Ajouter un extrait
Liste des extraits
Ceux qui contrôlent la peur des gens deviennent les maîtres de leur âme.
Afficher en entier« La réponse est simple : d’abord endormir les vigilances, les envies de révolte, et ensuite faire croire aux peuples que notre nouveau modèle de civilisation tient leur bien-être pour seul dessein. Ils nous suivront alors comme des moutons heureux de payer leur propre laine. Je sais, je n’invente rien, il s’agit ni plus ni moins que de la mise en place de la plus brillante idée surgie du cerveau de ce cher La Boétie : la servitude volontaire.»
Afficher en entier« Nous avons magistralement favorisé l’assèchement de la pensée. Grâce a la démocratisation des réseaux et à leur vacuité, drogue accessible désormais dès le plus jeune âge, grâce a la baisse de l’exigence scolaire, grâce a la valorisation et la starification de la bêtise à la télévision, grâce à l’infantilisation de la parole politique, grâce à l’information-divertissement sans profondeur, nous avons remporté une grande victoire : en moins de vingt ans, nous sommes parvenus à affaiblir le QI moyen des peuples occidentaux d’au moins trois points (…). Drogués à la récompense immédiate, aux Like et aux selfies, à la dopamine facile et à l’info zap, ils n’ont plus le goût de l’effort qui risquerait de faire d’eux des révoltés. C’est parfait ! (…) Je précise au passage que j’ai ajouté ma petite pierre à l’édifice de sape de l’identité des peuples en rachetant discrètement et via plusieurs sociétés toutes les œuvres d’art et tous les objets qui ont fondé leur culture, afin de couper ces mauvaises racines qui pourraient leur donner la mauvaise idée d’aimer leur histoire, leur pays. »
Afficher en entier« De la culture d’un peuple naît son identité, de son identité naît sa liberté. La liberté est notre obstacle, commençons donc par la culture, le reste tombera. (…)
Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. (…) . Un peuple sans culture, c’est un peuple sans mémoire, et un peuple sans mémoire, ce n’est plus un peuple, c’est un troupeau qui préfère se battre pour une télé que pour une idée. (…). Tous les peuples disent aimer leur liberté. Menacez-les de la supprimer, et ils se révolteront comme un seul homme. Mais effacez leur culture, et ils finiront par oublier qui ils sont, y compris ce peuple qui aimait tant sa liberté. »
Afficher en entierUn peuple sans culture, c'est un peuple sans mémoire, et un peuple sans mémoire, ce n'est plus un peuple, c'est un troupeau qui préfère se battre pour une télé que pour une idée.
Afficher en entierTout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude.
Afficher en entier- Le Petit Chaperon rouge, commença-t-il d'une voix fiévreuse. Violée par le méchant loup qui l'invite à se coucher nue à côté avant de la dévorer. Un chasseur, sur la piste du loup, tue l'animal et sauve ainsi la petite fille et sa grand-mère.
…
- Peau d'âne, pour échapper à son père incestueux qui veut se marier avec elle, s'enfuit, trouve l'amour auprès d'un prince et son père lui demande pardon.
…
- Le Petit Poucet, victime d'un ogre qui aime la chair fraîche des jeunes enfants, échappe à son bourreau et réussit à retrouver le chemin de sa maison grâce à se cailloux et à ses bottes de sept lieues. Il vit ensuite heureux auprès de ses frères et de ses parents !
Afficher en entierOui, les contes sont terrifiants parce qu'ils dépeignent les sévices et les horreurs que les adultes font subir aux enfants sans défense ! Trop faibles pour se battre, trop innocents pour même vouloir meurtrir leur bourreau ! Mais dans les contes, les situations ont beau paraître parfois désespérées, le miracle qui sauve peut triompher du Mal absolu, la lumière chasser les ténèbres à jamais. Et ce qu'il y a de plus beau encore, malgré les blessures, la vie normale reprend son cours ! Tu comprends ça ? Tu comprends pourquoi je vie dans ce monde déconnecté du vôtre ? Parce que les contes m'offrent un espoir.
Afficher en entierLa pente se durcit nettement, sollicitant son cœur, la faisant cracher des volutes de fumée blanche. La végétation se fit si dense que Grace percutait sans cesse des branches, libérant des monceaux de neige qui glissaient dans son cou et glaçaient sa peau brûlante d'effort. Les jambes chancelantes de fatigue, les poumons enflammés, sa volonté la conduisait enfin au sommet de la colline, et elle déboucha sur un promontoire à ciel ouvert qui offrait un vaste panorama. Le crépuscule avait jeté son voile sombre, mais on distinguait encore les vallons couverts par la forêt enneigée s'étendant dans toutes les directions, à perte de vue. Et là, au loin, jaillissant du brouillard telle une manifestation fantomatique, elle entrevit un donjon crénelé cerné par une série de toits pointus nappés d'une mousse immaculée. Surgi du passé, un château aux murs abrupts et aux tours élancées émergeait de la brume sur un pic rocheux.
Afficher en entierSon téléphone moulina bien moins longtemps qu'elle ne l'avait anticipé. Et pour cause, la zone identifiée était proche et se situait dans le sud-ouest de l'Allemagne, en plein cœur de la Forêt-Noire. Grace se rappela ce qu'elle savait de cette région baptisée si sombrement. Selon le folklore ancestral, c'était dans ces bois tordus et profonds, hantés pour certains, que s'étaient déroulés les plus sinistres faits divers des époques anciennes. Drames sordides et effrayants que l'on avait sournoisement renommés contes de fées.
Afficher en entier