Commentaires de livres faits par Goupilpm
Extraits de livres par Goupilpm
Commentaires de livres appréciés par Goupilpm
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Le premier roman se fait rapidement sentir, en place d'une enquête structurée on suit plus particulièrement les échanges verbaux entre le scénariste et les villageois. Des discussions qui n'orientent pas le lecteur vers un potentiel suspect et il faut attendre le final pour que l'assassin soit révélé d'une manière un peu brutale.
L'auteur cherche plus à mettre l'accent sur le background plutôt que sur l'affaire elle même. L'ambiance sombre du roman repose sur le milieu fermé du village hostile aux étrangers. L'auteur a également essayé de donner un côté fantastique au récit, sans toutefois parvenir a y réussir et qui de surcroît n'apporte rien au récit.
Les dialogues sont trop nombreux dans le récit sans faire avancer véritablement l'histoire. Le rythme du récit se ressent parfois de sous-intrigues qui occasionnent certaines longueurs.
Un rythme lent et pesant, un décor hostile réussit avec des habitants qui sont autant de menaces que les éléments, et un personnage central à la personnalité vacillante.
L'enquête est assez bien menée même si peu d'indices orientent vers le tueur avant la fin. Une enquête classique qui manque toutefois d'un peu de profondeur mais qui parvient à garder le suspense jusqu'à la fin avec de petits rebondissements.
Avec au premier chapitre l'enquêtrice principale qui a une relation sexuelle avec un inconnu on pouvait craindre le pire mais heureusement l'auteur nous épargne pour le reste du récit.
La plume de l'auteur est fluide et directe ce qui donne une bonne dynamique de lecture.
Un policier classique honnête mais qui n'atteint pas les sommets.
Avec d'autres suicides tous aussi étranges que le premier qui s'enchaînent le récit ne manque pas de rebondissements mais l'enquête ne se révèle pas aussi dense que l'on aurait pu le souhaiter, les enquêteurs n'ayant aucun indice. Le final est assez décevant.
Avec les confrontations des enquêteurs quasi-permanentes avec leurs supérieurs qui finissent au troisième tome par agacer sérieusement le lecteur, les personnages non plus n'arrivent pas à accrocher le lecteur.
Une plume plutôt fluide malgré quelques petites longueurs dues aux confrontations répétitives et au manque d'indices. Un troisième tome qui présente moins d’intérêt que les deux précédents et qui ne donne pas envie de lire les futures enquêtes de l'inspecteur McLean si suite il y a.
Parviendront-ils dans un pays voué entièrement à Morjin à trouver le MaîtreYa ?
Comme dans les tomes précédents il ne se passe pas grand chose mais contrairement à ceux-ci le récit progresse tour de même. On évite de justesse le tome intermédiaire.
On attendait depuis plusieurs tomes une confrontation avec Morjin, si elle a bien lieu en fin de tome elle ne se révèle pas assez visuelle : car dans une bataille où s'affrontent deux cents chevaliers les combats ne sont centrés que sur deux des personnages principaux. Et là encore déception il ne s'agissait pas de Morjin mais de l'un de ses suivants.
Des personnages qui une fois de plus révèlent leurs travers ce qui à la longue les fait paraître quelque peu caricaturaux.
Une plume lourde où les longueurs succèdent aux longueurs et où une fois de plus l'intrigue ne se développe que peu.
Puis une jeune adolescente est retrouvée elle aussi assassinée et mise en scène suivant un sujet de l'exposition.
L'enquête se partage le récit avec les préparatifs de l'exposition, on aurait aimé qu'il soit plus centré sur les recherches effectuées par la police.
Le récit est essentiellement centré sur le personnage d'Eliza qui prépare l'exposition et qui découvre sur son palier le second cadavre. Les enquêteurs passent au second plan alors qu'ils devraient occuper le devant de la scène.
La plume de l'auteure est simple et plutôt dynamique malgré quelques longueurs sur l'exposition et le passé de la jeune femme.
Un assez bon roman policier.
Le récit très dynamique nous entraîne à la manière d'un jeu de piste, les éléments symboliques conduisant à certains de Rome. Mais les enquêteurs sont ralentis par le Vatican qui ne veut pas révéler l'affaire, ni arrêter le conclave en cours pour élire le nouveau pape ce qui ajoute de la tension supplémentaire. Une tension déjà importante car la bombe d'anti-matière pourrait faire de nombreuses victimes la foule attendant l'annonce de l'élection. De plus le tueur semble toujours avoir une longueur d'avance ce qui fait soupçonner un complice à l'intérieur de l'enceinte sacrée.
Le personnage du Professeur Langdon est très intéressant à suivre. Les autres personnages sont plus en retrait, et l'auteur fait augmenter la tension et le doute au fil des chapitres quad au complice et amène le lecteur à soupçonner plusieurs personnes.
Le synopsis du récit est très bien construit et la plume est vive rendant le récit très dynamique.
Un excellent thriller sur fond de religion.
Le vaisseau se pose sur une planète hostile et le Capitaine et deux membres se dirigent vers le signal où il découvrent un vaisseau abandonné. Lors de l'exploration l'un des membres reçoit sur le visage une sorte de mollusque qui explose sa visière. Inanimé il est conduit vers le vaisseau où contre l'avis du second l'ingénieur scientifique ouvre le sas faisant entrer dans le vaisseau l'horreur future.
Le récit débute sur une note stressante avec le réveil d'urgence, la tension monte lors de l'exploration de la planète et du vaisseau abandonné pour devenir intenable avec l'état du membre touché et des exactions du monstre en action.
Pour un récit SF l'histoire ne comporte aucun terme technique difficile à ingérer ce qui est plutôt positif pour des lecteurs peu habitué à de domaine de la lecture.
Les personnages sont intéressants à suivre, bien brossés avec chacun sa propre personnalité. On ressent quelques tensions entre différents membres ce qui ajoute un peu de piment au récit. Pour l'un des personnages l'auteur nous offre dans le final une surprise que l'on n'avait pas vu venir.
L'univers SF n'est pas particulièrement développé et le récit est essentiellement basé sur ce qui se passe à l'intérieur du vaisseau que ce soit avant ou après l'introduction de la créature.
Un roman plaisant à lire pour les non-initiés.
Aléane la Gardienne de l'Arche échappe à la mort grâce à un inconnu qui va se révéler être l'héritier du Dalaras.
Les survivants du temple et quelques alliés vont tout faire pour détruite l'Arche, mais la guerre éclate.
Le récit se déroule dans un univers médiéviste classique mais peu développé car l'histoire est essentiellement centrée sur les personnages et l'on ne sait rien ou presque de ce qui se passe autour.
Le récit s'avère intéressant et dynamique avec des combats et des batailles très bien orchestré. Toutefois un petit bémol avec la romance qui s’installe entre l'héritier et Aléane et qui prend de l'ampleur dans la dernière partie du récit, et qui met en péril leur mission.
Les personnages sont bien brossés avec leurs qualités et leurs défauts, mais aussi avec leurs doutes. On a affaire à des personnages forts mentalement et pugnaces malgré l'adversité.
La plume de l'auteure est plutôt entraînante, fluide avec des passages très dynamiques.
Un assez bon roman malgré des lacunes au niveau de l'univers, et une romance qui vient un peu gâcher le récit.
Mêm si la mise en place est assez longue, l'auteur ayant choisi de faire monter une ambiance très tendue, le lien entre les deux affaires est rapidement fait.
La manière dont le cœur a été prélevé oriente l'enquête vers le milieu médical, mais les suspects sont nombreux et les enquêteurs n'ont que quelques jours avant que le tueur ne fasse une nouvelle victime. Si une piste semble évidente, l'histoire se divise en sous-intrigues et se complexifie.
En parallèle de l'enquête, on suit au travers de quelques chapitres le calvaire et les inquiétudes croissantes de Lucinda la femme enlevée.
Le récit est essentiellement centré sur l'enquête et il n'y a pas de rebondissements pour donner plus de rythme au récit.
Les personnages malgré quelques petits problèmes dans leur vie personnelle sont agréables à suivre car l'auteur ne s'étend pas sur ceux-ci.
Un très bon roman policier.
Les retournements de situation et les rebondissements sont nombreux et lorsque que l'on croit que le calme est revenu et que tout va bien se finir surgit un nouveau complot. On baigne toujours dans une atmosphère baignée de Christianisme mais un peu moins que les autres trilogies. On découvre de nouvelles cultures notamment avec Torenth et sa religion Orthodoxe qui permet de voir les choses sous un univers oriental. L'auteur en profite pour nous rappeler que les haines entre les peuples viennent plus d'a-priori et méconnaissance, et que toutes les personnes d'un peuple n'ont pas à souffrir des actes de certains individus isolés.
La deuxième partie est plus dynamique avec pleins de bataille et de complots déjoués. On notera toutefois que comme pour les trilogies précédentes un petit bémol à savoir la manie de l'auteure à se perdre en digressions et descriptions pas toujours utiles à la conduite des intrigues.
Si Kelson prend de l'ampleur, du charisme et surtout de la maturité, Morgan et Duncan ne sont pas en reste, même si je trouve Duncan beaucoup plus effacé dans cette trilogie et l'on en découvre de nouveaux dont l’intégration au récit est réalisée sans noyer le lecteur et brossé de belle manière chacun possédant sa véritable histoire et son propre vécu.
Les femmes ont dans le récit un véritable rôle à jouer, elles ne sont pas là que pour le décor. Certaines fomentant même des complots plus complexe que ceux des hommes mais malheureusement en ayant tendance à rester dans l'ombre.
Un petit bémol toutefois au niveau des personnages on ne sait pas grand chose de Saint Camber et cela reste assez frustrant sachant que cette précédente trilogie dans l’œuvre de l'auteure se place en toute fin de chronologie.
Une excellente œuvre d'hight-fantasy à découvrir.
L'univers se passe toujours dans une époque moyenâgeuse assez semblable à celle de l'époque de l'Europe médiévale. L'univers brossé par l'auteure emprunte, en effet, beaucoup à notre Histoire . On sent les influences des rois de la dynastie des Carolingiens mais aussi celle de l’Église Catholique Romaine. Et on retrouve non sans plaisir les us et coutumes de l'époque ainsi que le mode de vie particulièrement rude.
Si l'intrigue est assez simple elle offre beaucoup de rebondissements à défaut d'une dynamique effrénée. Il se passe certes beaucoup de choses mais le côté épique est assez moindre.
Comme dans la trilogie précédente la plume de l'auteure est fluide malgré les nombreux termes moyenâgeux employés.
Le synopsis du récit est construit de la même manière que les tomes précédents, à savoir un seigneur qui cache quelque chose, et dont les multiples épouses décèdent de manière tragique ou disparaissent sans laisser de traces. Une intrigue assez simple.
Le petit groupe en recherchant un trésor éventuel va s'évertuer à résoudre le mystère qui frappe la seigneurie.
Un récit comme le précédent coupé en deux tomes qui se révèle simple mais plaisant à lire. Les personnages évoluent peu par rapport aux volumes précédents. Cette première partie est une longue mise en place qui fait monter une atmosphère oppressante.
Si l'intrigue se révèle assez classique dans sa formulation, l'enquête est très bien maîtrisée par l'auteure car l'on suit pas à pas le travail des policiers. Le suspense est maintenu du début du roman jusqu'à son dénouement. Les choses s'accélèrent petit à petit et plus le récit avance plus le lecteur a du mal à se faire une idée sur la situation de Bryce.
A chaque début de chapitre un paragraphe est consacré au tueur qui se définit comme un Chasseur. On le suit dans ses réflexions mais aussi dans l'escalade de la violence qui le motive.
L'histoire se déroule dans une région de l'Amérique profonde en plein début d'hiver ce qui ajoute un plus à l'atmosphère déjà oppressante. Les habitants sont peu nombreux dans cette région à l'époque de l'année, et le lecteur a vite fait de suspecter n'importe laquelle des personnes rencontrées. On se méfie de tout le monde du shérif au patron de bar, surtout que sur le peu de personnes rencontrées elles sont nombreuses à posséder une casier judiciaire, la plupart pour des délits mineurs.
Les personnages, et notamment l'enquêtrice principale, nous apparaissent en début de roman plutôt froids, mais ce n'est pas trop gênant puisque le lecteur se focalise de ce fait sur les moindres détails.
La plume de l'auteure est fluide, tout s'enchaîne naturellement. Les descriptions du cadre sont bien dosées, juste ce qu'il faut pour s'imprégner des lieux et de l'atmosphère.
Un excellent premier policier qui donne envie de lire les autres romans de la série.
On s'attendait à suivre l'enquête de la police, malheureusement il n'en est rien. L'auteur après nous avoir décrit rapidement les meurtres va revenir sur ceux-ci, on suit le tueur dans les repérages de ses futures victimes, ses meurtres et ses jubilations face à la perfection de son art. On le suit également dans sa vie quotidienne plutôt désœuvrée.
On découvre également la vie de son épouse depuis son adolescence malheureuse, sa vie en tant qu'actrice de music-hall au moment de la rencontre avec son mari qui exerçait alors le métier de journaliste.
L'enquête est donc inexistante et laisse place à des tranches de vie d'une famille plutôt aisée mais également des tranches de vie des gens et plus particulièrement des pauvres gens vu le quartier où se déroulent les crimes.
Le peu d'enquête qui va être révélée au lecteur va concerner, non pas le serial-killer, mais son épouse accusée de l'avoir empoisonné.
Un roman très particulier dans lequel le lecteur n'arrive pas à entrer et qui repose intégralement sur l'atmosphère et non sur le côté policier.
Bien que la nouvelle épée soit l'enjeu du récit, Joram qui était le lien de la série est peu présent dans ce quatrième tome. Si le récit débute simplement par la suite les auteures vont présenter deux vues différentes qui vont embrouiller les lecteurs pendant une bonne partie du roman, et ceci est du au fait de la magie résiduelle du Thimhallan.
Un récit qui aurait pu être intéressant s'il avait été les prémices d'une nouvelle trilogie en prenant pour personnage central la fille de Joram. Mais ce seul tome qui n'apporte aucun plus à la trilogie précédente s'avère peu convaincant.
Thibaud décide de se lancer dans la recherche de la Bête, avec comme on l'a vu à la fin du tome précédent de forts soupçons concernant le maître des lieux. Il parvient non sans difficultés à s'adjoindre une partie de la petite troupe. Il est toujours en butte aux railleries du maître des lieux et de ses chevaliers mais il se révèle moins hésitant et parvient à s'affirmer et à faire preuve de courage.
L'auteur nous offre un récit plaisant avec de fausses pistes qui continue de faire monter la tension ainsi que de nouvelles victimes.
Comme au tome précédent les références à l'Histoire sont inexistantes. Le récit se centre uniquement sur les personnages de premier plan. On aurait aimé que l'histoire s'intéresse à la vie des petites gens ce qui aurait donné plus de densité à la toile de fond.
Au final un bon roman d'aventure historique, simple et efficace.
Un univers qui ressemble fortement à notre Moyen-Âge avec une omniprésence de la religion qui a tendance à l’extrémisme.
Ici la trilogie pose les bases de la série ce qui n'est pas sans générer quelques longueurs, certaines pas toujours utiles comme notamment les longues descriptions vestimentaires.
Au niveau du personnage de Kelson on a un avis mitigé car premièrement il n'est pas assez présent, et deuxièmement surtout parce qu'il se révèle selon les moments trop jeune ou trop mature sans qu'il y ait de juste milieu.
Le personnage central à savoir Morgan est très plaisant à suivre avec sa manière particulière de voir les choses. On apprécie également celui du père Duncan qui sort du lot des ecclésiastes.
Les Derynis qui ressemble à s'y méprendre an presque tous points aux humains sont le point central de la série, ils possèdent de considérables pouvoirs qui suscitent à la fois la peur et l'envie. Ils ont fait quelques décennies auparavant l'objet d'une véritable chasse aux sorcières conduite par les détenteurs de la sainte morale, et vivent pour la plupart cachés ou ignorant comment utiliser leurs pouvoirs.
Comme la grande partie du récit se passe dans les villes, les palais ou les forteresses et tournent autour des complots et des alliances on n'a pas une vue étendue de l'univers malgré la carte jointe.
Un récit qui n'est pas inintéressant à suivre même si parfois l'auteure à trop tendance à sombrer dans le mélodramatique.
En parallèle des recherches effectuées par De Palma son adjointe est amenée à enquêter sur des meurtres qui se succèdent dans le milieu de la pègre. Deux enquêtes liées entre elles.
L'intrigue est très bien maîtrisée par l'auteur avec de nombreux rebondissements et une grosse affaire mettant en jeu des moyens financiers considérables dans laquelle le grand banditisme est partie prenante.
Comme dans l'enquête précédente l'auteur nous dépeint de manière profonde la Provence chère à Mistral avec ses us et coutumes, ses particularités, ses légendes, son parler chantant avec une petite pointe de poésie.
On apprécie beaucoup le personnage de De Palma, un flic à l'ancienne, fidèle dans ses amitiés, et qui a des rapports particuliers avec la pègre qui le respecte.
La plume de l'auteur est riche imagée mais se révèle un tantinet difficile à appréhender pour les lecteurs qui ne sont pas familiarisés aux particularités de la région et à son patois qui émaille un peu le récit. Pour le glossaire explicatif il eut été préférable qu'il soit en bas de page.
Tout comme le premier volume de la série, l'auteur nous livre un roman policier plaisant à lire avec une toile de fond travaillée.
Avec pour postulat de départ un monstre qui terrorise la petite cité et ses environs faisant beaucoup de victimes l'intrigue est assez simple mais traitée de façon magistrale par l'auteur qui joue avec les croyances anciennes, la part que l'église dans ces croyances, et fait monter crescendo la tension.
Le moyen-âge sert de toile de fond au récit mais hormis une seule référence réelle au passé, le côté historique est peu développé, et on se situe plus dans une aventure historique que dans un roman historique, du justement par ce manque de références.
Pour un roman d'aventure les personnages sont plutôt bien fouillés, on s'attache facilement à ce jeune adulte fébrile qui évolue dans un monde qu'il maîtrise très peu, celui de la chevalerie.
Un premier tome qui s'avère intéressant mais qui ne présente que la première partie de l'intrigue, le roman original ayant été coupé en deux parties dans la présente édition.
Une enquête qui va se révéler plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord, et qui dans le récit est reléguée au second plan. En effet l'auteur s'attache plus à planter le décor avec une présentation de l'Australie, des facettes de Sydney avec la drogue et la prostitution, ainsi que d'autres traits typiques de cette société : quartiers gays, et la cohabitation entre les blancs et les aborigènes.
L'alternance entre les descriptions, l'action et l'enquête peine à maintenir l'attention du lecteur sur l'intrigue tellement l'on a droit à de nombreuses longueurs qui marque des pauses trop longues pour que l'on se souvienne des indices et des éléments pour la partie policière du récit.
Au départ du récit le personnage d'Harry Hole est intéressant à suivre présentant une image de trentenaires jovial mais rapidement il sombre dans l'alcool ce qui finit par rebuter le lecteur.
Un avis plutôt mitigé qui malgré une enquête complexe n'a pas réussi à convaincre le lecteur noyé dans le flot d'informations, et qui ne donne pas envie de lire les autres romans de la série.
Avec pour postulat de départ un document qui pourrait remettre en cause les fondements de l’Église Romaine ce roman débute de manière classique mais le côté ésotérique annoncé va rapidement prendre une autre orientation mêlant une grande part de fantastique qui va prendre le devant du récit.
Si le récit se déroule sur un rythme très élevé certains passages plus calmes permettent de mieux appréhender les personnages de premier plan et de mieux apprécier leur histoire même si l'on est très sceptique sur l'intriguant prêtre, ses collègues et leur histoires.
Les auteurs nous entraîne dans un monde très étrange où le récit nous réserve pleins de surprises et un final explosif.
Un premier tome très intéressant pour les amateurs d’univers étranges et fantastiques mais avec lequel on a eu du mal à rentrer en osmose du fait que le côté ésotérique qui avait amener ce choix de lecture est quasiment absent.
Avec de nombreux combats et un récit moins centré sur les personnages ce troisième tome s'avère de meilleurs qualité que les deux premiers offrant une dynamique de lecture bien meilleure.
Si les personnages de premier plan sont moins présents un personnage secondaire vient sur le devant de la scène. On a toujours autant de mal à appréhender le personnage de Simkin très agaçant et qui perturbe la lecture.
Bien que la plume des autrices n'ait pas changé elle paraît ici plus fluide due à une action omniprésente.
Avec le dénouement on se serait attendu à ce que la série prenne fin et on craint un manque d’intérêt pour le quatrième volume.
Au final un tome nettement plus intéressant que les deux premiers.
En parallèle de l'enquête l'on suit, en plus des meurtriers, plusieurs personnes. En premier lieu, un historien qui a découvert des documents qui pourraient remettre en cause les fondements de l’Église, et son épouse dépressive après avoir été détenue par le premier meurtrier. Puis un agent secret envoyé par le Vatican pour récupérer les documents. Et pour finir une tueuse à gages appartenant à une Organisation de type mafieux échappée depuis peu d'une prison tuant une gardienne.
Avec des documents pouvant remettre en cause les fondements de l’Église Romaine le postulat de départ s'avère tout ce qu'il y a de plus classique. Le sujet est peu développé puisque l'auteur n'avance aucun hypothèse quant au contenu des documents, on sait que des documents anciens existent mais ça s'arrête là.
L'enquête policière est assez bien menée avec de nombreux rebondissements mais toutefois en l'absence de fausses pistes elle s'avère plutôt linéaire. Les personnages policiers sont bien fouillés mais l'auteur appuie trop sur certaines de leurs caractéristiques et le résultat est qu'on n'échappe pas aux clichés. D'autres personnages ne sont pas assez présents notamment les membres de la secte qui n'apparaissent que dans les scènes de tortures. Le côté ésotérique qui fait la richesse de ce genre de thriller est quasiment absent.
Les hypothèses avancées par l'historien sur la vie de Jésus et sur les contradictions entre les différents évangiles sont intéressants.
La plume de l'auteur est directe et entraînante toutefois les nombreuses coquilles dues au moment de l'impression finissent par agacer le lecteur.
Un thriller vif mais qui sur certaines phases manque de profondeur un peu à l'image du Da Vinci Code on privilégie l'action plutôt que le fond de l'histoire.
Puis le récit fait un bond de vingt six ans en avant, où en l'absence du spécialiste des affaires criminelles, l'inspecteur Groves est envoyé sur le meurtre d'un professeur d'université. Un meurtre horrible, le corps déchiqueté en plusieurs parties est disséminé dans plusieurs ruelles comme s'il avait été attaqué par une bête féroce ou un monstre.
Le récit débute comme un policier classique mais d’autres faits et meurtres étranges vont rapidement conduire l'enquêteur vers l’irrationnel d'autant plus qu'une jeune femme Evelyn Todd se présente et déclare avoir vu les meurtres dans ses rêves.
En parallèle de l'enquête policière, l'on suit un professeur de philosophie de l'université qui s'intéresse à la jeune femme persuadé que les meurtres sont liés à l'état psychique de celle-ci. Des chapitres orientés réflexions philosophales, spirituelles et phénomènes diaboliques. Des passages bien documentés et pas inintéressants, mais qui génèrent dans le récit une très forte impression de lourdeur.
Un thriller où le côté policier et le côté fantastique sont inégalement dosés. Le professeur prend le devant sur le policier et c'est un peu dommage.
Le récit débute sur l'attaque d'une de ces cités mais la bataille est peu décrite et peu visuelle. Il faudra attendre la fin du volume pour trouver des combats bien mis en scène. Entre temps le récit est essentiellement consacré aux ressentis des personnages et des relations entre eux. Une partie très longue qui présente peu d'intérêt pour le développement de l'intrigue principale où les longueurs succèdent aux longueurs. Des longueurs successives qui finissent par lasser le lecteur.
Si quelques uns des personnages par viennent à tirer leur épingle du jeu dans leur ensemble les personnages n'évoluent pratiquement plus.
Le récit mettant essentiellement en avant les sentiments des personnages et leurs réactions on a l'impression d'une lourdeur dans la plume de l'auteur.
Au final la série manque de dynamisme malgré la lutte de pouvoirs perpétuelle entre les différentes factions et ne parvient pas à convaincre le lecteur du fait de trop nombreuses longueurs.
Bien qu'écrit par un autre auteur que Conan Doyle le récit se base sur le même schéma, l'histoire est narrée par le Dr Watson et le lecteur ne possède que les faits relatés et non le raisonnement de Holmes. Il faut attendre la fin du roman pour que tout s'éclaircisse
Rien de bien neuf sur des personnages très bien connus.
La plume se veut fluide et analogue à celle du créateur du célèbre détective.
Un excellent roman qui permet de renouer avec un personnage légendaire.