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— « Prendre le risque » ? dit-il avant de se mettre à rire. Alors, te faire prendre pour plagiat ou avoir une mauvaise note, ça te fait peur, mais provoquer n’importe qui, agir comme bon te semble au lycée, porter des tenues ultra-suggestives… Tout ça, ce n’est pas prendre des risques pour toi ?
— « Des tenues ultra-suggestives » ? répétai-je, offusquée. Mais tout le monde ne porte que ça ici !
— Mais tu n’es pas « tout le monde », Élodie.
Je fronçai les sourcils.
— Qu’est-ce que tu entends par là…
— Ne fais pas comme si tu n’avais pas compris ce que je voulais dire. Tu es le genre de fille qui attire les regards.
Ma main droite partit toute seule, mais ayant de bons réflexes, Zach l’esquiva juste à temps.
— Qu’est-ce qui te prend ? ! s’écria-t-il, surpris.
— Traite-moi encore une fois de salope et je te jure que tu vas finir eunuque, espèce de connard !
Afficher en entierSa main droite effleura doucement ma joue.
— Zach, j’ai l’impression qu’on ressemble à ces couples dans les films. Tu sais, ceux qui ont envie d’être ensemble, mais qui ne peuvent pas, car il y a toujours quelque chose ou quelqu’un qui les en empêche… Alors dis-moi, c’est quoi le problème ?
— Le problème, c’est moi, Élodie, et je ne comprends même pas pourquoi… pourquoi t’es ici avec moi. Pourquoi tu me laisses te toucher, pourquoi tu m’as laissé t’embrasser hier soir, pourquoi…
— Je pensais que la raison t’avait paru assez évidente, soufflai-je en posant une main sur sa joue.
— Tu ne sais rien de moi…
— Je crois que c’est justement ce qui m’attire… Peut-être que tu devrais me parler de toi pour me faire fuir, plaisantai-je.
— Et je pense que cela marcherait, répondit-il avant de m’embrasser délicatement.
Je fermai les yeux et m’abandonnai à cette douce sensation, jusqu’à ce que Zach y mette fin en s’écartant, visiblement à contrecœur.
— Réfléchis-y, Élodie, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour te protéger.
— Me protéger de quoi ? Dis-moi au moins pourquoi je t’obéirais, pourquoi j’accepterais de faire ça pour toi… Si la raison en vaut la peine, alors je le ferai, mais explique-moi ! Parle-moi, Zach, je t’en prie !
Il soupira et plongea son regard envoûtant dans le mien.
— Parce que… je suis un vampire, murmura-t-il avant d’ouvrir la porte derrière moi et de sortir dans le couloir.
Quel crétin.
Afficher en entier- Wade bosse comme dealer depuis qu'il a été viré du lycée
- Dealer... de drogue ?!
- Non, de cacahuètes, imbécile
Afficher en entierGarder une image, c'est faire en sorte que cet instant ne s'efface jamais de notre esprit même avec le temps. C'est pouvoir se souvenir, le lendemain ou même dix ans plus tard, qu'il existe des endroits, des choses et même des personnes qui sont uniques.
Afficher en entier(Chapitre 19)
- Au fait, repris-je à l'intention de Mme Menser, qu'est-il arrivé à Zach lorsqu'il avait dix ans ?
Sa mère posa sa fourchette sur la table et adressa un petit sourire amusé à son fils aîné.
- Non... Je t'interdis de lui parler de ça, l'avertit ce dernier.
- S'il vous plaît, insistai-je tout de même.
- Maman, répéta Zach, je te jure que si tu lui en parles, c'est moi qui ne te parlerai plus pendant une semaine...
Sa mère sembla opposer les deux options dans son esprit.
- "Une semaine" ? Bon, ce n'est pas plus mal, je n'aurai plus à t'entendre râler lorsqu'il n'y aura plus rien à manger dans le frigo !
- Je sens que tu vas rigoler ! railla Lyam.
- Alors, commença sa mère, Zach était aux toilettes ce jour-là pour...
- Si tu veux bien passer ce petit détail et abréger l'histoire, la coupa Zach en soupirant, agacé.
- D'accord, d'accord, donc après avoir fait ce qu'il avait à faire, il s'est baissé pour remettre son caleçon, mais cet idiot s'est pris les pieds dans son pantalon, il a trébuché en avant, s'est tapé la tête contre la porte et s'est cassé la clavicule en tombant par terre. Mais l'ironie de la situation a été que, dans sa chute, il a voulu essayer de se rattraper à quelque chose, sauf que le seul objet qu'il a trouvé a été le rouleau de papier-toilette... En l'entendant crier, j'ai tout de suite accouru et je l'ai retrouvé couché à plat ventre sur le sol, le papier-toilette déroulé intégralement sur lui et les fesses à l'air ! s'esclaffa-t-elle.
Je ris à mon tour.
- Très drôle, marmonna Zach.
- Eh bien, oui, c'était extrêmement drôle ce jour-là ! répliqua sa mère. J'ai d'ailleurs cru que je ne m'arrêterais jamais de rire !
- À tel point que le médecin a voulu t'examiner en pensant que c'était toi qui avais un problème ! ajouta Zach en souriant légèrement.
Afficher en entierDes bruits de pas s’approchèrent de moi.
— Reste où tu es, lui ordonnai-je. Il faut d’abord que je t’explique pourquoi j’agis aussi bizarrement depuis ce matin. Tu vas sûrement me prendre pour une folle, mais je n’y peux rien si je suis comme ça, d’accord ?
Aucune réponse. J’inspirai profondément.
— En fait, depuis qu’on s’est embrassés hier, je ne sais pas, ça a déclenché quelque chose chez moi, quelque chose qui… qui fait que je n’arrive plus à me contrôler, lui avouai-je ridiculement, avec un demi-sourire qu’il ne pouvait voir. J’ai l’impression d’être complètement déconnectée de la réalité, comme s’il n’y avait plus que toi dans la pièce, et j’ai envie… envie de plus que des baisers, j’ai envie que tu me…
— Stop ! s’écria une voix féminine que je reconnus immédiatement.
Je sursautai et me retournai, morte de honte, face à Mme Menser, ne sachant pas si je devais m’enfuir à toutes jambes ou me recroqueviller sur moi-même…
— Oh ! mon Dieu, ne pus-je m’empêcher de murmurer.
— Ça, tu peux le dire, répondit-elle en se grattant l’arrière de la tête.
Elle semblait aussi gênée que moi, et franchement il y avait de quoi !
— Je… je pensais que c’était Zach… Je…
— J’aurais aussi préféré que ce soit le cas, m’assura-t-elle, avant de me regarder étrangement. Disons que je me serais bien passée des « envies » que tu éprouves envers mon fils.
Sans blague…
— Je suis sincèrement désolée, madame, je… je ne sais pas ce qui m’a pris…
Elle fit un geste de la main, me signifiant que cela n’avait pas d’importance.
— Ne t’excuse pas et puis, j’avais plus ou moins compris dés le départ que tu ne t’adressais pas à moi, et je n’aurais jamais dû te laisser continuer à parler…
Effectivement.
Nous restâmes silencieuses durant quelques secondes. La situation devenait de plus en plus bizarre et embarrassante.
— Tu sais, reprit-elle soudain, mon fils est quelqu’un de bien, et je pense que tu ne serais pas ici si tu pensais le contraire. Mais sache qu’il a tout de même une part d’obscurité enfouie en lui, et qu’il ne faut surtout pas que tu l’oublies. Aucun humain n’est parfait, c’est une certitude, tout le monde a un côté bon et un côté mauvais. Et pour certains, le mauvais côté peut être bien plus ancré en la personne que le bon.
— Vous êtes en train de me dire que Zach est dangereux ? l’interrompis-je, suspicieuse.
Elle secoua la tête.
— Mon fils n’est pas une menace, en tout cas, certainement pas pour toi. Et je suis même sûre qu’il prendra bien mieux soin de sa petite amie que de sa propre mère, plaisanta-t-elle.
Je ne pus m’empêcher de sourire en entendant le terme « petite amie ». Pouvait-elle vraiment me considérer comme telle ? Était-on en couple tous les deux désormais ?
— Malgré tout, poursuivit-elle, ne t’aventure pas dans les chemins condamnés juste par curiosité et reste prudente, d’accord ? Je t’apprécie beaucoup et, même si tu es l’une des meilleures choses qui soient entrées dans la vie de mon fils, tu n’arriveras pas à le changer. On ne peut pas changer quelqu’un, c’est une certitude, alors n’essaie pas en vain.
Je hochai la tête, consciente qu’il s’agissait d’une mise en garde et qu’il valait mieux que je me tienne à l’écart du passé et de toutes les activités extrascolaires de Zach. Chose qui serait très difficile pour moi…
— Je… je vais monter à l’étage, dis-je alors en reculant vers l'escalier.
Elle acquiesça.
— Ah, Élodie, ajouta-t-elle, je ne suis pas le genre de mère à donner des conseils de ce genre à mon fils, mais puisqu’on en est arrivées là toutes les deux, faites attention et… sortez couverts !
Si mes joues avaient pu devenir aussi rouge vif que les talons que je portais la veille, elles l’auraient été.
— Bi… bien sûr, madame, bredouillai-je en montant rapidement les marches deux à deux.
Bien joué, Élodie, tu n’aurais pas pu faire mieux, me félicitai-je en me donnant un coup sur le crâne.
Non, mais franchement, quoi de plus humiliant que d’avouer ses envies de sexe à la mère de son potentiel copain ?
Afficher en entier(Chapitre 16)
[...] Ne préférant pas m'attarder, je poursuivis mon chemin avant de rentrer dans... mon meilleur ami !
Je pus d'ailleurs lire tout l'amour et la passion qu'il éprouvait pour moi dans son regard. Ce fut un moment tellement intense ! Nick se massa la nuque avant de m'offrir son sourire le plus glacial.
- J'adore lorsque tu me rentres dedans, Blanche-Neige, déclara-t-il très sérieusement en s'avançant d'un pas vers moi.
- Dommage que ça n'arrive pas plus souvent, répondis-je tout en reculant prudemment.
- Dans cinq mètres, il y aura un mur derrière toi, alors autant t'arrêter tout de suite, non ?
Je reculai quand même, pour me donner le temps de réfléchir à comment sortir de cette situation légèrement préoccupante, mais les cinq mètres restants ne furent malheureusement pas suffisants pour me permettre d'élaborer un quelconque plan.
Quand je fus bloquée, Nick se rapprocha de moi et souffla :
- Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant, mon ange ?
Excellente question. Une seule petite idée me parvint à l'esprit, et ce fut certainement l'une des plus mauvaises de mon existence...
Mais bon, lorsqu'on n'a pas le choix, on fait avec ce qu'on a, non ?
- On se rentre dedans ? suggérai-je.
Je lui assenai un violent coup de tête et profitai de sa surprise pour m'enfuir le plus vite possible sans me retourner malgré un mal de crâne immédiat. Cet enfoiré n'avait peut-être rien dans le cerveau, mais il avait une boîte crânienne bien solide !
Je trouvai refuge dans les toilettes. Mauvaise idée, je le réalisai lorsque Nick y déboula, complètement enragé.
Afficher en entierAucun humain n’est parfait, c’est une certitude, tout le monde a un côté bon et un côté mauvais. Et pour certains, le mauvais côté peut être bien plus ancré en la personne que le bon.
Afficher en entier(passage descriptif sur Alex)
Si je ne l’avais jamais rencontré, j’aurais juré qu’il s’agissait d’un jeune avocat possédant un magnifique et luxueux appartement à New York, et qui ne se trouvait à Saint-Louis que pour une réunion d’affaires importante. Or il n’était qu’un adolescent ordinaire vivant dans une ville où la majorité des habitants ne portaient que des survêtements et des baskets. En un mot, ce mec-là « pétait plus haut que son cul » !
Afficher en entierTu sais, cela ne sert à rien de se battre pour quelqu'un qui ne le souhaite pas. Alors au lieu de continuer à souffrir inutilement, il est des fois préférable de renoncer.
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