Extraits

"You've been the problem, Caine. From the start. You're the one who kept us from ever really being able to unite, to fight this thing. You and your ego and your stupid need to control everyone. Don't you come here now all sheepish, all head hanging down and tell me you're scared."

Edilio à Caine.

Tu as été le problème, Caine. Dès le début. Tu es celui qui nous a empêché d'être capable de s'unir, pour lutter contre cette chose. Toi et ton ego et ton besoin stupide de contrôler tout le monde. Ne viens pas ici maintenant tout penaud, tête baissée et dis-moi que tu as peur.

L'histoire de sa vie allait-elle s'achever dans les flammes de Gaia juste pour nourrir son ego psychotique? Et Sinder, qui était dévouée à son jardin? Et Dahra, qui avait fini par s'enfoncer dans la dépression à force de soigner les malades et les blessés? Et Jack? Il était perdu, désorienté et à une époque Diana l'avait manipulé, mais de là à mourir par la main de cette abomination? Et Astrid, cette sale petite donneuse de leçons? Et Brianna, que Diana avait petit à petit appris à apprécier. Et Dekka, qui sans l'avoir jamais aimée, avait fini par lui pardonner à sa manière. Et Lana.

Et Caine. Oui, surtout Caine.

Toutes ces batailles, toute cette rage? Fallait-il que ça se termine ainsi pour que cette créature malfaisante puisse aller semer la destruction dans le monde extérieur?

Elle se souvenait des caresses de Caine. Qui aurait pu penser que ce garçon égoïste et assoiffé de pouvoir était capable de tendresse? Oh, et ça s'était si bien terminé, n'est-ce pas? Elle s'était retrouvée enceinte d'un bébé mutant sacrifié dès sa naissance aux besoins du gaïaphage.

Mais Caine ne pourrait jamais être libre hors de la Zone, Diana le savait. C'était un criminel, un bon à rien, et on le mettrait en prison. Elle pourrait lui rendre visite et elle aurait tout le loisir de se moquer de lui à travers la vitre du parloir. Mais elle l'attendrait des années, s'il le fallait. Toute sa vie même.

-T'es un malade, Drake. Espèce de taré!

-Qui moi? Hé, qui a mis ma tête dans une glacière avec plein de pierres pour la lester, hein? Et après, c'est moi qui suis taré?

Spoiler(cliquez pour révéler)« On ne peut pas la vaincre. On ne peut pas vaincre le gaïaphage. Ça devait forcément se finir comme ça. Elle va nous pourchasser un par un. On a toujours été les moutons, et elle le loup. »

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- Le garçon a des pouvoirs ?

- Non

Et il songea : "Hormis le courage d'attendre le Gaïaphage, debout au milieu de l'autoroute."

La liberté, c'est un autre mot pour dire qu'on a plus rien a perdre.

"Ca valait le coup, rien que pour avoir eu la chance de l'aimer et d'être aimé d'elle."

Page 316

Lana avait beaucoup de respect pour la loyauté dont Astrid faisait preuve à l'égard de Sam. Elle avait aussi beaucoup de respect pour son intelligence, et elle en était même venue à estimer sa force de caractère. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle l'appréciait.

-Le gaïaphage, dit Astrid.

-Quoi, le gaïaphage?

-Diana dit...

-La sorcière est en ville? Super. Tu lui fais confiance?

-Elle nous a révélé des informations importantes. Elle a passé du temps avec Gaia. Sa fille.

Lana ricana.

-Il n'y a pas de Gaia. Il n'y a que l'Ombre, qui existe depuis le premier jour.

-Diana prétend qu'elle -pardon, il- te hait.

Lana se remit à rire.

-Ah ouais? Eh bien, c'est réciproque.

-Le gaïaphage ne peut plus t'atteindre, reprit Astrid d'un ton patient. C'est pour ça qu'il te déteste.

-Et alors? Ce n'est pas mon principal problème en ce moment.

-Ce que je veux savoir, c'est si toi, tu pourrais t'immiscer dans ses pensées.

-Pourquoi je ferais ça?

-Parce qu'il arrive. Et je cherche toutes les armes susceptibles d'être utilisées contre lui.

Page 224

Il se nommait Peter Ellison, mais tout le monde l'avait toujours appelé le petit Pete.

Et voilà qu'il entendait son nom monter jusqu'à lui comme une prière.

Il y avait une voix familière, une autre qu'il ne connaissait pas. Et une troisième qui lui parvenait, comme celle de l'Ombre, à travers ce néant qui reliait tous ceux qu'elle avait rapprochés.

Avec des mots différents, elles disaient toutes la même chose : Choisis-moi.

Choisis-moi, Pete.

Choisis-moi, petit monstre.

L'affrontement dura en tout et pour tout six secondes.

Brianna s'élança en faisant virevolter sa machette et manqua sa cible. Gaia la frappa à l'épaule avec la force de Jack et elle s'étala de tout son long sur la route. Elle se releva en un éclair, dégaina son fusil, et une rafale de chevrotine atteignit Gaia en pleine poitrine. Elle recula en titubant, le corp criblé de sept balles.

Brianna repartit a l'assaut en criant "Crève!"et, fourrant le canon de son arme dans la bouche d'une Gaia stupéfaite, elle appuya sur la détente.

Il n'y eut pas d'explosion. Le chargeur était vide.

Elle écarquilla son oeil valide au moment où Gaia la saisissait par la cou, tenta en vain de lui donner un coup de machette, et finit elle aussi par lui agripper la gorge. Il y avait du sang partout.

Elle avait la tête lourde. Ses forces l'abandonnaient. Elle essaya de nouveau de frapper Gaia, qui contra facilement l'attaque, lui arracha sa machette des mains et la jeta au loin.

Brianna ne voyait plus le visage de Gaia, ses yeux d'un bleu perçant. Elle sentit sa main se poser sur son coeur et comprit...