Commentaire de Stebookine

Après s'être laissés allés aux plaisirs charnels dans le premier tome, nos protagonistes font face aux conséquences désastreuses qu'a pu entraîner leur amour. Nous partons à Hollywood, découvrant Edern chez lui dans son élément, celui de la célébrité et des paillettes. Un monde dans lequel Raphaëlle ne connaît pas les codes et dans lequel elle ne se retrouve pas. Sa seule obsession sera Edern, cet être compliqué, torturé. On passe du triolisme à une sorte de sado masochisme psychologique entre Edern et Raphaëlle. Edern convaincu qu'aucune relation sérieuse n'est possible, torturé par le fantôme d'un amour perdu, emprisonné dans sa culpabilité, il s'enfonce dans une guerre sans pitié avec Raphaëlle entre haine et passion. Il ne lui offre que ses contradictions, son désir et ses sentiments, soufflant sans cesse le chaud et le froid, nous poussant à le haïr alors que Raphaëlle tente par tous les moyens de le convaincre qu'entre eux tout est possible, quitte à subir et à souffrir de l'instabilité d'Edern. Elle est incapable de lutter contre cette attractivité tenace pour lui. Ils s'aiment autant qu'ils se détestent. Il n'y a plus d'équilibre, toujours sur le fil, juste une passion dévorante et destructrice. Une lecture qui nous malmène, souffrant autant qu'eux, on en ressort épuisé psychologiquement mais totalement accro aux personnages. Une romance qui laisse des traces comme seul un amour passionnel peut le faire. Une duologie incroyable qui reste un véritable coup de cœur pour moi avec une préférence pour le premier tome. Celui-ci nous fait trop souffrir