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Commentaires de livres faits par GabrielleViszs

Extraits de livres par GabrielleViszs

Commentaires de livres appréciés par GabrielleViszs

Extraits de livres appréciés par GabrielleViszs

Ce n’était pas aujourd’hui que j’arriverais au boulot à l’heure. Je me garai sur la première place de parking que je vis. J’avais beau savoir que c’était une mauvaise idée, je m’avançai vers la devanture.
Je jetai un rapide coup d’œil à l’intérieur. Mon cœur battit plus vite, comme toujours, à la vue de Sawyer Fox. Le chef de la police était assis à une table, dos à la porte, tandis que son carlin, Achille, buvait dans un bol à ses pieds. Le chef était en pleine conversation avec un homme plus âgé que je ne reconnus pas. Corinne sourit en apportant une tasse de café au vieil homme. J’aurais eu le sourire aussi si je sortais avec l’homme le plus sexy et le plus beau de Chipping Cheddar. Je tentai de repousser la jalousie qui m’envahissait. Après tout, j’avais refusé ses avances... J’aurais adoré entamer une relation normale avec le chef. Des dîners au bord de l’eau, des pique-niques au parc avec les chiens, se blottir sous une couverture devant la télévision tard le soir... la totale. Mais la vie n’était pas aussi simple pour moi. J’étais accablée de responsabilités qui l’emportaient sur mes sentiments et mes désirs personnels. Je devais faire la paix avec ça. D’une manière ou d’une autre.
Finalement, je pris mon courage à deux mains et ouvris la porte.
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Revenant à ce qu'il devait faire, Ehron dégaina sa vieille épée de son fourreau et entreprit d'abattre les branches à l'aide de son bras gauche, qui avait été épargné par les flammes. Chaque mouvement lui arrachait un gémissement de douleur, qu'il essayait de cacher tant bien que mal à ses amis. Il n'avait pas osé leur confier que sa blessure l'inquiétait depuis qu'il avait repris connaissance. Certes, une telle brûlure risquait de le faire souffrir encore un bon moment, mais il sentait qu'il y avait un autre problème sous-jacent. Il n'arrivait pas à mettre le doigt sur l'origine de son inquiétude, mais pourtant...
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Elles sortirent de la cuisine, suivies de Solen, et elles retournèrent dans la salle à manger. Elles entendirent la pluie qui frappaient à grosses gouttes la grande vitre. La gouvernante poursuivit son nettoyage, et Gwenola eut l'irrésistible envie de regarder à nouveau 'étrange photo. Elle ouvrit le tiroir situé à droite de l'imposante horloge et frôla du bout de ses doigts la pochette. Elle sortit la photo avec délicatesse et la contempla. Solen, qui se tenait juste derrière elle, posa son regard sur cette photo en noir et blanc, et constata l'aspect jauni de celle-ci. Elle se demanda qui étaient ces personnes élégamment vêtues et dont les habit reflétaient l'appartenance à une époque surannée, tandis que Gwenola se rendit une fois de plus à l'évidence que ces cinq personnes lui étaient inconnues. Solen ressentit un profond sentiment de malaise en regardant cette photo mais cela ne la réveilla pas. Gwenola redéposa la photo dans sa pochette et referma le tiroir l'air intrigué. Elle ne prêta pas davantage d'intérêt à ces étranges personnes.
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Je commençais à regretter d’avoir emmené mon frère avec moi.
— Je ne garde pas ma magie pour moi.
— Tu pourrais aussi bien sortir avec le chef Fox, tu n’agis pas comme un surnaturel de toute façon. Sois juste une humaine et va faire des bébés humains avec le mannequin en sous-vêtements qui fait respecter la loi.
Je croisai les bras.
— Je ne pourrais pas faire de bébés humains, Anton. C’est ça le problème. Le chef Fox ne sait pas ce pourquoi il signerait. Ce n’est pas juste.
— Alors, dis-lui. C’est un grand garçon. Laisse-le décider !
Je m’étouffai.
— Tu as perdu la tête ? Tu me suggères vraiment de révéler au chef de la police que le monde surnaturel existe et que je descends d’une lignée maléfique ?
Il haussa les épaules.
— On ne sait jamais. Ça pourrait ne pas le déranger.
Je me mis à rire.
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Sally passa la tête par-dessus le comptoir.
— Je peux te proposer quelque chose à boire ou un encas, Eden ?
— S’il te plaît, refuse, me supplia mon père à voix basse. Elle va passer une heure à nettoyer la cuisine si tu acceptes.
— Non, merci, répondis-je.
Dire non à la délicieuse cuisine de Sally n’était pas facile, mais je ne voulais pas énerver mon père.
— J’ai entendu dire que ta mère avait tué ta grand-mère, l’autre jour.
Il eut du mal à cacher son sourire.
— Parfois, c’est le genre de trucs qui me manquent, conclut-il.
— Tout le monde est un peu à cran en ce moment, dis-je. Je suis sûre que c’est lié au brouillard, mais je n’arrive pas à comprendre comment.
— Ce temps est insupportable, acquiesça-t-il. Je n’ai pas pu aller au golf depuis une semaine. Je ne peux pas évacuer mes frustrations !
— Pas comme Sally, lançai-je en faisant un signe de tête vers la cuisine où la vampire était en train de frotter les poignées des placards.
— Elle a commencé il y a quelques jours avec l’époussetage des stores, m’expliqua-t-il, et ça s’est intensifié depuis.
— Désolée…
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Le futur roi frappa sur la table avec ses poings. Je serrai mes dents pour contenir ma colère en regrettant amèrement qu'Avi ne soit pas présent. Lui aurait pu trouver les mots justes, ou du moins essayer.
— Mon royaume, mes décisions ! Je le répète : si cela ne te convient pas, tu sais où est la porte.
Non vraiment, je ne comprenais pas comment Avi pouvait considérer cet homme comme un ami. Cela me dépassait ! Il était imbuvable et arrogant au possible... J'étais toutefois déterminée à ne plus me laisser marcher sur les pieds. Il m'avait certes ouvert son château, mais cela ne l'autorisait pas pour autant à me traiter de la sorte. Je ne pouvais pas travailler avec lui, c'était impensable.
— Bien. Je considère alors que notre alliance prend fin à partir de maintenant, répliquai-je en contournant la table pour quitter les lieux. Ne compte plus sur mon peuple pour courir à ton secours, c'est terminé !
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J’entrai dans la cuisine où grand-mère et grand-tante Thora coupaient des légumes. Enfin, ma grand-tante coupait des légumes pendant que ma grand-mère observait par-dessus son épaule pour la critiquer. Un travail d’équipe.
— Je sais comment couper une carotte, Esther, se défendit Thora.
Grand-mère me regarda.
— J’ai entendu dire que tu avais kidnappé ton neveu. Si tu veux tellement un bébé, pourquoi est-ce que tu ne vas pas faire un tour à la marina ce soir ? Je suis sûre que quelqu’un peut t’aider.
— Je ne l’ai pas kidnappé.
Je refusai d’entrer dans les détails et de balancer mon père, même s’il le méritait.
— Si tu as besoin de faire un petit sacrifice, reprit grand-mère, je peux enlever un enfant à l’école primaire, si tu veux.
— Je ne ferai pas de sacrifice, soupirai-je. Je ne fais pas de magie noire, tu te rappelles ?
— Tu ne fais pas grand-chose, rétorqua-t-elle en récupérant une carotte pour mordre dedans. Si c’était le cas, tu serais meilleure dans ton travail.
Je me raidis.
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Inflexible Coco. Son vade-mecum. Et cela jusqu'à sa mort en 1971, à l''âge de 87 ans. M. de Gaulle, comme elle disait, "celui qui s'habillait comme un sac" était mort l'année précédente. Ses obsèques attirent le monde entier. Des politiques, des stars, ainsi que ses amis Dali, Serge Lifar, Yves Saint Laurent, Marie-Hélène de Rothschild, Jacques Chazot...
Elle est enterrée à Lausanne. Mais Chanel est toujours rue Cambon. Ce n'est plus une femme, c'est un prestige. Le prestige. Une marque immortelle. En 1981, un film de Georges Kaczender, avec la regrettée Marie-France Pisier dans le rôle-titre, lui est consacré, d'après le livre de Claude Delay, Chanel solitaire.
Mystérieuse et brillante, c'était Gabrielle Chanel. Une solitaire qui aimait la compagnie. Écartelée entre le bonheur et la gloire. Une femme qui n'aura vécu que pour son art.
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date : 02-08-2023
Depuis deux ans qu'il était passé inspecteur, il formait avec l'inspecteur Martial Settons un duo aussi détonant que performant. Ils n'avaient pas le même caractère, leurs vies étaient aussi éloignées que New York et Bombay et, malgré tout, ils bossaient main dans la main. Seules ombres au tableau, les dépressions et les crises à répétitions de Marsy. "trente-sept ans, c'est un peu jeune pour sombrer!"
Mais les épreuves de service qu'il avait traversées, ses deux mariages qu'il regardait nager au fond du caniveau, qui aurait mieux supporté ça que lui ? Dans son cœur, dans sa tête, les hauts se mélangeaient aux bas. Une sensibilité à fleur de peau que Geoffrey n'avait jamais su décoder. La psychothérapie de comptoir, ce n'était pas vraiment son truc. Il préférait la méthode de son père. Celle qui consistait à laisser passer l'orage et à attendre le réveil de l'esprit meurtri. "Rien de plus grave que d'habitude" avait-il supposé sans même s'inquiéter de sa santé. "Merci, papa pour tes méthodes à la con !"
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date : 22-07-2023
Nous régulons notre nombre et notre impact sur la nature en veillant à ne pas surexploiter nos ressource, il n'y a donc pour nous, aucune raison que les autres n'en fassent pas autant. Mais ces derniers ne veulent pas en entendre parler. Leur raisonnement ? Pourquoi changer de comportement alors qu'il suffit de s'installer ailleurs quand l'eau est souillée, l'air irrespirable ou la densité trop forte ? La désinvolture néfaste avec laquelle les hommes se comportent vis-à-vis de la planète est incompréhensible pour nous, mais nous les laissions gérer tant que cela ne nous impactait pas.
Mais ce fonctionnement irresponsable au fil du temps engendre désormais des répercussions sur nous quand la pollution en vient à rendre malades nos petits. La nature est un tout et le poison déversé par les usines ne se cantonne malheureusement pas aux réseaux des grosses villes. Il s'infiltre dans les sols ou dans l'air et circule ainsi jusque dans nos contrées.
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date : 20-07-2023
Aux aguets, elle vérifiait constamment si le protecteur de l'ile ne se manifestait pas aux alentours.
Car ce soir, après cinq mille ans de guet, le féroce gardien devait être devenu un simple serviteur inoffensif, comme le voulait la malédiction millénaire. Mais il se pouvait que la transformation n'ait pas encore été finalisée. Ils n'étaient pas à l'abri que ce dernier soit encore sous sa forme primaire. Elle fut soudainement pris d'un doute. Si cela s’avère être le cas, nos ne pourrons pas le vaincre. Nous seront incapables de l'affronter, même à deux.
Tout était une question de temps. S'ils étaient venus trop tôt il les réduirait à néant.
Après un petit moment de marche silencieuse dans la forêt, ils débouchèrent finalement sur un grand plateau verdoyant, qui s'étendait jusqu'au bord d'une falaise rocheuse léchée par les vagues. Au milieu de ce vaste terrain herbeux, six gigantesques stèles rectangulaires étaient dressées en un cercle parfait.
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Il lui tendit un petit carnet et Meghan s’exécuta tout en feuilletant ses notes.
Alan remarque qu'elle n'avait pas pris d'appareil photo. Avait-elle retenu ses conseils ? Mais la raison se trouvait peut-être dans le fait qu'elle n'avait pas eu le temps d'y penser. Lui-même n'avait pas emporté son vieux reflex argentique. Des photos, des preuves, ce n'était pas ce qu'ils étaient venus chercher. Pas ce soir.
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Je pris plusieurs grandes inspirations. Lon et Jupe me dévisageaient avec cette même expression signifiant « oh merde, une femme est en train de pleurer ».
— Je vais bien, leur assurai-je, reniflant et essuyant les larmes sur mes joues. Je vais bien.
— C’est peut-être, tu sais, commença Jupe avec un regard entendu.
— C’est peut-être quoi ?
Il me lança un regard supérieur.
— Oh, tu sais bien. Ce moment du mois, dit-il en mimant des guillemets. Les femmes sont bizarres, à cette période. J’ai remarqué que beaucoup de filles à l’école pleuraient les mêmes jours. Kiya m’a dit que c’est parce que quand les filles passaient beaucoup de temps ensemble, elles se mettaient à avoir, tu sais, le même calendrier.
— Eh bien, je n’ai pas « tu sais quoi » en ce moment, répliquai-je en mimant des guillemets à mon tour. Mais merci de m’en avoir appris un peu plus sur mon propre corps.
— De rien, répondit-il avec sérieux. Tu vois. J’apprends un tas de trucs, à l’école. L’année dernière, aucune des filles ne pleurait. Mais cette année ? Pfiou ! On a intérêt à faire attention à ce qu’on dit.
— Pourquoi Dieu me déteste ? marmonna Lon.
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Ce matin-là, ses pas la menèrent dans les ruelles sordides de la basse Rome. Celles que les Romains respectables n'empruntaient jamais. Avec un frisson elle ramena sa cape sur ses épaules ; la matinée était fraîche.
Surtout, la cape me permet de dissimuler le long poignard scythe qui m'accompagne.
Sur son chemin, les bâtiments se faisaient plus délabrés. Dans toute la ville, les plus riches habitaient toujours dans les étages inférieurs des immeubles, et les plus pauvres au-dessus, de sorte que toutes les couches sociales de la population étaient en général présentes partout. Sauf là où elle se rendait. Ici, pas de riches ayant de quoi manger à leur faim quotidiennement. Ici, il n'y avait que la misère. La misère et la violence. Car cces deux-là marchaient souvent ensemble, comme deux compagnons.
Des compagnons abjects !
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Les jours qui passaient étaient si semblables et pourtant ils ne se ressemblaient pas tant. Lyanda était effrayée par l’âme si sombre qui était dévoilée dans les pages du journal. Elle ne l’avait pas revu en rêve et c’était tant mieux ! Elle ne voulait plus rien avoir à faire avec un tel monstre. Et pourtant, elle était totalement obsédée, au point que son meilleur ami était inquiet de la voir si renfermée, pratiquement en catatonie. Il avait même hésité à prendre une semaine de congé pour passer du temps avec elle, mais lorsqu’il le lui avait proposé elle avait littéralement hurlé après lui. Il ne savait donc plus comment agir.
Ce jour-là, la jeune femme avait allumé son pc portable et avait tapé un seul mot sur sa barre de recherche Google : « vampire ».
Malheureusement, tout ce qu’elle lisait était loin de tout ce qu’elle savait au sujet de Thadée. Les premiers liens l’emmenaient vers des séries et des films et, quand elle approfondissait ses recherches, elle tombait sur des forums de fanatiques qui s’amusaient à se « déguiser » en vampire. Certaines personnes demandaient même à avoir des implants pour avoir des crocs en guise de canines. Des allumés…
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Boom !
Une colonne de feu jaillit vers le ciel, s’élevant au-dessus des bâtiments de deux étages qui flanquaient la rue. Cela venait du char du Petit Chaperon Rouge : la cabane de la Mère-Grand était en feu.
Un rugissement d’angoisse se déploya dans toute la foule et la police réagit rapidement, aidant les gens à descendre du char en feu et les emmenant vers la foule sous le choc. Les gardes en civil employés par Dare se rapprochèrent de notre char, en alerte maximale. Quand Lon vit qu’ils étaient en place, il courut jusqu’à moi.
— Qu’est-ce que c’était que ça ? dit-il.
— Un court-circuit ? suggérai-je en me tordant le cou pour mieux voir.
— C’est tout près de l’endroit où les manifestants ont traversé les barricades, non ?
Les gens près du char en feu s’efforçaient de reculer. Une tour de flammes jaillit dans le ciel. C’était étrange, la façon dont le feu brûlait en une colonne de feu bien propre.
Je plissai les yeux. Une lumière blanc-bleu pétillait à la jonction entre la colonne de feu et le toit de la cabane sur le char.
— Waouh !
— Quoi ? demanda Lon.
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Bref à l'orée de ce jour semblable à tous les autres, les lumières artificielles commençaient à poindre, scintillant comme un millier de levers de soleil, quand j'ai ressenti pour la première fois de ma vie un pincement sur ma joue gigantesque. Sans réfléchir, j'ai avancé ma main libre vers ma joue droite et me suis asséné une claque retentissante dont l'écho a fusé dans la quiétude aurorale.
Quand j'ai retiré ma main, j'ai aperçu contre ma paume pourpre un corps chétif pas plus gros qu'un de mes grains de beauté et qui se débattait dans une mare de sang. Perplexe, j'ai replié l'annulaire contre ma paume et doucement palpé le moribond. En l'approchant de mon visage, des sueurs froides sont venues agacer mon échine. Petit, rose, spongieux...
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date : 29-06-2023
Ce matin, pour la première fois, Pappous l'emmène faire une promenade en barque. Grand-mère Mélina a même prévu le déjeuner de midi dans un joli panier.
"Tu sais quand j'avais ton âge, j'avais pour habitude de nager avec les poissons, ils étaient mes amis, c'était magique ! " lui dit Pappous.
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date : 25-06-2023
Ils marchèrent pendant plusieurs heures. Le robot avançait mécaniquement et le garçon le suivait. La razawak avait rechigné au début mais s'était finalement faite au rythme. Aucun mot ne fut échangé pendant tout le trajet. Le robot ne semblait pas programmé pour entamer la conversation. Quant à Djibril, il était trop occupé à échafauder de multiples plans de sauvetage de sa famille. Tantôt, il assaillait vaillamment la cité des Hommes de la côte, chevauchant Pioche et maniait une épée dorée, tantôt il s'y infiltrait discrètement, véritable ombre des sables. Il pouvait entendre la voix d'Idriss lui conseiller telle ou telle chose, mais s'y mêlait toujours celle de sa mère, lui conjurant d'être prudent. Il ne savait plus qui écouter et cessa finalement d'y réfléchir.
le désert présentait une morne richesse de paysages tous plus minéraux les uns que les autres. Des colonnes de pierre brune s'élevaient sur le chemin. Le vent avait cessé de souffler et plus un seul bruit ne résonnait dans l'immensité qui s'offrait aux voyageurs.
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Après avoir félicité Léo et Jade d'avoir aidé leur voisine en échange de quelques pièces, le papa de Léo s'approche de l'armoire pour prendre une mystérieuse tirelire que lui avait donnée M. Ecureuil quelques années auparavant.
"Je vais vous apprendre comment avoir une bonne gestion de votre argent", déclare-t-il.
"Ouiii !" Applaudissent Léo et Jade
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Quelque chose de froid et de dur s’enfonça dans ma paume. Je baissai les yeux et me rendis compte que j’avais refermé la main sur le fermoir en métal de la vitrine en verre. J’étais à deux doigts de l’ouvrir pour m’emparer de l’arme à l’intérieur.
Mais le plus étrange, c’était que l’épée me regardait.
Une couche de la bosse sur la poignée s’était relevée. Un œil pâle m’observait d’un regard froid et fixe. Il était d’une drôle de couleur, pas tout à fait violette, et pas tout à fait grise non plus…
Je me ressaisis, tout ça était vraiment très flippant. Je poussai un cri et m’éloignai de la vitre en trébuchant. Mon épaule heurta le bord d’une des étagères, et je gémis en sentant une douleur aigüe parcourir mon corps.
Mais ça m’aida à calmer ce moment de panique. Au fond de moi, je savais que mon imagination me jouait des tours. Les épées n’avaient pas d’yeux, pas même dans un endroit aussi fou que la Mythos Academy. Et elles regardaient encore moins les gens. Surtout pas quelqu’un comme moi, l’Oracle intello et sans importance qui voyait des trucs.
Et ce bruit ?
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L'adolescent était entouré par quelques ruines, d'où s'extirpait de la masse sulfureuse l'étrange odeur de la fleur flétrie. Il regardait l'homme à la mèche noire tourné vers un long défilé qui se poursuivait devant eux à l'infini, comme le dernier sentier, celui d'où l'on ne revenait pas. Qui est cet homme ? Qu'est-ce qu'il vient faire ici ?
Le jeune ado plongea son regard dans le long défilé, aussi loin que l'obscurité lui permettait, il pouvait vaguement distinguer la structure racinaire d'apparence aride qui soutenait cette main crochue griffant le ciel.
L'homme à la cape flottante se détourna de lui d'un sourire bruyant pour prendre la route inverse à elle conduisant vers l'antre...
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Je ne savais pas que la peau flasque des goules était l’ex-pression de l’amertume qui suinte des lésions de leur corps informe, les plaies de leur propre misère, comme le pus des bubons d’un malade. Je ne savais pas que leurs plaintes étaient le récit incessant de leur histoire, inaudible aux mortels, car les mortels jamais n’écoutent attentivement, sauf à l’heure de leur mort. Je ne savais pas que leurs bouches béantes, édentées, visqueuses, ne recherchaient que l’unique encontre capable de racheter toutes les autres, le baiser, l’étreinte pleine de gentillesse, d’amour et de sincérité, que, sans jamais obtenir, elles ont désiré toute leur vie durant, celui qu’elles recherchent encore, indéfiniment, chez tous les hommes et toutes les femmes qui croisent leur chemin. L’acceptation, la bienveillance qui seules pourraient leur rendre leur humanité, leur innocence perdue… Le baiser auquel elles ne croient plus, mais qui est la seule raison de leur non-mort. Le baiser que je vais te prendre, si tu ne veux pas me le donner.
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—Si, ça se comprend. Tu peux me parler de ce genre de choses.
Je lui ai même parlé de mes étranges habitudes alimentaires.
Même si je vais très bien et qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter.
Mais dois-je lui dire que je l'aime ?
Et s'il ne ressent pas la même chose ?
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date : 04-06-2023
— ... Car si on a raison, elle reviendra ici au prochain cycle de lune.
— Avec une autre victime ? m'insurgé-je avec véhémence. On ne peut pas laisser faire comme si de rien n'était !
Pourtant, c'est Sélène qui me surprend. Car elle lui donne raison.
— On ne sait pas où ni comment elle se cache, réplique-t-elle posément. La prochaine lune est dans moins de trois semaines. C'est court comme délai, trop peu pour avoir des résultats d'analyses et espérer une piste, qu'elle quelle soit. Je suis certaine que Charlie va faire son possible, mais rien ne dit qu'il va aussi pouvoir trouver quelque chose dans ce laps de temps. Si ce n'est effectivement pas le cas, on a au moins une occasion de l'arrêter. Certes, il y aura un mort de plus, mais combien d'autres pourront-nous éviter à l'avenir ?
Le problème avec ce type de raisonnement, c'est qu'on en revient à décréter qu'une vie est plus importante qu'une autre. Ce qui va à l'encontre de toutes mes valeurs ! Même si je comprends le concept, je ne peux m'y résoudre.
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Mo Mo comprenait de moins en moins le comportement de "ses" touristes mais les amena comme ils le souhaitaient à l'entrée du pont, en leur laissant le soin de parcourir quelques mètres pour apercevoir un grand classique en fin de journée : le coucher de soleil majestueux, les esquisses de barques glissant sur le lac et la silhouette du pont avec à l'arrière-plan un ciel violet et jaune et la foule des curieux venus partout, les touristes et les innombrables moines. De loin, d'un air distrait Mo Mo attendait leur retour, attablé à une petite échoppe où il avait ses habitudes, sirotant un thé birman et observant lui aussi la lente descente de l'astre sur les eaux calmes du lac.
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