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Commentaires de livres faits par gaby54

Extraits de livres par gaby54

Commentaires de livres appréciés par gaby54

Extraits de livres appréciés par gaby54

date : 05-08-2014
Prologue

Kathleen

Je m’appelle Kathleen Whittier Mostyn. Je me suis rendue célèbre à dix-sept ans en péchant le plus gros requin jamais vu dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud : une femelle grise à l’œil si menaçant qu'elle semblait encore vouloir me déchiqueter après plusieurs jours d’exposition. C'était à l’époque où tout Silver Bay s'adonnait à la pêche au gros et durant trois semaines d'affilée, ce requin fut au centre de toutes les conversations. Un journaliste vint même de Newcastle pour me prendre en photo à côté du squale (je suis celle en maillot de bain).
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date : 01-08-2014
Mes parents se sont mariés dans une salle de l’Hôtel Dominic, à Atlantic City, avec seulement ma grand-mère maternelle et quelques parents, ainsi que quelques fêtards qui provenaient d’une bar-mitsva quelques portes plus loin.
C’était discret, juste ce qu’il fallait, et sachant que la mère de mon père désapprouvait et avait refusé d’y assister ainsi que la famille de mon père, on ne pouvait pas se permettre beaucoup plus d’une salle de fête pour quelques heures, un gâteau, et compter sur un cousin pour jouer du piano. Mon père avait payé pour avoir un juge de paix. Il y avait eu des photos d’eux pris ensemble autour d’une table, et ma mère et mon père, grand-mère et des rares membres de la famille de ma mère, levant tous un verre arborant Buddy Holly, l’homme aux cheveux blancs, et chacun d’entre eux avait une assiette de gâteau à moitié mangé devant eux.

C’était maintenant la « party » du mariage. Je
regardais mon père en repensant à ce qu’il avait dit lors de ses voeux devant le voile de Lorna, avec son visage tout rouge et sérieux. Ma soeur s’était mise à pleurer et je savais que ce n’était pas pour le bonheur des mariages, mais pour la finalité de tout cela, sachant que les choses ne reviendraient plus jamais comme elles étaient autrefois. J’ai ensuite pensé à ma mère dans son jardin à la maison, le désherbant sous un chaud soleil d’après-midi, loin du son des cloches de l’église.

Et j’ai pensé aux autres étés, longtemps avant que mon père ne lève ce voile et embrasse sa nouvelle épouse
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Autant l’écrire clairement :
Spoiler(cliquez pour révéler)
si je n’avais pas été persuadée qu’Ael était vivant, j’aurais sombré. Seulement, j’étais loin d’imaginer de quelle manière il l’était, vivant. Je n’imaginais pas non plus à quel point ma vie, déjà étrange, allait se retrouver bouleversée, à quel point les repères qui me permettaient d’avancer en ce monde allaient être modifiés.

Nous étions des fées, nous nous aimions et nous avions été séparés. Ael possédait de fascinants yeux violets (très peu humains en y réfléchissant), un don (magique, envoûtant) pour la musique, et le piano en particulier, des pouvoirs de divination et d’influence sur les objets, les esprits et surtout la Nature, notre Déesse-mère
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Il n’y aura pas de ruses dans cette histoire. Je vous le dis de sorte que vous puissiez vous détendre. Vous écouterez plus attentivement si vous ne redoutez pas la suite, si vous n’attendez pas désespérément la chute. Vous n’atteindrez pas la fin en ne comprenant qu’à ce moment-là que je parlais à mon autre âme, ou qu’il s’agissait d’une berceuse inspirée de ma vie et composée pour le sale mioche à naître de je ne sais qui. Étant donné que je trouve ce genre d’attitude parfaitement fourbe, je me contenterai de narrer cette histoire comme je l’ai vécue.
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Je me souviens que c’était le milieu de la matinée.


Le jardinage était l’activité à laquelle je préférais consacrer mes journées. Même si je devais me battre pour qu’on me laisse faire, parce que les terrasses de ma mère étaient célèbres à travers tout le pays, et qu’elle redoutait que je m’en occupe. Difficile de l’en blâmer ; mon père riait toujours lorsqu’il repensait au traitement que j’avais infligé au linge, la seule fois où j’avais tenté de le laver.


« Orie », disait-elle lorsque je cherchais à prouver mon autonomie, « ce n’est pas grave d’avoir besoin d’aide. Nous avons tous besoin les uns des autres par moments pour faire certaines choses. 
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date : 04-05-2013
Mlle Clara se réveillait toujours de bonne heure.

Elle fut tout étonnée, ce matin là, de ne pas voir sa mère dans la cabine et de trouver une autre tête à coté d'elle sur l'oreiller.

Elle se frotta les yeux avec ses petits poings, prit son camarade de lit par les cheveux et le secoua.

Le pauvre TOtor se réveilla au milieu des supplices les plus bizarres, tourmenté par des doigts malins qui lui chatouillaient le cou et l'empoignaient par le nez.

Il promena autour de lui des yeux surpris, et fut étonné de voir que son rêve durait toujours.
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date : 04-05-2013
LE PREMIER JOUR

Frédérique dormait depuis le matin. Un sommeil de
fièvre et de (aligne où le rêve était fait de toutes ses
détresses de reine exilée et déchue, un sommeil que
le fracas, les angoisses d'un siège de deux mois se-
couaient encore , traversé de visions sanglantes et
guerrières, de sanglots, de frissons, de détentes ner-
veuses, et dont elle ne sortit que par un sursaut d'é-
pouvante.
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"J'étais morte de peur. Il m'a dit que j'étais une allumeuse et que si j'ouvrais la bouche, il me tuerait."
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Je pense qu'il ne faut pas négliger son intuition. Pour ma part, comme chez la plupart des femmes,elle est plutôt fiable, notamment lorsqu'elle s'exprime par cette petite voix qui se met à résonner dans ma tête en me disant que quelque chose ne tourne pas rond, que quelque chose n'est pas ce qu'il a l'air d'être. Un peu comme si les poils se dressaient sur ma nuque. C'est la même chose. C'est ce qui se produisit dès que John Fulshaw me parla pour la première fois de ce cas.
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date : 09-04-2013
- Hildegarde! Enfin, te voilà!
Le nom d'une femme morte depuis des lustres, des siècles peut-être, résonne aux oreilles de Gaelle.
- Je ne suis pas Hildegarde, dit-elle à l'homme inconnu qui la fixe avec ses yeux de dément.
L'homme montre una chaumière, jolie comme la maison des Sept nains.
- C'est ma maison, dit-il.
Ne pas le contrarier, surtout... De quoi se-rait-il capable? Et dans le paysage enneigé, dans le silence du bois, personne ne pour-rait porter secours à la jeune fille.
Pas même Géraud qu'elle aime tant, et qui semble ne pas même la voir...
... Le temps passe. Dans une rue de Paris, voilà Gèraud et Gaelle, face à face. Ces mots d'amour qu'elle espère, va-t-il les dire, enfin?
Mais il la croit mariée... Quelqu'un a donc mis le doute dans l'esprit et le coeur du jeu-ne homme?
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date : 28-02-2013
Je suis resté allongé pour me calmer. Et j’ai su, à cet instant, que je ne rentrerais jamais chez-moi. Chez-moi, ai-je pensé avec un plaisir meurtrier. Je n’avais plus de chez-moi. Je resterais à Gatford. Si jamais je remettais les pieds à Brooklyn, je risquais de tuer mon père. Non, mieux valait m’en tenir à Gatford.
Grave erreur.
Mais comment aurais-je pu le savoir ?
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date : 28-02-2013
désolée le premier a raté (gaby54)



C’est donc en 1917, vers fin décembre, que je suis « entré » dans les tranchées. C’était la formule consacrée. « Entrer » dans les tranchées. Comme s’il s’agissait d’une indication scénique, au théâtre. Et d’une certaine façon, ça l’était, bien sûr. Sauf que la pièce louchait davantage du côté de la tragi-comédie en un acte et que nous en avions hérité des rôles principaux. Sans happy end… ni acteurs à la fin pour saluer le public, évidemment. Il faudrait attendre la relève la saison suivante , quand une fournée de jeunes premiers viendrait jouer-ou mourir.
Bref, je suis entré dans les tranchées. Sans préparation physique ou mentale.
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