"- [...] je suis issus d'une famille [...] qui ne favorise que les professions intellectuelles. Mes parents m'ont poussé à faire des études supérieure. Je dirai même que je n'ai pas eu le choix. Dans ma famille, on est respecté si l'on est scientifique ou enseignant, c'est à peu près tout. Les autres métiers sont considérés comme peu sérieux. [...]
- C'est comme ça qu'il faut voir les choses : si on aime les gens seulement quand ils se comportent conformément à nos idéaux, ce n'est pas de l'amour ... C'est pour cela que je crois que vous n'avez rien à craindre de la part de ceux qui vous aiment. Même au sein d'une famille aimante, chacun doit vivre sa vie. [...]"

Chapitre 15, p.116-117. Editions Pocket format poche, Laurent Gounelle "L'homme qui voulait être heureux".

"Une corniche [surplombait] vertigineusement la vallée [...] qui s'étendait sur des kilomètres, deux ou trois cents mètres en contrebas. [...] Nous nous assîmes côte à côte sur un rocher, les pieds ballants dans le vide, et restâmes silencieux plusieurs minutes, contemplant ce paysage grandiose qui me faisait sentir tout petit. [Dans les rizières, on apercevait] au loin, tout en bas, des dizaines de paysans, les pieds dans l'eau jusqu'à mi-mollet, le dos courbé et les mains tendues vers les plants de riz. [...] En face de nous, de l'autre côté du vide, le relief offrait une autre colline, presque une montage, qui s'élevait à peu près aussi haut que la nôtre, séparée par plusieurs centaines de mètres, formant ainsi comme un immense canyon au fond duquel se perdait la vallée. Certains nuages étaient plus bas que nous, tandis que d'autres nous surplombaient, nous donnant l'impression de flotter entre deux mondes. Un léger souffle continu rendait la chaleur agréable, et nous apportait par vagues des effluves, senteurs lointaines que je n'aurais su identifier."

Chapitre 15, p.118-120. Editions Pocket format poche, Laurent Gounelle "L'homme qui voulait être heureux".

" - Comment se fait-il que l'on croit à quelque chose sur soi, qu'elles soient positives ou négatives ?
- Plusieurs explications sont possibles. Tout d'abord, il y a ce que les autres affirment à notre sujet. Si, pour une raison ou pour une autre, ces personnes sont crédibles à nos yeux, alors on peut croire ce qu'elles nous disent de nous. [...] Cela commencent en général, bien sûr, par nos parents ou les personnes qui nous élèvent. Un petit enfant apprend énormément de ses parents, et, au moins jusqu'à un certain âge, il a tendance à accepter tout ce que ses parents lui disent. Cela se grave en lui. Il l'intègre.
[...] Si vous devez vous occuper d'un enfant que vous croyez stupide, alors tout en vous lui insinue en permanence qu'il est stupide : non seulement votre vocabulaire [...], mais aussi votre façon de parler, vos mimiques, votre regard. Vous êtes un peu navré pour lui, ou, au contraire, un peu agacé et cela ne lui échappe pas : il se sent stupide en votre présence. Et si vous êtes quelqu'un qui compte pour lui, que votre position, votre âge, votre rôle font que vous êtes crédible à ses yeux, alors il y a de fortes chances qu'il ne remette pas en question ce sentiment. Il va donc commencer à croire qu'il est stupide."

Chapitre 4, p.27-29. Editions Pocket format poche, Laurent Gounelle "L'homme qui voulait être heureux".

AMOURS ...
... que je n'ai pas chantées,
Idées que je n'ai pas vécues,
Images que je n'ai pas rêvées !
Ob, beaux vers
Que je n'ai jamais écrits ! ...

http://books.google.fr/books?id=tWF1AgAAQBAJ&pg=PP6&lpg=PP6&dq=celui+qui+l'a+%C3%A9chapp%C3%A9+belle&source=bl&ots=1lWq-yyw6p&sig=sqkFhOJ0NkIiD1Zm9DdRPhqeUuc&hl=fr&sa=X&ei=UvLSUtmQC-St0QXhmYC4BA&ved=0CEUQ6AEwAw#v=onepage&q=celui%20qui%20l'a%20%C3%A9chapp%C3%A9%20belle&f=false


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