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Liste des extraits

On connaît la grande beauté des Valyriens _ leurs cheveux d'argent ou d'or très pâle, leurs yeux aux nuances de mauve qu'on ne trouve chez aucun autre peuple au monde _ et on la donne souvent pour preuve qu'ils ne sont pas totalement de la même espèce que les autres hommes.

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Jaehaerys et Shaera eurent deux enfants, Aerys et Rhaella. Sur le conseil de la sorcière des bois de Jenny de Vieilles-Pierres, le prince Jaehaerys décida de les marier, nous disent les récits de sa cour. Le roi Aegon, excédé, s’en lava les mains, laissant le prince agir à sa guise.

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Freuxsanglant deviendrait lord Commandant de la Garde de Nuit en 239, servant jusqu’à sa disparition au cours d’une patrouille au-delà du Mur apr.-C.

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Maekar fut un roi énergique, un guerrier remarquable, mais aussi un homme strict, prompt à juger et à condamner. Jamais il n’eut le don de son frère Baelor pour se faire aisément amis et alliés, et après qu’il eut tué son free - par accident, certes -, son impitoyable sévérité s’accrut encore. Il désirait tant oublier le passé qu’il fit fabriquer une nouvelle couronne, guerrière - des pointes de fer noir sur un bandeau d’or rouge -, puisque la couronne d’Aegon le Conquérant était perdue depuis bien des années, après la mort de Daeron Ier à Dorne. Pourtant, le règne de Maekar fut une période de paix relative, entre deux rébellions Feunoyr. Les troubles qui l’émaillèrent furent largement dus à ses propres fils.

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En Essos, Aigracier réunit autour de lui les seigneurs et chevaliers exilés, et leurs descendants. Il forma en 212 la Compagnie Dorée, et l’établit bientôt comme la première compagnie libre des Terres Disputées. « Sous l’or, l’aigre acier » fut le cri de ralliement, connu dans tout Essos. Après Aigracier, la Compagnie fut menée par les descendants de Daemon Feunoyr jusqu’à la mort du dernier d’entre eux, Maelys le Monstrueux, dans les Degrés de Pierre.

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Le règne de ce monarque indigne prit fin en 184 apr.-C. Le roi Aegon avait quarante et neuf ans. Horriblement obèse, il pouvait à peine marcher. On se demandait comment sa dernière maîtresse - Serenei de Lys, mère de Shaira Astre des Mers - pouvait supporter ses étreintes. Le roi connut une fin atroce, le corps si gras et gonflé qu’il ne pouvait plus quitter sa couche, ses membres putréfiés grouillant de vers de viande. Les mestres affirmèrent n’avoir jamais vu une chose pareille, tandis que les septons déclaraient que c’était une punition des dieux. On donna à Aegon du lait de pavot pour atténuer ses souffrances, mais on ne put rien faire d’autre pour lui.

Tous les récits concordent : avant de mourir, son dernier acte fut d’établir son testament. Il fit ainsi au royaume un legs empoisonné : Aegon légitimait tous ses enfants naturels, des plus vils jusqu’aux Grands Bâtards - les fils et filles qu’il avait eus avec des femmes nobles. Des dizaines de ses enfants naturels n’avaient jamais été reconnus ; les dernières volontés d’Aegon ne changerait rien pour eux. Mais l’enjeu était de taille pour les bâtards officiels. Et pour le royaume, cela annonçait du sang et du feu sur cinq générations.

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Bien que monté jeune sur le trône, Jaehaerys se révéla très tôt un grand roi. C’était un guerrier valeureux, habile avec la lance et l’arc, et un excellent cavalier. Il montait aussi un dragon, Vermithor - grande bête bronze et beige, le plus grand dragon vivant après Balerion et Vhagar. Prompt à décider et à agir, Jaehaerys faisait preuve d’une sagesse au-delà de son âge, cherchant toujours les solutions les plus pacifiques.

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Jaehaerys accéda au trône en 48 apr.-C., à une époque où le royaume était déchiré par les ambitions des seigneurs rebelles, la fureur du Grand Septon et la cruauté de son oncle, Maegor Ier. Couronné à quatorze ans, il commença son règne sous la régence de sa mère, la reine douairière Alyssa, et sous la conduite de lord Robar de la maison Baratheon, lord Protecteur du royaume et Main du Roi en ces premières années. Une fois majeur, le roi épousa sa sœur Alysanne, et leur mariage fut fécond.

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Le Grand Mestre Gawen protesta que, selon les lois de l’héritage, c’était le prince Aegon, fils aîné d’Aenys, qui devait être roi. En réponse, Maegor accusa le mestre de traîtrise, le condamna à mort et le décapita d’un seul coup de Feunoyr. Ensuite, rares furent ceux qui soutinrent les revendications d’Aegon. Des corbeaux partirent annoncer qu’un nouveau roi était couronné - un roi qui traiterait ses loyaux sujets avec justice et infligerait à ses opposants le châtiment des traîtres : la mort.

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Maegor, premier du nom, monta sur le trône après la mort subite de son frère Aenys, en l’an 42 apr.-C. On se le rappelle sous le nom de Maegor le Cruel, surnom mérité car jamais roi plus impitoyable ne siégea sur le Trône de Fer. Son règne débuta dans le sang et s’acheva de même. Il appréciait la guerre et le combat, disent les chroniques, mais à l’évidence, il recherchait surtout la violence - la violence et la mort, et un pouvoir absolu sur tout ce qu’il estimait lui appartenir. Quel démon le possédait, nul ne peut le dire. Mais aujourd’hui, certains se félicitent de la brièveté de sa tyrannie : combien de nobles maisons auraient disparu à jamais, simplement pour assouvir ses désirs ?

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