Commentaire de Im-a-Sassenach

Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du second tome de Gardiens des Cités Perdues, Exil, par Shannon Messenger. Ayant tout bonnement adoré le premier tome de cette série qui s'annonce résolument spectaculaire et féérique, il me tardait ainsi de découvrir ce tome deux qui a été à la hauteur de mes attentes !

Bon, je ne vais pas vous mentir, ma préférence va malgré tout au tome 1 qui, bien qu'introductif, m'avait fait passé un instant de pure féérie entre ses pages. Toute la découverte de ce monde peuplé d'elfes et d'animaux rares qui transpire l'abondance et la prospérité m'avait totalement éblouie. On peut dire que le premier tome de la saga laisse véritablement la part belle à l'émerveillement et son côté contemplatif, son rythme beaucoup plus lent (excepté sur la fin) comparé à Exil permettent à notre innocence d'enfant de rejaillir en douceur, tel un nourrisson qui s'éveille, un aspect qui m'a immensément plu au cours de ma lecture. Ici, l'intrigue s'accélère, l'action est bien plus présente, les rebondissements s'enchaînent et l'on passe les 3/4 du récit à se faire un sang d'encre pour nos personnages adorés.

Non pas que cela m'ait gênée, mais disons que, d'une part, cela a fait assurément grimper mon taux de stress et n'a pas été bon pour ma santé mentale, et d'autre part, cet enchaînement frénétique de situations périlleuses dans ce tome-ci m'a fait prendre conscience que la contrée des elfes, aussi bien intentionnée soit-elle, recelait une part d'ombre non négligeable. La petite fille qui commençait à redonner signe de vie en moi suite à ma lecture enchanteresse et lumineuse du premier tome en a pris un sacré coup, je peux vous le garantir.

Cependant, que serait une épopée de l'acabit de celle que Sophie et ses fidèles amis entame sans quelques (beaucoup, énormément même) de prises de risque ? Il faut bien que jeunesse se fasse après tout et à ce niveau-là, autant vous dire que notre héroïne et ses camarades sont d'authentiques, d'incurables têtes brûlées. Au fur et à mesure que l'intrigue progressait, je me sentais telle une mère poule essayant tant bien que mal de veiller sur sa progéniture alors qu'elle était totalement impuissante face à tout ce qui se passait.

Néanmoins, malgré toutes les frayeurs occasionnées par l'imagination sans limites de Shannon Messenger pour ce qui est de faire grimper l'adrénaline (et mes pires angoisses de lectrice vis-à-vis de l'avenir de mes protagonistes chéris), ce tome a bien un avantage pour lui par rapport au premier, à savoir qu'il met considérablement le personnage de Keefe en avant. Rien qu'avec cette phrase, vous aurez compris je pense dans quel camp je me situe quand il s'agit de choisir la team Keefe ou la team Fitz, débat crucial pour tout fan de la saga qui se respecte semblerait-il. Pour ma part, mon choix est fait (oui, dès le tome deux, je suis catégorique). Il faut dire je suis instantanément tombée amoureuse de Keefe dès qu'on le rencontre pour la première fois dans le tome un. Et le voir ici se rapprocher autant de ma remarquable petite Sophie, prendre plus d'importance dans l'intrigue, en apprendre plus sur qui il est, sur sa famille, sur pourquoi et comment il est devenu cet énergumène fauteur de troubles au charme aussi ravageur... Cela m'a procuré une joie intense comme vous n'en imaginez même pas !

Pour conclure, Gardiens des Cités perdues est une série livresque qui continue de me réjouir et de m'embarquer dans son univers incomparable à aucun autre aux mille couleurs et éclats de lumière. Ce deuxième tome m'a définitivement encouragée à continuer sur cette si bonne voie, je persiste donc et je signe d'emblée pour une troisième année au sein de la formidable académie qu'est Foxfire ! Certes, mon petit doigt me dit que Sophie n'est pas au bout de ses peines et que je vais encore me faire bien du souci pour elle ainsi que pour son fabuleux entourage mais qu'importe : ces personnages ont réussi à me faire fondre le cœur et à me faire sentir avec eux comme avec une famille et je ne vais certainement pas les abandonner alors que les ennuis ne font que débuter. Je les accompagnerai jusqu'au bout, même si je dois pour cela endurer bien des chagrins à leurs côtés...