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— Il faut que vous partiez, Sara... parce que je veux vous tenir ainsi jusqu'à ce que vous vous fondiez en moi. je vous veux dans mon lit, je veux que votre odeur imprègne mes draps, que vos cheveux se répandent sur mon oreiller. Je veux vous enlever votre innocence. Que pour tout autre que moi vous soyez salie...

Sara posa la main sur sa joue.

— Et si moi, je voulais la même chose? murmura-t-elle.

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— C'est pour toi, marmonna Derek. Pour toi seule.

Lui saisissant la main, il la posa sur sa large poitrine. Malgré les épaisseurs de ses vêtements, elle sentait les battements de son cœur. Elle se pressa tout contre lui, et il retint son souffle.

— Jamais un homme ne devrait s'approcher si près de l'enfer, balbutia-t-il. Mais même avec le diable me soufflant de te prendre, je ne peux pas le faire.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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— Je crois qu'il vaut mieux que vous ne partiez pas tout de suite, mademoiselle...

— Fielding, murmura-t-elle, les yeux baissés. Sara Fielding. Le nom parut lui dire quelque chose.

— Un rapport avec S. R. Fielding, la romancière? Sara Rose, précisa-t-elle. J'utilise mes initiales pour préserver mon anonymat.

— Vous êtes S. R. Fielding? intervint le docteur, en levant la tête.

— Oui, monsieur.

— Quel honneur ! Mathilde est un de mes romans préférés.

— De ceux que j'ai publiés, c'est celui qui a eu le plus de succès, admit-elle avec modestie.

— Ma femme et moi avons passé des soirées entières à débattre de la fin. Mathilde s'est-elle jetée du pont pour mettre fin à ses malheurs ou a-t-elle décidé d'expier ses péchés?...

— Excusez-moi, prononça une voix glaciale. Je saigne comme un porc. Mathilde peut bien aller se faire foutre!

— Oh, je suis désolée! fit Sara. Je vous en prie, docteur, occupez-vous de M. Craven. Où voulez-vous que j'attende? demanda-t-elle en se tournant vers Worthy.

— Dans la pièce voisine, si vous voulez bien. Vous pouvez sonner pour demander du thé.

— Merci.

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Ouvrant son petit sac, toujours pendu à son bras, Sara y chercha ses lunettes. Elle les essuya, les plaça sur son nez et saisit son carnet. « Aller se faire foutre », répéta-t-elle en notant cette expression inconnue. Elle en demanderait plus tard le sens à quelqu'un.

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— Oui. Il est né sans un sou... Mais, plus terrible encore, il est né sans nom. A présent, il est plus riche que la plupart de ceux qui fréquentent son club.

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Elle en était incapable. Ses genoux étaient trop flageolants. Pourtant elle se laissa conduire dans la salle voisine au milieu de couples que virevoltaient. L'entourant de son bras, Derek lui prit la main. C'était donc cela être tenue de beaucoup trop près, être regardée avec des yeux pleins de désir!

- C'est la première fois que vous venez ici, dit-il.

- Vous vous trompez.

- Je m'en souviendrais, dit-il en secouant la tête.

- En fait, chuchota-t-elle, je ne suis pas ici en ce moment. Tout ceci est irréel. Vous entrez simplement dans mon rêve.

- Vraiment ?

Il pencha la tête jusqu'à ce que sa bouche frôlât presque la sienne. Elle sentait son souffle chaud contre ses lèvres.

- Alors, dit-il, ne vous réveillez pas, bel ange. Je voudrais y rester un moment. Enserrant de son bras la taille de Sara, Derek Craven flirtait impudemment avec elle. Il était heureux de la jalousie des autres hommes, lui faisait remarquer leurs regards envieux et la faisait rire en l'accusant de faire chavirer les cœurs. Lorsque la valse s'acheva et que commença un quadrille, tous deux s'éloignèrent du centre de la salle et acceptèrent de concert un verre d'un garçon. Mais ce répit dura peu de temps, attirée par la musique, Sara glissa à nouveau vers la piste de danse.

- Pas un quadrille, mon ange, dit-il, la ramenant vers l'extérieur. Vous n'êtes pas assez ferme sur vos pieds.

- Mon ange, répéta Sara, s'appuyant à lui. Vous appelez ainsi toutes vos femmes ?

- Je n'ai aucune femme.

- Je ne vous crois pas, gloussa-t-elle, en s'appuyant davantage contre lui.

- Dites-moi votre nom.

- Peu importe qui je suis.

- Je le saurai avant la fin de la soirée, dit-il doucement.

Une nouvelle fois, l'orchestre entama une valse et Sara se retourna dans ses bras en le regardant d'un air suppliant.

- Bon, si vraiment vous le voulez... Une autre Mlle. Et, en échange, vous enlevez votre masque. ces mots rompirent le charme et la firent sursauter. Elle ouvrit la bouche pour refuser, mais se ravisa. Il valait mieux attendre, ne pas le brusquer.

- Pourquoi? demanda-t-elle d'une voix aguichante.

- Je veux voir votre visage

- Je vais vous le décrire. Deux yeux, un nez, une bouche...

- Une ravissante bouche, dit-il en lui effleurant les lèvres. La satisfaction que Sara avait éprouvée à le tromper avait fait place à une sorte de vertige. Elle avait l'impression d'être ivre. Elle devait l'être... Ce qui expliquerait l'émotion qui montait en elle. Après tout, cette soirée n'était qu'un jeu et Derek Craven n'était qu'un scélérat. Alors pourquoi éveillait-il en elle un tel désir? Peut-être parce qu'il incarnait tous les plaisirs interdits qu'elle ne connaîtrait jamais. Si seulement cette nuit ne pouvait jamais finir... Si seulement Perry pouvait la tenir ainsi... Si seulement...

- Je voudrais danser longtemps, longtemps, murmura-t-elle.

Il la prit dans ses bras et la regarda avec intensité :

- Vos désirs sont des ordres.

Une fois la valse achevée, Derek avait décidé de ne plus la lâcher. Il ne pouvait pas risquer de perdre ce don de la Providence. Pour tout le reste, il lui avait fallu travailler, souffrir, voler et frauder. Mais cette femme avait fait irruption dans sa vie comme un cadeau du ciel. Il était étourdi de désir, et il savait qu'elle n'était pas insensible à lui. Tout était parfait; elle était belle, expérimentée et suffisamment au fait du monde pour comprendre et accepter ses conditions. Pas comme l'autre, l'innocente, aussi différente de lui que la glace du feu.

Il était tard, et le club était maintenant plein à craquer. De nouveaux invités étaient arrivés. De couples se formaient, lords, ladies, libertins et prostituées se cherchant un partenaire pour la nuit. En temps ordinaire, Sara aurait été choquée par les grivoiseries qui s'échangeaient, mais l'alcool aidant elle en riait, oubliait ses préjugés, pensait que cela n'étail qu'un jeu. Jusqu'à ce qu'il l'entraînât dans un coin plus tranquille, elle se trouva constamment poussée par la foule contre Derek et assaillie d'invitations à danser, qu'il écartait d'un air moqueur. Elle était à lui pour la soirée, il l'avait décidé, et personne n'avait le droit de marcher sur ses plates-bandes !

- Je ne me souviens pas de vous avoir donné l'exclusivité de ma compagnie, dit Sara, pelotonnée dans le creux de son épaule.

Elle sentait contre son sein l'incroyable force de son corps et les battements réguliers de son cœur. L'odeur de cognac et le parfum de sa peau formaient! un mélange fort troublant.

Derek la regarda en souriant.

- Voulez-vous être avec un autre?

- Non, dit-elle après réflexion. Personne d'autre au monde.

C'était la vérité. Il n'y aurait que ce soir... c'était tout ce qu'elle aurait jamais avec lui. Sara croisa son regard et lissa le revers de son veston. Dans un coin reculé de son esprit une voix grondeuse s'interposa... Voilà qu'elle badinait dans un palais du péché avec une crapule...

Une crapule sur le point de l'embrasser.

Il passa les doigts dans ses boucles, dérangeant sa coiffure, et lui prit la nuque dans le creux de la main. Il y eut un crissement de soie, lorsque leurs masques se frôlèrent, puis il trouva sa bouche. Au début, le baiser fut doux. Il prenait son temps, effleurant simplement ses lèvres. Sara songea, étonnée, que ses baisers ressemblaient à ceux de Perry.

Mais, brusquement, tout changea. La bouche de Derek devint brûlante et pressante, si bien qu'elle fut obligée d'ouvrir les lèvres. L'intrusion de sa langue la fit frissonner. Était-ce ainsi qu'on s'embrassait? Troublée par cette intimité, elle le repoussa. Soulevant la tête, il posa sur elle un regard enflammé.

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— Fonder une petite maison de jeu aurait déjà été un formidable succès. Mais il rêvait de créer un club si fermé que les hommes les plus puissants du inonde souhaiteraient y entrer.

— Et c'est ce qu'il a fait.

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Craven semblait buter sur les mots. Lorsqu'il retrouva la parole, sa voix avait repris son accent cockney:

— Mais n'avez-vous pas compris que je suis comme un chien frustré.

— Un chien frustré?

— Arraché en plein accouplement. Je vous désirais, ce matin, petite allumeuse, dit-il lui tenant le visage entre ses poings serrés. Je vous désire depuis l'instant où je... Restez tranquille! rugit-il. Ne bougez pas, ou je ne pourrai plus m'arrêter. Écoutez-moi. Je vais vous laisser aller... et vous allez partir. Pour de bon. Ne revenez plus au club.

— Jamais?

— Jamais. Retournez dans votre village.

— Mais pourquoi? demanda Sara, des larmes plein les yeux.

— Parce que je ne peux pas... (Il s'arrêta, la respiration sifflante.) Ne pleurez pas! « Ne bougez pas. Ne pleurez pas. Ne revenez pas... » Sara le fixait de ses yeux bleus étincelants. Elle était ivre d'émotion.

— Je ne veux pas partir, dit-elle.

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— Vous ne voulez tout de même pas vivre dans la même maison qu'elle? avait lancé Sara, atterrée. Une ombre passa sur le beau visage juvénile de Perry.

— Et si votre mère était seule et nous demandait de vivre avec elle?

— Ce n'est pas la même chose. Ma mère n'est pas aussi exigeante!

— Je vous saurais gré de ne pas injurier ma mère. Rappelez-vous qu'elle m'a élevé sans l'aide de personne.

— Je sais, dit Sara, l'air piteux. Mais vous avez de l'argent personnel, Perry, n'est-ce pas? Des économies?

— Ça ne vous regarde pas, dit-il, irrité par cette question qu'il jugeait inconvenante. Excitée par son idée, Sara ignora sa fierté masculine blessée.

— J'ai moi-même un petit pécule, et je tirerai suffisamment d'argent de la vente de mon prochain livre pour nous acheter un cottage. Je travaillerai jusqu'à épuisement, s'il le faut, afin que nous puissions engager quelqu'un pour tenir compagnie à votre mère et s'occuper d'elle.

— Non, dit-il immédiatement. Une domestique ne s'occuperait pas d'elle comme le ferait sa propre famille. Se voyant contrainte d'abandonner son travail d'écriture pour se mettre au service de Marthe Kingswood, Sara s'emporta:

— Perry, vous savez combien je serais malheureuse si votre mère devait vivre avec nous. Elle se plaindra de tout ce que je ferai, de ma cuisine, de la manière dont je tiendrai la maison, et de l'éducation que je donnerai à nos enfants. Vous m'en demandez trop. Je vous en supplie, trouvons une autre solution...

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— Tu n'es pas sérieux. Tu ne renonceras jamais à moi, avait soufflé Joyce à son oreille. Dis-moi, qui posséderas-tu après moi? Une grosse paysanne? Une petite actrice aux cheveux décolorés et aux bas rouges? Tu ne peux pas revenir à ça, Derek. Tu as pris goût à un certain raffinement. Il avait souri de son assurance.

— Vous, les aristocrates, vous croyez que c'est un honneur pour moi de vous toucher. Tu crois être la première fille du monde que j'aie eue? J'avais des garces à sang bleu qui me payaient pour faire ça. Toi, tu y as eu droit gratis ! Le ravissant visage de Joyce avec son nez étroit et ses pommettes saillantes était devenu rouge de rage.

— Sale menteur!

— Comment crois-tu que j'aie trouvé l'argent pour lancer mon club ? Elles se disaient mes « protectrices », avait-il ajouté en enfilant son pantalon.

— Alors, tu n'étais qu'un prostitué ?

— Entre autres…

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