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Concrètement, le titre de Amir al-Mouminine lui confère la responsabilité intégrale du domaine religieux. Il doit veiller au respect de l’Islam et est garant du libre exercice du culte musulman. Il a le devoir de diriger la prière qui est la plus haute charge possible, quitte à confier à des imams le devoir de gérer et de diriger le pèlerinage à La Mecque. Il défend la conception de l’Islam authentique et classique, c’est-à-dire la religion d’ouverture et de lumières telle que pratiquée au Maroc. Pour autant, et c’est important de le savoir en Occident, le Roi n’est pas prosélyte. Il n’a pas pour devoir la propagation de l’Islam.

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Le Roi du Maroc a jusque-là, en temps de crise ou de contestation sociale, rapidement répondu aux demandes populaires. Prenons le discours prononcé le 9 mars 2011, un « discours à la Nation » fondamental. Il y annonça une réforme constitutionnelle ainsi qu’un référendum portant sur des « réformes politiques profondes ». C’est en prenant très tôt la mesure des revendications et en annonçant de vastes réformes constitutionnelles, que le Roi Mohammed VI a su reprendre l’initiative et calmer les manifestations, tout en réussissant : « un compromis historique ayant la force d’un nouveau pacte entre le Trône et le peuple ».

Pour ces raisons profondes, le Printemps arabe glissa sur le Maroc comme le vent sur la dune de sable. Et le système tint, et tient toujours.

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Cette relation singulière du Roi à ses fidèles et ses concitoyens, dont il est ici question, a joué un rôle décisif pour éviter que le pays ne plonge dans l’anarchie lors de la vague de contestations sociales dans le sillage du printemps arabe. Car le peuple marocain a aussi été touché par le climat de révolte... Mais ce qui est étonnant, c’est que la propagation du printemps arabe au Maroc ne s’est pas soldée par un changement radical, comme cela a été le cas en Tunisie, en Libye ou en Égypte. Le Maroc, en effet, n’a assisté ni à un changement de régime, ni à un départ du chef de l’État, ni à un renouvellement complet de la classe dirigeante. Le printemps arabe est passé et a laissé peu de traces au Maroc. Les manifestations qui se sont produites en 2011, et qui ont tout de même conduit à de profondes réformes, ont renforcé le lien qui unit le peuple marocain à la nature du régime, ou encore le lien qui l’unit à son Roi. Ce renforcement s’est fait naturellement !

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Le Roi Mohammed VI entre dans sa vingt-et-unième année de règne et il convient de mesurer son image auprès de son peuple avec qui il entretient une relation singulière, celle d’un Roi moderne, rarement voire jamais contesté. Les rares fois où il a fait face à des contestations sociales, il a su y répondre en gagnant en légitimité aux yeux de l’immense majorité des Marocains.La monarchie marocaine peut paraître éloignée des gens, des Marocains par son apparat et les secrets du Palais. Mais c’est ignorer la relation qu’entretient ce Roi, Mohammed VI, avec les attentes et le pouls de la société qu’il gouverne depuis vingt ans.

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