, donné sa vie à plusieurs reprises et subit de nombreux combats, Secret et une vie tranquille ? Nous ne sommes pas dans un conte de fées loin de là ! En attendant d'en savoir plus, je vais la laisser dans son coin et je croise les doigts que les prochains seront traduits !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/secret-mcqueen-tome-8-secret-mortel-sierra-dean-a212871469
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Merci à Taurnada pour cette découverte. Il s'agit de 10 nouvelles qui peuvent nous montrer un futur pas si éloigné que cela. L'évolution de la technologie n'a eu de cesse de prendre de l'ampleur. Un exemple simple, les vidéos, par caméra, sur des cassettes , des dvds, des clés usb et demain ? Des exemples nous pouvons en trouver de nombreux, des bons, comme des moins bons. L'aide au niveau de la ménagère avec la machine à laver le linge qui a changé la vie de nombreuses femmes qui allaient au lavoir (et il en existe encore dans le coin de chez ma grand-mère). Il faut faire attention à ce que nous mettons sur les réseaux sociaux, tout peut être pris, volé, utilisés (et ça, c'est ce que j'explique bien à mon fils). Ces RS qui nous rapprochent autant qu'ils nous éloignent. Un simple constat de ma part, il n'y a rien de plus ou de moins que ce que j'ai pu voir depuis des années. Avant de débuter sur le récit l'auteur nous met des notes préliminaires qui nous indique une direction qui ne sera pas forcément prise. C'est intéressant de voir jusqu'où va l'auteur et cela me plait ! Entre ceux qui imaginent être là pour draguer et d'autres pour travailler, il y a un monde. Et si ce n'était que le début de l'aventure ? Suivez Estelle dans 10 histoires qui donnent froid dans le dos, car si nous arrivons jusque là je ne donne pas cher de notre peau.

Pathologique, ou le meilleur moyen de rentrer dans le moule. La lecture est un point que j'adore (sinon je n'aurai pas de blog, hein) et grâce à elle, nous pouvons voyager, apprendre de nouveaux mots. Et pourtant le monde dépeint dans cette nouvelle nous emmène dans une réalité autre que la diversité. Tous doivent apprendre le même nombre de mots, tous doivent se conformer à ce qu'on leur dis, ne pas avancer trop vite, ne pas chercher à connaitre plus et surtout se cacher. Milo est un enfant qui a besoin de savoir, son esprit ne peut pas se cantonner aux murs qu'on lui donne. La tablette numérique pour quoi faire vu qu'elle est bloquée ? Il ne peut découvrir par lui-même et fait partie de ces personnes qui ne s'arrêtent pas à une barrière, il leur faut la contourner. Et ce n'est pas un médecin qui peut décider pour les autres, pas vrai ? Cette Réalité Virtuelle semble prendre le pas sur tout le monde. Codage à volonté, les métiers ne sont plus que dans le cadre du numérique, si je peux encore appeler cela de cette façon. Chacun vit sa vie de manière peu traditionnelle pour nous, pauvre humains qui ne sont pas encore connectés 24h/24. Tout est contrôlé dans la réalité, mais les fantasmes eux sont toujours ancrés et réalisé dans le virtuel. Alors lorsque le monde s'effondre, celui qu'ils connaissent tous, c'est la débandade. Ils n'ont plus de repères, ne savent plus quoi faire et deviennent ce qu'ils ont toujours vécu en fantasmes.

Mais ce n'est rien, comparé à cet aveuglement amoureux. Pas besoin de numérique pour comprendre que l'homme à la tête d'un lieu, ou ayant un poste élevé fera ce qu'il faut pour rendre un verdict tout sauf impartial. Imaginez-vous jury dans un procès important, celui qui va décider de laisser en liberté un homme ou non et là, vous devez uniquement appuyer sur des boutons. Si vous ne réfléchissez pas et suivez bêtement ce que l'on vous dis, vous avez les moyens de continuer à vivre normalement, mais si vous êtes de ceux qui cherchent à comprendre ce 1% qui traine, alors je vous conseille de ne pas être juré. Il est si facile de devenir un mouton pour éviter les ennuis, de suivre celui qui a du pouvoir pour ne pas être inquiété. La majorité semble l'emporter et la position instable dans laquelle vous êtes risque de vous exploser à la figure. Et ainsi vous ne serez plus des êtres humains, mais considéré tel des inhumains. Pourtant ce n'est pas de leur faute si la société les rejette l'un après l'autre. Est-ce que le physique compte plus que le travail ? Oui et cela n'est que mon opinion sur notre monde qui ne voit que par ce physique qui se doit d'être parfait sinon vous pouvez faire demi-tour. Je n'ai jamais compris pourquoi c'était ainsi et pour ma part je ne fonctionne pas de cette manière, comme d'autres et encore heureux, mais combien on pris dans les dents qu'ils étaient moches, qu'ils étaient des monstres parce qu'ils ne rentrent pas dans le moule ? D'ailleurs je ne rentre dans aucun moule et j'en suis fière. Les militaires qui sont revenus des guerres, estropiés, perdus, abimés n'ont-ils pas le droit d'être considérés comme des humains ? Les accidentés de voiture ou de tout autre incident ont les mêmes droits et pourtant le regard des autres peut être mauvais. Ce monde où les "rafistolés" n'ont que le droit de se taire et de rester cachés ? Jusqu'où peut aller l'être humain envers un autre ? Tous les jours nous en avons un exemple et plus nous avançons dans le temps, plus les écarts existent et font mal.

Est-ce que cela ne deviendrait pas un automatisme ? Automatique, qu'est-ce qui peut le devenir ? Suivre son instinct ou une assistante de vie qui va vous rappeler tout votre agenda ? Au lieu de prendre un papier crayon et de tout mettre sur un carnet, c'est la maison en elle-même qui va vous le rappeler. Ah, la technologie est vraiment d'un autre niveau, mais au fait, cela n'existe pas déjà avec une certaine Alex ? La journée de repos de Cécile ne va pas se passer comme la maison l'aurait voulu. Est-ce pour cela qu'une information capitale aurait pu éviter cette fin ? Pas de tragique, pas de morts, mais une solution plutôt radicale juste pour avoir oublié ? Absurde ? Nous sommes déjà dépendants, je le vois, avec tous les rendez-vous qui sont sur mon téléphone. Un bien pour un mal, tout est au même endroit, mais si ce lieu nous perd ? Où allons-nous ? Probablement à l’Éternité ! Qui ne c'est jamais demandé ce qui se passe après la mort ? Et si par hasard nous serions à un point où justement nous pouvons le savoir. C'est la seule nouvelle où j'ai eu plus de mal, pour la comprendre. Je pense que je suis passée à côté de celle-ci, mais vu qu'i n'y en a qu'une qui m'a laissé sur le côté en voyant les personnages faire leur voyage, ce n'est pas catastrophique.

De toute manière, il vaut mieux faire attention à sa vie et surtout à son profil que nous pouvons mettre en ligne. Tiens, j'en reviens à mon premier paragraphe : ne rien divulguer sur les réseaux sociaux, car tout le monde peut y avoir accès et s'en servir. La preuve bien des années après, ce professeur qui va voir sa vie s'effondrer pour des bêtises alors qu'il était plus jeune. Tout se sait, à un moment où un autre et peut se retourner contre vous. Pas moyen de revenir en arrière et le bouton rouge ne sera d'aucune aide. Bien au contraire, tout le monde le connait ce fameux bouton, celui qui est là pour envoyer des missiles à l'autre bout du monde pour exterminer une population. Nous le connaissons, probablement par le biais des films où le président se demande s'il doit appuyer dessus, dans des sous-marins pour se défendre. Mais si tout avait été caché, est-ce que nous saurions qu'il existe ? Dans chaque génération nous apprenons des éléments, mais nous en perdons aussi, alors, verdict ? Devrions-nous harceler nos anciens pour mieux comprendre ce qui est déjà passé ? Harceleuse, je ne pense pas me caractériser de cette façon. Et Julien ne voit pas sa fille de cette manière. Elle veut jouer avec les autres et ne pas devenir ce robot qu'ils sont tous devenus, vivant dans leur monde. Un monde comme les précédents où l'individualité est mise en avant et pourquoi ne pas se retrouver sous la trappe ? Peut-être parce que leur sort ne sera pas si enviable en comparaison de ceux qui resteront au-dessus ?

En conclusion, je suis restée très évasive pour certaines des nouvelles, mais toutes se regroupent sur notre société et la manière dont nous allons évoluer en fonction de la technologie. Le numérique, la nanotechnologie, les aides potentielles, nous ne pouvons pas négliger que certaines avancées font des miracles et sont importantes. L'auteur nous présente des idées qu'elle ne partage pas forcément, c'est son but de nous laisser avec notre propre questionnement et surtout : sommes-nous déjà trop impliqués et trop pris dans cet engrenage pour ne voir que le bien ? L'évolution de la technologie n'est pas à prendre à la légère. Il vaut mieux faire attention et bien réfléchir avant de suivre le mouvement. Chaque nouvelle apporte ce qu'il faut pour ne pas se braquer contre le numérique ni pour y plonger tête la première.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/digital-way-of-life-l-integrale-estelle-tharreau-a212871857
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Merci à l'auteur une fois de plus pour m'avoir envoyé cette nouvelle qui fait partie du cycle de Barcyl. J'ai bien entamé ce cycle dans le désordre et je peux vous assurer qu'elles peuvent être lues comme vous l'entendez. Orglin est la première nouvelle de ce cycle et ce que j'apprécie après chacune des lectures c'est que nous en apprenons toujours un peu plus sur Yencil, le Dieu de la guerre qui n'hésite pas à placer ses pions sur l'échiquier de la vie qu'il tient entre ses mains.

Une nouvelle deux fois plus courte que la précédente lue (Ugo), mais que j'ai plus apprécié. Nous plongeons directement dans le feu de l'action, aux temps anciens où les Dieux faisaient encore leur loi. Orglin, une jeune femme est poursuivie par des hommes qui doivent la ramener suite à des visions. Elle serait celle qui arrêterait les guerres, ferait de ce monde une paix éternelle, une joie de vivre. Esdras est le missionnaire, celui qui doit récupérer en vie Orglin afin de la ramener au roi de Tigyl. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Ses parents viennent d'être tués devant elle par ses hommes sans foi ni loi. Pourquoi ? Pour quelle raison obscure le Dieu de la guerre laisserait faire cela, ou n'importe quel autre Dieu qui ramènerait ses fesses ici bas. Avant de connaître le destin de notre jeune femme, nous faisons un bond dans le temps, bien avant sa naissance, bien avant ce drame.

Un drame de perdre sa famille en un instant. Pour autant, avant même qu'elle ne soit conçue, nous suivons rapidement la manière dont ses parents se sont découverts. Les drames existaient déjà depuis des décennies et cela ne semblaient pas vouloir s'arrêter. Des guerres de pouvoir, de religion, de territoire, de différence... Tout était bon pour que deux royaumes envoient des hommes et des femmes sur le champ de bataille. Des morts par centaine, probablement plus d'ailleurs. C'est ainsi qu'ils se sont connus, sur un terrain étranger peuplé de cadavres et de sang. L'envie de disparaitre, de ne plus faire partie de ce monde les tenaillent si fortement qu'ils vont se faire oublier. Mais nul ne peut être véritablement oublié, la preuve lorsque les hommes du roi débarque et décident de récupérer Orglin, le fruit de cet amour quelque peu interdit. Les chapitres sur le passé avant son arrivée nous donnent le ton sur sa famille et leurs pensées. Les dieux, quant à eux ils ne cessent de s'amuser avec leurs êtres.

En parlant des Dieux, concentrons-nous sur Yencil, celui qui adore faire la guerre. Un Dieu qui pose ses pions et autres pièces maitresses sur son échiquier géant. Nu ne peut en sortir s'il ne le désire pas et si par malheur les "humains" ne comprennent pas la signification de ce qu'il envoie en visions, il arrive toujours à ses fins d'une manière ou d'une autre. C'est de cette manière que Orglin va vivre une aventure hors du commun. Elle qui n'avait utilisé d'épée ou encore pensée à autre chose que la paix avec ses parents, la voici qui va devenir autre. Sa vie ne lui appartient plus et c'est à se demander si elle lui a appartenu un jour. Qui sait si Yencil n'aurait pas mis ses petits avant sa naissance afin d'en faire ce qu'il désire ? Personne ne peut pénétrer dans l'esprit d'un tel Dieu qui montre beaucoup de patience et de ténacité.

On arrive à s'attacher à Orglin, avec son passé, ce qu'elle vit et son avenir. Même si un peu plus aurait été encore mieux, la nouvelle a un début, un milieu et une fin qui clôture son histoire et celle de Esdras. Orglin subit ce changement de vie, mais elle va apprendre avec les meilleures et surtout va suivre une destinée qui rendra fier Yencil, celui-là même qui va l'utiliser comme sa reine de l'échiquier. C'est un récit intense où le bras armé des Dieux va aider ceux qui veulent la paix. J'ai adoré la comparaison entre les Bainges et les étoiles dans le ciel, tel des anges protecteurs que nous pouvons parfois imaginer lorsque nous en avons besoin. Esdras est un guerrier valeureux, un "commandant" capable de déterminer le danger. Il ne s'amuse pas à tuer en premier et préfère parler afin de se donner une chance de combattre les idées en paroles et non en frappant. Nous pourrions le considérer comme un homme d'honneur. Seul petit manque avec le roi et ses deux royaumes.

En conclusion, une nouvelle qui met en scène un personnage particulier qui ne s'attendait pas à vivre une vie autre que celle que ses parents avaient décidé. Point de paix, mais une main de fer et un guide pour ces hommes qui doivent se battre jusqu'à la mort. Une destinée hors du commun pour une jeune femme courageuse.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-cycle-de-barcil-orglin-la-primitive-dopffer-jean-marc-a212848395
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Merci à l'auteur pour m'avoir envoyé cette nouvelle qui fait partie du cycle de Barcyl. J'ai déjà eu l'occasion de découvrir sa plume par le biais des autres nouvelles qui composent ce cycle qui n'est pas encore achevé. Il faut savoir, même si j'ai inscrit la note de l'auteur juste au-dessus, chacune de ces nouvelles peuvent être lues dans l'ordre que vous le désirez. C'est ce que je fais, car il s'agit de la sixième et je n'en ai lu que quatre, pour le moment. Bref, passons à l'histoire. Je passe les détails du résumé qui en dévoile pas mal.

Il s'agit d'une nouvelle et forcément nous allons plus vite au but. Ugo est un enquêteur qui rend ses comptes au Président. Avec Cassini, ils découvrent qu'une personne dans l'ombre s'apprête à se débarrasser de gens un peu trop gênant. Le rapport effectué, tous deux décident de camoufler les informations dans une nanocapsule afin de la donner en main propre au Président qui va devoir sévir. Mais ce que ne sait pas ni Ugo ni Cassini, c'est que le Président est à l'origine de tout ce qui va se passer et le lecteur l'apprend dès la première page. Je trouve dommage de ne pas avoir cette information plus tard. Alors que nous retrouvons Ugo dans un hôpital sans souvenir, la traque est déjà entamée !

Une traque intense qui amène nos deux compagnons à tenter le tout pour le tout pour amener les informations crucial au Président. Le récit est plus futuriste que les autres déjà lu et cela change considérablement la donne pour ma part. Je m'attendais plus à retourner dans les temps anciens, mais qu'à cela ne tienne, j'ai aimé avoir une histoire dans un futur que je n'ai pas envie de connaître, mdr. L'auteur nous décrit beaucoup les alentours, les lieux où sont Ugo et Cassini tel un huit clos. Enfermés dans une tour, ils vont devoir se battre afin de garder la nanocapsule qui lui a été retiré à l'hôpital. Le fait que la mémoire de Ugo lui joue des défauts nous emmène à nous poser des questions. Que s'est-il passé ? C'est en suivant leurs traces et en se confrontant à d'autres personnages que les flashbacks surviennent. Nous comprenons comment il en est arrivé là et le présent se mêlant à l'action nous ne pouvons que nous dire que la suite va être mouvementée. Et c'est le cas ! Impossible de s'enfuir, nos deux "héros" vont devoir accuser des coups physiques et surtout mentaux dès qu'il comprendra ce qui se passe réellement.

Si le début nous donne déjà le méchant de l'histoire, la suite nous promet quelques rebondissements qui ne laisse pas indifférent. Des personnages vont et viennent, pas le temps de s'accrocher à eux, car de toute manière la bataille va être rude. Une simple bataille, alors que la guerre fait déjà rage ailleurs. Est-ce que Ugo va réussir à s'en sortir indemne ? C'est moins sur. Plus il avance dans ce combat, plus il va comprendre que les dés sont pipés. Mais notre homme ne va pas se laisser faire ! Avec Cassini ils vont devoir faire des choix, de ceux qui font que soit la nation peut être sauvée, soit des hommes. L'ordre mondial va prendre un coup d'une manière ou d'une autre et les explosions n'y seront pas toutes salutaires. De l'action à tout va quasiment dès le départ. Une mise en place rapide et les questions se posent rapidement. Pas le temps de souffler pour nos personnages principaux et secondaires, les méchants sont en place et ont déjà prévu tout, absolument tout ! Le suspense prend sa place tranquillement jusqu'au final. Difficile de dire que la fin n'est pas surprenante, bien au contraire. Une explosion de taille ne laisse pas les survivants dans une paix durable.

Cette nouvelle pourrait être le scénario d'un film catastrophe, avec de la traitrise, des attentats, des espions et de l'action. Des pertes inéluctables et un personnage principal, Ugo, mis en avant sur son amnésie et son combat : celui de rester intègre malgré tout dans un monde où la pourriture semble faire sa loi. La difficulté est justement là, de ne pas les laisser sombrer dans le chaos total, même si la fin semble s'en approcher. Est-ce que Ugo aurait mieux fait de se taire pour garder un minimum de paix, ou au contraire de "parler" ? La vérité fait souvent plus mal, mais la conscience elle ne lâche rien. Qu'aurais-je fais à sa place ? C'est une très bonne question que je ne peux répondre. Le seul bémol, c'est le trop plein de descriptions. J'aurai plus vu ce nombre impressionnant dans un récit plus conséquent et par conséquent avoir un peu plus de dialogues. Ce récit mériterait plus de pages et devenir accessoirement un mini-roman, par exemple, il y a de la matière, l'auteur a cette imagination qui rend originale chacune de ses histoires.

Vinod est un personnage qui mérite d'avoir son petit texte. L'un des méchants de l'histoire qui tente de faire croire qu'il a encore un peu d'humanité en lui. Je suis certaine que la nanotechnologie du récit en a plus que lui. Il donne coup sur coup et n'hésite pas à traquer Ugo et Cassini jusqu'à les attraper et les forcer à parler. Pas de torture certes, mais des poings d'acier qui ne s'arrête jamais. Ce personnage est plus complexe car même s'il montre durant quelques secondes que ce qu'il s'apprête à faire n'est pas normal, l'argent ou le pouvoir ou le désir de faire mal va le rendre plus mauvais encore. Un méchant que nous adorons détester pour ce qu'il est, mais qui met du piment dans l'histoire.

En conclusion, le message est passé : il faut faire attention et surtout ne pas donner sa confiance à n'importe qui, et encore plus en politique. Nul n'est à l'abri d'une vengeance, d'une action qui pourrait tout faire s'effondrer. Choisir son camp est important et par-dessus tout, il faut avoir la conscience tranquille ce qui n'est pas toujours le cas. J'attaque une autre nouvelle de ce cycle, histoire de continuer sur ma lancée :)

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-cycle-de-barcil-ugo-le-sage-dopffer-jean-marc-a212848229
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Hello mes mordus, me voila avec ce tome 7 de ma HAL. Après un dernier tome où Secret a failli mourir, comme la plupart de ceux qui l'entourent, elle est différente. Il faut dire que côtoyer la mort de si près en se disant que c'est peut-être la fin fait réfléchir. Et la peur ne la quitte plus. Des cauchemars qui ne cessent de la hanter depuis des mois, son flingue à portée de main oblige Desmond à dormir dans le canapé. Il faut bien avouer que se réveiller avec un flingue sur la tempe alors que Secret est toujours dans son cauchemar. Leur relation prend un coup dans l'aile, même si notre loup n'en prend pas ombrage. il est terriblement patient et ne veut pas la brusquer, la laissant aller à son rythme. Tout comme Holden qui a fait un pacte avec Desmond, une paix fragile entre les deux hommes, mais Ô combien Secret a besoin. Elle ne supporte pas de devoir choisir entre les deux (mon choix est déjà fait, mais je n'en dirais pas plus) et son passé la hante bien trop fort. Alors lorsqu'elle doit tuer ceux dont elle a fait la liste, une surprise l'attend à Paris : Son pire ennemi s'y trouve et c'est là-bas qu'elle est avec Desmond pour le traquer.

Le traquer est primordial, elle pense que cela va l'aider à se sentir mieux. Mieux que toutes ces nuits enfin journées où elle doit dormir, toutes ces heures qui la tenaillent dans un cauchemar sans nom. Son passage à Paris n'est pas passé sous silence, Peyton a lâché une bombe et même si nous petits lecteurs le savons, les autres personnages ne le savent pas et une moitié d'hybride vampire avec autre chose à la tête du tribunal ne fait pas bon ménage. J'ai adoré la façon dont la traque se fait, recherche d'indic, tomber dessus et sur sa cour, car il est roi dans son monde et paf, Secret n'a plus de vrai secret à garder, car Peyton est une véritable balance qui a mérité son sort. Alors que l'information va plus vite qu'un train à grande vitesse, la grand-mère de Secret reçoit un message bien étrange. Un de ces petits mots qui vous indique que vous êtes la prochaine sur la liste. Une fois son affaire terminée comme elle peut, Secret va donc aller à la rescousse de sa grand-mère, la seule personne de sa famille qui a encore un peu de bon sens. Rien de plus facile, reprendre un avion, éviter Sig qui a un secret qu'elle a du mal à digérer (mais personnellement, j'ai trouvé que ce secret de polichinelle était déjà mis en place dans les tomes précédents et rien de vraiment nouveau sous le soleil, pardon les étoiles). Ce secret, notre héroïne va le prendre mal, hors je n'ai pas compris pourquoi, parce que Sig n'a jamais usé de cela et donc le libre arbitre, la vérité, la vie en un sens lui appartient à elle. Bref, Secret est encore sur les nerfs je ne vois que cela et c'est tout à fait compréhensible.

Une traque qui en devient une autre avec ou plutôt contre la famille. Bon sang, Secret devrait faire le ménage et ne garder que ceux qui sont vraiment sa propre famille, crée, pas celle qui lui a donné la vie. Des surprises du départ, surtout avec les loups et forcément nous nous disons que cela reviendra dans le récit, ce qui est le cas ! Si la noirceur était physique dans le tome précédent, ici il ne s'agit plus que de cela, le mental prend un coup, les loups ne sont pas mis de côté et ont une place importante. Il faut bien dire que la chère mère de Secret est douée pour s'allier avec des abrutis de première et surtout d'obtenir ce qu'elle désire : la tête de Secret, enfin elle va essayer (sinon il n'y aurait pas de tome 8 !) Une guerre sans merci qui se profile à l'horizon pour notre hybride qui doit combiner ses amours avec sa famille et les rebondissements qui lui tombent dessus. Sauver sa grand-mère qui a également un lourd passif avec la meute de son propre fils... La fin du récit pour cette grande dame apporte beaucoup d'émotions. Ces passages avec la famille qui n'a pas envie de tuer Secret sont à la fois éprouvant car il y a toujours la peur de décevoir et émouvant lors des retrouvailles. Cette guerre sans pitié permet au minimum de renouer certains liens et nous montre une Secret différente de ce qu'elle veut bien laisser voir.

Plus de famille, de secrets montrés apportant cette ère glaciaire entre certains membres. La vie de notre héroïne est complexe et elle doit mener son existence sur tous les fronts. Amour, amitié, famille, ennemi, Secret peut tout surmonter physiquement, mais mentalement il va lui falloir de l'aide. Son oncle pourra résoudre au moins l'un d'entre eux, et lui apporter un minimum de paix en accédant à l'une de ses requêtes. Pour le reste, elle va devoir remonter ses manches et probablement voir un psy, enfin ça c'est mon idée. Concernant les autres personnages, j'ai adoré retrouver Holden bien entendu avec ses costumes à des prix exorbitants et sa déclaration qui est plus que magnifique. Desmond qui est un vrai nounours cachant un véritable loup possessif et tueur dans l'âme. Forcément la mère de Secret qui ne fait pas qu'une apparition, Sig qui a l'art et la manière de dire les choses vraies sans détour. Et Lucas et bien c'est toujours Lucas, il ne changera jamais, même après ce que Desmond explique sur lui, il y a des moyens de ne pas être un C. fini ! Changer de pays est sympa également, en plus de la France, nous avons également le Canada décrit et cette fin qui nous laisse présager un désastre encore plus grand. Qui peut bien être à l'origine de tout cela ? J'ai bien des idées que je garde pour moi et si j'imagine une association de malfaiteurs, ceux-là auraient de grandes dents, de grandes oreilles, des dons particuliers, bref un sacré melting-pot !

Le livre n'a pas les ennuis des précédents et cela fait du bien de se dire que l'on a payé pour une lecture où le livre est en bon état, sans oublis, sans pages qui se font la malle. Bref, celui-ci est comme les tous premiers !

En conclusion, un tome que j'ai adoré pour toutes les émotions et les combats que nos héros doivent mener. LA guerre n'est pas terminée, loin de là, mais certaines batailles se doivent d'être terminées avant de pouvoir continuer. Secret n'est pas au bout de ses peines et j'ai hâte de savoir comment toute sa vie va se terminer. Un peu de bonheur, sans souci, sans mari exigeant, sans avoir une épée de Damoclès sur la tête serait sympa, pas vrai ? En tout cas, le prochain tome risque d'être épique, car une grande ville est en feu et l'aventure risque d'être toujours aussi dangereuse !

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date : 17-07-2022
Je remercie la maison d'éditions Bayard/Pageturners ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce titre. Une couverture intrigante qui attire l’œil et qui nous fait dire qu'il n'y a pas que du thriller, une petite pointe de fantastique (ou extraterrestre ?) va montrer le bout de son nez.

Kennedy vit depuis 6 mois chez son oncle, un drame est survenu dans SA maison et elle ne peut plus y vivre. Bien qu'elle y retourne régulièrement pour continuer l’œuvre de son grand frère, la maison en vente n'est plus qu'une maison fantôme. Un signal va la perturber, un de ceux qui ne devrait pas exister et la forcer à se questionner : sommes-nous seuls dans ce monde ? Elle va laisser un mot sur un forum afin d'en avoir le cœur net. Nolan a perdu son grand frère il y a deux ans. Liam a littéralement disparu avec leur chien sans que quiconque ne sache pourquoi et comment. Où est-il est une question qui taraude sa famille depuis 24 longs mois. Depuis cette disparition, Nolan le cherche d'une manière particulière : en traquant des fantômes. Un pic, puis un silence, un pic et un autre silence, voila ce qui l'amène à creuser la question : est-ce que les fantômes sont autour de nous ? L'âme serait encore à nos côtés ? En effectuant des recherches, il tombe sur le message de Kennedy nommée KJ sur le forum et s'incruste dans la conversation. Une quête de savoir qui leur tend les bras, le besoin de savoir ce qui s'est vraiment passé ces fameux jours et nuits qui ont vu leurs vies basculer en un Avant/Après.

Le livre est à leurs voix, celle de Kennedy qui désespérément cherche à établir un contact autre et à oublier ce qui s'est passé sans pour autant fermer les yeux sur ce qu'elle a connu. Et celle de Nolan qui n'a jamais cessé de chercher son grand frère. Personne ne peut disparaitre ainsi, sans laisser la moindre trace et puis un homme et un chien qui aurait pris la tangente ? Qui seraient passés de l'autre côté ? Qui seraient tombés dans une faille spatio-temporelle ? Du point de vue de Nolan tout est possible tant qu'il ne sait pas. Et c'est ce questionnement, pour tous les gens qui ont perdu un proche sans savoir, qui ne laisse tranquille personne. Ne pas savoir libère une imagination fertile qui peut aller loin, très loin, trop loin pour la santé mentale de ceux qui reste. Des fugues ? Il y en a tous les jours. Des enlèvements et meurtres ? Dans le monde, nous avons le même constat. Alors forcément, lorsque l'un d'entre nous ne donne plus de nouvelles, disparait, c'est l'hécatombe. Tout est possible et même le plus rationnel peut imaginer encore plus. La mort ne peut pas forcément être la solution, car tant qu'il n'y a pas de corps il y a encore de l'espoir, pas vrai ? Et puis Nolan a un pressentiment, une vision plus tard, il sait qu'il s'est produit quelque chose, mais quoi ? Cela va bien entendu titiller le FBI qui se posera des questions à l'époque, et deux ans plus tard, l'enquête est toujours au même point. Quant aux parents de Nolan et Liam, ils ne lâchent rien et ont même crée une association pour aider les autres parents qui sont dans leur cas.

Kennedy a un doute sur ce qui s'est produit et durant de longs moments je n'avais pas compris le drame car il reste flou pour le lecteur, j'avais été plus loin (l'imagination sans doute). Et je ne dirais pas que c'est pire, ou non, simplement qu'il est là, présent et que la vie de Kennedy, de son frère Elliot, de son oncle Joe et de leur mère a changé à tout jamais. Elle nous montre son quotidien en restant bloquée dans sa maison, tentant de faire des concessions avec son oncle qui est plus vieux d'une dizaine d'années. Ce signal qui la perturbe lui fait dire qu'il se passe quelque chose, un événement va arriver. Oui, mais lequel ? Et si quelque chose ou quelqu'un poussait Nolan et Kennedy vers le même lieu afin de les faire se rencontrer afin de savoir ? Leur rencontre en pleine nuit en pleine forêt est magique, qu'est-ce que j'ai ri en imaginant la tête de Nolan la découvrir alors qu'elle est invisible aux yeux des autres ! Ce qui va se passer entre eux sont des échanges leur permettant d'enquêter sur les deux affaires et surtout la disparition de Liam. Les deux ados (16 et 17 ans, oups j'avais oublié) ont besoin d'ouvrir les yeux et d'étudier toutes les possibilités. Les appareils de Elliot seront le point de départ, le mur de la maison des parents de Nolan sera un point de continuité jusqu'à ce que nous sachions ce qui a pu se produire pour Elliot et pour Liam.

Sans le savoir, des détails vont se rejoindre, ce petit côté fantastique est très léger et constant. Come find me « Viens me chercher » apporte à la fois son lot de questionnement et de rebondissements. Certaines révélations dont une sur Elliot était attendu, tandis que d'autres ne seront peut-être jamais réellement connu pour les personnages. Le silence est la pire des étapes, surtout lorsque le coupable est attrapé et qu'il ne dit rien. Ce fameux signal va les rapprocher et se faire confiance rapidement, comme si tout était écrit, comme si quelqu'un là-haut ou en bas peu importe faisait en sorte d'amener les éléments afin qu'ils se trouvent. Un peu de road trip à vélo ou en voiture, beaucoup de recherches, des rencontres qui vont donner quelques déclics. Joe est souvent aux aguets, il a peur pur Kennedy, qu'elle se fasse avoir, qu'elle disparaisse aussi. Je l'ai beaucoup apprécié, très protecteur envers sa nièce et on le comprend aisément au vu du drame familial. Il suffit parfois de peu pour basculer dans la folie et cet homme a réussi à ne plus s'énerver dans l'immédiat, bravo surtout lorsque l'on voit les 400 coups de Kennedy. Et puis il y a les aides de camps, Mike, Clara ou Dave, ceux qui sont présents dans la maison des parents de Nolan pour aider l'association à retrouver des disparus. Mike qui a perdu sa sœur alors qu'il était enfant et depuis n'a jamais cessé, même alors qu'il a une bonne quarantaine.

Une plume fluide, un chapitre après l'autre qui se suivent et ne coupent pas le suspense à son maximum. Je n'ai pas ragé de ne pas savoir, car l'histoire se prolonge parfaitement même en changeant de personnages. Deux ados dont le destin est modifié. L'auteur plante dans nos esprits cette pointe de fantastique qui ne nous quitte plus jusqu'à la fin. Il y a forcément quelque chose qui les a poussé à enquêter et c'est cette part de non réalité qui les a incité. Le sort tragique des uns et des autres amène souvent à des séparations, mais parfois un simple son peut les rapprocher. Ce roman qui est pour les 14 ans et plus m'a conquis, je ne m'y attendais pas. Le destin de ces personnages qui se lient afin d'avoir enfin une réponse et cette fin qui m'a surprise. Je ne l'avais pas vu venir et je comprends mieux dorénavant le pourquoi ils ont reçus ce "message". Les sentiments des personnages principaux sont bien exploités et nous ne sommes pas en présence d'hystérique malgré tout. Ils s'écoutent et c'est un super point.

En conclusion, un récit que j'ai plus qu'adoré. Kennedy et Nolan vont se rencontrer à cause d'une fréquence négative, ce qui n'existe pas. Et pourtant, c'est grâce à ce signal qu'ils vont enfin avoir des réponses. Bien entendu, certains faits restent quelque peu flous, mais comme dans toute enquête de ce type, la vérité n'est jamais totalement obtenue. Un soupçon de fantastique, un thriller qui donne froid dans le dos par moment et des rebondissements qui restent dans la logique du récit. SAVOIR est le maître mot de cette histoire. La vérité est ailleurs, cela ne vous rappelle rien ? En tout cas je le recommande vivement !

PS : je pensais avoir déjà mis en temps voulu ma chronique, désolée.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/come-find-me-megan-miranda-a212823793
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Je remercie la maison d'éditions Du Saule pour cette proposition de lecture. Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas penché vers eux et je ne regrette pas. La couverture est magnifique, je n'ai pas d'autre mot. De nombreux détails, lumineuse avec le fait que les deux mondes soient montrés.

Keriane est malade depuis qu'elle a été trouvé par sa mère adoptive en plein hiver. Tout bébé, Anny (la maman) a eu la peur de sa vie et pour cause, elle a été attaqué alors qu'elle venait de sauver ce petit bout venu d'une bulle. Il ne s'agit pas d'une capsule comme Superman, mais ce bébé n'est pas de notre terre, nous le savons de suite. 12 ans plus tard, nous les retrouvons tous avec une Keriane qui n'a pas beaucoup grandi de part sa maladie qui prévoit une fin de vie avant ses 13 ans. Malgré tout, elle veut continuer à aller au collège, celui-là même où les trois-quarts des élèves se moquent d'elle de sa taille et du fait qu'elle a toujours un masque à oxygène sur le nez. Par chance, Sara, sa voisine et meilleure amie est dans le même établissement et s'occupe beaucoup d'elle. Toutes deux font front face à l'ennemi et ce n'est pas peu dire. Jusqu'à ce que Benji, un autre élève persécuté se retrouve avec les deux filles. Un début de vie qui n'est pas facile pour Keriane et qui s'en veut de ce qu'elle fait subir aux autres. Pourtant elle appelle l'amour de ses parents et on le ressent fortement. Ils ont changé de vie en l'adoptant sachant que cela serait court, mais ils l'aiment plus que tout et elle le leur rend bien.

L'apparition d'une vieille voisine, j'ai eu l'impression de voir le serpent de Voldemort qui attend d'attraper Harry en changeant de forme. Beurk, cette voisine fait froid dans le dos. Je comprends tout à fait que Keriane se méfie d'elle. Un peu trop gentille, un peu trop doucereuse à mon gout et les yeux toujours fixés sur elle, comme si c'était une proie. Pas besoin de vous dire que cette mégère n'est pas de bon ton, elle n'est pas ce qu'elle semble être, mais bien pire. La peur et l'angoisse qu'elle procure plonge Keriane et ses amis dans un autre monde. Pas celui de la mort, ou de l'imaginaire, mais celui d'où vient réellement la jeune fille. Un monde complètement différent de celui qu'elle a toujours connu et par-dessus tout, un monde qu'elle ne connait pas. Elle sait que sa mère l'a trouvé et n'avait jamais cherché à savoir qui était ses véritables parents, mais là elle se rend compte de tout ce qui est sur ses épaules : sauver son peuple, celui dont elle ne connaissait pas l'existence et retourner chez elle avec ses amis, s'ils arrivent à survivre aux nombreuses épreuves qu'ils vont avoir. Des obstacles qu'ils seront obligés de surmonter, auquel cas ils ne pourraient pas rentrer chez eux. Ils n'ont pas le choix, ils sont dans l'obligation de se battre pour retrouver les leurs.

Des descriptions qui nous plongent dans l'autre monde, avec des termes que les petits ne pourraient probablement pas comprendre. Pour ma part le livre serait bien pour des 13 ans minimum. Un monde totalement inventé, avec des mots bien à eux, des prénoms particuliers (j'avoue avoir mis du temps à comprendre qui était qui). Les personnages de ce côté ont tous une manière bien à eux de parler, de bouger, de réfléchir avec leur caractère pas toujours joyeux, mais il en faut bien un bougon dans le lot au minimum. Keriane ne sait plus quoi penser de toutes les révélations qu'elle reçoit en pleine figure, sans compter qu'elle a embarqué ses amis sans le vouloir dans cette quête de paix. Benji du départ nous est montré comme très intelligent, rieur, amusant, harcelé aussi de part la puberté. C'est un jeune garçon qui ressemble à beaucoup d'autres si ce n'est sa manière de penser qui est une aide précieuse. Un style un peu professeur fou lorsqu'il parle tout seul pour trouver des solutions. Le fait qu'il est capable de s'attacher à un animal de l'autre monde et que ce dernier fasse de même est un miracle en soit. Sara, la meilleure amie de Keriane a du mal à se faire à l'idée de qui est vraiment son amie, sans oublier qu'elle se sent seule, terriblement seule.

Sara n'a plus ses parents et vit avec les grands-parents depuis longtemps. Alors quand elle plonge tête la première à la suite de son amie, la peur de ne pas les revoir est forte, tout comme la jalousie qu'elle peut ressentir vis-à-vis de cette dernière. Je ne peux en dévoiler plus à ce sujet. Les émotions sont exacerbées, entre le fait de se retrouver loin des siens, de découvrir que pour les retrouver il va falloir traverser ce monde avec un personnage qui ne les porte pas dans son cœur, pour combattre une horde d'ennemis bien différents des camarades de classes afin d'avoir une chance de redevenir eux-même. La fatigue n'aide pas, le fait d'avoir faim, de se retrouver face à des horreurs sans nom. L'auteur ne lésine pas sur les descriptions des méchants et de ce qui les entourent montrant à la fois la beauté des décors et les dangers qui les guettent. Il faut bien dire que Benji est toujours le premier à se faire avoir à ce jeu-là ou comment ne pas se faire entraîner par des plantes qui ont faim ! Une aventure qui prend son temps au départ et puis tout arrive : les autres ceux qui vivent en dehors de la Terre, les animaux, la flore, les paysages, les villes qui m'ont fait pensé à du médiéval, la quête afin de retrouver un objet précieux qui serait capable de tous les sauver.

J'ai quelques bémols malgré tout concernant cette histoire. Le début est long, très long, le premier tiers du récit est uniquement sur les problèmes de Keriane au collège avec ses amis et j'ai vraiment trouvé dommage ce nombre de pages sur ce qu'elle vit qui est redondant. J'aurai plus vu cette partie réduite et ainsi prendre plus de temps sur le voyage de Benji à un moment donné qui est passé sans qu'on ne le suive surtout que le texte est à la troisième personne donc plus facile pour aller d'un personnage à un autre. Ne pas savoir ce que les familles pensent de ces disparitions, un chapitre aurait pu être pas mal pour suivre les grands-parents et parents de ces adolescents, car la fin est assez abrupte. Concernant la maladie de Keriane, je pense être passée à côté de ce que pouvait devenir cette jeune fille , il y a ce petit quelque chose qui est implicite qui me chiffonne en imaginant qu'un jeune puisse se poser la question.

En conclusion, j'ai adoré le monde crée avec les nombreuses descriptions aussi bien des personnages que des lieux. Un trio d'adolescents obligés de surmonter un certain nombre d'épreuves afin d'avoir une chance de rentrer chez eux en un seul morceau. Des méchants véritablement méchant, de la trahison, de la confiance, des émotions fortes. Il reste des questions sans avoir de réponses écrites (pas certaine que l'imaginaire fonctionne avec tous) et quelques passages qui auraient mérité un peu plus et d'autres un peu moins. Je pense qu'étant adulte je titille plus qu'un ado ne le ferait sur ce récit qui est capable de nous emmener dans un monde où tout est à découvrir !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/keriane-et-la-porte-de-loumar-adenora-ker-a212597669
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Je remercie l'auteur pour m'avoir fait parvenir de nouveau cette trilogie. Quand je dis de nouveau, j'avais eu l'occasion de découvrir les deux premiers tome de cette trilogie, c'est tout naturellement que j'ai accepté de lire le troisième tome. En fait, j'ai tout relu afin de bien me remettre dans l'histoire et je me suis rendue compte que je n'avais pas oublié grand chose. Un livre qui regroupe à la fois le texte, des illustrations, la musique du groupe Sercati et accessoirement un jeu de rôle ? L'auteur touche à tout et je verrais bien une série avec ce que j'ai lu.

Un ange décide que rester là-haut c'est bien, mais pas suffisant pour aider nous petits humains que nous sommes. Il décide de venir jusqu'à nous perdant ses ailes et va devenir le “Nightstalker”, le protecteur nocturne. Le Mal est partout dans l'Homme d'une manière générale et lui en tant que qu'ange même déchu, il compte faire reculer le malin. Seul hic ? Il n'est pas le seul sur terre, des démons en tout genre s'amusent avec les âmes. Les corrompre est un jeu qui ne les laissent pas indifférent. Les démons aiment jouer avec les âmes afin de les apporter à Lucifer qui a décidé que la Terre devait être à lui. Les êtres humains ne se rendent compte de rien, les habitants de cette ville nommée Natural City, ont juste peur de la criminalité qui est en hausse. Et je vous le donne en mille, ils ne sont pas les seuls à avoir peur de ce qui se passe en dessous, car venu d'en dessous, ça dévore tout ! Oui, vous avez bien lu, bref, la bataille est proche et le danger guette apportant son lot de misère dans les ruelles sombres. Le Bien, le Mal, les anges et les démons et les autres trucs qui trainent dans les parages, tous ont une mission, des armes, des mots et de la trahison à revendre.

Les pages défilent à une vitesse folle, peut-être un peu moins pour le début, il met en place notre personnage principal, avec ce que cela comporte : les interactions avec des humains, des flics, des anges et des démons, des sœurs et bien d 'autres encore. Les descriptions de chacun nous les présente parfaitement, ils sont là, devant nous avec leurs forces et leurs faiblesses. Notre ange découvre la vie humaine en étant si proche de nous. Il cherche à comprendre les émotions de ces gens qui courent telles des fourmis. L'être humain est complexe avec ses choix et ce qui le caractérise. Le fait de ne pas avoir que notre ange qui nous raconte ce qu'il voit nous met plus de matière encore. Je pense au passage où Thalis nous confesse sa vie avant de se retrouver là où elle est est fascinant. Ce n'est pas la seule par ailleurs et ne semble pas vouloir déroger de la règle qu'elle s'est donnée. C'est un personnage fort qui détruit tout sur son passage, n'aimant que la froideur de son cœur. Pour autant elle n'hésite pas à s'allier même avec ses ennemis, tant qu'elle arrive à son but. Des alliances qui se font et se défont au gré des besoins.

3 livres en 1, 3 avancées qui ne laisse personne derrière. Nous n'avons pas que le point de vue de notre ange habillé d'un jean et d'un sweat à capuche, d'autres font leur entrée et parfois elle est fracassante. Des annexes pour chaque partie qui nous apportent énormément à l'histoire. Entre les personnages qui remarque ce qui se produit sans mettre le doigt dessus, je pense à ce flic qui cherche à comprendre, rassemble des éléments afin de découvrir qui est cet homme qui se prend pour un justicier. Le paradis, l'enfer, le purgatoire, nous visitons les trois lieux en plus de notre planète et je dois avouer que WAOUH, l'enfer est tellement bien décrit dans la troisième partie que j'ai eu l'impression d'y être. De découvrir les terres différentes, les créatures qui le peuplent, de comprendre comment il fonctionne. Lucifer semble avoir des tas d'idées, de la famille aussi et les moyens de vous faire parler ou rester en ces lieux si... étranges. C'est l'enfer de Dante qui prend vie sous nos yeux, entraînant des personnages dont on ne pourrait pas croire. Chaque détail nous fait dire qu'il vaut mieux aller là-haut pour éviter certains lieux complètement atroces, surtout si une créature vous poursuit. Mais avant d'en arriver là, il faudra suivre le chemin emprunté de notre ange qui doit apprendre à se battre plus fort et ôter certaines barrières.

Les compétences de notre ange sont nombreuses et s'il arrive à se camoufler le mieux possible, il va malgré tout faire des rencontres qui vont lui changer la vie. J'ai adoré le personnage de Miss Ombrelle, une humaine qui a un passif compliqué avec sa famille. Ce petit bout de femme est légère, aérienne et elle ouvre les yeux de notre petit déchu sur les émotions humaines. Le fait d'être seul ne le dérangeait pas, jusqu'à cette rencontre. Il va comprendre et surtout lier sa vie à celles des humains. Exorciser et libérer les humains est l'un de ses actes afin de rendre le monde meilleur, mais il est clair que Lucifer n'est pas d'accord. La guerre sous-jacente est en marche et ce n'est pas un petit ange qui va les débouter, pas vrai ? Sauf qu'il n'est pas seul. Les anges ne vont pas le laisser se débrouiller, les attaques nombreuses sont à la fois physiques et mentales. Le mental prend cher, les démons ne sont pas tous sur le plan physique et forcément notre ange va vivre des aventures hors du commun. La Terre est en danger, les démons arrivent de partout et notre justicier ne doit pas se laisser aller.

De nombreux personnages font leur apparition, entre les démons et les anges, mais également cette Miss Ombrelle, Fate qui est particulier, mais totalement dans le thème proposé au moment où il arrive dans le récit. Thalis, Lucifer, Adam, le dévoreur de rêves, l'anesthésiste, le Sergent Matennen, le chien de l'enfer, Georges, Pandore, Hans, les enfants... Nous avons parfois la certitude qu'untel sera un bénéfice, alors que non. Certains d'entre eux vont reste en vie, si cela peut s'appeler ainsi, tandis que d'autres... il vaut mieux ne pas s'approcher de trop près pour éviter de souffrir. Les guerres ne sont pas gagnées, l'apocalypse arrive sur son cheval et le destin risque de modifier. Les descriptions de ces batailles sont plutôt légères, je m'attendais par contre à un tout petit plus, mais combien de pages feraient le livre dans ce cas ? Nous visualisons très bien les échanges de coups, les joutes verbales et les alliances qui risquent de se produire.

C'est un récit qui est riche autant avec les personnages qu'avec tous les lieux que l'auteur nous fait découvrir. J'ai beaucoup aimé les illustrations qui sont parfaitement dans le thème. J'ai été happée par l'histoire, car elle est originale dans la façon de mettre en place les éléments. Alors le paradis contre l'enfer, le bien contre le mal, oui, c'est déjà vu, mais pas de cette manière, pas avec ce style d'écriture non plus qui est assez soutenu, imagés, colorés malgré tout. L'évolution des personnages suit le cheminement de notre ange qui lui même évolue de façon significative. Il s'attache aux gens, il s'allie avec des personnages qu'il en faudrait pas, mais qui pourrait faire en sorte que le monde reste tel qu'il est.

En conclusion, cette première trilogie est riche, originale avec un ange qui a décidé de venir sur Terre pour nous sauver. Le mythe revisité du bien contre le mal est superbe et sombre. Il y a du mal en chacun de nous et du bien aussi. C'est une guerre sans merci que nous propose l'auteur avec ses intrigues et des personnages que nous ne voyons pas forcément. Le côté religieux n'est pas trop poussé. Notre Nightstalker a des ressources qu'il va exploiter et découvrir un fond de vérité qui risque de faire mal. La fin présage une suite à la hauteur, j'ai hâte de découvrir comment tout cela va se terminer. J'ai été conquise par cette lecture !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-journal-du-nightstalker-trilogie-premiere-entre-lueur-et-ombre-stev-a212684171
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Je remercie BAbelio ainsi que la maison d'éditions Little Urban pour l'envoi de ce livre.


Changement de direction, un livre jeunesse, cela faisait un bon moment que je n'avais pas mis le nez dedans et de plus ? Une maison d'éditions que je ne connais pas ! Bref, un format A5, couverture rigide (cartonnée) où certains dessins sont en relief aussi bien au toucher qu'à l’œil. Une couverture sublime qui attire le regard, un livre qui va rejoindre ma collection de beaux livres, tout genre confondu !


Jack est un chasseur de monstres, et dans ce premier tome, il va nous raconter comment il en est devenu un. Papa ne veut pas qu'il se blesse ou se fasse mal, il veut que Jack soit tout le temps sage et pourquoi pas collectionner des timbres. Une vie bien trop tranquille à son gout, mais jack est un gentil garçon de 11 ans (presque) et comme il a perdu sa maman, il ne veut pas rendre plus triste son papa qu'il n'est. Alors quand débarque un soir tante Prudence (qui ne porte que le nom et rien de plus) parce que son père a disparu, c'est l'angoisse. Une tante qui rapplique qu'il ne connait pas et n'a jamais entendu parler, lui disant des horreurs sur son compte et mettant la maison sens dessus dessous ? Mouais, tout le monde le sait, ce n'est pas sa vraie tante, mais qui est-elle ? Un mystère de plus pour Jack qui va devoir sauver sa peau, retrouver son père et accessoirement devenir un chasseur de monstres, mais débutants. Il n'y connait rien, même si sa mère lui en a raconté des choses au sujet des créatures qui ne sont pas si gentilles que cela.


Une maison écrabouillée, un lutin style père noël qui lui tombe sur les bras, jack va devoir fuir sa ville pour retrouver l'ogre qui est venu jusqu'à lui, en plus de cette tante irascible même si elle pouvait rester dans un coin et ne plus en sortir. Jack part à l'aventure avec Agenou (le père noël miniature) afin de retrouver son père et accessoirement de devenir son assistant, vu qu'il a accepté LE livre. Celui dont il vaut mieux lire toutes les petites lettres avant d'accepter de prendre un cadeau. Bref une aventure hors du commun pour un jeune garçon qui va devoir aller au-devant de sa peur. Une histoire d'Ogres qui sont prêt à tout pour manger des humains et ainsi montrer que leur histoire n'est pas tombée dans les oubliettes. Oui, car les ogres ont toujours faim, ont toujours existé et par-dessus tout ils ont soif de nourriture fraîche. De mémoire, je ne me souviens pas que les rois ogres existaient et terrassaient les humains à foison, mais je ne suis pas dans Jack et les haricots magiques. Et l'histoire nous apprend qu'ils ont gouverné le monde,jusqu'à ce qu'un chasseur de monstres aguerris et un peu trop vieux réussisse à l'endormir profondément.


Une imagination débordante qui nous entraîne dans un monde crée de toutes pièces, avec un Jack drôle, attachant et qui nous raconte son point de vue à chaque instant. Les petites notes en bas de page sont très intéressantes, même si je les auras plus vu à la suite du texte, mais chacun sa vision des choses. Jack est aussi valeureux qu'une jeune Noémie qu'il va prendre sous son aile, à moins que ce ne soit l'inverse, il faudra lui demander si vous avez le temps. En plus d'une aventure écrite, nous avons de nombreuses illustrations qui vont et viennent au fil des pages. Du beau papier de qualité en plus. Ces dessins nous présentent les personnages principaux et des créatures fantastiques. Et puis chaque détail à son importance, chaque coup de trait n'est pas fait uniquement pour faire joli ou peur, il y a de quoi apporter de l'imagination aux plus petits comme aux plus grands. J'ai été happé par le texte alors que cela fait pas mal de temps que je n'ai plus 8 ans. Il est vrai qu'il y a 300 pages, mais elles défilent vite, surtout lorsque le suspense s'arrête à chaque fin de chapitre. Des personnages attachants qui nous font rire, frémir en voyant les transformations (seront-elles impossible à supprimer ?) et puis la tante Prudence est un sacré cas ! Je n'en dis pas plus sur elle, juste qu'elle ferait peur à n'importe qui, même au pire des ogres !


C'est fluide et le vocabulaire est riche. Des monstres en tout genre font leur apparition, soit en les voyant par le biais de Jack, soit pas le biais de son livre de chasseurs de monstres. La magie est partout, dans les clés, dans les lieux, dans les personnages, tout comme le fantastique qui pourrait très bien n'être qu'un rêve de Jack ? Pas vrai ? Toujours est-il qu'il est facile de s'imprégner de l'aventure et d'en faire partie. Plusieurs passages feront rires les enfants, rien qu'avec les rots, par exemple. Agenou est un chasseur de monstres expérimenté, mais peut-être pas autant qu'il le voudrait. Il a besoin d'un apprenti pour partir à la retraite et d'ailleurs vu comment l'espérance de vie de ces chasseurs est petites, il a fait comment pour rester si longtemps en vie ? Il est drôle, ronchon à souhait et aime malgré tout sa vie trépidante, car il a encore du mal à lâcher prise. Entre ce qu'il dit et ce qu'il doit faire il y a un monde que nous apprenons à découvrir. Comme le fait qu'être un chasseur de monstres ne signifie pas forcément les tuer. Des règles sont à respecter et Jack va devoir s'en rappeler. La fin nous laisse entrevoir une belle suite, avec un Jack qui ne sera plus débutant, mais quoi ? Il a réussi à passer le premier niveau et va retrouver peut-être un semblant de vie plus paisible, enfin ça c'est ce qu'il faut croire.


En conclusion, un livre jeunesse qui ravira les petits comme les grands. Un beau livre qui tient bien en main, avec du papier épais où les illustrations agrémentent joliment le texte. Des monstres pas tous terrifiants, des humains pas tous gentils, un Jack qui a un passé exceptionnel sans le savoir et des rencontres qui vont faire la différence. Le fantastique est bien amené, par les histoires de la mère de Jack et le déroulement se fait sas que nous en nous disions que cela n'est pas possible et pourtant... Comment des créatures de ce type seraient capable de boulotter tout le monde ? Affaire à suivre !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/chasseurs-de-monstres-tome-1-debutants-ian-mark-a212795821
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date : 03-07-2022
Je remercie Jennifer pour l'envoi de ce sp numérique dans le cadre de notre partenariat.

Me voici avec une nouvelle histoire des éditions évidence et nous partons en Egypte, un pays que j'ai adoré visiter il y a plus de 20 ans. Jenny a perdu ses parents toute petite et c'est son oncle John qui va la veiller. C'est un archéologue de grand nom et alors qu'il ne trouve pas de solution pour lui redonner le sourire, une fouille va lui permettre de comprendre qu'elle est dans sa lignée : une future archéologue. Bien des années ont passé et Jenny est devenue une jeune femme qui a son diplôme en poche et plus qu'une escale dans sa vie : rejoindre son oncle sur un site de fouille en Égypte. À peine arrivée, ce n'est pas John qui vient la récupérer, mais Nathan, son assistant qui lui annonce une mauvaise nouvelle : John a disparu depuis la veille et impossible de le trouver. Si le caractère explosif de Jenny va rendre méfiant Nathan qui la voit comme une rivale, il n'en est pas moins que John est un homme qui a donné sa chance à tout ceux en qui il croyait. Impossible de cracher dans la soupe, surtout que Nathan semble vouloir cacher des choses à la nièce qui n'est pas toujours désagréable.

La disparition de John laisse un froid, mais pour autant avant de ne plus être sur le site, il avait fait une découverte immense en tombant sur un tombeau qui n'a jamais été ouvert. Est-ce qu'il y a des hommes qui auraient pu être jaloux ? Est-ce que Nathan serait dans le coup ? Ou le conservateur du musée ou encore même celui qui paye les factures de ces fouilles. Comment penser qu'un homme aussi bon que John puisse avoir plié bagages sans ouvrir le tombeau, sans savoir ce qu'il y a derrière ? C'est impensable pour Jenny qui doit déjà répondre à des questions alors qu'elle vient d'arriver. Des recherches infructueuses, un corps retrouvé à moitié mangé par un crocodile, des pièces qui ne se mettent pas en place, des amis qui tournent autour de Jenny pour la réconforter, à moins que ce ne soit pour en savoir plus ? L'auteur a voulu mettre en place un peu de thriller. Étant une adepte des thrillers, je l'ai trouvé léger, en même temps il s'agit d'une romance contemporaine, donc cela reste de la romance avec un peu de suspense, même si j'ai découvert rapidement qui était derrière tout cela.

Entre Jenny et Nathan, c'est rapide. Ils se voient, ils s'engueulent à maintes reprises, se mettent à travailler ensemble sur le chantier et ils se retrouvent au lit. Un chantier dans tous les cas, que ce soit dans leurs vies que sur le site, car une malédiction semble les tenir éloignés du site. Disparition de John, accident et autres petits tracas à découvrir, il est clair que quelqu'un est derrière tout cela et pas un Dieu Égyptien qui a déjà cassé sa pipe. La polie est mêlée à tout cela, sans pour autant qu'elle bouge beaucoup. Il leur suffit de foncer dans le tas pour imaginer trouver qui est derrière tout cela et bien entendu comme Jenny est devenue une associée (sans le savoir) c'est forcément elle. Bravo, félicitations, la police est vraiment opérationnelle, waouh (ironie quand tu nous tiens). Chercher plus loin que le bot de leur nez semble difficile pour eux, mais pour le reste, ils sont forts. Les échelons à gravir sont bien plus intéressants que de découvrir ce qui s'est vraiment passé. Quant à Nathan, on sent qu'il joue sur deux tableaux, c'est donné du départ et cela le dérange lorsqu'il comprend enfin comment est Jenny, qui elle est vraiment : pas une arriviste, mais une femme de terrain qui n'a pas peur de se salir et de trouver où est John. Sur ce point je reste sur ma faim, car la réponse à cette question reste en suspend. Nous savons ce qui lui est arrivé, mais où est-il ?

Les fouilles sont minutieuses et intéressantes. Il est vrai que des papyrus à déchiffrer prennent du temps et j'ai aimé la façon dont l'auteur prend ces heures pour obtenir des renseignements. Cela ne se fait pas en cinq minutes et c'est un point à souligner. Les pièges ne sont pas que l'apanage d'Indiana Jones, une tombe a toujours des pièges et il vaut mieux écouter ce qui se passe autour plutôt que de marcher avec précipitation. Une découverte d'un nouveau tombeau, une momie qui n'a pas donné tous ses secrets, un papyrus qui pourrait changer l'avenir sans oublier tout ce qui entoure la momie. Ils ont de la chance de pouvoir se tenir presque debout, je me souviens avoir été visiter plusieurs pyramides et pour atteindre certains lieux, il fallait être à quatre pattes, mdr. Au moins, cela leur donne un peu de chance surtout après tout ce qu'ils vont vivre et se retrouver quelque peu démunis. Une enquête légère qui par moment se cache derrière la romance naissante entre les deux personnages principaux. Je sais que c'est une romance, mais j'aurai aimé plus de suspense, car comme je l'ai dis plus haut, j'avais déjà le vilain de l'histoire trop rapidement.

Jenny a un caractère fort et ne se laisse pas marcher sur les pieds, mais naïve à des moments où il ne vaudrait mieux pas. Perdre ses parents c'est déjà tragique, mais voir son deuxième père ne pas revenir est encore pire que tout surtout lorsqu'elle apprend pourquoi. (ça c'est pour la fin du livre) Nathan a beau jouer deux rôles, il m'a fait pitié par moment à être jaloux (bonjour la carrière s'il continue ainsi) et à d'autre à vouloir tout savoir sans rien payer et se retrouver le bec dans l'eau. J'ai eu envie de rire de lui à maintes reprises, à croire que c'est lui le poissard de leur équipe. Je me suis attachée à Jenny, pas à Nathan, désolée. Il n'a pas forcément le meilleur rôle et la franchise lui fait défaut (même si nous apprenons pourquoi). Nous avons d'autres personnages, David, un ami proche de John et Jenny, M. Mansous celui qui paye et a le bras long, l'inspecteur Charif Haddad (pas besoin de le présenter lui). C'est un petit monde qui vit dans LEUR monde et oublie par moment qu'un homme a disparu. C'est un peu ce que je reprocherais, John n'est plus là, les fouilles continuent, OK ça c'est normal, mais Jenny indique qu'elle va faire des recherches... Pour le coup, elle est quasi inexistante.

En conclusion, je suis retournée en Égypte et c'était vraiment sympa. Découvrir un tombeau, une momie et tous les pièges autour c'est mieux dans le canapé que de ressentir une flèche vous passer au-dessus de la tête. Quelques intrigues et un peu de suspense (ne vous attendez pas à du thriller par contre), des personnages qui jouent double jeu, une Jenny qui perd encore un peu plus de famille et un John introuvable. Certains passages sont amusants malgré des événements qui se voient venir de loin. Je suis contente d'avoir découvert la plume de Laury Benero que je ne connaissais pas.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/une-aventure-au-caire-laury-benero-a212793677
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Hello mes mordus, me voila avec ce tome 6. J'ai laissé passé quelques semaines avant de revenir dans les aventures de Secret McQueen et je ne suis pas déçue. Après avoir pris un immeuble sur la tête, pour une fois que ce n'était pas de sa faute, Secret doit disparaitre pour se faire oublier de Peyton, le vampire bien méchant qui tire dans l'ombre des ficelles prêt à tirer n'importe quelle flèche pour l'atteindre. Sig décide de l'envoyer dans un autre tribunal afin de servir ses intérêts bien entendu. Comme c'est une affaire de vampires, Desmond ne peut pas en être, mais Holden si. La voila partie avec son protecteur et Ingrid, l'humaine de Sig afin de réduire les ennuis en quelque sorte. Rien de bien compliqué, alors qu'elle débarque comme une fleur, elle va devoir récupérer un Gardien qui a disparu depuis plusieurs jours/semaines après avoir accepté une mission de la plus haute importance de ce tribunal qui ressemble en tout point au sien. (Un casse-pied, un de mauvais poil, un plus élevé que les autres). Retrouver un vampire, rien de plus facile, surtout lorsque nous savons où il devait aller. Mais c'est sans compter que les ennuis collent à la peau de Secret et que cette aventure va être plus sombre, plus sanglante et nous nous demandons même si elle va en ressortir indemne.

Le début est plutôt lent, même si elle doit pourchasser un vampire cruel qui s'amuse à enlever et torturer les petites filles pour son plus grand plaisir. C'est là que nous apercevons l'un de ses gardiens qui a évolué, même s'il est toujours un humain. Et puis Holden qui reste imperturbable dans son costume à plusieurs chiffres alors qu'il doit se battre. Et le débarquement dans la cité des anges qui semble assez à couteaux tirés. Un chef du tribunal qui en rencontre d'autres, il y a une tension, pas sexuelle, mais plutôt de pouvoir à qui l'aura la plus longue (la langue je parle bien entendu). Nous retrouvons Lucas (grrrr, je sors les crocs) car j'ai toujours autant de mal avec lui. Il est un roi, certes, mais il n'est plus au temps où lui parle les autres se taisent. Imbu de lui-même, il cache malgré tout un point qui lui fait mal et cela me fait sourire, avec tout ce qu'il a fait vivre à Secret, ce n'est que justice. Avec des mots que Secret a pu dire à Sig, je me dis qu'il ne va pas faire long feu ce petit roi de pacotille... Et puis, nous tombons donc sur une enquête et le carnage qui suit. Honnêtement je ne m'attendais pas à ce kidnapping et surtout à tout ce qui a suivi. Attention âmes sensibles, ce tome est très sombre et nous tombons sur le côté humain de personnages que nous n'avions pas vu ni même entendu. Mais alors c'est dingue ! Secret qui se prenait pour un monstre, nous découvrons qu'il n'en est rien. Oui, elle est mi-vampire, mi-loup-garou, mais au final, le monstre n'est pas celui que l'on croit.

Comment vous dire que si le début m'a laissé de marbre, de même avec la révélation de ce gardien disparu qui est connu de Secret par le nom, la suite dans le complexe est terrible et fais réfléchir. Ce que nous avons entre ses pages sont dignes de ce qui a pu se passer durant certaines guerres mondiales. Pas de gore dans le sens où les actes sont froids, calculateurs, au nom d'une science qui ne devrait pas exister. Les scènes laissent entendre les horreurs sans nom sur d'autres comme elle, différentes par nature, mais pas humaines, pas totalement. Le physique se soigne, mais le mental lui peut aller au-delà de tout. Plus nous avançons dans les scènes et plus nous nous disons qu'il va forcément y avoir des pertes, encore et c'est forcément le cas. Il n'y a pas de sadisme, même si de l'extérieur nous pourrions le croire. Le docteur est un personnage impressionnant qui a un but, une vision des choses et veut absolument comprendre ce qui l'entoure. C'est à la fois malsain de le pratiquer de la sorte et honorable de ne pas tuer les fameux monstres par peur. Non, il eut comprendre et si je suis contre sa façon de faire, il n'est pas le seul à chercher à comprendre ce que sont tous ces Secret et compagnie.

Un tome plus sombre physiquement et mentalement, nous laissant dans quelques flous malgré tout. Comment un humain peut réussir à faire cela malgré les années d'expérience qu'il a ? Il n'a pas de force, de pouvoir autre que celui de créer la peur en laissant volontairement ces patients dans un monde à part. Un autre point qui aurait pu être développé, je pense à cette fameuse porte qui mène à une fenêtre... Comment ont-ils faits pour être pris de cette façon ? Je reste sur ma faim pour certaines scènes, un peu plus de détail, de descriptifs auraient vraiment été un plus. Psychologiquement, Secret et d'autres personnages ont pris cher sans s'étaler sur leurs conditions. Elle a un but et ne va plus en déroger. Le besoin d'être auprès de Desmond est fort, et même s'ils ne sont pas liés comme elle a pu le faire à un moment donné avec Lucas, il saura la retrouver, même en enfer. Pour ma part, il ne devrait pas y avoir de trio amoureux, elle va bien avec lui qui est en dehors des vampires en quelque sorte. Même si elle a deux parts en elle, elle ne pourra pas durer longtemps avec les deux hommes qui ne peuvent pas se voir, mais l'aiment. Choisir est difficile et quel que soit le choix de l'auteur, j'aimerais juste qu'il n'en reste qu'un.

Les quelques ennuis sur le livre en lui-même semblent se résoudre petit à petit. Les pages restent collées entre elles et il n'y a que le chapitre treize qui s'est fait manger niveau disposition, il est à la suite du dernier paragraphe du chapitre 12 comme s'il faisait partie du douzième.

En conclusion, nous sommes plus dans l'horreur avec la seconde partie de ce tome est c'est ce que j'ai préféré, pour la complexité de ce qui se passe dans l'esprit de Secret. Il est différent dans le sens où nous passons de l'autre côté, celui où les humains cachent bien leur jeu et nous avons des surprises jusqu'au bout. La recherche de ce gardien est un peu mise de côté surtout lorsque Secret n'est plus elle-même. Nous en apprenons beaucoup plus sur Sig et il est facile de comprendre maintenant pourquoi il semble si proche de notre héroïne. Je sais que je lirais la suite, vu que j'ai acheté les deux derniers tomes de cette série en croisant les doigts sur certains points.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/secret-mcqueen-tome-6-secret-devoile-sierra-dean-a212783353
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date : 26-06-2022
Merci à Pierre pour l'envoi de son recueil. Avant même de commencer la lecture, j'avais le sourire. Le petit mot qui accompagne le livret ne peut que donner le sourire, ce qui met de bonne humeur avant même de suivre le chemin de ces trois nouvelles qui ne sont pas seules entre ses pages. Sonnets et triolet sont les accompagnateurs de ses mots qui nous laissent un petit gout de bonheur et de béatitude. Le livre est de petit format, agréable au toucher, facile à transporter même si je vais admettre qu'il n'a pas eu le temps de voir du pays. J'aime son aspect et les feuilles un peu granuleuses et épaisses sont solides à chaque page tournée.

3 nouvelles et autres accompagnements sont inscrites. Trois histoires différentes qui ont pourtant une douceur dans l'écriture qui les relient. Je ne parlerais pas de ce que vous pourriez lire, plutôt des sensations ressenties lors de la lecture. Chaque mot est soigné, apporte son poids pour parfaire la phrase. Pierre Thiry aime la poésie, déjà parce qu'il en a écrit des poèmes, mais surtout parce que chacune de ses histoires en est composée. La magie des mots s'installe dans ses récits et il est impossible de ne pas le ressentir. La patience est une vertu et si je ne l'ai pas toujours, les personnages guidés par la main de maître de l'auteur doivent attendre patiemment le dénouement de leur histoire. Chaque nouvelle apporte une réponse à une question que nous pouvons nous poser. Une imagination sans limite mêlant la poésie et la musique. Valse froide n'est pas qu'un titre, il emporte dans son sillage la musique classique de Berlioz entre autre. Des feuilles virevoltant dans l'air frais, des descriptions laissant notre imagination prendre la place et ainsi nous permettant de comprendre que l'eau n'est pas que de l'eau, mais un miroir, un écran sur ses souvenirs.

L'auteur nous promet de frissonner, de sourire et de rêver. Le voyage ne se fait pas attendre, c'est celui de la vie, des années durant, d'une attente, d'un saut non prévu. Chaque récit nous apporte ce sentiment que tout peut arriver, le bien comme le mal, l'envie ou encore la peur. Chaque moment important de la vie passe par une phase et la curiosité n'est peut-être pas un si mauvais défaut. C'est amusant d'imaginer être l'un des personnages et de suivre ses pas pour entrer au final dans ses traces afin de prendre en vol le voyage. Telle la plume qui parcourt des kilomètres alors que son passage aurait dû être bref. Les circonstances ne sont pas toujours des coïncidences. Prenez le temps de vous poser et de regarder autour de vous. Pour ma part j'ai la chance de vivre proche d'une forêt et des feuilles qui s'amusent dans le vent avant d'arriver au sol. Et si cette même feuille ne se posait pas, mais continuait son chemin, jusqu'où pourrait-elle aller ? C'est ce que l'auteur nous laisse deviner, suivre son instinct, laisser son imagination percer le voile devant nos yeux. Chaque mot pesé apporte de la profondeur et de la légèreté. La musique adoucit les mœurs, amène un soutien au cœur en manque de réponse. L'art est un exutoire aux sentiments, aux émotions qui ont besoin de sortir.

Les mots volent telle cette feuille que nous suivons du regard, ce nuage qui se forme au-dessus de notre tête pour y former un animal, un souvenir, une musique, une plume. C'est cotonneux, quelque peu féérique par un personnage qui use de métaphores plus complexes, mais ô combien délicieuses. Et puis ces petites notes en bas de pages, oui je les lis, pour avoir plus d'informations, pour mieux comprendre ce que l'auteur veut nous dire, pour aussi sourire lorsque l'auteur vous prend à son propre jeu. Vous pensiez avoir raison, vous imaginiez que c'était la vérité et pourtant rien ne va plus, tout se reprend et la réalité est encore pleine d'ouverture vers une imagination qui ne peut nous laisser devant un mur de briques. Je n'ai pas lu les poèmes dont sont tirés ces histoires, pour tout un tas de raisons dont la principale est que je ne lis pas de poésie pure. Ce livret est différent, il est poétique ce qui m'enchante et que je connais la plume de Pierre qui est tout simplement magnifique. Il m'a permis de voyager auprès des personnages, de vivre avec eux leurs tourments et leurs joies.

Le recueil comporte de nombreux thèmes : la peur, la joie, l'attente, la mélancolie, l'art, l'humour. Il pourrait y avoir une suite comme il ne pourrait pas y en avoir, c'est assez surprenant, car ces nouvelles se suffisent à elles-mêmes. L'auteur s'amuse avec la musique, avec les notes, avec la sculpture, l'art tout simplement. Que ce soit par l'écriture ou le ciseau à pierre, l'avenir se dessine sous nos yeux, le sien, le leur, le notre. C'est un jeu de piste qui nous est offert et je ne peux que sourire en refermant le livre sur la lumière du soleil du lion.

En conclusion, j'ai passé un très bon moment de lecture. Le récit se lit vite et nous entraine dans un monde poétique et musical. L'imagination de l'auteur est sans limite. Imaginez partir d'un poème pour en faire une nouvelle et pour le coup, multipliez le tout par trois ! Suivre du regard une plume, regarder un nuage ou sauter d'un avion, il n'y a rien de mieux pour sortir de chez soi, par la pensée ou par le physique. Oui, c'est court, mais si vous ne connaissez pas la plume de l'auteur, c'est un bon début pour savoir si vous allez adhérer ou pas. Dans mon cas, j'étais déjà conquise en ayant lu Le Mystère du Pont Gustave-Flaubert il y a quelques années déjà.

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De retour dans ma HAL pour plonger directement aux cotés de Hannah et son Cookie Jar. Eden lake petite ville de caractère, avec son 4 juillet et les préparatifs de leur fête nationale. Rien de plus beau que de voir des cookies et autres pâtisseries prendre leur envol. Et quel envol ! Une tarte au citron meringuée qui se retrouve sur les lieux d'un crime affreux. Rhonda, elle qui a vendu la maison de son ancêtre à Norman, l'un des prétendants de Hannah qui désire raser le tout pour faire construire leur maison, oui oui, la maison de leurs rêves est retrouvée morte dans son ancienne maison. Sauf que Norman le fait "seul" et sans demande de mariage. Par-dessus cela, Hannah ne reçoit pas de demande de mariage comme Mike aurait pu le croire. Et c'est la mère de notre pâtissière qui découvre le corps, pour une fois que ce n'est pas sa fille. Une enquête où les recettes font envie, le ou les meurtriers ne laissent pas d'indices visibles et où Hannah a décidé de ne pas s'en mêler.

Très drôle, Hannah qui ne veut pas fouiner pour retrouver le coupable. Non, mais c'est trop drôle et sa mère qui décide d'enquêter ? Tout est fait pour qu'Hannah en soi, entre sa famille qui la pousse à enquêter, Lisa qui s'y met et même Norman car il voit la maison de ses rêves en stand-by... Que ne ferait-elle pas pour les aider ? Et tant pis si Mike est contre il est seul contre tous. Enfin nous savons bien qu'il ne peut pas lui dire ouvertement de faire son job, mais si elle a des indices il est preneur. La petite ville est vraiment sympa, nous découvrons régulièrement de nouveaux habitants qui vivent là depuis pas mal de temps, tel Jed et son cousin Freddy qui est un peu différent des autres hommes. Et puis nous avons Michelle, la petite sœur de Hannah et Andrea qui revient pour les vacances et bien entendu, c'est une mini Hannah. L'enquête est au point mort pour les flics et notre pâtissière qui cherche comme elle peut et entraîne tout le monde. Les yeux, les oreilles, tout le monde pose des questions ou écoute attentivement. La vie de Rhonda se fait décortiquer, sans rien trouver de plus qu'un petit ami fantôme. Est-ce qu'il existe réellement ? Pourquoi est-elle morte ? Qui a bien pu lui faire cela ? Que se cache-t-il derrière les quelques découvertes qui font froid dans le dos ?

Des recettes qui font envie et un meurtre qui semble compliqué, un peu plus que les précédents. Concernant l'enquête, je dois admettre que j'avais trouvé le responsable avant Hannah, pour une fois. J'aurai aimé connaître les idées loufoques de Mike par contre. Tout le monde met son grain de sel et les pistes vont sur plusieurs chemins dont un qui parait plus "logique" que les autres. J'ai aimé la façon dont la mère de Hannah la pousse pour qu'elle enquête en voulant se mettre en avant. Tout comme le fait que Delores pousse les deux prétendants à se déclarer à sa fille. Quant à Michelle, elle est pleine de pep's et s'amuse avec les réactions de sa famille en modifiant exprès son apparence pour les choquer. Norman et Mike, ces deux-là je ne sais pas comment ils font pour se supporter alors qu'ils courent après la même femme. Tout comme les repas de famille où ils sont tous invités, transformant Hannah en une tranche de jambon... D'ailleurs c'est ce côté trio qui ne me fait pas donner de coup de cœur à ce tome, comme les autres, parce qu'elle ne se décide pas et qu'à force cela m'agace. Depuis le premier tome jusque là, il y a eu de longs mois et à un moment donné c'est un peu les faire tourner en bourrique. Hannah perd un peu de sa première place. J'adore Lisa avec tout ce qui la caractérise : la gentillesse, la bonté, travailleuse, je la verrais plus comme la patronne du Cookie Jar par moment, surtout vu certaines scènes.

Il y a un point drôle, Hannah qui voit qu'elle a grossi et décide de faire un régime. Le pantalon acheté l'été d'avant, elle ne peut plus le mettre et se voit contrainte de réduire sa consommation de gourmandises en tout genre, et même de petits plats. La voir manger une pauvre salade, alors que les autres mangent normalement fait mal au cœur surtout que les hommes de sa vie la trouvent parfaite comme elle est. Les questions qu'elle se pose seraient plus pour des jeunes filles, pas des adultes de son âge par contre. Le fait de savoir le pourquoi à la fin est tordante. La vie tranquille à Eden Lake n'est pas de tout repos, entre le fabuleux char et les autres bien entendu, les gâteaux à imaginer, la vie trépidante des personnages secondaires qui m'ont vraiment intéressé. Je pense à Lisa et à Freddy surtout. L'auteure les montre un peu plus et c'est agréable de voir que le groupe qui tourne autour d'Hannah s'agrandit petit à petit. Tracey est toujours aussi adorable et elle a l’œil ! Norman est gentil comme tout, plus "tolérant" que Mike qui lui est possessif. Je ne choisirais pas pour Hannah, c'est à elle de le faire pour des raisons qui lui seront propres. Les deux hommes ont des métiers différents et des caractères différents. Je reste sur le fait que se serait bien qu'elle choisisse.

Le meurtre de Rhonda est élucidé à la toute fin, comme d'habitude, avec ce soupçon de gentillesse caractérisé par la plupart des personnages. Les indices arrivent doucement, on les voit venir pour certains et d'autres on se dis que ce n'est pas possible. Ah qu'il fait bon vivre en dehors de cette petite vile, pourtant j'adorerais y aller pour découvrir les lieux que nous décrit l'auteure, tout comme les gens qui ont tous un petit truc à cacher sans que ce soit pour autant un crime. J'imagine que nous en saurons plus sur Claire bientôt. Petite mention spéciale à Moshe, le chat qui franchement sait comment tenir son monde. Sincèrement, on dirait le mien, sauf qu'il sort dehors le mien, mais il a ses préférences et déteste Delores. Il me fait rire et a dû vivre de sacrées mauvaises aventures pour être ainsi, mais si adorable, sauf quand il pique le super oreiller de sa maîtresse. D'ailleurs, cet oreiller a une véritable histoire dans ce tome, tout comme le fameux pantalon et le fait qu'Andrea est toujours enceinte et doit se préserver. Cette sœur a toujours le don de délier les langues avec tact. Je pense à Herb aussi que j'imagine autrement dorénavant et j'imagine la tête de Mike aussi. Cela doit valoir son pesant d'or.

En conclusion, j'adore toujours autant ces enquêtes même si certains détails me font tiquer sur la vie privée de Hannah. Les recettes sont toujours aussi fondantes, même si je n'ai pas réussi à toutes les faire encore ! J'ai hâte de découvrir le prochain surtout que c'est avec du caramel !

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J'adore faire partie du blog tour de Between Dreams and reality, car je fais toujours des découvertes et la plupart du temps, le banquier va faire une tête phénoménale ! Merci pour cette nouvelle lecture, ainsi qu'à la maison d'éditions alter Real. Holly Boldt a fait quelques bêtises et se retrouve depuis 6 mois dans une ville humaine. Sorcière de son état, elle tente de vivre avec tous ceux qui l'entourent. Travaillant au Chant des sirènes, le meilleur café de la petite ville, en même temps il n'y en a pas tant que cela..., bref elle s'est fait des amis, tout du moins Cassie, sa collègue, car il ne faut pas compter sur la patronne pour un petit sourire ou une parole gentille. Peg est tout sauf aimable, surtout lorsqu'elle se prend le chou avec la voisine, Gretta qui tient un magasin de fleurs. Toutes deux ont une vraie rancœur envers l'autre et cela ne s'arrange pas avec le temps. Elles ne cessent de se chamailler sur le trottoir pour des broutilles. Il parait qu'il faut bien cela pour rester en vie longtemps. Sauf que Peg est un jour retrouvée morte. Holly tombe sur son corps dans la ruelle entre les deux magasins. La police enquête et il se pourrait que se soit Cassie qui serait à l'origine de cette disparition, suite à une violente dispute la veille. Les flics vont avoir de quoi faire, car il n'y a pas qu'avec Cassie et Gretta que Peg se disputait, c'était son sport favori. Sans compter qu'un nouveau propriétaire débarque, un certain Phillip. Lui aussi pourrait bien être dans l'affaire. C'est une journée comme une autre pour notre petite sorcière qui ne voulait que s'intégrer sans que quiconque puisse savoir ce qu'elle est. Enfin, presque.

Holly vit dans un manoir qui a un bon passif pouvant faire partie de visites pour touristes en manque de sensations fortes. Il faut bien avouer que lorsque l'on voit qui sont les occupants, c'est drôle. Holly la sorcière et son familier Boots, Adam le métamorphe, Lacey la vampire qui adore la mode, Posy qui m'a bien fait marrer et Gary le mystérieux. Des colocataires tous différents, vivants autrement et qui doivent également faire attention, car le manoir est celui de la seconde et dernière chance. D'ailleurs c'est à cause de ces pierres qui forment une bâtisse si impressionnante que Nick le détective humain (?) débarque dans les rosiers de Holly en pleine nuit. Forcément cela n'est pas terrible niveau rencontre. Imaginez un homme en pleine nuit sous votre fenêtre qui fait du bruit et a un appareil photo ? Voila, surtout que la maison est légèrement isolée pour éviter les regards trop curieux des habitants. Un démarrage plutôt rapide entre cette discussion et le meurtre de Peg, parce que tout arrive en même temps. Et comme Nick est détective, le meurtre va l'intéresser afin d'établir une bonne réputation. Lui vient d'arriver et veut vivre de ce qu'il sait faire dans cette petite ville et accessoirement trouver des gens avec qui parler, rien de plus. Alors l'enquête qui aurait dû être juste pour les flics qui partent en tout sens, ou pas, va retomber beaucoup sur les épaules de Nick et un peu sur celles de Holly, car son amie Cassie est vraiment en danger d'être emprisonné. Par-dessus tout cela, il y a Gary qui est aussi aimable qu'une porte de prison, tout à fait dans le thème.

L'enquête est vraiment succincte dans le sens où Holly ne s'en intéresse qu'à cause de Cassie. Leur relation est bonne et elle sait comment elle vit et ne peut pas croire que ce soit elle. Les deux femmes sont gentilles, mais il ne faut pas venir les chercher. Ce premier tome est assez lent, c'est un peu ce que je reprocherais pour le coup. Il sert à montrer le caractère des personnages et c'est un bon point, mais on s'attarde un peu trop à mon gout sur eux tous. Adam est un charmeur, on le comprend d'office, tout comme Lacey cherche à être parfaite pour un concours de beauté. L'étrangeté de certains est bien à découvrir, mais c'est un peu long. J'ai adoré le fait de les découvrir tous, c'est juste que la présentation par le biais de quelques scènes sans avancer dans l'intrigue ne m'a pas emballé plus que cela. Les actions arrivent par petites touches et à part celle avec Gary qui est vraiment entraînante et donne des coups de stress, le reste est assez linéaire pour ma part. La magie est autour des personnages qui vivent dans le manoir. Holly en use régulièrement pour crée de la lumière, faire venir des choses sur son lit parce qu'elle est fatiguée ou encore parler avec l'une de ses ancêtres. En parlant de cette fameuse ancêtre elle est drôle de faire semblant, à moins qu'elle ne soit vraiment sénile ? Cela me fait sourire ces petits moments entre elle et sa famille, même si ils ne sont plus en vie.

Nous apprenons beaucoup de choses qui seront utiles pour les livres suivants. En plus des personnages, nous apprenons comment Seattle fonctionne, les refuges comment ils ont été crée et par qui. Le monde surnaturel a encore des éléments à nous montrer, mais nous avons déjà une très bonne base. Les créatures sont diverses et variées avec des caractéristiques qui leur sont propres. J'aime beaucoup Adam et sa particularité. S'il se montre toujours le beau gosse, le joli cœur, il a bon fond et c'est une carapace qu'i s'est forgé pour une raison particulière, on le sent bien, même si nous le savons pas trop le pourquoi. Il est profondément attaché à la plupart des colocataires et il est clair qu'il aime ce qu'il est. Par contre, qu'est-ce qu'il fait en métier ? C'est une bonne question, comme les autres d'ailleurs. Boots est un chat énorme, adorable, fainéant et malgré tout un bon combattant, enfin quand il s'y met. C'est marrant comme les familiers ne ressemblent pas forcément à leurs maîtres. Lacey est vraiment LA pin-up de la maison, adorant la mode, travaillant sans relâche pour devenir miss je-sais-pas-quoi, mais elle y met du cœur à l'ouvrage. Posy, Posy, Posy, son histoire est vraiment très intéressante et je ne peux en dire plus sans raconter plus que ce qu'il ne faudrait. Quant à Gary et bien, c'est Gary quoi, un personnage qui n'y parait pas, mais nous ressentons forcément la violence en lui, rien qu'avec ses grognements qui disent bonjour, ou dégage de là ! Chacun peut choisir ses mots. Nick et Cassie ne sont pas mystérieux, nous apprenons qui ils sont au fur et à mesure et nous ne pouvons nous empêcher d'aimer Cassie pour tout ce qu'elle fait pour sa famille.

J'ai beaucoup aimé découvrir le côté fantastique de l'histoire, avec des personnages qui n'ont pas l'habitude d'être dans les mêmes lieux. Les potions préparées par Holly ainsi que les noms, le jargon qu'elle utilise et la façon dont elle use d'expressions que nous petits humains ne pouvons pas comprendre au premier abord, rendent notre sorcière bizarre, surtout dans une petite ville comme celle-ci. C'est drôle de la voir chercher à comprendre le monde dans lequel elle vit, car son propre monde a des codes bien différents. Les personnages humains ou non ont des faiblesses, des coups de cœur, des attitudes dans le monde qui ne les différencient pas des êtres réels. Et puis un bon café comme Holly sait le faire, un petit tour de magie et hop, cela serait vraiment parfait.

En conclusion, un premier tome qui nous présente les personnages en long et en large. Une mise en place particulière que j'ai apprécié afin de mieux les connaitre et ainsi (je croise les doigts) nous avanceront plus vite dans les prochains. L'enquête est légère et même si par moment j'ai eu l'impression de tourner en rond, j'ai beaucoup aimé la magie et la façon dont les "surnaturels" soient obligés de se cacher pour vivre une seconde chance. Entre le manoir qui a son propre passé et les secrets de certains de ses habitants, sans oublier un détective privé qui aime fouiner partout, la vie rêvée de Holly et de ses colocataires risquent de ne pas être de tout repos, surtout avec la nouveauté de fin ! J'ai hâte de lire le suivant pour voir ce que l'auteur va nous proposer !

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J'avais aimé le premier tome de cette série et lorsque ce second est paru, autant suivre les aventures. J’espérais quelque chose de moins sexuel et c'est le cas. J'en suis heureuse et suivre les traces de cet homme qui ressemble à un petit garçon par moment fait sourire. Après la fin du premier tome et le bonheur qu'il semblait avoir touché du doigt retrouver Muthésius dans cet état est particulier. Comme s'il manquait quelques pièces d'un puzzle géant. Ces fameuses pièces nous parviennent avec ce qu'il ressent et le fait qu'il a besoin de s’enivrer une fois de plus. Avec son homme tout est terminé, deux alphas en couple c'était du jamais vu et cela n'a pas duré longtemps. Bien que sa part animale lui dicte sa conduite, sa part humaine se sent désespérément seule. La frontière du Mexique est tentante et il se retrouve tel un touriste égaré dans les rues à se battre contre trois hommes. Une aide providentielle, une oreillette toujours en état de fonctionnement et le voila dans les ennuis, encore plus qu'auparavant.

Muthésius n'a pas encore murit comme il faudrait. Il se lance toujours dans des coups fourrés, prêt à aider quiconque pourrait avoir besoin de lui, sans dévoiler son identité. Et c'est là que tout se complique. Depuis qu'il a appris des choses, il a envie de tout envoyer balader et d'aider les méta à survivre. Le début du livre démarre sur une scène qui donne le frisson nous aidant à comprendre ce qui a pu se produire il y a très longtemps. Muthésius enfant a assisté à un combat qui et en scène des personnes qu'i connait très bien. Enfin pensait connaitre, car le temps a passé et il doit se rendre compte qu'on lui a menti durant toute sa vie. Il la prend en main, un peu dans le désordre et se retrouve en mauvaise posture. Une fois de plus. Les choix de Muthésius sont guidés par sa méfiance et toutes les trahisons qu'il a déjà subi. Dans ce tome qui est bien plus court que le précédent, nous le suivons aux côtés de Hiéronymus, un tradi, un humain donc qui veut se venger de créatures qui auraient tué toutes sa famille. Bien que des points semblent incertains pour le lecteur, notre méta ne voit rien, obnubilé par par le fait d'être célibataire depuis plusieurs mois. Ses sentiments sont plongés dans le noir, ce qu'il ressent n'intéresse personne alors lorsqu'il tombe sur Hiéronymus qui tente de lui voler sa voiture pour une cause perdue d'avance, il va faire ce qu'il peut pour apporter son aide.

Une aide qui n'est pas sans défaut. Courses poursuites, enlèvements, nos deux hommes sont poursuivis, alors que Hiéronymus les pourchasse. qui en veut dans ce cas à ce jeune homme qui semble avoir tout perdu ? Plus le récit avance et plus ce nouveau se dévoile. Il n'a plus rien à perdre et c'est pourquoi il est dans cette histoire. Il est là tel un pion, tel tous les autres personnages qui sont amenés à des points précis. Les combats ne sont plus qu'internes pour Muthésius, il vient de l'extérieur et la hargne avec laquelle les personnes derrière tout cela sont prêtes à tout pour le protéger. Un passage important nous entraîne dans le passé et pas le plus proche. L'auteur nous parle des évolutions des espèces par le biais d'une jeune Ada qui aime ce qu'elle fait, ce qu'elle recherche et surtout qui croit en cette évolution qu'elle décrit. C'est un personnage vivant qui donne envie d'en savoir plus, tout comme Muthésius lorsqu'il se dévoile devant les autres. L'horreur, la déception, la hantise de ne pas savoir le véritable pourquoi de tout ce qu'il a vécu et découvert sur sa famille. Bien qu'il se présente comme le beau gosse de service qui en vit que pour lui, dans ce second tome il démontre qu'i n'en a rien à faire de son nom de famille. Il ne veut pas être comme eux et même s'il est surveillé (il aurait un GPS caché sous sa peau pour être retrouvé si facilement ?) il n'en fait qu'à sa tête. Ce tome tourne essentiellement autour de lui, laissant ses sentiments prendre le pas. Il parle ou pense souvent aux autres, à June bien entendu, mais aussi Rufus, sa mère, son père, ses souvenirs.

Les jumeaux Harrington qui, même si nous ne les voyons qu'un tout petit peu sur le final, apportent leur soutien à Muthésius qui va se donner tout entier aux autres. Elder et Jarec sont complémentaires et aident notre méta pour tout et rien. Des amis fidèles et même plus que cela. Je regrette quelques points sans gravité, mais plus de descriptions entre le moment où il s'évanouit dans le désert et se retrouve dans un lit aurait été pas mal. Beaucoup de non-dits dans le texte qui laisse place à l'imagination du lecteur. C'est dommage surtout quand il y a autant de matières avec les personnages. Rufus qui est en retrait par rapport au premier tome et ne laisse aucune émotion le traverser. C'est vraiment du détail, car ce récit est plus imposant de part les révélations qui ne cessent de venir. Nous pouvons comprendre le fait que Muthésius se sente perdu, surtout lorsqu'il se retrouve en pleine ligne de mire de plusieurs fusils. La particularité de cet homme ? Il n'en a pas qu'une et si aux premiers abords il parait exécrable et imbu de lui-même, il n'en est rien. Son cerveau fonctionne à plein régime même en plein désert et si des subtilités se camouflent, c'est pour mieux lui revenir en pleine face.

Un personnage secret fait son apparition sans pour autant se montrer. Serait-ce celui qui tire la plupart des ficelles ? Seul son pseudo est laissé dans l'oreille de certains protagonistes et la fin le laisse parler. Il va devenir quelqu'un d'important dans le prochain tome, c'est plus que certain. Ce qu'il veut ? Ce qu'il désire ? Pourquoi maintenant ? Ces questions et ce final nous laisse avec l'envie d'avoir le troisième tome sous la main. Sans compter que le dernier événement effectué par Muthésius va changer la vision du monde, tout entier. C'est à la fois impressionnant et culotté de ce qu'il a fait. Il ne sait pas ce que cela va donner, mais il a eu raison sur un point : ne plus se laisser faire par la Compagnie.

En conclusion, Muthésius va avoir fort à faire avec cette nouvelle aventure qui ne le laisse pas se reposer. Ses choix et les belles gueules le font tourner en dérision, pourtant il apprend tellement de choses sur une hypothétique évolution et tout ce qui l'entoure que nous ne pouvons que le réconforter. Il est moins frivole, plus conscient de ce que sa famille a pu accomplir. Le dégout n'est rien comparé à la colère froide qui le traverse surtout dans les cas de mise à mort abusive. J'ai hâte de découvrir la suite !

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Je suis tombée par hasard sur ce livre, dans les offres "promotionnelles" sur zonzon et le sujet semblait intéressant. De plus, je voyais passer le nom de l'auteure sans vraiment m'y attarder, alors je me suis dis, pourquoi pas ! En manque d'air est composé de deux nouvelles "Je me noie" et "Oxygène. Deux histoires qui se regroupent dans le sens où nous suivons deux meilleures amies dans les deux, nous focalisant d'abord sur Siana puis Miki (Michaela). Je dois admettre que j'ai eu un coup de coeur pour "Je me noie", alors que "Oxygène" n'a pas eu l'effet escompté. L'écriture est fluide dans les deux cas, c'est le sujet en lui-même qui ne m'a pas paru abouti, comme s'il manquait quelques explications et émotions dans cette dernière.

"Je me noie" est donc la première nouvelle qui m'a fait pleurer. Oui, j'ai pleuré, sans honte en lisant ce que Siana a ressenti et ressent toujours. C'est extrêmement rare que je lâche les larmes, alors je le souligne. Cette nouvelle peut parler à n'importe qui, pas forcément une personne qui a été obèse ou qui l'est toujours. Cette histoire est pour tous eux qui se sentent mal à l'aise dans un corps, qui n'arrivent pas à s'aimer tout simplement. Le regard des autres, il faut réussir à passer par-dessus, j'ai mis personnellement plus de 20 ans à y parvenir, alors lorsque Siana qui a 25 ans, se voit toujours comme une obèse alors qu'elle a dû passer des opérations pour tenter d'être comme tout le monde se cacher, c'est compréhensible. Siana a eu durant 13 longues années de souffrances psychologiques et physiques. Les mots ont des impacts que les imbéciles ne comprennent pas. Ils restent en mémoire, ils nous torturent et s'amusent à ressortir à chaque fois qu'un semblant de perte de confiance s'annonce. Les émotions sont fortes, une femme (ou un homme) est un être humain qui a le droit au respect. Malheureusement certains oublient vite qu'un regard de travers, une parole en l'air peut faire mal. L'histoire de Siana est touchante, car elle se bat chaque jour avec ce qu'elle a subit et ce qu'elle voit encore. Le miroir est son pire ennemi, pourtant elle est plus que fine. Sa meilleure amie, Miki, ancienne mannequin va l'embarquer chez son frère Bastien photographe professionnel pour l'aider à avancer une fois de plus.

Bastien est un bad boy, une vision qu'il montre aux autres parce qu'il pense que c'est ce que tout le monde veut de lui : montrer une belle gueule, il est très doué niveau photographie. Et de plus, il aime les femmes, les belles femmes, les mannequins. Miki ne les met en relation uniquement pour qu'elle puisse effectuer une thérapie par la photo. Si au départ Bastien se montre réticent, il va chercher à la connaître, à comprendre pourquoi elle garde le visage sans expression. Seuls ses yeux arrivent parfois à lâcher une émotion insoutenable. Les a priori de ses deux sont forts. Siana est raisonnable, elle sait qu'un homme comme lui ne la regardera jamais, même si cela ne l'empêche pas de rêver qu'un jour son prince charmant saura la voir. Quant à lui, il ne comprend pas et admet qu'il ne pourra probablement pas comprendre un jour ce que cela fait d'avoir autant de réflexions sur son poids, sur sa vie, sur son physique. Ils vont apprendre à s'apprivoiser, non sans qu'une Miki se retrouve sur leurs chemins afin de surveiller que son abruti de frère ne plombe pas plus Siana. C'est dans ce récit que nous comprenons le lien ente les deux femmes et les souffrances qu'elles ont dû affronter et ainsi remonter la pente. Miki est plus forte dans le sens où rien ne l'atteint, une véritable mère pour Siana qui n'a plus qu'elle.

"Oxygène" concerne donc Miki, cette jeune femme qui s'est reconverti en tant qu'esthéticienne. Les débuts du mannequinat n'ont pas été simples, mais elle a réussi et dorénavant, à 29 ans, elle travaille à son compte. Par hasard, elle aide une vieille dame en allant chez son voisin et se retrouve face à deux enfants, des jumeaux et leur père de 22 ans. Le choc est bien là, mais elle découvre rapidement que c'est un papa poule qui adore ses enfants de 6 ans. Le passé de Raphaël et sa manière de fonctionner impressionne Miki. Il n'a quasiment rien, fait tout ce qu'il peut pour que ses enfants aient à manger. Deux mondes totalement différents qui se confrontent. Miki a un cœur énorme, nous l'avions déjà vu dans la nouvelle d'avant. Ici elle prend conscience de ce que c'est que d'être parent. Les responsabilités, moins de frivolité, plus de concret. Quant à Raphaël, il découvre que le bonheur peut être simple, s'il se laissait aller avec la bonne personne. C'est une nouvelle, comme la première, mais ici j'ai eu le sentiment de manque. La relation va trop vite, alors que dans la première Sianna et Bastien prennent leur temps pour se découvrir et les émotions sont plus exposés également.

Entre Miki et Siana c'est à la vie, à la mort. Si l'une d'entre elles se sent mal, l'autre est là pour l'aider et inversement. Les carapaces entre elles sont fissurées, mais devant les autres, c'est différent. La peur de se montrer, celle d'ouvrir son cœur, les deux femmes ont des plaies qui ne sont pas visibles et font ce qu'elles peuvent pour s'en sortir. Ce que j'ai apprécié dans "Oxygène" c'est de revoir Siana et de voir l'évolution et le bien que lui fait Bastien. Et ce dernier évolue également en prenant sur lui afin d'ouvrir les yeux. En parlant de lui, avec sa sœur ils s'aiment comme chien et chat. Un amour vache qui est à la fois amusant et convainquant. Miki ne lâche rien quand il s'agit de ses proches et elle les pousse à bout pour qu'ils se surpassent.

Deux récits différents, mais ô combien éprouvants. Je me suis énormément attachée à Siana, ses sentiments, ses besoins, sa passion lorsqu'elle parle enfin de tout ce qui est en elle, de tout ce qu'elle a subit. Un combat qui n'est pas de tout repos tant physiquement que psychologiquement. Cette phrase : la solution de facilité... C'est abject de croire que si une personne n'est pas parfaite, c'est à cause d'elle et que l'opération est une solution de facilité. Les examens, le suivi, la manière de vivre après, car tout est différent... Il faut de la volonté. Miki a une peur différente, celle de se marier avec un abruti et préfère les faire fuir. Une peur qui ne la lâche pas et pour cause, avec ce qu'elle connait de son monde, elle sait que les abrutis sont nombreux pour toucher son argent, sa plastique et tout ce qui va avec. Les deux femmes sont adorables, tigresses si besoin pour se protéger mutuellement. L'écriture est fluide et les mots sont forts pour faire ressentir des émotions. La société ne fait pas de cadeau, il faut savoir passer outre, ce qui n'est pas simple. Le jugement est facile, la langue se délie pour pouvoir écraser les autres qui ne montrent rien de plus qu'un mal-être ? En quoi une personne est meilleure qu'une autre dans ce cas ?

En conclusion, j'ai eu un coup de cœur pour l'histoire de Siana et Bastien, qui prend son temps, qui décortique les sentiments et les raisons du mal-être de l'un et de l'autre, car pour comprendre, il faut savoir véritablement ce que l'autre ressent. La scène de fin où Siana parle enfin de ce qui lui pèse est magnifique, car elle met des mots sur ses maux, emportant avec elle un Bastien qui prend en pleine figure ces années de souffrance. L'histoire de Miki et Raphaël est plus douce, malgré la peur qui les envahit. Deux récits qui ne peuvent pas laisser indifférent, il y aura forcément l'une des deux, voire les deux qui vont vous toucher.

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date : 25-06-2022
Le résumé est tentant, un peu de fantastique, un peu de romance, un loup-garou et un humain, une histoire d'âme sœur. Alors que Jackson aide une femme avec son bébé de deux ans qui a sorti les crocs en plein supermarché (alors que cela ne devrait pas être possible) Jackson se fait bousculer par Léo dans un couloir de l'hôpital où ce dernier travaille. Ils sont âmes sœurs, ce qui est impensable pour Jackson. Il est hétéro, aime les femmes (oui j'insiste parce qu'il le fait dans le récit) et est un loup-garou. Léo est un homme (pas possible ????) et un humain. Deux êtres qui ne devraient pas être ensemble selon les pensées de la plupart des gens, pourtant ce lien existe. Alors que vont-ils faire ?

Il y a pas mal d'éléments que j'ai apprécié et d'autres un peu moins. J'ai adoré Léo, il a une sensibilité, qui le fait travailler avec la musique et des enfants à l'hôpital, n'a pas de préjugé même si voir un homme se transformer devant lui peut lui faire peur sur le coup je pense que cela serait le cas pour tout le monde. Il vit déjà avec un loup, Mitch, et la colocation se passe au mieux. Le fait de communiquer sur eux les a beaucoup aidé l'un comme l'autre et puis Mitch est un amour, même s'il a des choix particuliers. Ils s'entraident en cas de coup de blues et surtout lorsque les relations se terminent trop vite. Léo est agréable, adorant ses parents qui eux ont peur des loups malgré tout. Ces fameux loups-garous qui sont sortis de l'ombre depuis de nombreuses années. Il y a forcément des gens qui sont pour les voir, pour de multiples raisons bonnes ou mauvaises et d'autres qui voudraient les voir morts tous jusqu'au dernier. Le contexte n'est pas forcément sain, pourtant beaucoup d'entre eux tentent de cohabiter.

Nous suivons la vie de Léo et de Jackson chacun de leurs côtés, dans leur famille et parfois lorsqu'ils sont ensemble. Jackson a du mal à réaliser que son âme sœur est un homme. Il n'est pas dégouté, mais il a des barrières qui ne cessent de bloquer la relation qui pourrait se créer entre eux deux. Il est plus froid que Léo, il ressent le lien et ne sait pas quoi en faire. La façon dont il pourrait être vu avec Léo lui fait peur, peur des préjugés en plus du fait qu'ils sont de deux races différentes. J'ai aimé voir la réaction des parents, avec leurs préjugés et l'amour qu'ils portent à leurs fils. Ils ont peur pour eux, oui, mais par-dessus tout ils veulent que leurs enfants soient heureux et si c'est avec quelqu'un de différent, seul le bonheur compte. Tout se fait par étapes et si Léo accepte plus facilement le changement, se retrouver avec un loup-garou, c'est plus complexe pour Jackson. J'ai oublié de vous préciser que Léo est homosexuel. Je comprends que ce dernier n'arrive pas à passer outre durant de très longs moments, mais il m'a paru trop distant, même lorsqu'il s'engage enfin dans ce qui ressemble à une relation. Il prend sans donner véritablement et c'est bien dommage.

C'est un récit qui porte beaucoup sur la différence, le harcèlement, le racisme également. Tout est sous la forme des humains ou des loups-garous, mais tout existe pour les uns comme pour les autres. Le groupe occulte contre les loups-garous est légèrement présent sans pour autant qu'il prenne beaucoup de place. Je trouve dommage, car l'auteur avait de quoi faire, surtout au vu des événements qui sont provoqués dans l'histoire. Vu que j'en suis aux bémols, le fait que Jackson mette autant de temps à savoir ce qu'il veut m'a fait penser que c'était un peu forcé de son côté. Je parle de moins en moins souvent des fautes qu'il peut y avoir dans un livre, d'une manière générale il en reste et ce n'est pas une catastrophe, par contre je pense que pour celui-ci je me dois de vous prévenir qu'il y a un problème de traduction. Il manque parfois des mots, parfois le verbe devient un nom commun, des accents oubliés, une traduction particulière également qui m'a obligé à relire les phrases plusieurs fois afin de trouver les bons mots qu'il aurait mieux valu indiquer. C'est vraiment dommage, parce que je lis tout de même pas mal de livres traduits, celui-ci tombe en bas de la pile et j'en suis navrée, parce que l'histoire est intéressante même si elle est rapide. La fin aussi tombe un peu à plat, je m'attendais à quelque chose de plus vivant, surtout après la dernière scène. Et enfin ces préjugés sont vraiment minimes surtout lorsque l'on creuse plus en profondeur dans les familles respectives de nos héros qui au final ne le sont pas.

En dehors de ces bémols, j'ai adoré la façon dont nous suivons Léo dans son travail, la manière dont il apporte un peu de joie aux parents et aux enfants. Les médecins s'occupent du corps, lui il s'occupe de l'esprit. C'est génial de pouvoir entrer un peu dans ce monde de musicothérapie, même si certains passages sont difficiles. Le côté romance est sympa, pas de clans qui veulent kidnapper ou échanger les vœux pour du territoire, mais deux êtres qui sont des âmes sœurs sans le savoir. J'ai adoré le père de Jackson et ce qu'il lui a raconté sur lui-même. C'est extrêmement touchant.

En conclusion, j'ai adoré ce qui tourne autour de la vie de Léo, Mitch, les parents de Léo, le père de Jackson, la façon dont chacun d'entre eux voit le monde. Ce que je n'ai pas su apprécier c'est le comportement de Jackson durant une bonne partie du livre, le fameux groupe qui n'apparait pas aussi souvent que j'aurai aimé, la manière dont les préjugés volent aussi rapidement et la traduction qui laisse malheureusement à désirer. Je vous laisse le soin de le lire afin de vous faire votre propre idée.

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date : 06-06-2022
Un livre qui attend dans ma biblio depuis des mois et enfin je m'en occupe. C'est d'abord la couverture qui m'a intrigué, puis le résumé qui m'ont fait acheter ce récit. Un auteur que je ne connais pas et le trio de tête est bien en place. Ely est devenue Rosa par la force des événements. Même pas 20 ans et une vie horrible que nous ne souhaitons à personne. Ce n'est pas tant l'appartenance de sa famille en tant que témoins de Jéhovah, car cela aurait pu être n'importe quel autre organisme qui joue avec les gens (les sectes sont nombreuses et la faiblesse des gens est trop importante pour eux) il s'agit de la manière dont sa famille s'est occupée d'elle. Je passerais les détails qui sont terrifiants de méchanceté, malhonnêteté et par-dessus tout des gens qui sont proches de vous et qui n'hésitent pas à vous soumettre à leur perversité. La violence est une coutume dans sa famille et lorsqu'à 10 ans vous en pouvez plus dormir sereinement de peur de voir entrer le monstre de la maison, ou a 16 ans obligée de fuguer pour éviter les coups d'un autre, votre vie ne peut pas ressembler à un monde de bisounours. Il vous faut survivre et continuer d'avancer tout en changeant d'identité. C'est ce qui s'est produit avec Ely-Rosa, qui a réussi malgré tout à avoir un petit peu de bonheur avant de tout recommencer.

La vengeance est un plat qui se mange froid et si les actes qu'elle effectue sont tout aussi horrible, qui peut lui jeter la fameuse première pierre ? La psychiatrie est un monde qui n'est pas fiable partout. Des médecins véreux, il y en aura toujours et tant que le silence est roi, nul ne pourra un jour en terminer avec les expériences. Des souris de laboratoire à la grandeur humaine ! Ce récit est difficile et je souhaite de tout cœur qu'une grosse partie ne soit pas du passé de l'auteure. Mais même un petit peu, un 10ème, que dis-je même une infime parcelle de ce qu'il y a entre ces lignes ne devraient pas exister. Alors comment imaginer survivre à tout cela ? En gardant la vengeance, la haine dans son cœur, en continuant à vivre et surtout en allant jusqu'au bout. Peu doivent en être capable et celui ou celle comme Rosa qui s'est retrouvée entre de si nombreuses griffes qu'elle a un courage indéniable et une volonté de fer. Fuir pour rester en vie, mais lorsque cela ne suffit plus, il faut un plan d'attaque. Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est là, dès le départ, lorsqu'elle demande de l'aide à une soeur qui est trop impliquée la jetant entre de mauvaises mains, une fois de plus. Une énième fois où la confiance n'existe plus et n'a probablement jamais existé. Comment un personnage est capable de tant de méchanceté ? La nature humaine est si particulière et certains devraient vraiment ne plus exister, car même des soins ne seraient pas compétents pour les remettre sur le droit chemin.


Le pardon n'existe pas. Le Mal absolu est bien au-delà d'un simple homme, il s'agit d'un packaging qui vous offre un avenir tout sauf radieux. Comment s'en sortir sans aide extérieure ? C'est là qu'intervient d'autres hommes et femmes qui sont capables d'y mettre un terme, si tout va bien. Bien entendu il n'y a pas de gloire à tuer un homme, ou à en perdre malgré tout ce qui a pu être traversés. Les épreuves sont terribles, sournoises. La vie de Ely qui ne tenait qu'à un fil est tout aussi fragile que celle de Rosa. Car si en tant que Ely elle a subit, la nouvelle jeune femme qui revient n'a plus rien à voir avec l'ancienne. Les sacrifices sont déjà nombreux, elle n'est plus à un près. La lumière est sa force et sera bénéfique pour l'aider dans cette quête de vengeance et de sauvetage. Car elle n'est pas la seule. Les souris de laboratoire, vous vous souvenez ? Ce n'est pas parce que sa famille est complètement folle et a le bras plus long que le pape, qu'elle est la seule à subir ces tortures mentales et physiques. Le récit est souvent vu par le regard de Rosa, mais nous avons parfois celui des autres, ceux qui gravitent autour d'elle. Nous ne pouvons pas ne pas rester à ses côtés pour lui insuffler une force nouvelle à chaque coup porté. La perte d'un être cher est parfois le déclencheur, mais ce qui va aller bien au-delà de la vengeance, c'est ce qu'elle reçoit en plein cœur de cette petite confrérie de sœur qui va lui apporter ce dont elle a besoin.


Gravitant entre le passé et le présent, nous suivons ses traces entre une enfance martyrisée et un début d'adulte vengeur. Nous ne pouvons qu'être horrifiés par ces événements et des questions ne cessent de se poser. Comment ont-ils réussi à asseoir leur pouvoir aussi fort ? Par la peur et ça nous le comprenons très bien entre les pages. La peur de celui qui tient les rênes, de celui qui fait souffrir, de ce qu'il y aura au-delà de la mort et de cette vie qui pourrait devenir la votre si vous ne faites pas ce qu'ils disent. Les esprits sont parfois faibles et d'autres aiment entendre des mots doux à leurs oreilles pour aller mieux. Le crochet est lancé et une fois ferrée, il est difficile pour la proie de s'en défaire, comme Amélia nous le prouve. Le machiavélisme de ce personnage qui tient toute la machine entre ses doigts est si fort qu'il se croit tout puissant, capable de tout faire. Violer, tuer, piller, soumettre hommes et femmes, avide d'argent et de pouvoir. C'est là que nous comprenons que rien ne peut le faire changer d'avis, il est trop malfaisant, un véritable diable sur terre. Il est facile pour lui de faire le vide autour des gens qu'il veut, des amis hauts placés, des mensonges et voila comment Rosa a vécu durant toute sa vie. Et puis il y a ce linceul qui va la suivre et l'aider dans sa quête de vengeance...


Cette haine, cette vengeance, ces coups portés, ces trahisons sont d'autant plus fortes qu'elles sont faites par de la famille, père, mère, beau-père, frère, sœur... Mais une petite lumière éclaire le chemin de la bonté et si Rosa ne l'emprunte pas de suite, elle arrive à avoir des instants de bonheur, fugace, mais ô combien important pour elle, pour tenir le coup et nous aussi par la même occasion. Ils sont fragiles, incertains, mais ils existent et c'est ce qui la maintient en vie, par le biais des autres, de ceux qui ont la bonté de croire en quelque chose de Bien. Aider son prochain n'est pas un vain mot entre ces lignes, il faut se battre pour y parvenir, quitte à tout perdre. LA dualité entre le Bien et le Mal prend tout son sens, comme le ying et le yang, il y a du bon en chacun même mauvais et il y a du mauvais en tous même bon. Si certains arrivent à se contenir, ce n'est pas le cas de la plupart des personnages que nous côtoyons et qui semblent trop vrais à nos yeux. Il y a forcément du faux dans le texte, tout ne peut pas être la réalité subit par l'auteur, et pourtant cela fait mal de savoir que cela arrive de toute manière. Les sectes, la religion, tout n'est pas forcément bon, tout n'est pas noir, les nuances sont impénétrables. C'est un récit qui m'a donné du mal, pas à le lire, loin de là, je voulais un certain type de fin et je l'ai eu, non. Lorsque j'indique du mal, c'est après la fin de la lecture. Une fois le livre posé, les images tourbillonnent, le passé, le présent, ce que j'ai déjà vécu (rien de tout cela), mais qui m'a rappelé cet ami que je n'ai pas vu depuis longtemps, parce qu'il était témoin de Jéhovah et moi non, qui avait à l'époque une belle vie bien loin de tout cela et c'est tant mieux. Chaque groupe quel qu'il soit à une part de bienveillance, il suffit d'avoir le bon responsable à la tête du groupe, ce qui n'était absolument pas le cas pour Rosa.


Il n'est pas passé loin du coup de cœur, certains moments sont étranges, surtout certains dialogues où je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire tout comme le fait que des passages étaient de son point de vue, mais elle était "inconsciente" ? J'ai pas trop pigé le truc, mais cela m'a un peu coupé dans le récit. Toujours est-il que cela n'entache absolument pas ce récit qui ne cesse de surprendre, tant par les personnages qui ne se dévoilent pas et dont nous comprenons la noirceur trop tard, que par le fait que le Bien arrive toujours à trouver son chemin, même parsemé d'embûches profondes. Ely-Rosa est le personnage principal et beaucoup d'autres gravitent dans son sillage dont je ne parlerais pas. Il faut les découvrir avec leurs propres blessures, leurs secrets et leurs espoirs, car c'est de cela qu'il s'agit pour certains : sortir de cet enfer et faire en sorte que plus personne n'y retourne. La plume de l'auteur est incisive, elle pique par les actes commis, par les pensées froides qui entourent Rosa.


En conclusion, c'est un récit qui est poignant, cruel, apportant malgré tout une petite lueur d'espoir à ceux qui ne croient plus en rien. La noirceur de l'être humain est si grand qu'il est capable de tout dévorer sur son passage et tant qu'il reste un seul être capable de se dresser devant ce type de folie il est permis de croire que le Mal peut être éradiqué. Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, mais je garde le mien précieusement !

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Je ne connaissais pas l'auteur donc forcément j'ai eu envie de la découvrir. Romance paranormale oui, mais il faut tout de même avouer qu'elle est gore. Donc avis à ceux et celles qui n'aiment pas ou ne supportent pas les scènes sataniques accompagnées de sang, de découpage en puissance et forcément de tout ce qui peut aller avec. Sinon, allez-y, ça va ! Je dois avouer que pensant à une romance fantastique je ne m'attendais pas du tout à la scène si proche du début qui, si j'avais mangé en même temps ou juste avant m'aurait fait vomir. Il est clair qu'une fois passé ce "détail" j'ai compris dans quoi je mettais les pieds. Cynthia débarque dans le manoir de deux frères, Steafan et Keith MacKay afin de pondre un livre basé sur les meurtres de 7 femmes qui ont été découvertes et d'y saupoudrer de romance. Entre Dam le chauffeur qui ne parle pas parce qu'on lui a dis de se taire devant les "invités", un Steafan gentil, mais dont le regard pourrait tuer n'importe quel psychopathe et Keith qui joue sur de nombreux tableaux, Cynthia a de quoi faire, surtout si son esprit est aussi maltraité !

Un début classique de recherches pour un auteur, de s'imprégner des lieux, de ressentir ce qui a pu se passer pour écrire son futur bestseller. Sauf qu'une fois les pieds passés la porte de ce magnifique manoir, la vie de Cynthia va changer du tout au tout. Si au début les frères sont étranges et que nous pauvres petits lecteurs nous assistons à la première scène gore du livre, nous savons qu'elle est dans la panade. Il faut du temps pour comprendre ce qu'ils veulent réellement, parce que les femmes défilent et ne reviennent pas. J'ai eu du mal avec le début, dans le sens où je ne voyais absolument pas où ils voulaient en venir. Et puis le déclic vers plus de la moitié du livre, il s'agit d'épreuves pour savoir si c'est la bonne. Mais pour quoi ? Ça c'est au lecteur de le découvrir. En attendant, une fois que j'ai compris qu'il s'agissait d'épreuves j'ai mieux compris toute l'horreur qu'elle subit, car il s'agit essentiellement de cela. Il faut rajouter les tentatives de séduction si grosses qu'elles sont risibles et les manipulations de l'esprit qui lui bouffe ce qu'il reste de cerveau. Avec ce cas de figure il est facile de comprendre que Cynthia n'a plus toute sa tête et comment pourrait-elle réagir correctement dans ce cas ? Je n'ai pas pu lui en vouloir, le pouvoir des frères (ça fait un peu charmed sur les bords la façon de le dire, pardon !) est puissant et détruit peu à peu les neurones. Cynthia a bon fond et un passé qui se dévoile petit à petit, lui apportant des larmes de tristesse. Son bonheur a été réduit à néant en apprenant sa condition et pour les frères il est facile de jouer d'elle.


Concernant Steafan et Keith ils ont beau être frères, on sent bien qu'il y a une concurrence du début. Steafan le plus jeune a les pleins pouvoirs et il veut absolument arriver à son but. Il n'hésite pas à manipuler les gens de son entourage ou non et à des amis particuliers que nous ferais fuir, changer de trottoir et même de pays ! Keith est donc par conséquent le plus vieux, et s'abaisse devant son frère. Il se sent coupable (cela me fait penser à une série télé par contre) de ce qu'il a fait et cela le ronge. Leur passé n'est pas glorieux, maltraitances entre autre et les séquelles ne sont pas aussi fortes dans l'un ou l'autre des frères. L'obsession de Steafan va au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer et leur façon de faire est phénoménale, allant jusqu'à la torture, le viol en groupe, etc. Ces deux hommes sont mystérieux durant une longue partie, jusqu'à ce que l'on comprenne qui ils sont vraiment. Je m'attendais à un autre type de créatures au vu de tout ce qu'ils font. Comment en sont-ils arrivés jusque là ? Ah ça, c'est une sacrée découverte et je dois dire que j'étais agréablement surprise. Tiens je pense à Dam, lui aussi m'a agréablement surprise par ce qu'il est, ce qu'il est capable de faire et en même temps, le temps fait son effet et la sagesse fait son œuvre.


Les relations entre les personnages sont particulières, fortes, malaisantes, et rempli de secrets ! Le titre est bien porté, même si chacun des hommes a de nombreux secrets qui sont capables de détruire n'importe qui. Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux deux frères, ils changent d'avis comme de chemise, un coup l'un est gentil et l'autre mauvais, un coup ils changent de rôle. Cette idée de faire passer des épreuves est intéressantes, après il s'agit vraiment de perversité dans l'esprit surtout de l'un des deux pour aller jusqu'à ce point. Comme si cela allait être ce qu'il faut pour obtenir gain de cause. J'ai beaucoup apprécié Dam, ça c'est certain pour son charisme, le fait qu'il parle peu mais c'est de l'intelligence même et surtout pour ce qu'il voit, parce qu'il a deux yeux qui lui rappelle sa vie d'avant de servir les deux frères. Et puis les paysages dévoilés, les ruines, les châteaux, je trouve juste dommage de ne pas avoir un peu de l'intérieur d'au moins un des lieux que Cynthia visite avec son cher guide Keith. L'idée de départ est sympa, jouer sur deux frères dont l'un veut à tout prix obtenir son Graal par le biais d'une femme et pas n'importe laquelle : celle qui réussira toutes ses épreuves tordues, non sans avoir joué avec son esprit et usant de drogues au passage, sinon ce n'est pas drôle. Après j'avoue que leur caractère m'est passé complètement à côté, je ne me suis pas attachés à ces deux-là. La fin est comme je l'imaginais, donc pas de surprise de ce côté, c'est une fin logique.


En conclusion, un tome qui ne peut pas aller entre toutes les mains (un petit mot aurait été pas mal pour ceux qui ne sont pas prêt à lire ce type de livre). Beaucoup de violences physiques, psychologiques, de manipulations en tout genre. Le fil conducteur est difficile à trouver aux premiers abords, il y a beaucoup plus que ce que j'ai pu lâcher dans ma chronique, je n'ai fais que montrer le haut de l'iceberg ! Beaucoup d'actions, des surprises pas si gentilles que cela, des personnages mauvais, une innocence brisée. J'ai beaucoup aimé la façon dont tout s'emboite, le fantastique/paranormal change de part certaines subtilités et même si je n'ai pas apprécié les personnages masculins principaux à cause de leur caractère changeant, j'ai passé un moment de lecture sympa.

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Je me doutais fortement que j'allais apprécier beaucoup plus ce second tome par rapport au premier et c'est exactement cela ! Et pour tout un tas de raisons que je donnerais au fur et à mesure de ma chronique. La couverture est sombre et cela s'engage déjà sur la noirceur de la relation entre Eli et Rick. Nous les retrouvons bien des années après le premier tome, séparés, mais vivant toujours dans la même ville. Elle vit avec Gareth, son fils de 2 ans et travaille de nouveau dans un hôpital. Elle souffre de cette séparation, mais elle n'a pas pu faire autrement, Rick a tout fait pour qu'elle le quitte. Son bonheur c'est son fils qui est adorable. Quand elle n'est pas avec lui, elle travaille tandis qu'il est à la crèche de l'hôpital, de quoi l'aider au mieux. Et puis il y a Caleb, ce médecin qui l'a pris sous son aile et qui semble vouloir se rapprocher plus qu'un collègue ou un ami. C'est peut-être la solution, surtout que Rick ne cesse de faire de mauvais choix et de tout faire pour repousser Eli par ses choix. Le monde dans lequel ces deux-là vivent n'est pas de tout repos et les embûches ne sont pas prêtes de s'arrêter pour autant.

Surprise par le début, j'ai plongé très rapidement dans la nouvelle vie de Eli loin du club. Enfin pas trop loin, mais assez pour qu'elle soit en sécurité, car Rick ayant de nouvelles responsabilités, sa vie de famille est en danger perpétuellement, comme tous les autres d'ailleurs. Sans la promesse faite à sa mère avant qu'elle ne meure, certains événements ne se seraient pas produit. Par ailleurs la mort de sa mère est une sacrée surprise et pas dans le bon sens. Je m'étais imaginée tellement de choses, mais pas ça ! Bon sang je n'en reviens toujours pas en écrivant ces mots. Je comprends cette colère, cette haine en Rick qui lui fait perdre pas mal de sang froid. Je rigole en le notant, parce que Rick et le sang-froid c'est deux choses totalement incompatibles. Rick est vif, chaud bouillant, toujours prêt à donner des coups pour un oui ou un non. Il faut dire qu'il est possessif, jaloux et tout ce qui peut aller avec. Alors forcément les choix qu'il fait juste avant la fin de leur relation et après que tout soit terminé sont tous liés à son cœur. Du moins aux yeux, il veut les protéger et réussir à garder cette promesse faite à sa mère. Mais cela leur fait du mal, à tous les deux. Par chance Gareth ne se rend compte de rien, il est entouré de sa maman qui l'aime plus que tout, de tata Joe et tonton Dean, ainsi que tonton Rick, car cela serait dangereux d'en savoir plus.


La relation entre les deux est explosive, lui peut tirer tout ce qui bouge, en pensant à elle bien sur sinon il lui faudrait de petites pilules bleues, mais elle n'aurait pas le droit ? Personne n'est dans la tête de Rick et forcément cela pose de nombreuses questions aussi bien à Eli qu'à leurs plus proches amis. Ces choix qu'il fait, Rick en prend plein la tête et n'hésite pas à repousser beaucoup, beaucoup trop de gens. Sa jumelle en fait les frais et cela va bien au-delà d'une simple querelle entre eux. Joe a du mal à digérer tout ce qu'il a pu lui dire, lui avouer et lui balancer en pleine tête et comme Ben est aussi proche de l'un comme de l'autre, la relation entre les deux tourtereaux est mise à mal. Une seule décision est capable de faire un effet boule de neige, alors lorsque plusieurs d'entre elles ne sont pas expliquées et vont dans un sens qui fait du mal à la plupart des personnages, ce n'est plus un fossé qui les séparent tous, mais un gouffre sans fond. Chaque lien entre les protagonistes est fragile, il suffit d'un simple acte, d'un regard non porté, d'une obsession maladive pour que le processus dégénère. Nous le comprenons aisément lorsque certains faits rapportés par le biais d'une taupe fait à la fois mal et très mal. La question se pose : comment peut-on en arriver là ? Tout simplement par un manque quel qu'il soit. L'une des dernières scènes, je l'avais déjà vu et c'est affreux. Il est facile de ressentir la douleur, mais surtout l'odeur qui reste imprégnée dans le nez sans avoir la possibilité de s'en défaire.


Et puis il y a tout ce qui entoure le club et je peux le dire enfin ! J'avais tellement envie de savoir ce qui s'y passait, par quels trafics ils plongeaient et tout ce pourquoi autant de protection, même s'il en faut, bien entendu. C'est complexe pour eux, parce que nous, assis dans notre canapé nous comprenons qu'ils sont dans une merde noire ! Les trafics du passé ne vont pas avec l'idée de Rick de pouvoir continuer à vivre tranquillement avec sa famille qu'il a crée et celle qui compose Eli et Gareth. Alors pour s'en sortir au mieux, il va falloir ruser et bien, autrement certains hommes de poids risquent de s'énerver. Ente L'autre club qui compte prendre leurs places et le cartel, les Devil's Road ont de quoi perdre la tête et pas que mentalement. Des morts seront à déplorer et d'autres non, du tout. Règlements de comptes, trahison, fourberie, tout est bon pour tenter de survivre et de lutter ! Lutter contre la haine qui les plongent tous dans des positions instables. La colère est un sentiment tout aussi puissant, tout comme la jalousie et par dessus tout, l'auteure m'a surprise avec ces nombreux rebondissements. La vie d'Eli n'est pas encore un long fleuve tranquille avec tout ce que cela comporte.


Enlèvement, pression, le club de Rick est devenu un club à abattre et ça, personne ne le veut. Alors il faut absolument trouver une solution, quitte à faire mal, très mal. Et dans tout cela, Eli tente de retrouver un semblant de vie amoureux avec Caleb, le fameux médecin sans y parvenir. Déjà parce que Rick ou un autre des Devil's est dans les parages pour les séparer, ou alors parce que Caleb est dans la ligne de mire de personnages qui semblent vouloir le tuer, ou quelque chose d'autre, juste le blesser ou le forcer à faire ce qu'on veut de lui. C'est un personnage qui m'a mis la puce à l'oreille sans vraiment comprendre pourquoi et lorsque nous arrivons à la fin du livre, bon sang, mais oui bien sur, sauf qu'il n'y avait pas assez de miettes de pain pour avoir tout d'un coup. Et ça, c'est vraiment une surprise de plus. Un rebondissement qu'on ne voyait pas venir de ce côté, même si cela me chiffonnait.Tiens cela me fait penser au père de Rick, Connor que nous revoyons et pas forcément pour notre plus grand plaisir. Je sens que lui, on va en entendre parler encore un moment, même après le point final de ce tome ! Les trafics ont un impact sur la vie de tous. Rick avec ses mauvais choix, Eli qui veut avoir du bonheur même si elle l'aime toujours, Joe qui a besoin de sourire enfin un peu. L'égoïsme de Rick ? Pas si certaine que cela s'appelle ainsi, enfin du moment où tout a été expliqué j'ai compris le pourquoi il agit de cette manière. C'est difficile, mais nécessaire et les sentiments qui ne sont pas pris en compte prennent une claque monumentale, car il faut sauver le club d'abord.


En conclusion, un tome que j'ai adoré pour toutes les aventures, les rebondissements aussi bien sur les personnages que le club en lui-même. Les sentiments sont piétinés pour une bonne cause, un peu plus de communication entre certains personnages auraient évités des drames. Et puis les personnages secondaires ont une place importante qu'il ne faut pas négliger car c'est grâce à eux que les actes sont modifiés et que le chemin suivi par Rick ne se passe pas comme il le voudrait. J'ai passé un très bon moment de lecture !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/devil-s-road-tome-2-lutter-iride-salvatore-a212582771
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Cela fait un petit moment que je voyais passer cette trilogie et pas eu l'occasion de me pencher dessus. Me voici donc avec le premier tome. Dès le début nous tombons sur cette jeune femme, Eli (Eléanor Teller de sa véritable identité) qui se réveille au sol, martyrisée. Les coups ont dû pleuvoir et nous ne savons pas ce qu'elle va devenir. Un réveil brutal suivi d'une fuite. Nous la retrouvons des mois après, travaillant comme serveuse, cherchant un véritable abri, celui des Devil's Road, un club où elle pense pouvoir être à l'abri. Anciennement médecin, elle tente sa chance afin de pouvoir dormir au moins une vraie nuit. Louer cette petite maison en plein coeur de leur club est une chance inespérée pour elle, car elle vient d'un autre club et connaît les règles, tout du moins les générales, car chaque club a son mode de fonctionnement et les membres ne se ressemblent pas. C'est son unique chance de rester également en vie, car cette fuite n'est pas juste celle des souvenirs, un homme la traque et il ne désire pas lui conter fleurette. Seule son sang pourra peut-être l'arrêter et encore...

Le passé de Eli n'est pas simple. Ce qu'il y a dans le résumé n'est que le haut de l'iceberg. Ce tome se concentre sur elle et même si le fait de ne pas découvrir plus que cela le club de Rick m'a dérangé, nous avons de quoi faire rien qu'avec ce personnage. Médecin, elle est là pour sauver des vies, ou du moins faire de son mieux pour les garder en vie. Lorsque cette jeune fille débarque avec des blessures terribles et qu'elle ne dis rien à personne, l'engrenage est en place. Les flics véreux existent, les hommes de bonne volonté aussi. Eli doit tout changer, abandonner tout ce qu'elle connait pour devenir quelqu'un d'autre et se faire oublier, ce qui n'est pas facile. Pas d'attache particulière, sa mère disparue, son père président de son club mort, un ex qui ne vaut pas le coup, elle a tout plaqué pour tenter de survivre. Mettre des kilomètres entre son ancien chez elle et sa voiture, changer de métier, d'identité. Cela fait des mois qu'elle ne vit plus et lorsque l'annonce d'une petite maison (même décrépie dans un autre club, elle y voit sa chance de pouvoir enfin respirer. sauf que tout ne se passe jamais rien comme prévu, Connor le président ne semble pas plus que ravie de voir un moineau débarquer sur le pas de leur porte et que Rick est imbuvable. Il faudra quelques jours pour qu'elle puisse enfin souffler, continuer à travailler comme serveuse pour un patron qui semble attiré par elle, mais qui ne tente rien et un biker qui la tellement suivi qu'il sait qu'elle cache des choses.



Eli n'a plus de vie et en mettant le pied dans ce club, elle y entrevoit un avenir plus serein. Elle sait les conséquences de certains de ces actes et si elle dépasse la limite qu'elle s'est donnée, elle risque encore plus gros. Rick change du tout au tout en trois jours et c'est dommage qu'il aille aussi vite, en voulant la mettre dans son lit si rapidement. C'est un peu ce que j'ai trouvé tout au long du récit, trop rapide, tout va très vite. J'aurai aimé qu'ils prennent plus le temps de se connaitre avant de cocher la case chambre. Rick est plutôt honnête, il préfère ne pas mentir et pour cela ne répond pas aux questions, malin le gars ! On peut imaginer que Eli est une petite chose dont il a envie de protéger, car malheureusement le livre n'est que de son point de vue à elle, mais les actes parlent d'eux-même. Il a du mal à rester loin d'elle, s'il pouvait lui mettre un GPS au c, je suis certaine qu'il le ferait, sans son accord bien sur. C'est un protecteur, trop jaloux et trop possessif, mais elle n'est pas mieux avec lui, donc il s'assemble bien. Il essaye de savoir ce qui la ronge, car même si elle arrive à dormir deux ou trois nuits complète, cela ne change rien à sa façon de se retourner quand elle entend un bruit suspect et surtout qu'avoir une arme sur elle en permanence n'aide pas à la penser en pleine joie !

Entre les deux, il y a un attachement que nul ne peut nier, enfin pour le lecteur, pour les compagnons de Rick c'est autre chose. Eli doit faire ses preuves et ne pas venir dans leurs soirées pour tout un tas de raisons que nous pouvons comprendre, mais pas elle. La communication est cruciale entre les personnages et pour le coup, elle passe complètement à la trappe les mettant dans des situations compliquées. Les deux sont aussi têtus l'un que l'autre, apportant plus de problème que de solution et le fait de mentir ouvertement pour Eli ne facilite aucunement la tache. Ce que je reproche à cette femme c'est de ne rien dire à un club qui serait capable soit, de la virer (mais on se doute que non au vu de la façon dont elle les a aidé à gérer des événements sanglants), soit de l'aider (mais elle pense les protéger en ne disant rien...) C'est typique des femmes qui ont du mal à réfléchir et qui pleure tout le temps. Je ne peux que lui conseiller de faire une pause pour y voir plus clair, car tout raconter à son ex et pas au nouveau, cela ne va faire que des conflits. Oh, mais c'est ce qui se passe et les bagarres entre eux ne sont pas gentillettes, loin de là. Le passé ne s'éteint absolument pas, la traque dont fait l'honneur ou l'horreur Eli ne s'est pas endormie. Qui se cache réellement derrière tout cela ? Les pleurs sont nombreux, elle est à bout et n'importe qui serait dans cet état. Je me dis même que je ne sais pas comment elle fait pour survivre encore suite à tout ce qu'elle a vécu et ce qu'il lui a promis de lui faire quand il aura la main dessus.


Nous ressentons bien la peur de cette femme, celle de faire du mal aux gens qu'elle aime. Il suffit de voir comment elle a tout plaqué pour ne plus revenir et se faire oublier. La peur d'être attrapée ou que quelqu'un d'autre le soit. Et puis les traitres, ça, nous en trouvons partout pour des raisons qui nous semblent futiles et qui sont importantes aux yeux de psychopathes en puissance. Il est facile de deviner qui peut bien aider ce ou ces fous furieux, ce ou ces personnages qui aiment jouer du bistouri. Il faut toujours faire attention avec les jouets coupants, le danger est pourtant bien grand. Par contre ce ou ces personnages qui s'amusent à la rendre folle, je ne l'avais pas vu venir. Alors oui, nous ressentons sa peur, mais elle a aussi du courage. Ce n'est pas parce qu'elle pleure souvent qu'elle n'en a pas. Son caractère a été mis en miette, pourtant il y a toujours cette petite lumière en elle qui la soutient. Les automatismes sont de puissants vecteur pour canaliser toute forme d'émotions par changement brutal. Avec tout ce qu'elle a subi, la pression, le jeu de chat et de souris, ses combats pour survivre et s'en sortir vivante à plusieurs reprises, sa perpétuelle fuite pour se cacher et disparaitre, elle est toujours là, une vraie loque par moment, mais elle est toujours là. Et son état d'esprit étant totalement à l'ouest, ou au sud, peu importe, elle ne fait pas de raisonnements logiques. Cela passent très bien dans ce genre de situations, surtout lorsqu'il faut aller sauver quelqu'un. Il est vrai que de notre côté, sans pression, nous savons à qui demander de l'aide, mais pour SA vie, Eli est totalement perdue. Le peu de bonheur qui s'approche risque de se refermer plus vite que prévu.


Alors oui, il y a des éléments que je n'ai pas apprécié plus que cela, la relation entre les deux qui est ultra rapide et le fait qu'elle mente sans cesse, mais qu'elle raconte tout à son ex (à moins que ce soit une astuce pour qu'il aille se faire tuer ?) Par contre le travail sur le personnage de Eli (même si j'avais envie de la secouer) est important au niveau de la psychologie et puis nous ressentons bien que l'auteur est dans le domaine médical (y étant moi-même depuis pas mal d'années, j'ai bien ressenti la prise de position et le fait de se couper du monde pour travailler par automatisme et après on voit.) Ce premier tome est vraiment tourné vers cette jeune femme qui n'aurait jamais dû tomber sur un tel événement, et nul femme ne devrait avoir à subir ce que sa patiente à subi. Il y avait beaucoup d'éléments à mettre en place de ce côté et même si je regrette le fait que nous ne savons presque rien sur le club, il y a un tome 2 qui devrait résoudre cela, pas vrai ? Il ne faut pas oublier les personnages secondaires qui prennent de l'importance et pour le coup mon personnage préféré n'est pas Rick ou Eli, désolée, mais il s'agit de Johanna. Ce petit bout de femme est intègre, adore croquer la vie à pleines dents, ouvre les portes de leur monde à Eli pour l'accompagner et tout ce qui se passe dans le récit.


En plus de Joe, nous avons Sam qui montre des trésors de patience envers Eli. Franchement un patron pareil ne doit pas se trouver à chaque coin de rue. Puis Noémie, que dire de cette femme, c'est une vipère qui sait le pouvoir qu'elle a. Son venin est directement lié à ses mots et elle sait frapper là où cela fait mal. Connor m'a paru un président avec la tête sur les épaules qui sent les ennuis venir à des kilomètres de là. Son attitude n'est que protection et j'adore cela. Tant pis si cela fait du mal à d'autres personnages ! On ne va pas oublier Chris dans le décor, l'ex qui est un ex à abattre, mais qui revient à la charge. Un peu de suspense par endroit, un petit côté thriller que j'aime beaucoup et la fin qui pourrait être une fin sans en chercher plus, sauf si comme moi on veut connaître les déboires du club des Devil's road. En parlant de la fin, je m'attendais à plein de choses et si j'en ai trouvé certaines, le sous-sol est bien fourni ! Je n'en dirais pas plus.


En conclusion, un premier tome centré sur le personnage féminin, Eli qui a vécu plus d'une vie. Des évènements trop rapide à mon gout par moment et du suspense/thriller que j'ai adoré. Entre ces lignes, survivre n'a pas été un simple mot, la psychologie du personnage est travaillé à un tel point qu'il est impossible de suivre son raisonnement, car tout part à l'eau. Pour Eli il ne s'agit plus de fuir dorénavant elle doit se battre et le fait à sa manière. Merci pour ne pas avoir joué sur un trio amoureux et les scènes d'intimité rapide qui font qu'on passe plus de temps sur le récit qu'entre les draps !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/devil-s-road-tome-1-survivre-iride-salvatore-a212428257
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date : 06-06-2022
Quand j'ai vu un nouveau livre de Callie en précommande ? Impossible de résister. La couverture est la couleur de l'espoir et Justine va en avoir besoin, vraiment besoin de cet espoir. Cela fait des années qu'elle met de côté pour réaliser un de ses rêves : celui de partir en Irlande et de parcourir les rues durant une semaine. Sauf que Justine à la poisse, celle que nous avons tous en puissance 10, 100, voire un peu plus ! Pluie à l'horizon dès son arrivée, qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un peu d'eau qui va l'empêcher de sourire. Pas plus que la chambre qu'elle devait avoir qui est inondée, ni même le fait que la tempête Emma bloque tout sur son passage par de la neige, de la glace et un froid terrible. Bon là, il faut bien avouer que Justine n'a vraiment pas de chance, mais comme elle reste zen, des solutions sont trouvées, pas de grand lit, mais au moins un toit sur sa tête, petit déjeuner offert (c'était le moins que l'hôtel puisse faire en un sens) et par-dessus tout la chance de voir sur scène des groupes divers et variés. Tout n'est pas si mal, il fait froid, les magasins sont quasiment tous fermés comme la plupart des musées, mais au final, être à Dublin sous la neige ce n'est pas donné à tout le monde. Le paysage est changeant, peu de personnes dehors, la ville est à elle et aussi à Matthew, ce fameux chanteur qui est triste comme une pierre qui coule sans avoir la possibilité de remonter sur la berge.

Je crois que le résumé ainsi que les quelques phrases que j'ai pu écrire au-dessus vous montre bien que Justine n'a aucune chance, ou alors vraiment très peu. Elle est pleine de vie, mais cache un lourd secret qui me fait un peu peur sur la réalité. Je sens que l'auteur nous offre plus qu'une histoire, mais un très long parcours de ce qu'elle a pu ressentir. Justine n'aime pas son travail, mais il est alimentaire et ça, nous le savons pour la plupart que c'est l'argent qui fait tourner le monde et non la bonne volonté. Depuis deux ans avec Anthony, c'est de galère en galère. Concernant le personnage d'Anthony, je comprends les peurs de Justine, celle de se retrouver seule, non pas célibataire, mais sans personne pour aider. Enfin aider c'est un bien grand mot. Disons que cet Anthony ne me plaisait pas du départ et là je peux vous dire qu'il me reste en travers de la gorge. J'ai même eu peur de ce qui aurait pu se passer à son retour, car oui, Anthony n'a pas daigné venir avec elle pour ce voyage, il n'aime pas voyager... No comment... On va laisser ce personnage dans son coin et l'oublier totalement, il est trop présent à mon gout dans le livre, même si ce ne sont que des apparitions. Donc Justine est toute mimi et prend ce qu'elle peut du bon côté à chaque fois. Elle trouve toujours une solution et commence à sortir de sa coquille, surtout quand elle va voir le chanteur pour lui dire que le spectacle était génial et qu'il l'envoi bouler en foutue touriste qu'elle est. J'ai adoré ces moments où elle parle enfin et sort ce qu'elle a sur le cœur, même si c'est difficile.


Matthew est bon dans son groupe, comme le groupe entier d'ailleurs et David est vraiment un ami véritable. Il n'a plus sa copine depuis 6 mois et ne sait plus quoi faire pour lui montrer qu'il l'aime toujours. Et puis Justine pourrait l'aider, pas vrai ? Vu qu'elle n'est qu'amour malgré ce qu'elle pense. Elle serait la bonne personne pour l'aider à reconquérir sa dulcinée. Quelques jours et en échange il devient son guide. Un bon échange, même si pour elle c'est totalement fou. Après tout pourquoi pas, deux inconnus qui ont mal démarré et qui vont s'entraider à des niveaux différents, cela peut faire un bien fou, pas vrai ? Matthew est un homme qui a déjà tant perdu, qu'il ne peut pas ne rien tenter pour retourner avec Maggie. Maggie est une fille géniale et un grand cœur. Je n'en dirais pas plus, mais elle n'est pas le genre de femme qui pourrait écraser son ex parce qu'il tente toujours de la voir. Il s'accroche à son amour et son passé pour continuer à vivre et donner tout ce qu'il peut. La folie poissarde de Justine sera un plus, elle qui sourit à tout ce qu'elle voit, qui aime ce qu'elle fait dans les rues de Dublin sans réussir une seule fois à rester debout (J'avoue que j'ai bien ri à plus d'une reprise, mais je dois dire que certains passages aventureux, j'aurai réagit de la même manière et probablement eu mal aux fesses aussi). Cet homme n'est pas un harceleur pour autant, même s'il sait où elle habite et avec qui surtout. Ce Roger ou Peter selon les scènes, (désolée pour le coup, mais le prénom du nouveau compagnon de Maggie change de prénoms à plusieurs reprises) semble être quelqu'un de bien. Lorsque les deux se regardent on ne peut nier que quelque chose les lie. Et cela fait forcément du mal à Matthew qui ne se rend pas compte de tellement de choses autour de lui.


J'ai adoré le voir chercher à la récupérer et Justine, qu'il prénomme Tiny l'aider comme elle peut, jusqu'à se comparer à un flan ou une tartelette. Je suis un flan, mais Tiny n'est absolument pas cela, nanmého ! On ne peut pas plaire à tout le monde et l'amour n'est pas facile, surtout pour Matthew qui s'accroche à ce qu'il était avant. La relation amicale entre les deux est adorable (oui c'est moi qui dis cela). Sans le savoir ils entrent dans la vie de l'autre doucement, cherchant à comprendre ce qui dérange, ce qui fait que le bonheur n'est pas totalement là. Ils sont complices sans chercher à vouloir tomber dans le lit de l'autre. Leur problème respectif leur met des barrières et l'amitié qui est entre eux montre à quel point ils sont capables de "voir" l'autre et ainsi de mettre des mots qui peuvent faire mal, mais ô combien justes ! Et comme c'est une romance, forcément nous nous doutons de la façon dont cela se termine, dans un sens ou l'autre, mais ce que j'aime ce sont les routes pratiquées pour y parvenir. Et ce voyage, je l'ai adoré ! Visiter Dublin par le biais de ce récit sans bouger de chez moi (en même temps vu ma santé pour le moment je ne peux pas faire grand chose) c'était magnifique. Il est clair qu'il vaut mieux prévoir de sacrés pulls pour y aller à cette période de l'ère glaciaire, mais qu'est-ce que cela doit être beau !


J'ai eu l'impression d'être à Dublin à chaque instant auprès de Justine avec ses catastrophes et ses joies. Les paysages enneigés ou sous la pluie, le fait de ne pas pouvoir marcher comme on le désire, mais une manière différente de découvrir cette ville qui doit être magnifique, c'est certain. C'est génial de pouvoir imaginer les lieux ainsi, d'être en plein cœur d'un musée, d'une bibliothèque et de ressentir ce que Tiny ressent devant ce qu'elle avait envie de découvrir. Beaucoup de scènes drôles, touchantes, tristes, c'est un mélange d'émotions qui nous transpercent et fait du bien. Tout est en douceur comme l'auteure avec une petite pointe de piquant qui les rend plus vivants (je parle des personnages bien entendu). Chaque lieu visité m'a donné envie d'aller voir de plus près et il ne m'a manqué que la musique en fond pour l'apprécier encore plus. Être dehors avec ces deux-là est une véritable aventure, un parcours du combattant même pour Tiny à la fois amusant et instructif. C'est presque comme si un jour je pouvais y aller, je n'aurais pas besoin d'un guide du routard, surtout quand on a un guide chanteur, j'ai bien dis presque, j'ai un sens de l'orientation pas top top. Un magnifique paysage pour une histoire douce et prenante.


En conclusion, un très doux récit avec une Justine gaffeuse, mais ce n'est pas de sa faute et un Matthew qui a besoin qu'on lui explique que le passé ne peut pas s'effacer, mais au contraire aider à l'avenir. Deux êtres qui ne sont pas heureux, mais font avec, une loi de Murphy qui ne cesse de tomber sur les épaules de Tiny... et si tout cela n'était qu'un caprice d'un destin plus grand et plus fort que ce foutu Murphy ? Je vous recommande cette histoire remplie d'émotions et d'aventures, pour la plume de Callie qui a encore mûri et pour la tendresse que vous retrouverez entre ses pages. Bonne découverte !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/murphy-s-law-callie-j-deroy-a212590153
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date : 23-05-2022
Je remercie Joël ainsi que la maison d'édition Taurnada pour l'envoi de ce livre.

J'avais déjà eu l'occasion de découvrir cet auteur par la même maison d'éditions "Seule la haine" qui avait été une très bonne lecture également. Requiem des ombres, c'est l'histoire un homme de 56 ans qui n'a jamais ou oublier son frère Virgile, disparu alors qu'ils avaient 14 et 12 ans. Tous deux étaient des adolescents fuyant la maison, évitant les coups du père. Un soir où la brume était de plus en plus imposante, ils sortent en douce, pour respirer et c'est là que Donovan perd son frère. Donovan est retrouvé très vite, puis emmené à l'hôpital pour le soigner, les coups qu'il a pris ne l'aide pas à se souvenir de ce qui s'est produit. Pourtant il sent que quelque chose est là, sous-jacent sans vraiment savoir. Plus de 40 ans après, Donovan revient sur les pas de ce crime qui n'a jamais été clos pour lui. Virgile est introuvable depuis tout ce temps et cela hante son grand frère. Donovan a fuit ses parents qui n'en portent que le nom à ses 18 ans. Depuis il n'est plus que l'ombre de lui-même, cherchant à savoir ce qui pourrait être caché dans sa mémoire. Son retour n'est pas bien vu par quiconque, les gens ont oublié pour la plupart ce drame, d'autres ne le savent pas car trop jeunes et les derniers ne veulent pas qu'il remue cette masse noire et sombre qui risque d'éclabousser tout le monde. Alors quand Donovan apprend que le dossier de son frère a mystérieusement disparu, il sait qu'il ne peut faire confiance à personne !

C'est une histoire triste, larmoyante et en même temps qu'est-ce que j'ai eu envie de le secouer cet homme ! Oui il est vivant et son frère... nous ne le savons pas, mis le ressentons et oui c'est une vie où les cauchemars ne cessent de venir chaque nuit, avec cette phobie de la brume et plonger dans l'alcool n'était pas LA solution. Alcoolique avec ce besoin de deux ou trois verres pour démarrer le matin, il n'est qu'une ombre dans cette vie. Être reconnu pour ses écrits ? S'il pouvait se camoufler comme Stephen King il le ferait, ériger des murs autour de lui et disparaitre pour n'être que des mots sur du papier. Des mots cachant ses propres maux à tel point que depuis un an, depuis la mort de son père il n'écrit plus. Il est capable de garder secret son état autant qu'il le peut, mais les journalistes sont à l'affût du moindre détail. Ce retour n'est pas pour ce père qui les battait, ni pour cette mère qui faisait ce qu'elle pouvait, c'est pour son frère. Pas le temps de se ressourcer, il ne veut pas être vu, mais il est forcément reconnu. Être dans cette petite ville qui l'a connu petit n'est pas de tout repos. Les rancunes sont tenaces, la haine est profonde et Donovan n'a pas peur de mourir. C'est ce qui l'amène à faire des choix pouvant le mettre sur le sentier de la mort. Ce même sentier qui a vu le corps de son frère disparaitre sans pour autant le rejeter depuis tout ce temps.


Donovan sent les ombres l'entourer avec méfiance, avec colère et haine, tout ce qui fait de lui un homme meurtri. Les souvenirs affluent, ceux avec les rencontre de ceux et celles qui ont été présents pour lui, pour le soigner, pour prendre soin de lui. Aaron est ce qui peut s'apparenter à un meilleur ami, journaliste avec les mains qui tremblent, il reste à ses côtés afin de trouver des pistes. Il sait que Donovan n'est pas là pour la maison de ses parents, qui va finir en cendres, mais il est là pour trouver les assassins de son frère, car après plus de 40 ans, il ne peut en être autrement. Les retrouvailles entre eux sont comme s'ils s'étaient quittés la veille, c'est sans faux-semblants qu'ils se parlent. Et puis il y a Carl, William, Maddy... Ah Maddy, cette vieille femme qui a 20 ans de plus, infirmière au moment des faits et qui a choyé Donovan. Maddy l’infirmière qui aurait pu être une mère de substitution et dont le fils a vu des étoiles par le biais de son père également. Cette vieille femme qui ne l'a pas oublié et pour cause, cette dame qui a été un coup de cœur pour cet adolescent en manque d'affection. Elle lui a apporté tellement durant ces moments de détresse... Les gens de cette petite ville sont étranges tout de même, des maris peu aimants qui aiment frapper à tout-va pour se défouler ? Et Gabriel le restaurateur et Iris. Ce brin de femme qui a un don, ou plutôt une malédiction en elle. Ce petit côté surnaturel nous laisse avec un petit gout en bouche. Que l'on y croit ou pas, il peut y avoir bon nombre "d'idées". Iris pourrait très bien être une usurpatrice, fouillant dans les poubelles des gens pour mieux les connaitre et ainsi les emmener dans son escroquerie, à moins tout simplement qu'elle ne subisse ce qu'elle vit et par conséquent elle est perpétuellement en danger.


L'enquête menée par Donovan ne se fait pas sans mal. Entre les coups, l'alcool, les mensonges, les demi-vérités, les trahisons, il est facile de comprendre que cet homme qui se sent bien plus vieux qu'il ne l'est se retrouve dans un véritable panier de crabe. Les gens savent, ô pas tous non, mais certains sont complices sans le vouloir. Qui pourrait être derrière cette horreur ? Les suppositions vont loin, enfin surtout dans mon cerveau. Le père aurait pu faire cela pour en dégager au moins un ? Un voisin ? Un jaloux des coups ? Un flic ? Un haut placé ? Une erreur ? Un besoin de faire mal ? Tout y passe et lorsque la réalité frappe c'est encore pire que tout. Le stress est permanent, nous comprenons ce besoin de vengeance, celui de savoir, car comme toute personne savoir est un moyen d'apaiser un minimum sa conscience. Les tourments de Donovan ne le laisse jamais en paix et ce qui se passe avec Iris reste énigmatique. Je suis d'accord avec Marie sur le plus vite ! Le personnage d'Iris est celui que je préfère. Elle a ce don de la gentillesse, de la patience et de la façon dont elle fuit le monde qui la rend mystérieuse, sans compter sa manière de s'habiller. C'est une jeune femme qui a malheureusement eut son lot de malheur et cela ne risque pas de s'arrêter. Et puis, il y a la brume, un élément clé du livre. La BRUME... vapeur d'eau, de gaz, peu importe, elle est présente dans les événements importants : les plus cruels, les plus violents, comme si c'était de sa faute si tout se passe ainsi. Et d'ailleurs c'est ce qui est présent dans les pensées de chacun des habitants : la brume rend fou tout le monde et apporte de bien belles menaces et des mises en scènes particulières.


Donovan est prêt à tout, même à croire n'importe qui du moment qu'il avance, qu'il a des résultats. C'est parfois long, le déroulement a été un peu trop lent par moment, mais cela ne gâche rien la lecture. C'est un roman sombre où seules la vengeance et la haine sont vraiment mises en avant durant une bonne partie du récit. Nous n’avons que le point de vue de Donovan et il est sacrément dans la douleur, perdu dans une rancœur qui l'étouffe. Le destin n'a pas été aimable avec lui, alors pourquoi ferait-il l'effort pour des gens qui se taisent ? Cette voie toute tracée, connaître la fin, imaginez cette épée de Damoclès ou cette roulette russe qui se tient prête à en finir avec vous sans le savoir ? La mort est partout, autour de lui. Elle s'est approchée trop près de lui étant adolescent qu'elle ne le quitte plus. Dans ses tentatives d'oublier les souvenirs avec l'alcool, dans ses moments de doutes pour retrouver ses fameux souvenirs. Son retour ne fait que l'approcher encore plus près de cette mort qui fait partie de notre vie, qu'on le veuille ou pas. C'est la fin inéluctable d'une vie et c'est le but ultime d'un fragment de souffle. Iris est celle qui s'en approche le plus de ces morts sans en être responsable. Elle en a tellement vu et soulagé aussi qu'elle est présente, jusqu'à ce que le besoin de ne plus la voir se fasse ressentir.


En conclusion, c'est une plongée douloureuse dans les souvenirs d'un drame qui n'a jamais été élucidé par la police. Il a fallu que Donovan revienne pour remuer cette masse noire afin de trouver les liens, les indices autres que les billes et une chaussure. La haine est profonde, la vengeance est un plat qui se mange très froid et même un plongeon dans l'eau ne réchauffe pas les cœurs. Les rebondissements nous entrainent dans la noirceur de l'être humain ou plutôt de ce qui peut en rester, car qui serait capable de camoufler un tel secret ? Une fin qui laisse un petit gout amer en bouche sans pour autant que cela soit un mal. "Le destin aime se jouer de nous" Ce ne sont pas mes mots, mais ce sont les leurs et il se moque bien d'eux.


http://chroniqueslivresques.eklablog.com/requiem-des-ombres-david-ruiz-martin-a212570993
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Je lis très rarement des livres sur le développement personnel, j'ai passé l'âge de me poser des questions sur mon physique ou ma santé mentale, je me sens bien et je fais de même avec mon fils qui est heureux. Mais lorsque je reçois ce type de message de la part de l'auteure qui a écrit un carnet pour les enfants/ados, travaillant moi-même dans un collège, le bien-être des ados me tient à cœur et forcément nous cherchons souvent des idées pour les aider, aussi bien que de les écouter. Pour le coup, je me suis dis, tiens c'est une super idée d'avoir un descriptif d'un auteur qui travaille déjà dans la petite enfance (plus petits que les miens donc), mais c'est génial d'avoir d'autres idées pour les aider. La couverture lumineuse est attirante et la fleur apporte un sentiment de paix. Le carnet est peu épais, facile à transporter et donc il sera facile d'écrire dessus, car oui, c'est un carnet de notes que nous propose l'auteure pour les petites mains.

Composé de deux parties, nous comprenons que l'auteur veut bien faire. D'abord les explications sur comprendre les déclarations, à quoi cela sert, pourquoi les dires et surtout l'importance de ces mots qui deviennent des phrases ou juste des symboles. La seconde partie est une sorte de "planning" journalier, puis matin, midi et soir. 3 moments clés dans la vie d'un enfant qui n'a pas forcément les mêmes idées au réveil comme au coucher. Parfois le lever est difficile, mal dormi, idées noires et puis le soir la journée a été fabuleuse et par conséquent le sommeil vient avec le sourire aux lèvres. 31 jours où l'enfant peut ainsi noter tout ce qui lui passe par la tête en suivant les premiers mots lancés. (un exemple est mis en fin de chronique au lieu d'un extrait) Il faut bien avouer que c'est répétitif, pour nous adultes, mais pour les enfants, ils ont besoin de répétitions pour mieux comprendre un principe. Chaque jour, il découvre 3 déclarations afin de se poser les bonnes questions par la suite.


Les exercices pratiques sont tous identiques, il suffit par la suite de réfléchir et là il vaut mieux un adulte à leur côté. Ce n'est pas évident de faire une recherche sur soi sans une aide extérieure qui peut les amener à se dire oui j'ai fait ça et c'était génial, ou alors non ce n'était pas bien parce que X ou Y raisons. Chaque déclaration apporte un petit plus chaque jour et aide à épanouir s'il est bien utilisé. J'ai un peur peur que seul, l'enfant se serait capable de se renfermer sur lui. Je ne pourrais pas dire si un enfant ressentirait un manque, mais pour ma part je me suis dis qu'une petite conclusion aurait été sympa. Quelques mots qui pourraient être utile dans le cas où l'enfant n'arrive pas à déterminer sa position pour telle ou telle déclaration, s'il se sent mal qu'il ne reste pas sur cette sensation. Ce n'est que mon avis personnel, mais cette petite conclusion aurait pu être sympa surtout si l'enfant en question est un ado. Ces derniers ont, pour la plupart, du mal à extérioriser leurs pensées, leurs émotions et ce petit coup de pouce peut aussi bien les conforter dans l'idée qu'ils font tout de travers.


Les déclarations sont diverses et variées : sur le physique, le mental, les émotions, les sentiments, la religion, le travail, ce qu'ils peuvent ressentir provenant des autres. Les regards y sont pour beaucoup, les gens qui nous entourent également. Chaque individu est un ensemble d'autres et de soi-même, si un coté penche du mauvais bord, il y aura des répercussions. Ce carnet permet de relire et de rechercher ce qui peut les aider à mieux se comprendre et surtout à avancer dans la bonne direction, celle qui lui permettra d'être lui-même et de se sentir mieux. Nous ne pouvons pas avoir tout bon, plein de 10 à chaque déclaration, tenter d'y accéder peut frustrer, car nous n'avons pas forcément les mêmes croyances ou les mêmes aptitudes. Cela signifie tout simplement qu'il faut modifier celle que l'on lit pour en prendre une plus adaptée.


En conclusion, ce carnet est accessible dès la compréhension des mots et les illustrations mignonnes peuvent aider. Un très bon point. Comme je l'ai indiqué, il est de petit format donc peut être transporté n'importe où. Je ne pense pas que tous seraient capable de remplir autant de pages en un mois et même en une journée, surtout à l'heure des téléphones portables de plus en plus tôt, mais c'est une aide à ne pas négliger, simple d'utilisation et de compréhension.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/31-jours-de-declarations-valorisantes-je-choisis-de-me-valoriser-kclai-a212525037
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