Giuseppe Bergman, tome 9 : L'odyssée de Giuseppe Bergman

Résumé

Sans bien sûr renier l’érotisme débridé du « Déclic », c’est une autre veine que Manara sollicite en mettant en scène le personnage de Giuseppe Bergman (son double sur le papier). L’idée de départ de Bergman était, pour Manara, de dresser le constat que la vraie aventure n’était plus possible dans le monde contemporain. La modernité est partout, elle envahit les paysages les plus sauvages et dénature les contrées les plus authentiques. Manara a traversé lui-même les sites que Bergman a explorés dans les albums précédents. Manara se souvient encore du passage tonitruant du Paris-Dakar (ce qu’il raconte dans « Jour de colère ») alors qu’il se recueillait dans les splendeurs silencieuses et recuites d’un sublime désert africain ! Alors Manara se tourne vers la mer et cherche l’authenticité et la vérité en tutoyant le grand large, à bord de son voilier. C’est le point de départ du nouveau Bergman qui s’interroge à présent sur l’aventure intérieure. L’Odyssée qui fait irruption dans le monde de Bergman est autant celle de l’Ulysse de Joyce que les chants d’Homère. Confronté à l’impossibilité de vivre l’aventure aujourd’hui, Bergman accompagne Ulysse et ses compagnons en route vers Ithaque… Sans doute le Bergman le plus poétique et le plus fantaisiste depuis les débuts de la série.