Commentaires de livres faits par Gkone
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Commentaires de livres appréciés par Gkone
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Alors il sortit de l'ombre, effrayant, noir comme le jais, elle sut que son destin était scellé.
? Donnez-moi ce paquet ! Il n'a rien à faire dans vos mains, dit-il d'une voix gutturale voilée, méconnaissable. Il m'appartient, vous ne devez rien savoir, dit-il d'une voix étouffée en regardant le guéridon. Donnez ! Je ne vous ferai aucun mal ! Ses yeux sombres, cruels, froids, dénotaient du contraire.
Il s'approcha d'elle d'une démarche feutrée, féline, dangereuse. Apeurée, elle ressentit sa force, sa brutalité. C'était un fauve qui avançait vers elle. D'instinct, pour se protéger, elle recula. Prise au piège de sa fureur meurtrière. Association d'idées incontrôlables, catachrèses barbares. N'y avait-il pas avant elle la chèvre de monsieur Seguin ? Avec horreur elle rejeta ces images.
Dans l'instant présent, il lui fallait sauver sa peau. Elle eut conscience de sa mort. »
– Où est-elle ?
Le grondement sauvage dans sa voix envahit la pièce jusqu'à en faire trembler quelques bibelots. Mais Madame Jocelyn tint bon. Elle en avait vu d'autres ! Bien qu'elle ait sans aucun doute commis une erreur, elle imaginait mal le prince le plus pacifique de ces derniers siècles la tuer par colère.
– Je ne sais pas exactement.
Le vampire colla son visage au sien, plongeant son regard écarlate dans celui de son interlocutrice. Un frisson glacé la parcourut. Elle serra les poings pour ne pas hurler de terreur.
– Elle a été kidnappée, j'en suis certaine, se lança-t-elle. Et elle est sur le point de quitter la France. Je pense qu'on la ramène dans les Carpates...
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Dans un cri de rage, le prince s'évapora littéralement, renversant sur son passage quelques objets posés sur les meubles. La vélocité d'un vampire en colère n'avait d'égal que son envie de tuer et Madame Jocelyn remercia le ciel de ne pas se trouver à la place des ravisseurs. Elle ne doutait pas du fait qu'il allait les retrouver et leur faire payer très cher leur malheureuse idée. Elle espérait juste que la jeune femme serait encore en vie. Elle ferma les yeux un l'instant, le temps d'adresser une prière silencieuse à ses anges gardiens.
Non, elle n’en avait pas le courage. Elle ne pouvait se résoudre à briser d’une seule révélation la cage de bonheur flottante qu’ils construisaient ensemble, à chaque rendez-vous secret.
— Kaeso ?
— Oui ?
Elle hésita un instant, se troubla devant sa beauté sauvage et balaya toutes ses honnêtes résolutions. L’annonce de son mariage prochain éclaterait un jour autre, dans un contexte où les beautés de cet homme et du paysage environnant seraient moins aveuglantes.
— Le bonheur m’étouffe quand je suis avec toi.
Un sourire ravageur retroussa les lèvres sensuelles du garde impérial.
- Battistu Leccia, bâtisseur à Corte, annonce-t-il, et voici ma sœur Lisandra.
Uguet tourne la tête et rencontre deux yeux noirs pétillants de vivacité et de curiosité. Il lui tend la main à son tour. Battistu intervient sous le regard gêné de la jeune fille.
- Un jeune célibataire ne touche pas à une jeune fille.
Il comprend le message et le prend avec bonne humeur.
- Eh bien, bonjour et bienvenue à la demoiselle intouchable.
Lisandra reçoit le sourire franc et radieux comme une lumière dans le sombre tunnel de sa vie. Heureusement Battistu, occupé à descendre de la carriole, n’a pas vu les échanges de regard entre les deux jeunes gens.
— Faut réussir à ouvrir cette foutue porte !
— C’est une porte blindée. Le crochet de Nonna Catarina ne pourra rien faire.
— On est tombé de combien de mètres tout à l’heure ?
— Je dirais une bonne douzaine, à vue de nez. Impossible de grimper là-haut…
— La Gandolle et Léclusier savent qu’on est ici, ils finiront bien par venir nous chercher. Je dis pas que ça va leur monter au citron tout de suite, m’enfin d’ici une semaine...
— Pas question que je reste une semaine sans voir Rose, sans boire du pinard, sans fumer et sans manger. Je déteste avoir les boyaux en détresse.
— Ben tu feras avec ! Si on essayait de lancer la corde jusque là-haut, quand même ?
— Tu prends le risque que ce FOURLOUREUR qui nous a enfermés ici la coupe pour nous aider à faire le grand voyage ! Parce qu’il est peut-être encore ici ce TARTOUILLARD !
Copyright © Jane O'Connor, 2019
© Bragelonne 2019, pour la présente traduction
Car, finalement, c’est à cela que peut se résumer Londres, n’est-ce pas ? Jadis, j’ai cru cela, moi aussi. Pis, c’est le Londres en lequel j’avais foi, et ses senteurs ainsi que ses arômes constituaient mon tout premier souvenir. »
Copyright © Laura Carlin 2018
© Bragelonne 2019, pour la présente traduction
― Je voudrais un exemplaire de Toute une histoire pour pas grand-chose de William Shakespeare, s’il vous plaît.
― Vous ne voulez pas plutôt dire Beaucoup de bruit pour rien ?
― Non, je ne crois pas, c’est une pièce. Vous pourriez regarder dans la section « Théâtre » ?
La deuxième est celle des requêtes fantaisistes :
― Je cherche un livre que j’ai lu en 1974, ou en 1975. C’était une histoire d’amour, en Amérique, je crois, ou en Australie. Est-ce que vous l’auriez ?
La troisième se limite au grand succès de la semaine :
― J’écoutais une émission sur Radio 4 et ils parlaient d’un livre sur Pythagore ou Prométhée…
Enfin, dans la quatrième, il y a les demandes sérieuses, celles pour lesquelles on a vraiment envie de s’investir, car il s’agit de mettre la main sur un ouvrage rare et précieux. »
Copyright © Stephanie Butland, 2017
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
Fatiguée, je le dévisageai.
Non.
Oui.
Merci.
Il me rendit mon regard, attendit encore une réponse qui ne viendrait jamais. Enfin, il siffla.
— Eh bien, tu ne devrais pas.
Mon cœur s’emballa.
La voiture rebondit sur une bosse et nous projeta l’un contre l’autre. Il s’empara de mon poignet. Une nouvelle bride, un nouveau maître, une nouvelle vie de servitude.
— Je ne suis pas le héros dans cette histoire. Je suis un méchant de plus. Tu ferais mieux de t’en souvenir. »
Copyright © 2016 Pepper Winters
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
C’est le bras secoué avec insistance, et ce mot répété plusieurs fois qui réveilla Ian. Quand il ouvrit les yeux, il fut ravi de voir que la jeune fille dont il venait de rêver était bien réelle.
— Je sais que tu ne me comprends pas, mais tu dois me suivre.
Elle le détacha pour l’encourager à se lever.
— S’il te plaît, viens vite avec moi ! répéta-t-elle avec insistance.
Sans chercher à savoir ce qui se passait, il se redressa. Soulagée de le voir obtempérer, Néha expliqua avec volubilité.
— Tous les hommes ont trop bu. Je crois que tu es le seul à pouvoir m’aider. Mon père est tombé d’une échelle et n’arrive plus à se relever. Il faudrait le porter jusqu’à son lit.
Elle pressait le pas et parlait en faisant de grands gestes qui prouvaient sa nervosité. Ian la suivit avec d’autant plus de bonne grâce qu’elle lui mettait sous le nez un joli petit déhanché. La maison de la jeune fille se trouvant à l’écart des autres, ils s’éloignèrent d’une bonne centaine de mètres. Ian se souvint, encore une fois à temps, qu’il était censé ne pas parler espagnol, alors il se mordit la lèvre pour se retenir de lui demander si elle le pensait gravement touché. S’il était ravi de l’aider, il se reprocha néanmoins vivement de s’être finalement endormi, et d’avoir ainsi loupé une belle occasion de s’évader. Aurait-il une plus grande chance, ce matin ? Il jeta un regard en arrière. Personne ne les suivait. Voilà une fantastique opportunité. Dès qu’il l’aurait mis son père au lit, il filerait. Inquiète, Néha avait encore accéléré le pas. En attendant le retour de sa fille, son père s’était déplacé pour s’accoler contre l’un des murs de sa maison et massait sa cheville. Lorsqu’il la vit entrer avec un inconnu, il demanda.
— Qui est cet étranger ?
— Le seul qui soit capable de nous aider. Il est arrivé hier avec Pablo et son groupe de guérilleros. Il ne parle pas notre langue, mais il est fort, il va pouvoir te porter.
Elle désigna à Ian le lit placé dans le recoin opposé de la pièce, et sans besoin de plus d’explication, il saisit l’homme et le déposa sur sa couche.
— Merci, mon gars, j’admets que je suis mieux ici qu’au sol.
Se souvenant qu’il ne pouvait pas le comprendre, il lui prit la main et la serra avec reconnaissance.
Alors, les quatre jours qu’il nous restait ici – nos quatrevingt-seize dernières heures en France –, nous nous sommes écrit un avenir loin de tout ce que nous avions connu. Nous imaginions notre maison, une ancienne grange en pierre pleine de vieilleries, de bouteilles de vin, de tableaux, au milieu de champs de fleurs sauvages que les abeilles viendraient butiner.
Je me souviens de notre dernier jour dans la villa. On était censés repartir le soir, reprendre un train-couchette direction l’Angleterre. J’étais tendu, fou, un mélange d’anxiété et d’excitation, tandis que j’essayais de déceler chez lui le moindre indice qui, dans son comportement, aurait trahi qu’il était sur le départ, mais rien. Nos affaires de toilette traînaient encore sur les étagères de la salle de bains, nos sapes sur le sol. On est allés à la plage, comme d’habitude, on s’est posés au même endroit, côte à côte. La chaleur était à crever, on ne se disait pas grand-chose, et surtout rien de nos projets de vivre dans le Midi, ce pays de lavande et de lumière. De champs de tournesols.
J’ai regardé ma montre. C’était presque l’heure. Notre rêve, il était juste là. Pendant qu’il se reposait sur le lit, je suis sorti à l’épicerie acheter de l’eau et des pêches. Je suis retourné à la villa en courant, j’ai monté les marches quatre à quatre. Et je suis mort.
Nos sacs à dos étaient ouverts sur le lit, nos chaussures déjà rangées à l’intérieur. Je l’ai regardé depuis la porte. Il était là, silencieux, les yeux rouges. Il pliait ses affaires soigneusement, mettait les sales à part dans un autre sac. J’ai eu envie de hurler. J’ai eu envie de lui sauter au cou, de m’agripper, de ne plus le lâcher jusqu’au départ du train.
Mais j’ai dit J’ai pris des pêches et de l’eau pour le trajet.
Merci, il a dit, tu penses toujours à tout.
C’est ça, l’amour.»
Trouillarde.
Une bombe, donc. Une bombe, ou une grenade. Un moyen de blesser des gens, de tuer des gens. Comment en était-elle arrivée à cette conclusion simplement parce que ce passager transpirait dans un train étouffant et refusait d’engager la conversation ? Elle-même était en sueur, terrassée par une nouvelle bouffée de chaleur.
Le moment idéal, bon Dieu.
Elle sentit ses joues la brûler, ses bras et ses cuisses, tout. Elle devait être rouge comme une tomate. Le vertige persista, ainsi que cette peur, intense, qui se répandait dans chacun de ses membres à chaque battement de cœur. Puis elle le vit – l’étudiant – revenir.
― Il est là, dit-elle, rongée par la culpabilité. Je vais, hum…
Elle désigna son siège du doigt. Noman esquissa une grimace. Caroline pensa qu’elle devrait peut-être se déplacer, s’asseoir ailleurs. Ce serait la réaction la plus judicieuse, non ? Mais si l’étudiant s’en alarmait ? S’il paniquait et passait à l’acte plus vite que prévu ? Caroline n’avait éprouvé une telle frayeur qu’une fois en quaranteneuf ans d’existence. C’était différent de l’inquiétude qu’elle avait parfois éprouvée pour les enfants quand ils étaient malades ou blessés. Même lorsque Paddy, avait été commotionné après avoir été renversé par une voiture à l’âge de neuf ans, et que, des heures durant, on n’avait pas su s’il y avait une lésion cérébrale. Différent parce qu’il s’agissait de terreur, pas de peur.»
Les os de mon squelette se déplacent, se resserrent comme une cage autour de mon cœur, en exprimant tout l’air que j’ai dans les poumons.
― Est-ce que vous voyez de quoi je parle ? poursuit-elle. Tous les murs s’effondrent. Tombent en miettes. (Chair rose. Jambes écartées de force.) Mon corps ne m’appartient plus. Ils ont gravé leur nom partout dessus.
Emma la Salope.
― Oui. Ce mot est comme une limace sur ma langue, épais et baveux.
― Est-ce que vous comprenez pourquoi je m’inquiète ?
J’ignore pourquoi elle ne se contente pas de m’annoncer que je suis virée, que je devrai aller dans l’une de ces boîtes privées en ville pour passer mon diplôme, et que je ne pourrai sans doute pas rester là-bas non plus, parce qu’il y aura quelqu’un qui a une amie d’amie de Ballinatoom, et elle enverra le lien vers la page, cette page, avec toutes ces photos et tous ces commentaires, toujours plus nombreux à chaque seconde qui s’écoule. C’est comme un incendie de forêt, hors de contrôle, qui m’embrase sur son passage.
Ne les lis pas. Ne les lis pas. (Certaines personnes méritent qu’on leur pisse dessus.)
Dans le nouveau lycée, il y aura les mêmes chuuut quand j’entrerai dans une pièce, les mêmes rangées d’yeux rivés sur moi, les mêmes silences qui se creuseront quand je passerai devant une table, les mêmes éclats de rire quand je partirai. Cette pensée me donne envie de m’allonger, m’endormir et ne plus jamais me réveiller.»
Copyright © 2013 Pepper Winters. Tous droits réservés.
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
Si l’on me demandait quelle est ma plus grande peur, mon pire cauchemar, je répondrais par quatre petits mots.
Comment ma vie avait-elle pu basculer dans un tel enfer ?
Comment mon amour pour Brax avait-il pu se dégrader à ce point ?
La cagoule noire sentait le rance et m’empêchait de respirer autant que de réfléchir posément. La corde qui me ligotait me sciait les poignets.
Du bruit.
La porte de l’avion s’ouvrit. Des pas approchèrent. Sous la cagoule, des images d’horreur m’assaillirent. Allait-on me violer ? Me mutiler ? Reverrais-je jamais Brax ?
Des voix masculines. On me tira par le bras pour me forcer à me lever. Je tentai de hurler et de me débattre.
Coup de poing dans le ventre.
Des larmes roulèrent sur mes joues. Les premières. Hélas, mon nouvel avenir m’en réserverait d’autres.
Le sort m’avait livrée aux monstres de Hadès.
— Elle !
Mon estomac se noua, menaçant de se révulser. Oh, mon Dieu...
Quatre petits mots :
J’ai été vendue. »
Copyright © 2013 Pepper Winters. Tous droits réservés.
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
Je secouai la tête et m’efforçai de m’étendre sur le lit tout en essayant encore de chasser ces images de mon esprit.
Car la désirer ne ferait que me rendre faible.
Jamais je n’offrirais mon cœur à quiconque, car cela n’engendrerait que de la souffrance.
Jamais je ne deviendrais faible. »
Copyright © 2017 by Tillie Cole. Tous droits réservés.
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
Copyright © 2012-2015 Jessica Ann Redmerski. Tous droits réservés.
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
La faute à ces saloperies qu’ils gardaient là.
Trois mètres plus loin, le couloir s’achevait sur une grande porte en métal, verrouillée par trois loquets massifs.
L’homme posté à côté affichait un effroi évident. Ses yeux étaient trop écarquillés, ses clignements de paupière trop appuyés. Ses poings étaient serrés sur sa carabine de chasse.
– Je croyais..., commença Montagny avant que n’explose un violent tintamarre.
Dans cet espace confiné, le volume était assourdissant. Les vibrations semblaient transpercer les corps et atteindre les organes internes pour les presser dans leur invisible étau.
Montagny hurla à pleins poumons, mais dans cette infernale cacophonie, ses cris étaient presque inaudibles.
– Hayss- hirr! Nabb-suoth !
Soudain, les coups stoppèrent. Le silence qui s’ensuivit était aussi douloureux que le tumulte qui l’avait précédé. Montagny s’avança et posa la paume sur la porte blindée. Il ferma les yeux, inclina légèrement la tête sur le côté.
Un nouveau coup unique, plus fort que les précédents, déforma le métal, exactement là où il avait posé sa main. Il crut entendre quelque chose de l’autre côté. Un bruissement, un grattement. Ou un grognement, peut-être.
– F’kass rtykk, Nabb-suoth. Bkaal hash-tiir Ya-yagh !
Cette fois, il avait à peine murmuré. Sa main caressa la porte avant de reculer. Il se retourna vers ses compagnons.
– Je vais ouvrir.
Et je me haïssais au plus haut point pour cela.
Je tendis lentement une main vers l’écran pour l’allumer. La vidéo de surveillance du sous-sol apparut, et avec elle Zaal, étendu sur ce sol en pvc noir, pieds et poings liés, inerte.
À l’instant où mes yeux trouvèrent sa silhouette ramassée et recroquevillée, mon cœur se mit à cogner lourdement dans ma poitrine et mes poumons semblèrent se pétrifier. Une sensation de chaleur se propagea sur toute la surface de ma peau et une pression terrible se forma dans mon bas-ventre. Je ressentais le besoin de le toucher encore. Je voulais le tenir entre mes bras.
Je restai figée ainsi comme une statue scellée dans le sol pendant un temps interminable et à mesure que les minutes s’égrenaient je sentis le pendentif sur ma poitrine devenir brûlant et me consumer. C’était ma culpabilité qui me consumait. »
Copyright © 2016 by Tillie Cole
© Bragelonne 2018, pour la présente traduction
- Je suis allée aux arènes. J'ai voulu m'expliquer avec un escalier. (Elle esquissa un sourire qui se transforma aussitôt en grimace.) J'ai perdu.
- Je ne suis pas d'humeur à plaisanter.
- Tu as raison, filons.
Ils se faufilèrent dehors en ricanant comme des hyènes et se heurtèrent à Chevalier, qui les salua de façon austère, comme à son habitude.
David lui répondit qu’il concevait que le grand amour pouvait se révéler sans le rechercher, que l’on n’avait sans doute pas, dans notre vie, qu’un seul amour même s’il se pouvait que le Grand Amour se distingue d’autres amours que nous pouvions vivre dans notre existence.