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Eux, c'est une famille de Gitans installés illégalement sur un terrain vague de la banlieue parisienne - ils n'ont rien d'autre que " leur caravane et leur sang ". Elle, c'est une bibliothécaire douce et généreuse, une " gadjé ", qui a l'amour des livres. Le roman raconte leur rencontre inattendue, lorsque la jeune femme décide d'initier les enfants du camp au plaisir de la lecture. Le dossier de l'édition offre une synthèse sur la réalité des Gitans (leur histoire et leur place dans la société). Il présente aussi le destin littéraire de ce peuple, symbole de liberté.
C'est bien vrai que la vie est pleine de nuages. Et nous sommes à l'intérieur des nuages. Et parfois c'est si noir que le noir vient en nous. Mais à quoi ça peut-il servir de se gâcher le temps ? Tu as deux enfants et mon fils est fou de toi. Profite, dit-elle. C'est de le douleur d'aimer, ça c'est bien sûr, mais c'est tout pire de ne pas aimer. Elle dit : On est fait pour ça. Et les femmes encore plus que les garçons. Une femme, dit-elle, c'est pour se donner en entier. Ne te garde pas. Ce qu'on garde pour soi meurt, ce qu'on donne prend racine et se développe.
"Grâce et dénuement" est un livre que chacun d'entre nous devrait lire, un livre sur la différence, son acceptation et le rejet qu'elle génère, sur l'espèrance. Il retrace l'histoire d'une jeune bibliothècaire qui va entreprendre de se faire accepter d'un camp de gitans, en venant lire des histoires aux jeunes enfants pour ensuite tenter de les alphabétiser. Un livre plein de compassion, d'enseignement sur une façon de vivre que l'on ne prend pas forcément le temps de comprendre, par peur, par bêtise, par préjugé. Alice Ferney nous dépeint avec humanité un monde clos, dur, violent et misérable, où les préoccupations des hommes et des femmes ne sont pas celles que nous rencontrons dans nos vies malgré de nombreuses similitudes, où le rapport entre chaque membre de cette communauté très liée est faite d'amour mais également de rancoeur, de jalousie, d'ignorance et de rage. Un monde où l'on doit se battre pour survivre, pour exister. A lire.
Un livre profondement humain, plein de compassion, d'émotions, de violence parfois... un livre qui nous montre une autre façon de vivre, sans jamais porter de jugement.
Un très beau livre (moi je porte un jugement !! :D)
Voici peut-être le coup de coeur que j'attendais depuis longtemps.
Ce livre discret a patienté de longues années sur ma pile, se rappelant à moi régulièrement mais m'autorisant à le reléguer pour lui préférer une autre lecture.
Finalement, c'est en cette fin d'été que le bon moment est arrivé. Je pressentais qu'il me fallait être disponible, en forme, pas trop fatiguée, réceptive, pour accompagner Esther auprès de la communauté gitane et offrir à ses côtés des contes et histoires aux enfants et les initier, peut-être, au goût de la lecture et à la soif d'apprendre.
C'est qu'il faut avoir du culot pour braver les on-dit, du courage pour dépasser les préjugés, de la patience pour se faire accepter, de la générosité pour donner de son temps, de l'humilité pour reconnaître qu'on a tout à apprendre auprès des marginaux, de ceux dont personne ne veut et qui inspirent la méfiance.
Il faut aussi avoir la foi.
Pas la foi religieuse.
Mais celle qui croit en l'être humain, qui accompagne et relève, qui bénit et accueille.
Celle qui invite la compassion (la vraie !) qui respire la tendresse, qui pose des actes concrets .
Celle qui aime.
Celle qui anime la vie.
Alice Ferney a un talent fou pour exprimer les émotions, par les mots, par les silences. Elle se glisse dans la peau de ses personnages pour en délivrer le meilleur d'eux-mêmes, l'essentiel, l'exceptionnel, même lorsque les traits de caractère ne sont pas particulièrement valorisants ou positifs.
Ce roman mérite qu'on y retourne régulièrement, qu'on y réfléchisse, qu'on se laisse imprégner par cette source d'humanité qui habite chaque homme et qui rend merveilleuse chaque rencontre.
Grâce et dénuement est un appel du coeur mais aussi un coup au coeur. Il tient chaud. Au coeur comme à l'âme.
Grâce à un échange de livres il y a quelques années, j'ai eu l'immense plaisir de découvrir Grâce et dénuement d’Alice Ferney, publié chez J'ai lu. C’est l’histoire d’une femme, bibliothécaire, qui rencontre des enfants de gens du voyage et qui décide de leur faire découvrir la magie de la lecture. C'est un récit très dur, marqué par de la brutalité, de la complicité, des moments de vie aussi beaux que cruels, et le synopsis rend parfaitement justice au ton du roman.
J'ai été un peu gênée au début par l'emploi répétitif des parenthèses, mais finalement on s'y fait assez rapidement et le style d’Alice Ferney m'a beaucoup plu. Le vocabulaire est riche sans pour autant être incompréhensible, et tout est rapporté avec beaucoup de vérité. L'histoire de ces gitans et de la "gadjé" qui vient faire la lecture à leurs enfants et leur tenir compagnie à leur tour est vraiment belle, et très dure également. Ils ne la voyaient que comme une étrangère et, petit à petit, elle se fait une place dans leur vie, et eux dans la sienne.
On passe par tout : humanité, violence, douleur de la perte, cruauté des enfants, leur innocence, la beauté des femmes... C'est vraiment un très beau roman.
Ce livre m'a été offert, je crois que je ne l'aurais pas acheté de moi-même.
Pour tout avouer, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à le lire. J'ai eu énormément de difficultés à me mettre dans l'histoire qui est pourtant très touchante.
Les personnages sont très attachants et c'est ce qui m'a poussé à le finir.
Lu en 2015. J'ai choisi ce titre à classer en tête, parmi mes 8 livres lus de cette auteure dont j'apprécie l'écriture depuis une quinzaine d'années.
Tout est dans le titre, il y a même de la grâce "dans" le dénuement, et lorsqu'on vit avec peu, l'on se contente de sa fierté et de protéger les siens...
Spoiler(cliquez pour révéler)Esther, une infirmière reconvertie, lit chaque semaine une histoire, un conte ou un livre aux enfants de ce camp de gitans. C'est un rendez vous devenu sacré pour eux, et qui attire peu à peu l'attention des parents... La lecture, les livres, ces petits miracles qui peuvent rendre égaux ! Ce roman nous parle d'une famille, avec une matriarche à sa tête, cinq fils, les belles filles et leurs enfants. Leur vie dehors, la lutte contre la précarité, la saleté, les délits, la violence, le fatalisme, l'oisiveté, l'ignorance, l'illettrisme.
C'est l'histoire d'une belle rencontre entre une famille de gitans installée en bordure de la ville et Esther, une bibliothécaire, qui va leur faire découvrir la magie de la lecture.
Angeline, c'est la patriarche, elle a cinq fils, des brus et des petits enfants.
Elle s'est installée dans un jardin ouvrier abandonné par sa propriétaire.
Esther vient chaque semaine faire la lecture aux enfants et petit à petit la gadjé se fait accepter par la tribu.
Esther sait raconter mais aussi écouter
Esther surtout ne les juge jamais.
C'est ainsi que petit à petit, nous pénétrons dans l'univers de cette famille de gitans.
Nous découvrons leur vie, les relations qui les lient les uns aux autres, la force de la patriarche et les difficultés qu'ils rencontrent avec le monde extérieur.
L'écriture d'Alice Ferney est simple et addictive, le récit, qui peut se qualifier de "feelgood", nous permet de nous familiariser un peu avec ce monde inconnu des gens du voyage ou pauvreté culturelle et matérielle sont encore de mise, ou les enfants sont rois mais, surtout, où l'on revendique haut et fort sa liberté.
Ce livre est un hymne à la lecture, à la liberté mais surtout à l'amour.
Une bibliothécaire m'a conseillé par hasard ce petit chef d'oeuvre. Je l'ai dévoré! Le lecteur plonge dans l'univers de cette famille gitane. la bibliothécaire reste un personnage mystérieux qui vient faire la lecture chaque semaine sans chercher à s'impliquer ou à changer cette famille. Elle observe leur façon de vivre sans les juger tout en s'attachant aux enfants. Elle bouleverse leur quotidien et aussi celui de leurs parents. La grand-mère a une grande influence sur cette famille mais pas sur la bibliothécaire.
J'avais adoré ce roman ! Je devais le lire dans le cadre du lycée et je ne regrette pas. L'histoire est belle, émouvante et pleines de beaux sujets qui donnent à réfléchir...
Ce livre me fût imposé par le collège et je n'étais pas très emballée à l'idée d'avoir encore un de ses bouquins ennuyeux pour les vacances. Mais après avoir débuté la lecture je fus assez contente de trouver une histoire émouvante dans laquelle on s'attache aux personnages, je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai adoré mais ce fût une petite lecture sur une jolie histoire qui nous concerne tous car des gens vivent réellement cette vie certes pauvre mais riche en amitié et amour, ce livre nous permet avant tout d'aller au delà de nos préjugés.
Résumé
Eux, c'est une famille de Gitans installés illégalement sur un terrain vague de la banlieue parisienne - ils n'ont rien d'autre que " leur caravane et leur sang ". Elle, c'est une bibliothécaire douce et généreuse, une " gadjé ", qui a l'amour des livres. Le roman raconte leur rencontre inattendue, lorsque la jeune femme décide d'initier les enfants du camp au plaisir de la lecture. Le dossier de l'édition offre une synthèse sur la réalité des Gitans (leur histoire et leur place dans la société). Il présente aussi le destin littéraire de ce peuple, symbole de liberté.
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