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Commentaires de livres faits par GabrielleViszs

Extraits de livres par GabrielleViszs

Commentaires de livres appréciés par GabrielleViszs

Extraits de livres appréciés par GabrielleViszs

Tout à coup, le me demandai s’il avait une autre petite amie ou s’il avait fait vœu de célibat. Il ouvrit les paupières et croisa mon regard.
— La dernière fois… chez Nola. Tu… On…
Il souffla et se frotta la nuque. Quand il reporta enfin son regard sur moi, il semblait plus calme.
— Je me suis promis que si jamais j’avais la chance d’être à nouveau avec toi, j’attendrais. J’attendrais que tu dises oui parce que tu as envie de moi. Envie de ça. De nous. Pas que pour une seule nuit. Pour plein d’autres raisons. Et là, il ne s’agit pas de nous. Il est question d’incertitudes. De la mort. Ça ne me suffit pas. Et ça ne devrait pas te suffire, à toi non plus.
Je n’arrivais pas à savoir si je devais me sentir frustrée, flattée, ou furieuse. Alors, j’étais les trois à la fois.
— Un simple non aurait suffi.
— Rien n’est jamais simple avec toi, Allie. C’est ce qui te rend aussi intéressante.
Qu’étais-je censée répondre à ça ? Je lâchai l’oreiller.
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D'abord l'impression étrange de marcher au fond de l'océan, naturellement, comme s'il respirait sous l'eau. Loin sous la surface, un paysage chaotique, des vestiges de ce qui ressemble à des colonnes brisées, des pans de murs, une sorte de chaussée pavée de larges dalles, ou du moins ce qu'il en reste. Plus loin, un bras sort du sable...
Puis soudain, le ciel apparaît, l'océan a disparu, Michael reconnait le bras, mais il n'est plus enseveli. Ce n'était qu'un élément visible. Il s'agit en fait d'une grande statue, probablement faite d'ivoire et d'or, représentant un sage ou un dieu au visage majestueux, la main tendue vers les cieux. La statue semble marquer l'entrée d'un temple au toit triangulaire.
Le fronton de la façade est soutenu d'une double rangée de trente-six colonnes magnifiquement sculptées. Au centre, une porte monumentale en bois de cyprès interdit l'accès.
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Il fonça sur elle à toute vitesse, chargeant avec son bouclier remonté sur son épaule. Dans un réflexe félin, elle se propulsa en se couchant au sol, glissa entre les deux jambes du guerrier, s'accrocha à sa cheville gauche avec ses bras et fit une rotation autour de sa jambe.
Déséquilibré par la prise, Brion s'affala au sol. Il fit une roulade sur le côté pour parer le coup de l'Assassin, mais celle-ci avait anticipé le mouvement de son adversaire. Brion se retrouva sur le dos. Sharwynn le maintint au sol en le menaçant de sa lame sous la gorge. Victorieuse et haletante, la jeune femme était fière de l'avoir piégé. Elle approcha son visage ruisselant de sueur du sien et décréta :
- Échec et mat, Guerrier. Il va falloir t'entraîner plus dur que ça.
Elle s'attendait à ce que Brio soit mauvais perdant et râle, ou qu'il invoque une excuse - il n'aimait pas perdre, il détestait perdre, même. Se voir ainsi battu, par une femme de surcroit, devait l'avoir mis hors de lui. Mais le grand gaillard ne réagit pas du tout comme elle l'avait pensé. Il lui fit un grand sourire et la félicita.
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Beryl remonta brusquement ses bras devant son visage pour atténuer l'effet d'aveuglement. Dans l'obscurité, les phares qui venaient de s'allumer à quelques mètres d'elle ressemblaient à deux puissants yeux jaunes. Le rugissement tonitruant qui suivit fit trembler chaque parcelle de son corps.
Mue par l'instinct de survie, elle fit un bond sur sa gauche alors que s'abattait au même moment un imposant godet en métal à l'endroit exact où elle se trouvait une seconde avant. Une grimace lui déforma le visage au contact du sol rocheux.
Elle se releva et courut machinalement vers sa voiture tandis que jaillissait dans son dos une tractopelle aux dimensions impressionnantes. Le monstre de fer avait surgi telle une murène de ses rochers, déterminé à l'écraser.
Arrivée enfin à hauteur de son véhicule, elle se jeta derrière le volant, faisant voler dans le même temps son pistolet sur le siège passager. Elle pressa alors sur le bouton de démarrage...
Mais rien.
Non, pas ça, implora-t-elle, les yeux écarquillés, pas maintenant !
Face à elle, l'engin se rapprochait ; il ne lui restait plus qu'une poignée de secondes avant de se faire pulvériser.
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Si ce n'était l'ampleur des domaines scientifiques sur lesquels il avait travaillé et qui fut étudié à l'école de Fulbert, telles l'astronomie, la psychologie ou la botanique.
Le jeune homme avait ingurgité une quantité incroyable d'informations, mais semblait plus perdu encore.
Alors qu'un rayon de soleil perçait le carreau devant lequel il était dissimulé, Luc reprit la photographie de la colonne du portail nord. La lumière éclairait un simple coffre rectangulaire monté sur un chariot. Ouvert, il laissait apparaître les Tables de la Loi. Celles sur lesquelles étaient gravés les dix commandements que Moise obtint de Dieu sur le mont Sinaï.
Le livre entre les mains, pas si vieux en comparaison de la texture âpre d'autres manuscrits quasiment indéchiffrables, il s'était arrêté sur les mots sculptés sous cette représentation. Bien qu'en ancien latin, il avait réussi à les traduire, non sans vaciller...
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Si la relation mère-enfant est forte et unique, tous les membres de la famille s'occupent du petit et se relaie pour l'éduquer, le protéger, le faire jouer. Cette coopération matriarcale est plus répandue dans la nature qu'on le pensait. Nous découvrons par exemple, depuis quelques années la vie des girafes, jusqu'ici peu étudiée. Comme chez les éléphants ou les orques, la femelle la plus âgée dirige le troupeau constitué de ses filles et petites-filles. Les différentes études sur ces communautés matriarcales démontrent que la présence de la grand-mère contribue au bien-être de la famille, voire à sa survie. Parce qu'elle connaît les endroits où trouver de l'eau et de la nourriture, qu'elle sait éviter les dangers, elle transmet son savoir et éduque ses filles, les aide à gérer leur propre progéniture et améliore la résilience du groupe.
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Dans la pénombre naissante, les derniers promeneurs venaient de quitter le parc et le vent fort laissa enfin place à un temps plus calme. Il déploya ses grandes ailes et quitta la clairière. Il s'envola vers les hauteurs du ciel bleuté sous les regards des autres oiseaux. Il survola la belle province du Québec et la voix s'intensifia pour le guider. D'un vol bas, il atteignit le petit archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, situé dans l'océan atlantique au sud-est du Saint-Laurent. De ses yeux jaunes, il aperçut les deux îles principales - Miquelon la plus grande des îles de l'archipel, et Saint-Pierre - ainsi que les endroits du rivage sur lesquels se reposaient les troupeaux de phoque communs. Son vol fut pénible au large de l'océan Atlantique et il dût affronter des rafales de vent pendant un laps de temps qui lui parut très long. Ses battements d'ailes étaient de plus en plus saccadés.
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Beaucoup se méprennent lorsque l'on parle de maison hantée. Une maison hantée n'est pas seulement une demeure où une forme étrange apparaît derrière une fenêtre à l'étage. C'est avant tout une maison soudain orpheline qui se gonfle de pleurs jusqu'à ce que son antre soit insupportable pour ceux qui restent. Comment peut-on ignorer la trace d'un deuil auprès d'une cheminée ? Comment faire face à l'empreinte sur le mur d'une photo retirée ? Comment ignorer la forme incrustée dans les draps, qui plus jamais ne seront réchauffés ?
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Plus une goutte d'eau dans la gourde. Jezebel dévala une pente, se releva et secoua le sable dans ses cheveux. Son blouson lui servait d'ombrelle, l'hirondelle n'avait pas l'habitude d'autant de lumière. Les lieux étaient magiques, elle en convenait, mais la magie était noire. Jezebel était trempée, non pas d'eau, de sueur. Sa peau lui semblait fondre sur ses os et devenait rouge, comme marquée au fer à plusieurs endroits.
L'horizon s'étendait dans des infinis, Jess ne trouvait aucun repère pour s'orienter. À vrai dire, elle marchait à l'aveugle, les yeux plissés à cause du soleil. Elle se sentait perdue, elle se savait perdue, mais elle ne regrettait pas d'être partie. Son exil lui servait de refuge.
Plusieurs silhouettes passèrent dans la distance sans que Jezebel ne put dire si c'était un mirage. Elle se jeta tête la première dans le sable. Elle craignait que des Irradiés s'en prennent à elle. Elle avait toujours une mission...
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— ... C'est tout simplement une question d'avidité. Elle le veut pour que personne d'autre n'obtienne ce pouvoir.
— De l'avidité ? De l'amour ? J'aimerais avoir ton avis sur la question, lança-t-il en relevant les sourcils.
— L'amour n'a rien à voir dans cette histoire. Mon avis est que cela nous rend faible et nous empêche d'avancer. Pour être fort, il faut abandonner l'idée de confort. Penses-tu que j'ai été conçu par amour ? Non, par intérêts. Quoi qu'il en soit, rien n'arrêtera ma décision. Mon objectif est clair et sans appel. Elle mourra sur le champ de bataille, de mes propres mains !
Il ne répondit pas, il se contenta de le regarder dans les yeux en sirotant son verre de vin rouge. La bataille était inévitable, il le sentait au plus profond de lui. Il n'était plus un enfant...
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Daphné leva les yeux au ciel.
— Oh, ressaisis-toi, Gwen. Ce n’est pas la fin du monde. On est tous ici pour apprendre à combattre les Faucheurs. Tu as un cours accéléré, c’est tout. Certains seraient jaloux de toi, tu sais. Les Spartiates, c’est sûr. Parfois, je me dis que Logan et ses potes partiraient chasser les Faucheurs, si le coach Ajax et les profs les laissaient faire.
En plus d’être les meilleurs combattants de la Mythos, les Spartiates avaient aussi la réputation d’être les plus sanguinaires. Ils aimaient se retrouver au cœur des combats et tuer des trucs, ça faisait partie de leur ADN. C’était ce qui arrivait, quand on pouvait prendre n’importe quel objet, comme les biscuits qu’engloutissait Daphné, le trombone sur mon bureau ou la petite statue de Nike à côté, et savoir aussitôt comment s’en servir pour tuer quelqu’un. Logan, Kenzie et Oliver auraient pu me tuer avec n’importe lequel de ces objets sans la moindre hésitation. Sans déconner. C’était le genre de trucs flippants qu’ils savaient faire d’instinct.
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— Manon, Manon... Je vous adore ! Votre optimisme est vraiment très rafraîchissant ! Il se trouve que cette fortune dont vous parlez est essentiellement basée sur les actions de mon groupe que je possède. Or, si jamais je déclarais que j'envisage de me préoccuper des sans-abris-, ou d'autres grandes causes comme l'écologie, dans les cinq minutes, le cours du titre commencerait à dégringoler. Le capitalisme est une bête féroce qui dévore tous ceux qui tentent de se mettre en travers de sa marche inexorable. Or, encore une fois, je préfère me trouver à la place du lion plutôt que celle de la gazelle.
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Cette terre fantastique, ce morceau de paradis, elle se l'était construite jour après jour dans sa tête au fil de sa lecture, mais elle était plus belle et plus grandiose encore. Ses yeux mouillés d'émotion suivirent le torrent jusqu'au lac, s'arrêtant quelques instants sur les crêtes scintillantes, les cimes de grands solitaires dans les profondeurs des vallons encore nimbés de blancheur veloutée et les quelques nuages roses et légers qui glissaient vers l'est dans un ciel d'un bleu déjà très intense. Un grand milan lança un cri perçant au-dessus de leurs têtes. Un autre lui répondit avant de le rejoindre dans une immense spirale. Le souffle court, elle resta un long moment à contempler ce fascinant paysage avec une impression de déjà-vu.
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date : 14-01
"Il n'y a pas de hasard"... Ou peut-être devrais-je dire que je ne crois pas au hasard. De ce fait, si je choisis maintenant de prendre un livre qui dormait depuis tant de temps sur les étagères de ma bibliothèque, c'est que c'est exactement le bon moment pour moi de le lire, que ce qu'il contient représente ce que je dois apprendre (ou relire) maintenant, ou encore que je suis prêt à recevoir ce que je vais y trouver.
Si je te pose la question de savoir pourquoi tu as décidé d'entamer la lecture de ce livre maintenant, c'est pour que tu démarres ce travail sur toi en conscience, pour que tu en tires le meilleur.
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— Ne t'arrête pas. Ne traîne pas. On avance jusqu'à ce que je donne l'ordre de reculer. Laisse les blessés aux guérisseurs, acheva-t-elle.
Je compris qu'aucun de mes amis ne prenait plaisir à la guerre. Ils l'avaient faite, en étaient revenus sans désir de la glorifier, sans idéaliser son souvenir au cours des siècles suivants. Ils étaient pourtant prêts à revivre cet enfer pour sauver Prythian.
— Allons-y, dis-je. Chaque minute que nous perdrions ici pourrait sceller le sort de quelqu'un dans le palais brillant de la baie. Mor nous y tamisa
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Aaron avança les doigts vers le ciel bleu azuré et rencontra la paroi lisse de la chambre des vœux. Ce retour à la réalité l'attrista profondément. Il aurait tant voulu que tout cela soit tangible. Être chez lui, et ne jamais s'être réveillé dans cette foutue caverne de Wemyss. Cette ordure de Galdorka's lui avait volé sa vie, et il avait hâte d'en découdre avec lui.
— Que sont devenus les cromlechs sacrés, les cairns, ainsi que les menhirs de Stenness, Brodgar, Bamhouse et d'Isbister ?
— Détruits, lui répondit Brivaëlle d'un ton neutre. Je les ai tous inspectés, aucun n'est intact, il n'y a plus que des sols stériles ou toxiques. C'est d'ailleurs dans ce qui fut le majestueux cercle des Dieux de Brodgar que j'ai été grièvement blessée par un Truvion... Pas un seul lien avec les Sidhes n'est resté debout. Les portes célestes des Orcades étaient trop difficiles à contrôler par les Imposteurs, ils ont employés la tactique de la terre brûlée. S'il vous plaît, ne pleurez pas !
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Anceline figea net dans son élan, étonnée par le comportement inattendu du capitaine. Elle pinça les lèvres, suspicieuse. Elle n'avait pas l'intention de se faire berner si facilement, si c'était le but inavoué de cet homme. L'absence de sourire chez la jeune femme n'aida pas à alléger l'atmosphère, et Antoine en fut déçu. Il aurait aimé parvenir à la dérider un peu, mais Anceline de Ferrand n'était pas prête à lui pardonner. Il en eut la confirmation lorsqu'elle s'adressa de nouveau à lui.
— Certes, je vous suis reconnaissante de m'avoir secourue lorsque j'étais aux prises avec les insurgés au moment d'embarquer à bord de votre goélette, mais là s'arrête ma gratitude. Nous n'avons rien en commun, vous et moi, vous le savez.
— Mais ? la coupa Antoine avec un déplaisir évident.
Elle lui lança un regard noir en retour. L'expression taciturne de l'aristocrate lui déplaisait.
— Mais je ne vous apprécie pas, lâcha-t-elle d'un ton qui le prit de court.
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— Qui est cet homme ? répliqua-t-il d'un air bourru en désignant Gauvin du doigt, sans même répondre à la question que sa sœur lui avait posée.
Anne-Françoise fulmina davantage. Son frère se comportait comme le dernier des crétins et faisait preuve d'un manque embarrassant de savoir-vivre.
— Il s'agit de l'un de nos voisins venus nous prêter main-forte pendant votre absence, à père et à toi, dit-elle avec froideur. Sans son aide, ainsi que celle de sa famille et de ses amis, nous n'aurions probablement rien pour passer l'hiver, poursuivit-elle d'un ton accusateur, ni nourriture ni bois pour nous chauffer. La moindre des choses serait que tu te montres poli avec lui, termina-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
Albéric perçut la réprobation évidente de sa sœur avec une acuité dérangeante. Il était vrai qu'il avait été parti durant une longue période, sans songer à ce qu'il advenait des siens...
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— Dans ce cas, voici mes ordres. Va voir ma mère dans l’Æthyr. Ne lui dis pas qui tu es. Contente-toi de délivrer un message.
— Tout ce que tu voudras.
— Dis-lui que si elle me veut, elle devra venir ici et affronter le monstre qu’elle a créé.
— Maîtresse, s’il te plaît, c’est une mauvaise idée. Je crois qu’elle est près de découvrir comment traverser les plans.
Je songeai au sceau de ma mère, gravé sur son journal. Ce n’était pas pour rien s’il était altéré ou si elle avait caché cette version au reste de l’ordre. Et quand je pensais à toutes les révélations que j’avais découvertes dans cette boîte de métal diabolique, ce détail était peut-être le plus important.
Je m’agenouillai devant Priya et pris sa main griffue dans la mienne.
— Je me moque de savoir si elle a appris comment traverser ou pas, répondis-je, avant de me pencher tout près de son visage pour murmurer : je vais invoquer cette psychopathe ici moi-même.
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Chanel était un célibataire, un fils unique, un chercheur de vérité, un inclassable, un sans enfant, sans ami, sans parent, un sans attache, un "sans". Son plaisir était de regarder vivre les autres et d'enchaîner voyage sur voyage. Sur ces quais débordant d'humanité, il se sentit à part, mais il aimait ces anonymes qui attendaient sous le tableau des départs avec la peur de rater leur train u d'une grève surprise ou qui se disaient au revoir sur le quai en regardant l'être aimé qui s'échappait avec un sourire inquiet. Ses histoires de flic, c'était au final comme les voyages en train : on se positionnait, on attendait le bon moment et on attrapait ce qui ne vous attendrait pas.
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date : 02-01
Les fouilles démarrent en 1998, sous la direction du North Carolina Underwater Archaeology Center. Les premiers artefacts collectés indiquent qu'il s'agit d'un navire datant du début du XVIIIè siècle, sans permettre pour autant d'affirmer que c'est bien celui de Barbe Noire. Pour l'équipe qui doit analyser les indices, la tâche est complexe. Entre 2006 et 2008, 60% de l'épave a été fouillée, livrant une grande quantité d'objets. En 2009, des archéologues vont faire une découverte déterminante : la cloche du navire, marquée de l'inscription "IHS MARIA ANO 1705" ("IHS" correspond au blason des Jésuites), qui permet de savoir qu'il s'agit d'une frégate d'origine française, comme l'était le bateau de Barbe Noire. La même année, de nombreux canons en fonte sont exhumés...

... L'examen poussé de l'ensemble des vestiges permet finalement aux archéologues d'affirmer, le 4 septembre 2011, que l'épave découverte en 1996 est bien celle du navire d'Edward Teach, alias Barbe Noire.
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date : 27-12-2023
Enfant, nous avons toutes et tous dessiné un soleil jaune, à l'image de ce que nous voyons. En réalité, définir la couleur du soleil n'est pas si simple. Saviez-vous qu'en fonction de l'endroit où l'on se place et de la manière dont on l'observe, il peut être non seulement jaune, orange, mais aussi blanc ou vert ? Le Soleil brille de bien plus de couleurs qu'on ne le croit, certaines mêmes invisibles à nos yeux, et c'est une question de longueur d'onde et de température.
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Au lieu de l'exclure, sa condition de Réprouvé lui avait ouvert des portes qu'il pensait inaccessibles. Ses faiblesses l'avaient propulsé dans un monde hostile en apparence, mais lumineux sous la surface. Ce soir-là, Elisha prit conscience qu'elles ne représentaient pas une fatalité. Elles étaient une opportunité. Celle de s'améliorer, de partager et de tisser des liens. Avec le temps, Elisha avait la certitude qu'il arriverait à les surpasser.
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date : 04-12-2023
- Je viens de discuter avec Fitoussi. Vous êtes également licencié ?
- En effet.
- Pourtant la danse, c'est important.
Le regard de Dauviac s'éclaira un bref instant.
- Oui, mais je bois.
- Je vois... Et c'est une raison suffisante ?
- C'est rédhibitoire, répondit Dauviac sans détour. pour les parents, un professeur qui donne des cours, ivre, vous imaginez l'effet ?
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Camelia me regarde, le visage empreint d'une nouvelle et surprenante empathie. Cela m'agace, parce que je ne veux pas qu'elle ait pitié de moi. En même temps, c'est la seule question que je me pose jour et nuit.
- Tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce pas ?
Je lève les yeux vers elle, silencieux. Je sais que nous pensons la même chose, ais quelqu'un doit le dire à voix haute.
- Si Rory a laissé des lettres qu'à nous six... Ce n'est pas un hasard.
Nous nous défions du regard en silence. Je n'ai pas osé lui en parler avant, mais il faut se rendre à l'évidence : Rory se joue de nous. Il l'a impliquée pour découvrir la vérité... et la personne qui l'a tué fait partie de notre petit groupe.
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Elle n'écoute pas la "chose" qui ne se départit pas de son accent ibérique prononcé. Voilà, en attendant, la chose conviendra très bien pour la nommer. La raison d'Abygaël divague. Paralysée, seule sa cervelle tourne à plein régime. Elle réfléchit, mais ne tire rien de rationnel.
Peut-être qu'en la touchant, Abygaël découvrirait que c'est en réalité sa vision qui pose problème ? Il s'agit de l'explication la plus logique à laquelle elle a abouti. Cette matinée initiatique dans la blouse d'une infirmière diplômée n'aura pas été de tout repos. Abygaël est épuisée par la somme d'informations qu'elle a reçue. Elle a mobilisé trop de ressources : son cerveau se venge.
Après tout, ce ne serait pas la première fois ! Sa matière grise avait attiré toutes les attentions dans son enfance, développant sa vocation par la même occasion. Avec les heures qu'elle avait passées à l'hôpital pour éradiquer le crabe entre ses neurones, elle avait côtoyé nombre de blouses blanches. La petite fille déterminée qu'elle avait été avait choisi le métier de ses rêves : infirmière.
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