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"— Harangues faites à Jules Mazarin par Monseigneur le duc de Longueville… S’agit-il de votre mécène, monsieur ?

— Il suffit, je suis convaincu, l’arrêta Plantin en lui retirant le placard avec une surprenante vivacité. Tu es lettrée, je n’en disconviens pas. On aura vraiment tout vu ! Je pourrai t’employer, pas comme apprenti, bien entendu, ton sexe ne l’autorise pas. Mais comme servante, dans la maison et l’atelier. Ainsi, tu seras en mesure de participer aux travaux de librairie sans que cela affecte ma réputation. Quant à celui-là (il pointa l’index sur Estienne), il me paraît assez agile pour courir les rues. Il pourra jouer les livreurs pour s’acquitter du vivre et du couvert. À en juger par sa maigreur, il ne sera pas difficile à nourrir !

Amusé par son propre trait d’esprit, Plantin rit plus franchement. Estienne ne le trouva pas vraiment comique, cependant, et pas seulement parce qu’il faisait les frais de la saillie.

— Et Martin ? Et Marie ? insista Jeanne.

— Ils sont encore à l’âge des charges inutiles. Je pourvoirais en vain à leur appétit.

— En ce cas, j’y pourvoirai moi-même, affirma Pierre. J’apporterai chaque jour du pain pour eux, vous avez ma parole. Ils ne vous coûteront qu’un coin de paillasse dans votre grenier ou votre cave, un abri contre la méchanceté du monde. Et Jeanne veillera à les tenir tranquilles pour qu’ils ne vous dérangent pas."

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"Les canons effluviques éclaircissaient radicalement les lignes adverses, facilitant la tâche des mousquetaires et des compagnies plus ordinaires. Ce n’était plus la guerre telle qu’on l’avait toujours connue, avec son lot de sanglantes rudesses, mais presque un jeu pour les hommes du roi, nantis des armes issues de la Fabrique de monsieur Pascal.

Le chariot cuirassé resta quant à lui inactif durant cette période, au grand dam du Dauphin, qui sut se consoler de sa mise à l’écart dans les bras du chevalier de Lorraine, son favori et son mignon, dont la beauté n’avait d’égale que l’absence de morale. Louis fermait les yeux sur ce libertinage sans conséquence, sinon celle d’apporter un réconfort sincère à l’âme meurtrie de son jeune frère. Cela ne l’empêchait pas de surveiller de près l’évolution de cette relation, pour le cas où il viendrait au chevalier quelque pernicieuse ambition. Mais celui-ci avait assez de bon sens pour ne pas déplaire à son roi tout en assouvissant sa passion pour le « vice italien », comme on nommait à la Cour l’attrait de certains pour les mâles anatomies.

Bontemps, discret observateur de la politique en chambre de son maître, n’approuvait ni ne désapprouvait lui-même ces pratiques."

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"Quel bonheur de pouvoir s'abandonner sans retenue ! Et quelle ivresse de se laisser ainsi aller ! Chaque pas, chaque figure délivrait son lot d'images fabuleuses, grandioses, comme seule l'imagination d'un grand roi était susceptible d'en produire. D’extraordinaires chimères naissaient et mouraient chaque instant dans l'esprit du monarque, des bêtes aux contours parfois indescriptibles, fascinantes autant qu'effrayantes. Louis était curieux d'en découvrir toujours davantage. Il aurait souhaité continuer à danser et capturer des étoiles jusqu'au bout de la nuit, mais son parrain en décida autrement"

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"Pascal commençait à entrevoir l'enjeu du défi royal dans sa totalité, autant scientifique que spirituel. Le monde ne serait plus le même après la conquête de l’Éther. La parenthèse de la chrétienté se refermerait dès lors que les hommes fouleraient de leur vivant les terres du paradis, ou ce qui en tenait lieu en vérité. A quoi bon s'astreindre une vie durant à d'exigeants préceptes pour le salut de son âme s'il devenait possible de gagner les cieux de par des transports mécaniques, surtout si ceux-ci apportaient la preuve de la vanité des espoirs placés depuis toujours en l’Éden ?"

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"Louis, dont les ferveurs amoureuses concernaient en exclusivité le corps féminin, parfois jusqu’à l’excès. Même loin de Paris, il recevait nuitamment la visite de galantes bien peu farouches, apparentées à de fort nobles maisons, le plus souvent désargentées. Les faveurs nocturnes du roi garantissaient l’octroi d’un privilège, d’une rente quelconque, à celles qui savaient le satisfaire. Personne ne se serait avisé de les traiter de catins, un jugement réservé au vulgaire, mais il n’en demeurait pas moins qu’elles exerçaient d’un point de vue technique dans un domaine similaire."

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" Moi, j'ai envie de voir Paris, lança alors Martin, l'oeil brillant. C'est là que vit le roi de France. Monsieur le curé l'a dit. Et le roi est comme le bon Dieu depuis qu'on l'a sacré à Reims. Alors quand on le verra, sûrement qu'il nous donnera des nouvelles du père !

Personne à la tablée n'eut le courage de corriger sa naïveté. Jeanne et Pierre échangèrent un regard attristé. La candeur de Martin était comme une lueur, incertaine et fragile, dans la nuit de leur malheur."

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"parmi la ribambelle de chiffres et de signes ésotériques pour un béotien de la chose scientifique, le valet distingua plusieurs mises en garde rédigées en latin ou en français contemporain. L'une d'elles le frappa par son caractère funeste doublé d'une référence à la mythologie : la faute de Prométhée, avait écrit Pascal, nous sera-t-elle pardonnée par Dieu si nous la répétons en connaissance de cause ?"

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"Lui était trop épuisé pour prendre la route, trop vieux pour commencer une nouvelle vie. Dame, il a presque atteint quarante ans !"

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"La nouvelle interface organique semblait mieux disposée. Surtout, elle avait les moyens et le pouvoir qui manquaient à la précédente. Dans la nomenclature de l'espèce, elle se hissait au sommet de la hiérarchie. Il suffisait de voir comme ses congénères se comportaient avec elle pour s'en convaincre. Et si cela ne suffisait pas, une exploration minutieuse de son appareil directeur le confirmait. De son propre point de vue, la créature se portait au pinacle de l'évolution. Il y avait chez elle, outre une grande ambition et une forte propension à l'autosatisfaction, un incroyable désir de revanche, enraciné dans un terreau de craintes et d'humiliations. Tout à fait ce qu'il convenait à l'Unité d'Exploration Conscientisée."

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"- Une Académie, Sire ? interrogea Colbert, perplexe.

- Jadis, Platon, dont vous n’êtes sûrement pas sans ignorer l’existence, prodiguait son enseignement dans les jardins d’Académos, près d’Athènes. Ses disciples ont perpétué la tradition sous le nom d’Académie. J’entends que la mienne rassemble, à leur instar, les plus brillants esprits de mon royaume en matière de pensée scientifique. Je vous autorise à débaucher partout ailleurs les candidats de valeur, quitte à les couvrir d’or s’ils le réclament, bien que cela m’étonnerait de la part de ces gens !"

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