Gor, Tome 14 : Le Champion de Gor

Bien entendu, elle n’était pas une esclave ! Pourtant, lorsque je la regardai, tassée sur elle-même, sans connaissance, sur le cuir, simple esclave pathétique, je ne pus m’empêcher de remarquer à quel point ses petites courbes étaient follement séduisantes. Je ne pus m’empêcher de me demander quel effet elles feraient, possédées et vêtues de soie et d’acier. Je ne pus m’empêcher de me demander si les jeunes femmes telles que Miss Henderson, fantastiquement belles et féminines, n’étaient pas, en réalité, des esclaves. Si tel était le cas, pourquoi ne seraient-elles pas asservies ? Puis je chassai ces pensées de mon esprit. Le taxi, roulant rapidement, continuait son chemin. Je comprenais pourquoi les hommes avaient enlevé Beverly Henderson. Le collier lui irait parfaitement. Cependant, je ne les intéressais probablement pas. Je compris alors, compte tenu du comportement antérieur du chauffeur, qu’il ne voulait pas de moi. La proie était la jolie Beverly Henderson, pas moi. C’était par accident que j’avais également été capturé. Ce qui l’entourait devint noir. Je m’efforçai de ne pas perdre connaissance. Je me souviens que je regardai à nouveau Beverly Henderson. Je me souviens, alors que ma vision se troublait, avoir vu sa jolie cheville. Je pensai qu’un anneau métallique lui conviendrait parfaitement. Je me demandai ce que je deviendrais. Puis je perdis connaissance.