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Commentaires de livres faits par Gabriest

Extraits de livres par Gabriest

Commentaires de livres appréciés par Gabriest

Extraits de livres appréciés par Gabriest

"Franchement, il semblait et il semble encore que le travail sur le terrain, comme les activités universitaires, trouve plutôt sa justification dans un souci de développement personnel que dans le désir de servir la collectivité. En réalité, la recherche universitaire, comme la vie monastique, n'a pour objet que la perfection individuelle."
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"Pour le charretier qui n'avait vu des demeures des notables que les caves où il lui était arrivé de livrer un fût de vin, la première journée passa rapidement. Tout était sujet d'étonnement. La grandeur et la hauteur des pièces, leur nombre, leur mobilier, le fait qu'il y eût partout des cheminées de pierre, des lustres, des torches et de grandes tapisseries qui représentaient les travaux des champs tels que peuvent les imaginer ceux qui n'y ont jamais pris part."
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"- Mon patron disait toujours : c'est bien le moment de construire des fortifications, une fois que l'ennemi est sur nous.
- Il n'y a là rien de risible, Guyon. Et votre patron n'était pas bien malin de parler ainsi. La Comté est un pays pacifique. En mai 35, quand Louis le Treizième a déclaré la guerre au roi d'Espagne, personne ici ne s'est ému de ce bruit d'épées. Vous oubliez que si notre Comté dépend de la couronne d'Espagne, elle se sentait protégée par un pacte de neutralité. Je sais bien que ce pacte, Henri IV l'avait déjà violé en 1595, mais tout de même, en 1611, on l'avait renouvelé. Et j'en connais le texte. Il est formel. En cas de conflit entre la Maison de France et celle d'Autriche, il est bien spécifié que jamais les deux Bourgognes ne seront mêlées aux hostilités. Eh bien, vous voyez ce qu'il en est de la parole des rois ! Mais nous ne connaissons pas tous les dessous de la politique. Tant de gens sont peut-être morts tout simplement parce que quelque prince a fait un mariage qui ne plaît pas à un ministre !"
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Pour être une coiffeuse prisée, il n'y a qu'un secret et je ne l'ai jamais caché à personne : lorsqu'elle quitte le salon, votre cliente doit avoir la sensation d'être Blanche. Pas métisse, Ni indienne, ni Chinoise.
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Quand nous quittons la maison de nos parents, qu'est-ce qu'on emporte avec soi et quelle est cette part qu'on laisse derrière soi ? Car il y a toujours une part de soi-même dont on se sépare quand on part, c'est la raison pour laquelle partir est toujours un déchirement.
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Transmettre c'est partager une quête de vérité à partir de laquelle se forment l'esprit critique et la créativité personnelle.
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Shéhérazade nous le rappelle : raconter des histoires c'est se battre chaque jour avec la mort, repousser l'échéance finale. Chaque nuit, elle recommence. Chaque nuit, elle raconte une histoire au roi perse qui renvoie au lendemain la décision de la tuer. Chaque nuit, elle le civilise en lui racontant de nouvelles histoires et elle finit ainsi par lui ôter en lui tout désir mortifère. Elle ne sauve pas aussi simplement sa peau, mais aussi celle des autres femmes. Elle arrête l'enchaînement des crimes et de la violence. Elle guérit son époux non seulement du désir de violence, mais aussi de sa peur du féminin.
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"[...] ce sont justement les cas les plus complexes qui sont les plus intéressants. C'est par eux seulement qu'on apprend à connaître les degrés d'affinité, les attractions, proches et serrées, lointaines et lâches : les affinités ne deviennent intéressantes que lorsqu'elles déterminent des séparations."
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" - [...] De même que chaque être a une attraction intime, de même il doit avoir un rapport à l'égard des autres.
- Et ce rapport différera, continua vivement Edouard, suivant la diversité des êtres. Tantôt ils se rencontreront en amis et vieilles connaissances, qui se rapprochent, s'unissent promptement, sans modifier quoi que ce soit l'un à l'autre, comme le vin se mêle à l'eau. Par contre d'autres s'obstinent à demeurer étrangers côte à côte, et ne peuvent s'unir même par mélange mécanique et friction : ainsi l'huile et l'eau, si on les agite pour les mélanger, se séparent à l'instant."
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[Edouard] " - Si vous vous y prenez ainsi, vous serez toujours irrésistibles, vous autres femmes : d'abord raisonnables, et l'on ne peut vous contredire, - gracieuses, et l'on se rend volontiers, - sensibles, et l'on ne veut pas vous faire de peine, - mystérieuses, et l'on s'effraie."
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Combien d'hommes quittent une femme "trop exigeante" uniquement pour "sauver l'honneur", c'est-à-dire par lâcheté, parce qu'ils sont conscients de leur insuffisance et sentent venir le moment où ils vont être découverts ? Combien d'hommes "se détachent" ainsi parce qu'ils n'ont plus de quoi tenir et que l'on croit "gros consommateurs" alors qu'il leur faut la variété pour éveiller leurs petits besoins ? Le "tableau de chasse" est toujours fait d'insécurité. Ce "elle ne me fait plus bander" qui fait passer si élégamment l'infériorité sur la femme et la laisse culpabilisée, convaincue qu'elle n'est pas à la hauteur, qu'elle n'est pas assez "érotique", assez "bandante", est une phrase typique de ces maîtres de cheptel qui ne cache en réalité qu'une limace qu'ils ont le plus grand mal à faire dégorger.
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Il n'y a plus de clichés, de banalité, d'usure : tout était pour la première fois. Tout le linge sale des mots d'amour que l'on a si peur de toucher, parce qu'il est couvert de taches suspectes que les mensonges y ont laissées, renouait ses liens avec le premier balbutiement, le premier aveu, le regard des mères et des chiens : les poèmes d'amour étaient là bien avant l'oeuvre des poètes. Il me semblait qu'avant notre rencontre ma vie ne fut qu'une suite d'esquisses, brouillons de femmes, brouillons de vie, brouillons de toi, Laura. Je n'avais connu que des préfaces. Les mimiques d'amour, la multiplicité, la variété, les coucheries, tous ces au revoir et au plaisir, sont une absence de don authentique qui se réfugie dans le pastiche, dans un "à la manière de" de l'amour. C'est parfois fort bien torché et le métier ne se voit pas trop, le savoir-faire dissimule son habileté, il y a de l'aisance, on peut vivre de moins que rien et pour pas cher, même seulement de plaisir, et d'ailleurs on ne peut pas passer sa vie à attendre qu'elle se révèle capable de génie.
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date : 29-06-2013
" - [...] Moi je ne songeais qu'à te venir en aide, comme le font, avec leurs frères vivants, les morts qui demeurent dans la chambre de Dieu !
- Mais pourquoi n'y demeures-tu pas, toi aussi ?
- Parce que je suis mal vêtu !"
Giovanni La Pergola retira sa main de sous l'oreiller pour se toucher le front :
" - Comment ? Que me dis-tu là ? Les morts sont aussi bien et mal vêtus ?
- Les morts qui ont été tués, oui. Pour pénétrer dans la chambre de Dieu, ils doivent être bien vêtus, autrement ils n'y ont pas accès.
- Et comment fait-on pour être bien vêtu ? Tu ne voudrais pas que je t'envoie de l'argent ?"
Le frère eut un sourire :
" - Oh non ! Si tu mettais un sou dans ma main, elle s'ouvrirait comme une toile d'araignée et le laisserait choir dans le ravin du ciel.
- Alors quoi ?
- Nous autres morts, nous sommes, au ciel, vêtus de la même manière que le sont nos frères vivants sur la terre. Si toi tu es vêtu convenablement, je le serai aussi. Si tes vêtements empestent les oignons de l'année dernière, les légumes du mois de janvier, les relents de la rue, le fumier, le bois pourri, le tabac, moi aussi j'empeste là-haut, les morts s'écartent de moi, et la porte de Dieu m'est fermée au nez toutes les fois que je m'en approche !
- Mais Dieu, alors, est un Dieu pour les nantis ?
- Non, tu ne peux pas comprendre ! Il veut de la propreté dans sa chambre, voilà tout !
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date : 29-06-2013
Près du montant du balcon, le petit canari se défendait, le bec ouvert et les ailes déployées à moitié, contre une guêpe qui se cognait contre la cage : c'était un duel où les armes étaient différentes, à chaque sursaut de colère et de peur, le canari fulgurait d'un éclair d'or, et la guêpe émettait une note musicale d'une extrême délicatesse. Du haut, un papillon blanc aux ailes peintes d'un noble deuil, surveillait le duel.
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date : 29-06-2013
En réalité, de nouveaux venus étaient venus s'y installer, et l'on avait vu s'ouvrir certaines portes, toujours closes auparavant, et sur lesquelles les gamins avaient pris l'habitude de laisser le signe à la craie, comme sur un tableau noir, de leurs progrès en dessin, en écriture et en connaissances des choses de ce monde.
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date : 29-06-2013
Les hommes ne sont pas des bouteilles transparentes, avec le liquide de l'intelligence reconnaissable par sa couleur rouge, et celui du coeur par sa couleur verte. Ce sont des êtres ! Ce sont des esprits ! De mystères ! Personne ne peut dire : "Celui-là est un âne ! Celui-ci est un homme honorable !" Dieu seul peut concéder à l'un d'entre nous, par une grâce particulière, le don de lire clairement en quelqu'un. Ainsi s'expliquent certaines amitiés qui peuvent paraître absurdes au moment où elles se nouent.
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On dore toujours ce qu'on prend pour une ancre de salut !... Je n'ai plus de doutes, mais la certitude est plus terrible que l'incertitude.
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Il existe une sanction divine éternelle. Tout ce qui vit est fouetté à mort en expiation d'un péché mystérieux, commis dans les ténèbres de l'éternité. Heureux celui qui rend l'âme dès les premiers cinglons, plus heureux encore celui que la verge, grosse comme une poutre, tue du premier coup - dès la naissance - voilà ce qu'il y a de mieux. Mais la majeure partie de l'humanité est condamnée à être fouettée, avec la lenteur la plus raffinée, avec des verges apparemment inoffensives, pendant vingt, quarante, soixante-dix ans, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le pire, c'est cette "inoffensivité". C'est ainsi que je vois les choses maintenant, ainsi que les voient mes souffrances. Le monde : la lente flagellation à mort de toutes ses créatures - criminelles - par je ne sais quel infâme bourreau... Dieu, pardonne ses blasphèmes à un pauvre ver à moitié écrasé...
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Sans parler ni de ma naissance ni de ma fortune, j'ose dire que je suis bel homme, malgré quelques petits défauts... Ainsi je ne mesure que 1m50, ne pèse que 45 kg, je n'ai presque plus de dents, je suis chauve, imberbe, je louche un peu et boîte même beaucoup - mais le soleil lui aussi a des taches.
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Je vis Helga pour la première fois au bal. J'avais trente-trois ans, elle dix-sept. Dès l'abord, la garce me parut sacrément laide. Une vraie asperge, grande et mince à faire peur ; le visage honteusement pâle, presque blanc, émacié ; un nez juif, les traits pas mal au fond, mais fanés en quelque sorte, somnolents, soporifiques ; elle avait l'air d'un cadavre mu par un ressort. Ses gestes étaient tout aussi mous, tout aussi horriblement momifiés que son visage. Elle gardait toujours les yeux baissés comme la plus timide des fillettes. Ce qu'elle avait encore de mieux, c'était sa grosse chevelure noire comme de la suie... Quand je la frôlai du regard pour la première fois, je me trouvai mal, ni plus ni moins, et lorsque le comte M., peintre dilettante, me dit : "Cette demoiselle a un visage extrêmement intéressant, d'une beauté toute classique", je ne pus retenir un ricanement. Je ne sais pas comment il se fait que tous ces artistes et gens d'un "goût raffiné" manquent mais complètement de goût. Apparemment ils l'ont si bien affiné qu'il n'en est rien resté. Ce qui me plaît, ne leur plaît justement pas, et ce qui me déplaît, leur plaît, comme un fait exprès. Moi, par exemple, je n'échangerais pas le visage d'une grosse dondon de Berlinoise contre les têtes de pierre de toutes les déesses grecques, et le premier fantassin venu est à mon avis plus joli que ces espèces de Goethe et Schiller à grand nez qu'on nous vante toujours comme modèles de noblesse et de beauté.
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date : 23-06-2013
CHAPITRE V

" Si éveillée qu'elle soit, si pleine de tempérament et presque de passion, ou peut-être même à cause de cela, elle n'est pas de celles qui sont préoccupées par l'amour ou au moins par ce qui mérite ce nom. Elle en parle, et même avec force et une certaine conviction, mais en somme simplement parce qu'elle a lu quelque part que l'amour est ce qu'il y a de plus grand, de plus beau, de plus magnifique. Peut-être ne fait-elle que répéter les paroles d'une sentimentale comme Hulda. Mais en elle cela ne correspond pas à grand-chose. Il est possible que cela vienne un jour, Dieu nous en garde, mais elle n'en est pas encore là."
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date : 23-06-2013
CHAPITRE XXIX

" [...] Quand on va jusqu'au bout des choses, on exagère et on récolte le ridicule. Pas de doute. Mais où cela commence-t-il ? Où est la limite ? Au bout de dix ans, le duel s'impose encore, c'est ce qu'on appelle l'honneur, mais au bout de onze ans, peut-être dix et demi, cela devient absurde. La limite, la limite ! Y est-elle ? L'avais-je déjà franchie ? Quand je revois son dernier regard, résigné, et souriant dans sa misère, je sais qu'il voulait dire : "Instetten, toujours à cheval sur un principe... Vous pouviez m'épargner cela, et à vous-même aussi." Et il avait peut-être raison. C'est ce que me dit à peu près ma conscience. Oui, si j'avais été animé d'une haine mortelle, si j'avais eu un profond désir de vengeance... La vengeance c'est pas belle, mais c'est quelque chose d'humain, elle a un droit naturel. Mais tout cela n'a été qu'une histoire montée de toutes pièces, une demi-comédie, pour l'amour d'une idée."
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date : 09-05-2013
Chapitre IX

"Mais, répliqua Mélanie, ces façons tragiques, voilà précisément CE que nous attendons de vous, nous les femmes.
- Ah, bah ! Des façons tragiques ! dit van der Straaten. De la gaieté, voilà ce que vous demandez et un jeune freluquet qui vous tient l'écheveau lorsque vous faites une pelote de fil et qui est agenouillé à vos pieds sur un coussin, sur lequel, chose bizarre, est toujours brodé un petit chien. Comme symbole de fidélité, je suppose. Et alors, il soupire, lui, l'adorateur, le gamin suppliant, et fait les yeux doux et vous assure de sa très profonde sympathie. Car vous DEVEZ être malheureuses. Et puis de nouveau des soupirs et un silence. Sans doute, sans doute aviez-vous un bon mari, remarquait-il (tous les maris sont bons) mais enfin, il ne suffit pas qu'un homme soit bon, un homme doit également COMPRENDRE sa femme. C'est cela qui importait sinon le mariage était abject, tellement abject, plus qu'abject, disait-il. Et puis il soupirait pour la troisième fois. Et quand enfin le fil était dévidé, ce qui durait bien entendu le plus longtemps possible, vous étiez également convaincues. Car chacune d'entre vous étaient destinées au moins à un prince hindou ou au shah de Perse. Déjà pour les tapis."
Pendant ces élucubrations van der straatiennes, Mélanie avait hoché la tête et répliqué l'air pincé et non sans orgueil : "Je ne sais pas, Ezel, pourquoi tu parles sans cesse de fil. Je n'utilise que de la soie."
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date : 30-03-2013
Aurélien connaissait en lui ce défaut, ce trait de caractère au moins, qui faisait qu'il n'achevait rien, ni une pensée, ni une aventure. Le monde était pour lui plein de digressions qui le menaient sans cesse à la dérive. Les volontés les mieux formées, les décisions échouaient là devant. Ce n'était pas de l'irrésolution. Mais sollicité par tout, à quoi se serait-il borné ? Il ne s'était pas plus tôt formé une volonté certaine, que l'incertain lui en paraissait, qu'il était prêt à parier contre lui-même, à épouser la certitude inverse.
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date : 30-03-2013
Est-ce qu'il avait jamais cru à quelque chose, à vrai dire ? Enfin il vaut mieux ne pas trop s'interroger. Ceux qui se mettent la tête à l'envers, un jour ou l'autre ils se laissent glisser. C'est comme ça qu'on se fait bousiller. On commence à se ronger. On se dit qu'on n'en sortira pas. Toutes les histoires qu'on entend à ce sujet. Des coïncidences peut-être. Mais si on vit dans un monde de coïncidences. Un homme et une balle qui se rencontrent, c'est une coïncidence.
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date : 30-03-2013
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :

" Je demeurai longtemps errant dans Césarée... "
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