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Commentaires de livres faits par gaya

Extraits de livres par gaya

Commentaires de livres appréciés par gaya

Extraits de livres appréciés par gaya

«Voyager est un des plus tristes plaisirs de la vie.»
[ Madame de Staël ] - Corinne

«On a tort de craindre la supériorité de l'esprit et de l'âme ; elle est très morale cette supériorité, car tout comprendre rend très indulgent, et sentir profondément inspire une grande bonté.»
[ Madame de Staël ] - Corinne ou de l'Italie

«Pourquoi les situations heureuses sont-elles passagères ? Qu’ont-elles de plus fragile que les autres ?»
[ Madame de Staël ] - Corinne ou l’Italie

«Les païens ont divinisé la vie et les chrétiens ont divinisé la mort.»
[ Madame de Staël ] - Corinne

«Comprendre, c’est pardonner.»
[ Madame de Staël ] - Corinne

«Les idées nouvelles déplaisent aux personnes âgées ; elles aiment à se persuader que le monde n’a fait que perdre, au lieu d’acquérir, depuis qu’elles ont cessé d’être jeunes.»
[ Madame de Staël ] - Corinne ou l’Italie

«Une femme ne communique jamais si promptement la perversité de son coeur qu'à une autre femme.»
[ Madame de Staël ] - Corinne

«Il y a, dans le sentiment même des regrets, quelque chose de doux et d’harmonieux qu’il faut tâcher de faire connaître à ceux qui n’ont encore éprouvé que les amertumes.»
[ Madame de Staël ] - Corinne

«L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus inflexible.»
[ Madame de Staël ] - Corinne ou l'Italie
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La plus belle phrase
Liberté de penser sans langage, liberté d'être penseur sans parole.

La plus belle phrase
Je veux être un porte-parole des jeunes handicapés, le Lulli du fauteuil roulant.


La phrase à retenir
C'est une chose incroyable pour les bien-pensants maisj'écris et je chante comme tout le monde.



Morceau choisi
Je choisis d'écrire cette correspondance épistolaire, altière, pour valoriser les changements de vie des handicapés, changements visibles après reconnaissance par les autres, les handicapés de la relation. Juste un sourire, une attention et nous voilà grandis. Pas de tralala notre vie est au milieu de tous, notre vie est publique ! Pour parler de Paul il faut manger avec lui, il faut lire le livre de Paul, il faut rire avec lui. Pour parler de Paul vous devez oublier vos certitudes et venir voir le monstre, l'homme.


Morceau choisi
Les changements de ma vie personnelle me bouleversent. Je suis un être fusant vers l'âge adulte, avec une dépendance accrue à ma famille. Comment accepter qu'on prenne soin de mon corps, comme un petit, alors que les stigmates de l'adolescence me chavirent. Je cherche à éviter ces moments de dépendance en laissant ma pensée errer. Je me surprends à imaginer que je suis une âme sans corps. Ce corps difforme et récalcitrant quej'exsude. Je gravis les dernières marches de l'enfance etj'en sors meurtri. Pour moi il faut séparer les soins du corps et les rapports d'esprit dans notre relation de trio. Je n'imagine pas que vous soyez toujours mes exécuteurs de soin. Je voudrais être l'objet de vos attentions uniquement spirituelles et intellectuelles. Je ne suis plus votre nouveau-né pour me donner les soins du corps.


Morceau choisi
Depuis ma naissance, donc depuis 1986,j'ai écouté tout ce qui se passait autour de moi, les discussions, la télé, les livres qu'on me lisait, et pas n'importe lesquels, pour enfants bien sûr mais aussi d'histoire, de science, des romans en français et en anglais. Ainsi pour la musique.J'ai assisté à des répétitions de spectacles... mes parents n'ont pas été trop bêtes. Ils se sont dit que si je pouvais avoir quelque chose dans le crâne, cela pourrait me faire plaisir de m'en servir. Vive les parents pas trop bêtes ! Je serais devenu fou sans cela, c'est-à-dire handicapé.
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date : 07-09-2010
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et ton sang coule dans leurs regards.


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date : 06-09-2010
«Le ciel par les travaux veut qu’on monte à la gloire.»

«Je choisis un époux avec des yeux de mère.»

«Nous n'avons point de coeur pour aimer ni haïr, Toutes nos passions ne savent qu'obéir.»

«Qui ne sent point son mal est d'autant plus malade.»
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date : 06-09-2010
Eh! croule donc, société! meurs donc, vieux monde! s'écria des Esseintes, indigné par l'ignominie du spectacle qu'il évoquait; ce cri rompit le cauchemar qui l'opprimait

Ah! fit-il, dire que tout cela n'est pas un rêve! dire que je vais rentrer dans la turpide et servile cohue du siècle! Il appelait à l'aide pour se cicatriser, les consolantes maximes de Schopenhauer, il se répétait le douloureux axiome de Pascal "L'âme ne voit rien qui ne l'afflige quand elle y pense", mais les mots résonnaient, dans son esprit comme des sons privés de sens son ennui les désagrégeait, leur ôtait toute signification, toute vertu sédative, toute vigueur effective et douce.
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date : 06-09-2010
Ça m'a remué et j'ai été pris de violence, quelque chose de terrible. Ça venait de l'intérieur et c'est là que c'est le plus mauvais. Quand ça vient de l'extérieur à coups de pied au cul, on peut foutre le camp. Mais de l'intérieur, c'est pas possible. Quand ça me saisit, je veux sortir et ne plus revenir du tout et nulle part. C'est comme si j'avais un habitant en moi. Je suis pris de hurlements, je me jette par terre, je me cogne la tête pour sortir, mais c'est pas possible, ça n'a pas de jambes, on n'a jamais de jambes à l'intérieur. »

« Moi, l'héroïne, je crache dessus. Les mômes qui se piquent deviennent tous habitués au bonheur et ça ne pardonne pas, vu que le bonheur est connu pour ses états de manque. Pour se piquer, il faut vraiment chercher à être heureux et il n'y a que les rois des cons qui ont des idées pareilles. Moi je me suis jamais sucré, j'ai fumé la Marie des fois avec des copains pour être poli et pourtant, à dix ans, c'est l'âge où les grands vous apprennent des tas de choses. Mais je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre. On est pas du même bord, lui et moi, et j'ai rien à en foutre. J'ai encore jamais fait de politique parce que ça profite toujours à quelqu'un, mais le bonheur, il devrait y avoir des lois pour l'empêcher de faire le salaud. Je dis seulement comme je le pense et j'ai peut-être tort, mais c'est pas moi qui irais me piquer pour être heureux. Merde. Je ne vais pas vous parler de bonheur parce que je ne veux pas faire une crise de violence, mais Monsieur Hamil dit que j'ai des dispositions pour l'inexprimable. Il dit que l'inexprimable, c'est là qu'il faut chercher et que c'est là que ça se trouve.
La meilleure façon de se procurer de la merde et c'est ce que le Mahoute faisait, c'est de dire qu'on ne s'est jamais piqué et alors les mecs vous font tout de suite une piquouse gratis, parce que personne ne veut se sentir seul dans le malheur. Le nombre de mecs qui ont voulu me faire ma première piquouse, c'est pas croyable, mais je ne suis pas là pour aider les autres à vivre, j'ai déjà assez avec Madame Rosa. Le bonheur, je vais pas me lancer là-dedans avant d'avoir tout essayé pour m'en sortir. »

« Je me suis couché par terre, j'ai fermé les yeux et j'ai fait des exercices pour mourir, mais le ciment était froid et j'avais peur d'attraper une maladie. »

« Le soleil avait l'air d'un clown jaune assis sur le toit. »

« Ils avaient peur, tous les deux, car ce n'est pas vrai que la nature fait bien les choses. La nature, elle fait n'importe quoi à n'importe qui et elle ne sait même pas ce qu'elle fait, quelquefois ce sont des fleurs et des oiseaux et quelquefois, c'est une vieille Juive au sixième étage qui ne peut plus descendre. »

« Je ne sais pas si je me fais bien comprendre mais ça n'a pas d'importance parce que si on comprenait, ce serait sûrement quelque chose d'encore plus dégueulasse. »

« [...] et quand j'écrirai les misérables je vais dire tout ce que je veux sans tuer personne parce que c'est la même chose [...] »

« Je disais rien. Je baissais la tête pour ne pas la voir car chaque fois qu'on se regardait on se faisait mal. »

« Je voyais bien qu'elle ne respirait plus mais ça m'était égal, je l'aimais même sans respirer.
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date : 05-09-2010
J’ignore combien de temps s’est écoulé. Il n’y a plus de jours, il n’y a plus de nuits, tout n’est que silence immobile. J’ai ouvert les yeux et il était là. Je ne sais pas si c’est un cauchemar ou si c’est vrai. C’est peut-être simplement la folie, une folie qui finalement est venue me prendre. Mais si c’est la folie, elle fait mal, elle n’est nullement douce. J’aimerais qu’il fasse quelque chose, cet homme. Mais il continue à me regarder, c’est tout. Il n’aurait qu’un pas à faire, et il serait sur moi. Je n’ai plus d’arme. Lui, il a un couteau. Je n’ai plus de forces, rien. Lui, il a dans les yeux le calme et la force d’un animal en chasse. Incroyable qu’il soit encore capable de haine, ici, dans cette geôle abjecte à la dérive, où il n’y a plus que la mort maintenant. Incroyable qu’il soit capable de se souvenir. Si seulement j’arrivais à parler, si seulement il y avait encore un peu de vie en moi, je lui dirais que j’étais obligé de faire ça, qu’il n’y a pas de pitié dans cet enfer, qu’il n’y a pas de faute, et qu’il n’y a ni lui ni moi mais seulement la mer, et de me tuer. S’il te plaît. Mais je n’arrive pas à parler. Lui, il reste là, sans détacher ses yeux de moi. Et il ne me tue pas. Quand tout cela finira-t-il ?
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date : 05-09-2010
Le village commença à s'agiter comme une fourmilière affolée : tous couraient et craignaient, et regardaient en l'air pour suivre des yeux ces oiseaux échappés, orgueil de leur seigneur pendant des années, outrage à présent qui volait dans le ciel. Hervé Joncour sortit de chez lui et redescendit à travers le village, marchant lentement, et regardant devant lui avec un calme infini. Personne ne semblait le voir, et il semblait ne rien voir. Il était un fil d'or qui courait droit, dans la trame d'un tapis tissé par un fou. Il passa le pont sur la rivière, descendit jusqu'aux grands cèdres, entra dans leur ombre et en ressortit. Devant lui, il vit l'immense volière, avec ses portes grandes ouvertes, absolument vide. Et devant la volière, une femme. Il ne regarda pas autour de lui et continua simplement à marcher, lentement, ne s'arrêtant que lorsqu'il fut face à elle.

Ses yeux n'avaient pas une forme orientale, et son visage était celui d'une jeune fille.

Hervé Joncour fit un pas vers elle, tendit le bras et ouvrit la main. Sur sa paume, il y avait un billet, plié en quatre. Elle le vit et son visage tout entier se mit à sourire. Elle posa sa main sur celle d'Hervé Joncour, serra avec douceur, s'attarda un instant, puis la retira, gardant entre ses doigts ce billet qui avait fait le tour du monde. Elle l'avait à peine caché dans un pli de son vêtement que la voix d'Hora Kei se fit entendre.

- Soyez le bienvenu, mon ami français.
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"Il avait du génie pour ça, il faut le dire. Il savait écouter. Et il savait lire. Les gens. Les signes que les gens emportent avec eux : les endroits, les bruits, les odeurs, leur terre, leur histoire... écrite sur eux, du début à la fin. Et lui, il lisait, et, avec un soin infini, il cataloguait, il répertoriait, il classait.... Chaque jour, il ajoutait un petit quelque chose à cette carte immense qui se dessinait dans se tête, une immense carte, la carte du monde, du monde tout entier, d'un bout jusqu'à l'autre. Et ensuite il voyageait dessus, comme un dieu, pendant que ses doigts se promenaient sur les touches en caressant les courbes d'un ragtime."

"Moi j'y suis né sur ce bateau. Et le monde y passait, mais par deux mille personnes à la fois. Et des désirs, il y en avait aussi, mais pas plus que tu pouvais tenir entre la proue et la poupe. Tu jouais ton bonheur, sur un clavier qui n'était pas infini. La terre, c'est un bateau qui n'est pas pour moi. C'est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer."
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date : 05-09-2010
La première phrase
- Eh, la Tremblote !



Morceau choisi
Quelques jours plus tard, on a eu en français le sujet suivent : Création et/ou évolution. Théoriquement,j'aurais dû taper un truc sur les théologiens et Darwin, mais ça me saoulait, de parler de quelque chose dontj'étais si manifestement la démonstration bancale et grabataire. C'est simple, je me délabre d'années en années et ces derniers temps, même, de mois en mois, et je ne me souviens plus de la dernière fois oùj'ai usé mes semelles - c'est comme ça qu'on appelle les valides par rapport aux rouletteux, ici : les semeuleux. Me priver de fauteuil maintenant, ce serait comme de couper les pieds à un smeuleu.
C' est dire si cette rédac m'inspirait, alorsj'ai décidé de donner ma propre version de l'affaire (.. .)
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date : 05-09-2010
Parfois, je me figure que je suis comme les dodos. Les dodos ont tous disparus : trop lourds pour voler, ils ont tous terminé en brochettes. POURTANT, çA NE M'EMPÊCHE PAS DE ME SENTIR COMME EUX : UN HANDICAP, C'EST COMME UNE LIMITE De VITESSE IMPOSÉE QUI VOUS CONDAMNE À VIE À ROULER AU PAS ET À TOUSSER DANS LE SILLAGE DES AUTRES. Dans le grand derby de la vie, comme canasson, je ne vaux pas un bourrin :j'ai l'air d'avoir douze ans alors quej'en affiche cinq de plus au compteur et déplié, je culmine péniblement à un mètre cinquante-six. De là à dire que les perspectives d'avenir d'un handicapado ont de quoi flanquer la frousse à n'importe quel clampin...
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J'ai eu longtemps un visage inutile, mais maintenant j'ai un visage pour être aimé, j'ai un visage pour être heureux.
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Morceau choisi
Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur. Une existence pathétique, Nathanaël, plutôt que la tranquillité. Je ne souhaite pas d'autre repos que celui du sommeil de la mort.J'ai peur que tout désir, toute énergie que je n'aurais pas satisfaits durant ma vie, pour leur survie ne me tourmentent.J'espère, après avoir exprimé sur cette terre tout ce qui attendait en moi, satisfait, mourir complètement désespéré.


«La mélancolie n'est que de la ferveur retombée.»

«Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée !»

«Ah ! Jeunesse - l'homme ne la possède qu'un temps et le reste du temps la rappelle. »

«Attendre Dieu, c'est ne comprendre pas que tu le possèdes déjà.»

«Il y a des maladies extravagantes qui consistent à vouloir ce que l'on n’a pas.»

«Ne souhaite pas trouver Dieu ailleurs que partout.»

«Familles je vous hais ! Foyers clos, portes refermées, possessions jalouses du bonheur.»

«Rien n'est plus dangereux pour toi que ta famille, que ta chambre, que ton passé.»

«Que ta vision soit à chaque instant nouvelle. Le sage est celui qui s’étonne de tout.»

«Le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé n’y projetait déjà une histoire.»

«Il m’est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent.»

«Ne t'attache en toi qu'à ce que tu sens qui n'est nulle part ailleurs qu'en toi-même.»

«Ne crois pas que ta vérité puisse être trouvée par quelque autre.»

«Si ce que tu manges ne te grise pas, c'est que tu n'avais pas assez faim. »

«Chaque instant de notre Vie est essentiellement irremplaçable : sache parfois t'y concentrer uniquement.»

«Je ne suis chez moi que partout ; et toujours le désir m'en chasse. »

«Ne distingue pas Dieu du bonheur et place tout ton bonheur dans l'instant.»

«Le plus beau souvenir ne m’apparaît que comme une épave du bonheur.»

«Le plus précieux de nous-mêmes est ce qui reste informulé.»

«Les plus douces joies de mes sens ont été des soifs étanchées.»
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« Ne te risque jamais, même en rêve, à parler de la dernière... Pauvre de toi, si tu mentionnais la numéro 13... ! »

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Morceau choisi
L'ombre se faufilait entre les arbres. Les buissons et la nuit lui conféraient l'aspect d'une silhouette éthérée, mais il s'agissait d'un homme jeune, aux cheveux longs, habillé de façon décontractée. Parvenu à la lisière des fourrés, il s'arrêta. Après une pause, comme pour s'assurer que la voie était libre, il traversa le jardin en direction de la maison. Celle-ci était vaste, pourvue d'une galerie de colonnes blanches en façade, à la manière d'un péristyle. L'homme gravit les marches, pénétra dans la maison avec une simplicité tranquille, parcourut le rez-de-chaussée sans allumer une seule lumière et s'arrêta devant la porte close de la première chambre. Puis il sortit de sa poche l'un des objets qu'elle contenait. La porte s'ouvrit sans bruit. Il y avait un lit, une masse sous les draps. On entendait une respiration. L'homme entra comme le brouillard, plus léger qu'un cauchemar, s'approcha du lit et vit la main, la joue, les paupières baissées de la jeune femme endormie. Il lui écarta délicatement la main et, anticipant son réveil de quelques secondes, souleva son petit menton pour laisser à découvert le cou nu, parsemé de grains de beauté, la vie qui palpitait sous la peau ; il appuya la pointe de l'objet au niveau de la glotte et exerça une pression légère et exacte. Une trace, semblable à des pétales rouges, l'accompagna jusqu'à la deuxième chambre, où se trouvait l'autre femme.


- chapitre : 1 : Le rêve - page : 15 - éditeur : Actes Sud - date d'édition : 2005 -
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«Il est pire, bien pire, de s’épuiser que de mourir.»
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Extrait du livre
Désormais, tout ce qui est à l'endroit dans ta vie de femelle blanche sera mis à l'envers nègre, à commencer par ton nom de famille : Hadriana Siloé, ça ne va pas à un zombie, il y a trop de sel blanc dans ce nom. Je te baptise à mon tour : Eolis Anahir-dah! Voici ton nom de négresse-femme-jardin à papa Rosanfer. Oui, le maître de ton derrière-caye*, c'est mon don Rosalvo Rosanfer, grand nègre du Haut-Cap-Rouge devant Baron-Samedi l'Éternel! Eolis, Ti-Lilisse, Ti-dah chérie, ohohoh! C'est déjà tout ensoleillé là-dessous. Il est déjà midi passé sous ces voiles. Je mets tout à l'envers dans ta vie, sauf, sauf... sauf quoi, d'après toi ? Tu donnes ta belle languette au chat ? Bien sûr, tu ne peux pas imaginer...

Pendant ce temps ses doigts remontaient en crabe, fiévreusement, le long de mes cuisses.

Sauf ça! Dit-il en plaquant brutalement sa main de cultivateur contre mon amande. Parlez d'un mille-feuilles dans la main d'un docteur-feuilles*! Bonjour fleur-soleil-levé! Bonjour baubo de reine Erzili-Fréda! Félicitations, Madan Rosalvo! Mes amis ohohoh! La mariée a un loa-marassa-blanc* sous ses voiles! Zombie-matelas à Général Rosanfer! Pommes jumelles, étoffe à deux endroits, salut oh!
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