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Extrait ajouté par camillel54 2011-05-12T16:09:04+02:00

Nous savons qu'un paysage d'hiver, avec des arbres couverts de neige, sera méconnaissable au printemps. Toutefois, je n'avais jamais pensé qu'il pouvait en être de même pour nous, humains. Quand j'appris que mes parents étaient morts, ce fut comme si j'avais été ensevelie sous une grosse couche de neige. Mais avec le temps, la neige avait fondu. A la place apparaissait un paysage que je n'avais jamais vu, ni même imaginé. A la veille de mes débuts, j'étais comme un jardin où de jeunes pousses commençaient à percer. On ne savait pas encore à quoi elles allaient ressembler. Je débordais d'excitation. Au milieu de mon jardin imaginaire se dressait une statue : celle de la geisha que je désirais devenir.

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Extrait ajouté par camillel54 2011-05-12T16:09:04+02:00

Dans mon adolescence je pensais que ma vie eut été plus facile si Mr Tanaka ne m'avait pas arraché à ma petite maison ivre. Aujourd'hui je sais que notre univers n'est pas plus réel qu'une vague qui se dresse à la surface de l'océan quelles que soient nos luttes nos triomphes, quelle que soit la façon dont ils nous affectent, ils ne tardent pas à se fondre en un lavis, à s'estomper, comme de l'encre diluée sur du papier.

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Extrait ajouté par catf 2023-01-14T14:23:04+01:00

Chaque homme a son destin, dit Nobu.

Mais pourquoi aller voir un devin pour qu'il vous le révèle ? Vais-je voir le chef d'un restaurant pour savoir si j'ai faim ?

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Extrait ajouté par Mathildeschlot 2016-03-05T12:33:12+01:00

« Chère Chiyo,

 

Deux saisons ont passé, depuis que tu as quitté Yoroido. Bientôt de nouvelles fleurs vont éclore sur les arbres. Ces fleurs s’ouvrent, et remplacent celles de la saison précédente. Elles nous rappellent que nous allons tous mourir un jour »

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Extrait ajouté par Miss-Charley 2016-02-17T11:42:49+01:00

-Papa, pourquoi es-tu si vieux ?

En entendant cela, il a haussé les sourcils, qui ont formés comme deux petits parasols à moitié déployés au-dessus de ses yeux. Il a poussé un grand soupir, puis il a dit :

-Je ne sais pas.

Je me suis tournée vers ma mère, elle m'a lancé un regard signifiant : je t'expliquerai plus tard. Le lendemain, sans dire un mot elle m'a prit le main et nous avons descendu la colline, en direction du village. Nous avons prit un chemin menant à un cimetière, dans les bois. Elle m'a conduite devant trois tombes, dans un coin, avec trois pieux blancs couverts d'inscriptions.[...]Ma mère me les a montré du doigt :

-"Natsu, épouse de Sakamoto Minoru."

Sakamoto Minoru était le nom de mon père. [...] Elle m'a désigné de pieu suivant : "Jinichiro, fils de Sakamoto Minoru mort à l'age de six ans, dans le dix-neuvième année de l'ère Meiji", puis le dernier pieu, identique au précédent, hormis le nom, Masao, et l'âge, trois ans. Il me fallut un petit moment pour comprendre que mon père avait déjà été marié, il y avait de ça bien longtemps, et que toute sa famille était décédée.

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Extrait ajouté par Johanne24 2016-02-17T11:39:48+01:00

"Je l'ai remercié d'une chose que je ne suis même pas sûre de pouvoir expliquer, même aujourd'hui. Sans doute pour m'avoir montrer qu'il y avait aussi de la douceur en ce monde."

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Extrait ajouté par Spika 2015-11-04T07:28:01+01:00

À partir de ce moment-là, je n’ai plus entendu leurs voix, car dans mes oreilles battaient les ailes d’un oiseau affolé. Peut-être était-ce mon cœur, je ne sais pas. Avez-vous déjà vu un oiseau enfermé dans le hall d’un temple, cherchant désespérément une issue ? Eh bien c’était ainsi que réagissait mon esprit.

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Extrait ajouté par Spika 2015-11-03T18:42:54+01:00

Lorsque j’ai demandé à Sayuri la permission d’utiliser un magnétophone, je voulais seulement me prémunir contre toute éventuelle erreur de transcription de la part de sa secrétaire. Toutefois, depuis sa mort, l’année dernière, je me suis demandé si je n’aurais pas eu une autre raison : garder un enregistrement de sa voix, si expressive. Le plus souvent, elle parlait d’une voix douce, comme on pourrait s’y attendre chez une femme dont le métier était de s’entretenir avec des hommes. Mais lorsqu’elle me rejouait une scène de sa vie, sa voix me donnait l’illusion qu’il y avait sept ou huit personnes dans la pièce. Il m’arrive encore, le soir, de me repasser ses bandes dans mon bureau, et d’avoir réellement du mal à croire qu’elle n’est plus de ce monde.

 

Jacob Haarhuis

Arnold Rusoff professeur d’histoire du Japon

Université de New York

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Extrait ajouté par Punchina 2013-12-24T12:53:51+01:00

Je comprenais à présent ce que Gisuke avait dû ressentir. J'allais m'écraser sur les rochers. Le président avait tendu les bras et m'avait rattrapée. Quel soulagement! A travers mes larmes, je vis le président se pencher sur moi. Il me serra dans ses bras. Il posa ses lèvres sur le petit triangle de chair, au creux de mon décolleté. Je sentis son souffle sur mon cou, l'impatience de son désir. Je me souviens d'une scène, à l'okiya, des années plus tôt? J'étais entrée dans la cuisine et j'avais surpris une servante, penchée sur l'évier: elle tentait de dissimuler la poire qu'elle portait à sa bouche et dont le jus coulait dans son cou. Une envie irrésistible, m'avait-elle expliqué. Puis elle m'avait suppliée de n'en rein dire à Mère.

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Extrait ajouté par eimoen 2013-10-31T11:46:47+01:00

Un vieil homme m'expliquait que sa femme, qu'il avait beaucoup aimée, n'était pas réellement morte : les moments de bonheur et de plaisir qu'ils avaient partagés restaient vivants en lui. Comme il me parlait, je buvais une soupe délicieuse. C'était l'extase à chaque gorgée. Et je pensai que les hommes et les femmes de ma vie, qu'ils fussent morts ou qu'ils m'eussent quittée, n'avaient pas disparu pour toujours : ils continuaient de vivre en moi.

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