Gor, Tome 9 : Les Maraudeurs de Gor

— « Mets-lui un collier, » dis-je à Thurnock, « et conduis-la sur ma couche ! »

Sa main se referma sur le bras de la jeune Scribe mince et blonde.

« Clitus, » dis-je, « envoie-moi également Sandra, la danseuse ! »

— « Tu l’as affranchie, Capitaine, » me rappela Clitus avec un sourire.

— « Mets-lui un collier ! » répliquai-je.

— « Oui, Capitaine, » dit-il. Je me souvenais bien de Sandra : yeux noirs, peau brune et pommettes hautes. J’avais envie d’elle.

Il y avait longtemps que je n’avais pas eu de femme.

— « Tab, » dis-je.

— « Oui, Capitaine, » répondit-il.

— « Ces deux femmes, » lui dis-je, « étaient libres. Par conséquent, dès qu’elles porteront le collier, force-les à boire le vin des esclaves. »

— « Oui, Capitaine, » répondit-il avec un sourire.

Le vin des esclaves est amer, intentionnellement.

Ses effets durent plus d’un mois goréen. Je ne voulais pas que les femmes conçoivent. Les esclaves ne cessent de boire le vin que lorsque leur maître a l’intention de leur faire porter un enfant.

— « Le tarn, Capitaine ? » s’enquit Thurnock.

— « Fais-le seller, » répondis-je. « Je vais bientôt partir pour le Nord. »

— « Bien, Capitaine, » répondit-il.