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Quant à la forme... Le récit est assez bien mené dans l'ensemble, mais il y avait pour moi trop de batailles... L'excès de batailles à tué le récit, car ce sont des phases qui m'ont plus ou moins ennuyée en général, sans compter les quelques dialogues qui sont parfois inappropriés et sans intérêt.
Enfin, ce n'est pas vraiment une lecture plaisir, j'ai envie de dire que l'on lit ce livre si l'on veut s'instruire sur l'histoire de Jeanne d'Arc. C'est ce que je voulais, mais n'ayant plus l'habitude de lire ce style de livres, il m'a manqué un peu de fantaisie... Je reconnais qu'en tant que récit historique, ce roman ne pouvait que très peu se laisser aller à la fantaisie.
J'étais loin de me douter que ce livre me procurerait de si merveilleuses sensations...
Étant une inconditionnelle des loups-garous, j'aimais déjà ce livre avant de l'avoir lu, surtout que j'appréciais particulièrement la couverture par sa "mystériosité", cet étonnant contraste entre la présence de couleurs sombres et de couleurs pâles...
Bref, tout en ce livre m'attirait.
Croyez-moi, ce n'est pas pour rien si j'ai lu ce livre de 492 pages en moins d'une journée.
J'ai tout simplement été happée par cet univers particulier et magnifique en même temps.
Pour parler des créatures fantastiques ; j'ai totalement adhéré à l'historique qui expliquait la hiérarchie et les relations qu'entretenaient les différentes créatures. En effet, je ne m'attendais pas à trouver autre chose que des loups-garous, ou plutôt, des Protecteurs... Mais oui, il y a les spectres, les succubes, et surtout ... Les gardiens, ainsi que les Chercheurs. On sent un réel travail, approfondi concernant tout ce qui est littérature... J'aime quand l'univers est complet. Il ne manquait plus que la musique et de nombreux exploits sportifs !
J'en viens maintenant aux personnages.
Tout d'abord, leurs prénoms étaient d'une originalité exceptionnelle, cela m'a énormément plu. Ren, Calla, Bryn, Ansel, Shay... On les adore.
Il ne peut pas en aller autrement !
Calla est au départ assez conformiste,mais c'est grâce à Shay que la rébellion naîtra dans son cœur. Elle prend toujours les règles des gardiens comme excuse auprès de Ren, mais personne n'est dupe ! Ce ne sont que des excuses pour masquer sa non-envie... Un personnage qui a toujours su où était et serait sa place, et qui avant l'arrivée de Shay n'avait jamais songer à une autre vie...
Elle est d'ailleurs si attachée à l'ordre des choses qu'elle était quand même prête à abandonner Shay pour Ren, ce qu'elle avait soit disant le devoir de faire. Il a vraiment fallu lui demander une chose inimaginable, telle que tuer Shay avec sa meute, pour qu'elle se décide ENFIN et qu'elle proclame son amour à Shay, ce qu'elle n'avait jamais fait auprès de Ren. On a vraiment cru jusqu'au bout qu'elle allait s'unir à Ren !
Parfois je me suis demandée comment Calla fonctionnait ; se coupait-elle de son cœur et de ses émotions ? Non, son unique souci c'est sa meute. Elle y tient trop pour pouvoir risquer de les lettre en danger.
Quant à Ren, cela dépend, on peut le détester comme tomber sous son charme, il n'en demeure pas moins qu'il ne se comporte que très souvent comme il le faudrait. Cependant, il semble porter un amour sincère à Calla, sa "Lily" et est extrêmement blessé par sa décision finale.
On est quand même indulgent envers lui, puisqu'il n'a quasiment pas connu sa mère, et que son père est un rustre détestable de la pire espèce.
Venons-en maintenant à Shay.
Ce garçon nous éblouit dès les premières pages. On sait d'avance ce qui se passera... Et on cautionne. Shay est éperdument amoureux de Calla, c'est certain. Prêt à tout pour la sauver, jusqu'à ce qu'il lui demande lui même de le transformer en Protecteur. En vivant un peu dans son monde, Shay a appris à faire ses recherches lui-même et à ne pas croire tout ce qu'on lui racontait. C'est vraiment grâce à lui que Calla va ouvrir les yeux. Et puis, sans blague, ce type n'a pas le moindre défaut. Un peu trop parfait peut-être ? Passons, personne ne lui en veut pour ça !
Un autre de mes personnages préférés : Ansel. Malgré son jeune âge (ok, il a 15 ans...), c'est un petit frère protecteur et aimant, il ne veut que le bonheur de sa sœur. Il lui arrive même de comprendre les choses parfois mieux qu'elle même !
Un petit mot sur l'écriture : je l'ai trouvée assez limpide et fluide.
Bien que j'adore les dialogues, je crois que certains ont parfois été trop longs, notamment entre Calla et Shay... Bien qu'on veuille que le dialogue ne se termine jamais ! Je pense tout simplement que Andrea Cremer a cédé à ses personnages, et cela on le comprend totalement.
Ce livre, vraiment, c'est quelque chose.
C'est quelque chose de passionnant.
Quelque chose d'impitoyablement addictif.
Quelque chose de prenant et d'émouvant.
Ce quelque chose, c'est une histoire sur la survie, et sur l'amour ; ces deux choses là étant indéniablement liées.
Je pourrais devenir tellement agressive pour obtenir le tome 2... Prenez-garde !
Une ode à l'amour ? Une ode à la vie ?
Non. Plus que ça. Une ode à la liberté.
En dépit de l'absence de magie et de creatures aux pouvoirs surnaturels, cette histoire est magique.
J'ai eu l'impression que chaque mot était relié au suivant par un petit fil argenté, laissant au passage de magnifiques feux d'artifices dans les yeux.
Dès le début, on est charmé par l'écriture fluide et saisissante de Lauren Oliver. Puis peu à peu, on se laisse engloutir sous le flots des sensations, les vagues étant de plus en plus fortes et splendides... Pour finir totalement noyé de larmes.
Je pleurais de l'intérieur, face à une telle beauté, une fin si délicieusement et finement agencée.
Lire ce livre, c'est comme entrer dans l'océan. En se laissant subjuguer par sa fascinante beauté, on y met un orteil, pour évaluer la température de l'eau, puis quand on sent que cela est supportable on y met le pied, puis la jambe, puis on y entre complètement, sans se douter davantage de la force de l'eau, sans se rendre compte du risque. On nage en pleine euphorie, et sans se rendre compte du danger, on avance, plus loin, plus loin, toujours plus loin, jusqu'à perdre pied... Et c'est à ce moment là qu'on prend conscience de la puissance des vagues, même si au rivage elles n'ont l'apparence que de fragiles et dérisoires vaguelettes... Mais il est trop tard, on suffoque, à la recherche d'air... On ne parvient plus à respirer, les torrents sont trop violents... C'est ainsi que l'on finit : noyé.
Si je parle excessivement de l'océan, c'est sûrement grâce à sa présence plus ou moins importante dans le roman.
J'éprouve un grand respect pour Lauren Oliver : elle a su explorer toutes les facettes de son monde, on l'on sent qu'elle l'a fait avec soin. Le cadre est extrêmement présent, on nous injecte les informations concernant l'histoire, les lois, les coutumes par bribes, sans que cela ne soit trop lourd. On sent vraiment la maîtrise de l'univers et des personnages.
Pour en venir aux protagonistes !
Magdalena – dite Lena – est un personnage plus que fascinant.
Petite, docile, banale, conventionnelle en apparence.
Puis petit à petit, à mesure que la vérité s'offre à elle, on sent la révolte couver, pour peu à peu grandir, enfler, jusqu'à finalement exploser.
Comme quoi, tout le monde peut devenir exceptionnel. Il faut juste avoir le courage de voir la vérité en face, de l'accepter et d'agir [facile à dire. C'est un roman...].
Elle avait aussi un historique particulier, concernant ses parents, notamment sa mère. J'avoue, j'avoue à ma grande honte, que je me suis douter dès le début des révélations que l'on pourrait avoir au fil du roman concernant sa maman... [Je dois lire trop de romans]. Je ne pense pas que ce soit la faute de l'auteur.
On assiste pleinement à son évolution psychologique, de son passage de la bonne petite citoyenne en Sympathisante puis ... En Invalide.
Nous arrivons maintenant à Alex.
Qui serait comme qui dirait, tombé du ciel... J'aimerais qu'on me donne un élément de sa divine personne qui me permettrait d'affirmer que ce type n'est pas parfait.
C'est mon seul reproche... Je suis la première fan de ce personnage. Mais s'il avait été "un peu plus humain" je ne l'en aurais aimé que davantage !
De tout ce que j'ai pu dire jusqu'à maintenant, il demeure que le plus important et le grand message de ce livre c'est la dénonciation d'un régime totalitaire et dictatorial...
Toute la population subit un lavage de cerveau, "le Protocole" qui les "guérirait" du deliria... Autrement dit leur enlever le pouvoir de ressentir toute sorte d'affection, d'amour, de désir, de tristesse, de manque... Tout ce qui peut un jour ou l'autre blesser. Une manière de dire que les humains veulent le beurre et l'argent du beurre ? Ils veulent tous les avantages sans les inconvénients....
Quoi qu'il en soit, cela n'est pas sans me rappeler Promise, d'Ally Condie... Ces histoires de mariages décidés par l'Etat, etc...
Il est aussi clair que, en retirant aux humains ce qui leur donne l'espoir, le courage et la flamme de faire ce qu'ils ont à faire, c'est à dire l'amour et l'affection de leurs proches, ils sont réduits à l'état d'animaux, et encore ! De... fantômes. Un humain incapable d'émotivité, n'est pas humain.
Je traverserais volontiers l'océan pacifique à la nage pour que le second tome puisse échouer entre les mains.
Commençons par les personnages :
Sophie. Une fille banale, soit disant sorcière n'ayant jamais connu son père, de qui elle détient pourtant ses fantastiques aptitudes. Son caractère bien trempé, son cran, et sa tristesse concernant sa solitude attendrit le lecteur. C'est un personnage que l'on peut parfois prendre en pitié, car décidément sa vie est vraiment malheureuse.
Son action finale qui était censée être héroïque est plutôt stupide et peu réaliste à mon sens.
Sa décision finale m'a par contre rendu les yeux globuleux ; la fibre du héros est quand même présente, ce besoin de se sacrifier pour les autres... Son prénom m'avait tout d'abord déçue, une héroïne avec un prénom aussi banal ne peut être... Que banale. Son prénom était j'imagine la représentation symbolique de son apparence physique.
Jenna est un personnage intéressant. Accusée à tort d'un meurtre et de trois autres attaques, elle est la risée du lycée. (et pas du collège, à 16 ans on est loin d'être encore une collégienne... Contrairement à ce que dit la traduction). Grâce à elle, Sophie peut vivre une amitié sincère et réaliste.
Quant à la "Trinité", elles sont aussi superficielles et méchantes qu'un mélange entre Drago Malefoy et une peste quelconque.
Venons-en maintenant à Archer Cross.
Il est fait de telle manière pour que toute lectrice succombe, tout comme Sophie. Tout comme Jenna, je ne comprends pas son brusque changement de comportement concernant Elodie. Ces explications ne sont pas du tout convaincantes... J'ai voulu croire au début qu'il était sous l'influence d'un charme quelconque, effectué par le trio diabolique et ... La personnalité d'Archer m'a déçue. C'est pour moi un personnage incohérent.
Le retournement de situation le concernant est par contre tout à fait génial. J'ai eu des doutes à un moment, tout comme pour Alice... Mais l'auteur endort nos soupçons volontairement, afin que l'on ne s'attende pas à la chute.
Le mystère subsiste concernant Archer, et j'ai hâte de découvrir ses motivations et ses explications.
Hex Hall est en fait construit de la même manière qu'un gâteau :
- 200g d' Harry Potter, avec l'Ecole Hex Hall/Poudlard, le Conseil/Ministère de la magie, mais aussi pour les heures sombres et la présence de la mort...
- une cuillère de Mélissa de la Cruz (Les vampires de Manhattan) pour les trahisons, soupçons et fausses accusations, ainsi que la découverte qu'on est un «monstre», à l'image de son père (Bliss)
- une touche de Meg Cabot pour le rire, la légèreté et la romance...
- une pincée de Vampire Diaries (L. J. Smith) pour la pierre de sang qui n'est pas sans me rappeler le lapis lazuli ...
Les légendes et traditions concernant les créatures magiques sont je trouve, trop respectées, et notamment pour les vampires !
L'ail, la lumière du soleil, la vie éternelle... Le balai pour les sorcières... J'imagine que l'auteure à voulu se rapprocher le plus possible des légendes que tout le monde connaît.
L'histoire de la création toutes ces créatures magiques est, de mon point de vue, extrêmement bien expliquée, contrairement à d'autres livres où l'on sent que l'origine des êtres surnaturels est quelque peu bâclée, et où en tant que lecteur, on se sent stupide de ne pas avoir compris alors que ce n'est tout simplement même pas clair dans la tête de l'auteur.
Ici, j'ai trouvé l'historique simple mais clair, et je pense que c'est ce qui compte.
Quoi qu'il en soit, je veux absolument lire le second tome ! Malgré ses détestables agissements, je veux savoir ce qui arrive à Archer...
J'ai vraiment trouvé intéressant cet antihéros qu'est Tim, puisqu'au final c'est un lâche, un peureux et un assassin. Mais il n'est toujours qu'un adolescent dépassé par les événements qui vient de perdre toute sa famille.
Quant à Flora, elle arrive à toucher le lecteur par sa personnalité, mais elle le ferait encore plus si elle s'affirmait vraiment... Je pense au moment fatidique où elle est censée en vouloir à Tim à la mort. Elle lui pardonne bien trop vite ! Il est certain qu'en tant que lectrice, mon seul désir était qu'elle lui pardonne. Mais la voyant le faire si rapidement, j'ai été déçue... L'auteur a été faible ! Il a préféré satisfaire le petit cœur moelleux du lecteur au détriment de la vraisemblance... Et au final le lecteur ne se languit pas assez longtemps donc il est quand même déçu. Too bad !
Shariff est un personnage qui devait de toute manière plaire de par son jeune âge, sa précocité, son érudition et son amitié pour les deux héros. Tiens, quand j'y pense ! Ce schéma me semble familier... Mais OUI !
Harry Potter. On a le trio, deux garçons, une fille.
Dumbledore = McIntyre, sage mais un peu fragile sur les bords. Et encore Dumbledore n'était pas non plus un saint, il avait aussi des défauts, et c'est ce que je reproche à McIntyre. On s'approche d'un léger manichéisme... Disons que McIntyre est trop lisse et trop parfait pour un personnage tel que le sien. Il apparaît comme un ... dieu !
Continuons dans ce manichéisme suant de stéréotypes...
Voldemort et ses Mangemorts = le Taxidermiste et ses chasseurs. Ils sont foncièrement mauvais ! Véronique est tuée à la vue de tous comme si sa vie n'importait pas plus que celle d'une fourmi. Donc pas vraiment de nuances dans les caractères des personnages secondaires, ce qui avait été plutôt bien dosé pour les héros.
La fin ne pouvait en être autrement, mais beaucoup de boucherie gratuite, qui n'était je pense pas indispensable.
Quant à l'écriture, mis à part quelques passages superflus et ennuyeux, le livre reste quand même assez fluide.
Enfin, ce livre reste quand même une grosse surprise.
Ce n'est qu'en ayant lu le 2/3 du livre que je me suis questionnée sur le nom de l'auteur. C'est à ce moment que j'ai réalisé qu'il n'y avait pas de traduction.
Pas de traduction.
Donc le livre avait été écrit par un français ! J'ai trouvé ça tout bonnement incroyable. Les livres français que j'aime se comptent sur les doigts d'une main.
J'en viens à ma dernière remarque : intéressant que l'histoire se déroule en France ! Mine de rien, on n'a pa l'habitude de suivre les aventures de personnages qui ne vivent pas si loin de chez nous !
Cela donne donc un ensemble plutôt positif. Indeed, je lirai le second tome !
J'ai été totalement émerveillée par cet univers moyenâgeux et chevaleresque. Et l'amour courtois ! C'est beau, tellement beau ! Ces chevaliers, prêts à tout pour quérir leur Dame par leurs belles paroles et leurs prouesses héroïques ! Ce respect, ce code de la chevalerie, cette courtoisie, cette maîtrise du langage ! Tout cela est tellement... Mielleux. J'avoue avoir été agacée à certains moments ; trop de miel tue le miel. Mais la plupart du temps, j'ai... Purement et simplement succombé à Tristan, ou Tantris, peu importe comment il se fait appeler ! Cependant, j'ai été profondément déçue, quant à la vraie nature de l'apparition de leurs sentiments l'un envers l'autre. Tristan semble à peine la remarquer avant de voire le vin... Point de coup de foudre, que nenni ! Non, un breuvage "magique"... Un vin qui était initialement destiné à Iseut la Blonde et son futur époux, Marc, roi de Cornouailles et oncle de Tristan !
Aussi, Iseut la Belle, Iseut la Blonde, Yseut aux Blanches mains... Un peu trop d'Iseut, non ? Trop d'Iseut... Tue ! Qui ? Haha, mystère...
Mais on n'en a que faire, que trois personnages portent le même prénom dans un seul roman ! Mais oui, quelle poésie, quel lyrisme ! Et ce terme — lyrisme — est vraiment approprié ; Tristan charme vraiment tout le monde avec sa harpe et sa voix, aussi bien ses spectateurs que... Le lecteur lui-même ! Qui d'ailleurs ne peut s'empêcher de sentir ses sens chavirer, au grès des houles de la musique déversée à travers les lèvres de ce beau héros... Lire ce livre, c'est comme se promener dans un rêve.
Un rêve qui malheureusement, m'arrachera une petite larme à la fin... Bien qu'on connaisse le dénouement dès le prologue, on ne veut pas y croire, on ne veut pas comprendre. Ceci est la plus belle légende d'amants maudits qu'il m'aie jamais été donnée de lire.
La baronnie et ses préjugés, complètement ridiculisés ! Avec leur château de Thunder-ten-tronckh...
Sans oublier la morale finale, prononcée par Candide : "il faut cultiver notre jardin". La condition du bonheur est donc le travail, d'après lui, car elle éloigne trois grands maux : "l'ennui, le vice et le besoin".
Ce fut l'un des meilleurs livres que j'aie jamais dû lire pour le lycée !
Teru sait qu'il est Daisy, fait comme si elle ne savait pas. Kurosaki sait qu'elle sait, et fait comme s'il ne savait pas qu'elle savait. C'est juste une situation IMPOSSIBLE ! Comme j'ai hâte qu'ils mettent tout au clair... Mais quoi qu'il fasse, quoi qu'il aie pu faire, je serai éternellement une grande fan de Kurosaki... Teru est occasionnellement agaçante, mais bon, pas comme si c'était nouveau. On a hâte de découvrir l'identité du faux Daisy et le sombre passé de Kurosaki... La suiiiiiiite
J'entame avec Death Note ma 2ème série de mangas (après Daisy) et suis agréablement surprise. Surprise par quoi ? Par la profondeur des questions que soulèvent cette histoire. Pouvons-nous disposer du droit de vie et de mort sur quelqu'un jugé comme étant mauvais, par ses actes et ses crimes ? S'octroyer le pouvoir qui est généralement réservé à Dieu seul ? Haha, ce Dieu des morts est bien ironique... un Dieu, vraiment ? Ou un diable, un démon ? J'entamerai la suite de cette série avec une curiosité morbide... (et cela ne me ressemble ABSOLUMENT pas)
Je n'ai pas beaucoup aimé la première partie du livre. L'histoire traine la patte, on avance d'un pas toutes les 15 pages... Pas assez d'action. Heureusement, la fin contraste radicalement avec cette partie ennuyeuse; et nous donne enfin la dose d'adrénaline adéquate. Dans un premier temps, Bianca m'a agacée par ses réactions. Clichés outrageusement présents ! Cela peut en devenir agaçant à la longue... Enfin, je comprends qu'il s'agit en quelque sorte de Roméo et Juliette. Il faut être compréhensif, et indulgent. Les Capulet seraient donc des vampires et les Montaigu des...
En tant que piètre défenseuse de Paul, je m'avoue vaincue devant Jesse; et alors que Suze tirait les mauvaises conclusions de ses actions (ou plutôt de ses non actions) je voyais tout de suite où tout cela allait mener, en bonne petite fan de Meg Cabot. C'est vrai, en fait, l'histoire est toujours la même, je ne sais vraiment pas comment elle se débrouille pour nous inspirer tant de fougue à travers ses histoires, même si l'on sait tous — au fond de nous-mêmes — quel dénouement viendra clore cette bouillante série. Évidemment, cette fougue redouble quant à l'attente du tome suivant...
Mis à part ces petits "soucis" de personnalité, le récit est très bien construit, et est très agréable à lire. J'ai d'ailleurs été tellement enthousiasmée par l'histoire que je suis immédiatement allée voir le premier épisode de The Secret Circle, la série télévisée associée. Quelle ne fut pas ma déception en remarquant tous les changements qui avaient été apportés ! Et la scène de la rencontre entre Cassie et Adam, sur la plage, qui n'avait tout simplement pas... Existé. Je suis curieuse de regarder la suite, même si je suis... assez déçue par l'adaptation. Ce dont je suis le plus impatiente, c'est de récupérer le tome 2, car j'ai envie de voir comment Cassie va résister à Faye - ou pas.
Le livre est dans tous les cas largement meilleur que la série !
Qu'est-ce qui demeure le plus important, ce que l'on n'oublie jamais, qu'est-ce qui subsiste toujours au plus profond de nous-mêmes, même après 10 vies dans 10 univers différents ? L'amour. Juste ça. Et puis peu importe les races, il y a des bons et mauvais côtés en chacun d'entre nous.
Les trois personnages féminins principaux m'agacent toujours autant. Je ne saurais dire laquelle j'apprécie le moins. J'ai trouvé leurs actes non justifiés et les raisons des dits actes non valables. J'ai donc trouvé leurs réactions irréalistes. Un tel livre ne peut d'après moi se permettre d'accumuler autant de non crédibilité.
Il demeure cependant quelque chose qui me chiffonne. Comme une impression de déjà-vu. Il est de notoriété publique que j'adore les histoires de
Brillant trop pour mes pauvres yeux de Terrestre, les mots s'échappaient de plus en plus vite à mesure que j'approchais de la fin ; ce que je ne voulais jamais voir arriver. N'a-t-on jamais songé à un écrire un livre qui ne se termine pas ? Permettant ainsi de m'épargner cette douleur sourde et lancinante qui s'est élevée dans tout mon être à la clôture de ce fabuleux roman ?! Voyez-vous, je peine à retrouver mon souffle ; lire ce livre est un véritable marathon, qu'on souhaiterait éternel.
J'avais lu le premier tome des lustres auparavant, et pourtant je me suis très vite replongée dans l'histoire.
Tout cela parce que Cassie Clare nous donne largement notre lot d'action et de scènes pour le moins touchantes. Lire ce livre, c'est s'enfermer dans une prison dorée dans laquelle on voudrait demeurer jusqu'à la fin des temps. Concrètement, si l'on ne m'avait pas forcée, je n'aurais pas mangé de la journée pour pouvoir continuer à lire. Non que je ne voulais pas ; je ne pouvais pas.
La Cité des Ténèbres, c'est avant tout un monde. Ce monde dans lequel on aime tant se plonger, est tout de même assez particulier, car il superpose notre monde actuel à un univers totalement fantastique, voire féerique, avec notamment les bars de loups-garous... (j'ai trouvé Pete le Barge hilarant)
De plus, la hiérarchie des races se fait bien ressentir, et cela nous permet de nous immerger totalement, tant et si bien que l'on en viendrait presque à souhaiter être un Nephilim, Chasseur d'Ombres, (avec Jace pour professeur). En parlant de Jace...
Il est évident que je lui ai succombé depuis le début, et ma dépendance ne fait que s'accroître avec le temps. Il transpire d'arrogance, d'insuffisance et d'insolence... Et ça nous plaît. Ça nous plaît ! Il nous fait rire, nous pousse à l'admirer pour oser ainsi défier des personnes beaucoup plus hautes placées que lui. Un personnage rebelle, qui n'en fait qu'à sa tête, mais qui n'hésite jamais à risquer sa vie pour ceux qu'il aime. Il est en revanche impitoyable avec ceux qu'il ne porte pas très haut dans son coeur. Intrépide, courageux, mais aussi parfois dépressif, il adore se fourrer dans les pires ennuis... Un vrai héros !
Quant à Clary...
On l'envie, on la prend en pitié, on la déteste, on ne la comprend plus, on approuve ses choix, puis on n'adhère plus, on l'admire, on la méprise... Pour finalement pleurer avec elle.
Étant donné qu'elle ne cesse de changer d'avis, on ne peut lui accorder une confiance aveugle ; c'est un personnage totalement imprévisible. Il en va de même pour Jace, mais étrangement j'approuve toujours les choix de Jace, à l'inverse de ceux de Clary. Ce qui est totalement logique puisqu'ils sont quasiment toujours en désaccord, notamment concernant leur relation ambigüe...
Ces deux personnages soulèvent un thème pour le moins dérangeant : l'inceste. Il est extrêmement troublant, déstabilisant voire perturbant, de souhaiter les voir ensemble alors qu'on sait pertinemment qu'ils sont frère et sœur. Un amour impossible comme on en voit rarement ! J'attends toujours la miraculeuse annonce qui expliquerait que tout cela n'est qu'une grosse blague et que Jace et Clary n'ont pas le moindre gêne en commun (scientifiquement impossible, je sais).
Comme on dit, l'espoir fait vivre.
C'est une histoire à vous briser le cœur quand même. Car quand on est enfin d'accord avec le choix de Clary, qui voulait laisser libre court à ses sentiments... Permis ou non, Jace se rend à l'évidence, et on a juste envie de le détester... Ce qu'on ne peut moralement pas faire.
Ce que je veux dire, c'est qu'on est constamment tiraillé entre notre cœur qui pousse à l'interdit et notre raison qui nous rappelle sans cesse que cela n'est pas possible.
On a notre lot d'action, notre lot de rire, de larmes ; mais ne sous-estimons pas le paquet suspense !
J'ai passé ce pauvre Simon sous silence ; et oui, que serait un livre sans triangle amoureux. Celui-ci est tellement incongru que je ne sais pas si l'on peut le qualifier ainsi. Mais Simon est très important pour le suspense ; on passe son temps à craindre pour sa vie. Le pauvre, ferait tout pour impressionner Clary. Elle se pardonnera difficilement concernant la tournure qu'a pris la ... vie (si je puis dire, que personne ne se sente offensé) de Simon. Un personnage clé, mais totalement éclipsé par Jace. Alec et Isabelle sont fidèles à eux-mêmes, et je dois dire qu'Alec est vraiment hilarant par moments.
Les dernières lignes m'auront laissée pantoise en achevant de me briser le coeur, et de m'arracher quelques larmes par la même occasion. De tristesse ? De rage ? De désespoir ? Sans rire ! Parce que le livre s'est finalement bel et bien fini, et que le tome 3 n'est pas à notre portée. Une véritable torture.
De l'âme, de l'esprit, du corps ; bref, on se jetterait d'un pont pour aller pêcher le volume suivant.