Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 732
Membres
1 013 560

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Georges et les dragons



Description ajoutée par Akisame 2016-02-10T11:09:01+01:00

Résumé

À l'été 1927, Maximilien Jelgersma débarque à Mons. Ce journaliste néerlandais prétend faire des reportages sur le Borinage, la reconstruction de l'après-guerre et la réalité sociale de la région montoise. Sa motivation est toutefois plus personnelle: il recherche Georges, un de ses cousins disparu pendant la guerre. Au cours de son enquête, Max croise notamment le cinéaste Joris Ivens, en repérage pour son film Misère au Borinage, et Stefan Zweig, le célèbre écrivain autrichien. Il reçoit l'aide d'un sous-officier véreux, côtoie un drôle de psychiatre franc-maçon et la supérieure d'un couvent. Mais, surtout, il se lie d'amitié avec un homme paisible qui prétend avoir vu de ses propres yeux saint Georges voler au secours des Britanniques au plus fort de la bataille d'août 1914... Qu'a réellement vu cet homme ce jour-là? Et pourquoi y a-t-il tant de chevaux dans cette affaire? Ils peuplent les cauchemars de Max, tirent le Car d'Or dans la Procession de la Trinité, sont les montures de saint Georges et des hommes du 2e régiment de Chasseurs à cheval; ils forment les attelages des livreurs de bière... Peut-être sont-ils en fin de compte au coeur de l'énigme?

Afficher en entier

Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Akisame 2016-02-10T11:09:32+01:00

Cette histoire est Étrange. Il est fort possible que personne n'y accorde du crédit ou même que l'on m'accuse de supercherie; j'en accepte le risque.

Après avoir longtemps gardé secret ce «dossier» constitué de bric et de broc, je me suis décidé à le dévoiler. Ce n'est ni de la littérature, ni une enquête policière. Tout au plus une échappée dans un défaut de la cuirasse du réel. Que celui qui lira les lignes qui suivent se forge sa propre opinion.

Cependant, pour commencer, je dois donner quelques explications sur la manière dont j'ai découvert cette affaire.

C'était il y a une vingtaine d'années, j'habitais alors un appartement situé dans le centre historique de Mons. Le bâtiment principal était un de ces immeubles typiques du XIXe siècle avec porte cochère et maçonnerie mixte de pierres de taille et de briques. Pour accéder au logement, une fois franchie la porte cochère, il fallait négliger l'escalier monumental et gagner une porte insignifiante ménagée au fond du couloir. Là, un second couloir, long et froid, menait à un escalier de quelques marches en haut duquel s'ouvrait une épaisse porte de chêne. On pénétrait alors dans une grande pièce de séjour, très haute de plafond et ornée d'une étonnante cheminée en bois sculpté. Jusqu'à une hauteur de deux mètres environ, les murs étaient garnis de bas-reliefs en bois représentant des scènes paysannes à la manière des primitifs flamands. Cette pièce dégageait une impression massive de grandeur baroque. Les sculptures suscitaient toujours l'étonnement par leurs connotations symboliques évidentes. Quant à la cheminée, elle se composait de linteaux de bois massif supportés par deux satyres cornus aux pieds de bouc. Si on n'y faisait plus de feu depuis longtemps, elle n'en constituait pas moins le point de mire des regards en dominant la pièce de sa grandiloquence éclectique.

Sur tout un côté, de grandes baies vitrées donnaient sur un petit jardin de ville au décor suranné. En son milieu trônait une ancienne fontaine en stuc destinée sans doute à abreuver les oiseaux du voisinage. Deux petits sentiers empierrés l'encerclaient, et tout autour ce n'était qu'un entrelacs de faux arbres, troncs entremêlés et faux feuillages, le tout également en stuc. Le décor, pour passablement en ruine qu'il fût, n'en dégageait pas moins une impression de grandeur fanée et donnait à penser que ce petit bout de fausse nature devait, au temps de sa splendeur, avoir eu fière allure. Une certaine nostalgie finissait immanquablement par y surprendre chacun. Surtout au crépuscule, à l'heure où l'ombre commençait à jouer des tours à l'imagination du flâneur attardé que j'étais souvent alors.

Au début de mon séjour, j'éprouvais parfois une sensation de malaise et je ne m'attardais guère au jardin le soir.

Mais tout au fond, à peine visible sous les ronces, se trouvaient les ruines d'une petite construction qui avait dû être à ce théâtre de verdure figée ce que sont aujourd'hui les cabanons en planches à nos pelouses aseptisées. Elle était encombrée de débris et de matériaux abandonnés, de verre cassé et de poutres mérulées. Il était pour ainsi dire impossible d'y entrer et, du reste, qu'aurait-on été y faire ? C'est pourtant là que j'ai découvert ce qui n'a cessé depuis lors de me hanter.

Enfouie sous des gravats, la cachette avait été conçue avec quelque ingéniosité, et si je n'avais pas entrepris de dégager un mur qui s'était à moitié effondré par une nuit de tempête, il y a fort à parier que je n'aurais jamais rien trouvé. À première vue, ce n'était qu'un petit paquet ficelé dans une toile huilée noirâtre. On aurait d'ailleurs pu passer à côté sans le voir. À l'intérieur se trouvaient un cahier d'écolier couvert de notes, quelques feuillets dactylographiés et trois ou quatre lettres manuscrites. L'humidité et les vers avaient commencé à attaquer le papier, mais tout était encore lisible.

Au lecteur curieux, je livre donc ici l'intégralité du contenu du paquet.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Mietje 2016-02-10T09:50:45+01:00
Argent

Montoise d'origine, agée de 82 ans, j'ai lu ce livre avec passion. Pour tous ceux qui ont vécu à Mons, c'est un livre merveilleux car nous évoluons dans un monde connu. Une belle façon de présenter la légende du chevalier blanc.

Afficher en entier

Date de sortie

Georges et les dragons

  • France : 2015-04-28 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 1
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode