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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-04T09:58:45+01:00

Mon père n’avait pas pour habitude de faire des commentaires pour expliquer ou justifier ce qu’il disait. Il parlait peu, il parlait bref, sa parole était d’acier, son silence de plomb. Pas de discussion possible, les enfants sont faits pour apprendre et pour obéir, il ne transigeait jamais. Et que nous soyons devenus des adultes ne l’avait pas fait changer d’attitude. Pour lui, nous demeurions des enfants. Ses enfants. Grands, cela restait à voir.

Pas la peine d’insister.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-04T09:57:51+01:00

Je savais déjà sans le savoir que sous une seule casquette plusieurs hommes pouvaient se tenir, qui refusaient de se parler, sauf au secret, parfois, dans les nuits d’insomnie.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-04T09:56:47+01:00

On a toujours tort d’être en avance.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-04T09:55:15+01:00

J’aurai largement le temps de me reposer quand je serai mort.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-03T18:56:36+01:00

Pour autant que je m’en souvienne, papa, tu n’as jamais été un rieur, un bon vivant, le genre d’homme qui prend les choses à la légère et la vie comme elle vient, toujours du bon pied. Du bon côté. Trop nerveux pour cela, sans doute, trop bilieux aussi, toujours comme écrasé par le poids de la famille, le sens du devoir, le souci de la respectabilité. Méticuleux à l’excès, perfectionniste et naturellement jamais content de toi, de nous, des ouvriers sous tes ordres ; jamais satisfait de ton travail, irréprochable pourtant, pas plus que des bonnes notes que nous rapportions du collège, du lycée ; jamais détendu. Sérieux jusqu’au bout des ongles, Un vrai pape. Tyran du devoir, tyran de bonne volonté, tyran au petit pied, malheureux de n’avoir su y faire.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-03T18:55:25+01:00

Ce qu’il voulait simplement, c’était notre bonheur et reconnaissance. Il n’oublierait qu’une chose, c’est que le bonheur, ça ne s’impose pas. Que nous avions chacun des inclinations et des aptitudes particulières. Que la justice était de favoriser leur développement, et pas de les couler tous dans le même moule.

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Extrait ajouté par lailasamburu 2013-12-03T08:49:52+01:00

Qu’est-ce qu’une maison où l’on ne rit pas, me dis-je, une maison où l’on ne chante pas, où l’on ne s’embrasse pas, ou alors si distraitement, à de si rares occasions que ça compte pour du beurre ? Qu’est qu’une maison où l’on ne dit jamais mon enfant, nom soleil, mon petit cœur, je t’aime ; qu’est-ce qu’une maison où on ne lit pas, à l’exception du journal et du papier peint, jamais un vrai livre ? Qu’est-ce ? Un écrin vide… un lieu clos où les murs sont seulement des murs auxquels on ne peut que se cogner ?

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