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Commentaires de livres faits par Granny-1

Extraits de livres par Granny-1

Commentaires de livres appréciés par Granny-1

Extraits de livres appréciés par Granny-1

date : 09-12-2020
"Nickel Boys" de Colson Whitehead (272p)
Ed. Albin Michel
Bonjour les fous de lectures....
"Underground Railroad" m'avait bluffée, je referme ce second livre assez conquise par ma lecture.
Décidément, Colson Whitehead fait partie des jeubnes écrivains américains à suivre sans aucun doute.
Ce récit s’inspire de l’histoire vraie de garçons maltraités et abusés dans une maison de redressement en Floride.
En 2014, des étudiants en archéologie de la University of South Florida ont fait une découverte surprenante. Sur un demi-hectare de mauvaises herbes se trouvait un cimetière clandestin, abritant les restes d’étudiants qui avaient péri sous la torture, le viol et la mutilation aux mains de gardiens dont la mission consistait à en faire des « hommes honnêtes et honorables ».
Pendant plus d’un siècle, des milliers d’adolescents — pour la plupart afro-américains — ont vu ce qui leur restait d’enfance et d’espoir être dérobé par la cruauté et l’intolérance des hommes.
Recueillis par des associations et des journalistes, les témoignages des anciens pensionnaires laissent imaginer le pire. Mauvais traitements, torture, viols… Les pires sévices ont été endurés par plusieurs générations de garçons.
Cette histoire est ici racontée et romancée par Colson Whitehead.
Années 60.
Adolescent brillant bercé par les discours de Martin Luther King, Elwood est victime d’une mauvaise rencontre et d’un policier raciste, qui le mène tout droit dans l’enfer de Nickel Academy.
Endroit maudit ou il n'est pas bon être noir.
Grâce à son futur ami Turner, Elwood comprend vite les règles du lieu. Un faux pas et les garçons se retrouvent « au fond », un lieu hors de vue où ils sont attachés les bras écartés, et roués de coups. Il comprend aussi que, lorsqu’on n’a pas purgé sa peine, seules la fuite ou la mort peuvent vous faire sortir de Nickel – or les deux vont souvent de pair, les fuyards étant la plupart du temps rattrapés et abattus à la chevrotine.
Qui, d’Elwood ou de Turner, sortira de cet ­enfer?
L'auteur dépeint la réalité de façon horrifiante, sans chercher à l'atténuer, l'adoucir mais égalment sans tomber dans le pathos.
La lecture est assez oppressante au fur et à mesure que les pagres se tournent, pourtant, on s'accroche, on veut savoir, on espère.
Cette histoire ce passait dans les années 60 ... mais est-ce que tout cela a vraiment changé ?
Il est toujours aussi dur d'être noir dans un monde de blancs !
Colson Whitehead fait partie de ces rares écrivains à avoir remporté deux fois le fameux prix Pulitzer de la fiction.
Pour ma part, je serais plus mitigée.
J'ai beaucoup aimé ce livre, mais de là à le proclamer "chef d'oeuvre " ? c'est peut-être un peu poussé.
L'auteur retrace, très bien, un fait divers.
L'écriture est addictive et le sujet sensible font que la sauce a pris sans difficulté.
Auteur à suivre.
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date : 08-12-2020
"Léviathan" de Boris Akounine (320p)
Ed. 10/18
Bonjour les fous de lectures....
Cette lecture m'a permis de valider un auteur géorgien.
Paris, 1878.
La police découvre un vrai massacre rue de Grenelle.
Le propriétaire du lieu et ses domestiques ont été froidement assassinés, une statuette dérobée.
Seul indice à la disposition du commissaire Gauche: un petit insigne en or représentant un léviathan. Emblème d'un paquebot qui doit lever l'ancre en direction de Calcutta.
Ces insignes ont été offerts aux passager de 1°classe.
Pour Gauche, l'affaire est dans le sac, il lui suffira de dénicher le passager n'arborant pas son fameux insigne pour découvrir l'assassin.
Mais rien n'est aussi simple.
Plusieurs passager n'ont pas le fameux badge dont le fameux diplomate russe Eraste Fandorine déjà présent lors de précédentes aventures
Polar en forme de huis-clos dans la veine des romans d'Agatha Christie, voici un livre qui se lit de façon plaisante.
On se prend au jeu et on joue à ,notre tour les Hercule Poirot à côté du commissaire Gauche.
Fausses pistes, coups de théâtre, rebondissement jaillissent au gré des pages.
Tout le monde semble coupable mais en même temps personne ne l'est.
Voici une intrigue policière plaisante au charme désuet et finement menée.
Parviendrez-vous a découvrir le coupable avant la fin du roman ?
Amateur de polars à l'ancienne loin des pages remplies d'hémoglobine laissez-vous tenter.
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date : 03-12-2020
"La chienne" de Pilar Quinta (128p)
Ed. Calmann-Lévy
Bonjour les fous de lectures.....
La lecture de ce livre m'a permis de valider un auteur colombien dans mon défi " je noircis mon planisphère".
Côte pacifique de la Colombie.
Un couple vivote de noirs: lui est pêcheur, elle fait des ménages dans les riches maisons des blancs.
Elle n'a jamais pu avoir d'enfants, les années ont passé, elle s'est désèchée (sic) , il s'est éloigné.
Sur un coup de tête, elle adopte un chiot.
Le couple a déjà 3 molosses à moitié sauvages mais cette fois ce sera différent, cette petite chienne sera la sienne.
Se développe alors une relation fusionnelle entre Damaris et la chienne.
Mais, la chienne grandit, la déçoit...
Damaris se sent frustrée, ne comprrend plus
Damaris change.
Elle considérait cette petite chienne nourrie au biberon comme l'enfant qu'elle n'a jamais bercé.
L'enfant grandit, cherche à s'envoler, prendre son indépendance.. la mère souffre et s'angoisse.
Quand la main tendue peut à la fois frapper ou être une caresse .
Joli livre de douleurs sur le mal de ne pas être mère
Première traduction en français de cette auteure déjà reconnue en Colombie.
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date : 01-12-2020
"La fiancée pakistanaise" de Bapsi Sidhwa (344p)
Ed. Actes Sud
Bonjour les fous de lectures..
Avec cette lecture, je valide une auteure pakistanaise pour mon défi.
Cette histoire se passe à la fin des années 1940.
Le pakistan ne fait plus partie de l'Inde, il a acquis son indépendance de haute lutte.
Hélas, rien ne reste facile pour les habitants, du joug des anglais, ils sont passés à celui des véreux et corompus qui les gouvernent.
De nombreuses guerres interethniques font rage dont celle entre les gens de plaines et ceux des montagnes.
Quasim est un enfant des montagnes qui a fui sa région en espérant mieux vivre ailleurs. Il a perdu sa famille lors d'un masacre et a pris sous son aile Zaaïton dont la famille a également disparu.
Ils vont vivoter des années dans la pkaine.
Mais Quasim a la nostalgie de ses montagnes et quand Zaaïtom entre dans l'adolescence, il décide le la marier à un homme "de chez lui", de sa tribu.
Pour la jeune fille l'enfer va commencer ...
Contrairement à ce que son titre pourrait laisser imaginer, ce livre n'est pas un roman à l'eau de rose style "bollywood".
Outre l'histoire assez attractive, on y évoque surtout la condition des femmes en grande partie musulmanes dans le Pakistan de l'époque.
Leur soumission , le peu de valeur qu'elles représentent aux yeux des hommes, les violences qu'elles subissent que ce soit morales ou physiques.
Et cela en contraste avec la vie de femmes américaines qui affichent leur liberté.
Roman intéressant du point de vue historique *
Roman glaçant du point de vue humain.
Très bon "Page turner"
En 1991, Bapsi Sidhwa a reçu le "Sitara-I-Imtiaz", distinction nationale au Pakistan.
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date : 29-11-2020
"Hôpital Silence " ( suivi de l'Attente) de Nicole Malinconi (208p)
Ed. Espace Nord
Bonjour les fous de lectures...
Voici deux courts récit qui font parie des premiers écrits par cette auteure prolifique.
Nicole Malinconi est assistante sociale de formation. Elle a travaillé pendant 5 ans dans un hôpital de la région namuroise qui pratiquait l’avortement.
A l’époque, au début des années 80, l’avortement n’était pas légalisé en Belgique et même la publicité pour la contraception était interdite.
En tant qu’assistante sociale, elle était notamment chargée de rencontrer les femmes qui voulaient avorter.
Touchée par la souffrance de ces femmes mais aussi marquée par la dureté, voire la haine contenue dans les propos de certaines infirmières, a voulu mettre en mots les silences, les non-dits, le temps qu’on ne prend pas ou qu’on ne veut pas prendre pour accueillir, expliquer.
On y parle de la peur et de la solitude de ces femmes qui se sentent jugées, exposées aux regards de tous, même du personnel soignant qui ne peut pas, ou ne veut pas, prendre le temps.
Voila pour "Hopital Silence"
Dans "l'attente" on découvre la vie de Louise Blanc, une femme partie vivre à la ville et revenue dans son village où elle habite avec son fils, sous la coupe et les coups d’un homme alcoolique et la mère de celui-ci. On suit, le temps d’une journée, sa vie coupée en deux : amoureuse, parleuse et rieuse quand elle était à la ville ; privée de mots, de regard, d’avenir, plus morte que vive depuis son retour. Toujours plus morte.
Un portrait de femme.
Une tranche de vie.
"L'attente" est le seul texte de fiction de l'auteure.
Remarquée par Marguerite Duras, Nicole Malinconi a reçu le Prix Rossel en 1993.
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date : 28-11-2020
"Ce pays dont je meurs" de Fawzia Zouari (189p)
Ed. Ramsay
Bonjour les fous de lectures.....
Suite à un fait divers, l'auteure essaye de remonter le long chemin parcouru par cette famille maghrébine et se penche sur le parcours du combattant des immigrés.
Paris, 1988, deux jeunes femmes sont découvertes dans un appartement. L'une est morte, elle avait 26 ans, , l'autre en train de mourir de faim sera sauvée de justesse.
Ils venaient d'Algerie.. ils y ont cru à l'Eldorado.
D'abord le père qui s'est épuisé en usine pour des salaires de misère.
La famille ensuite, qu'il a fait venir à contre coeur, leur ayant toujours caché la dureté de son existance et ses déceptions.
Commence alors la longue descente aux enfers...
Les difficultés d'intégration
La mort du père
Les difficultés financières
La mère qui perd pied petit à petit
Ces retours au Bled où rien n'est dit, où il faut paraitre.
Une soeur qui sombre dans l'anorexie, l'autre qui baisse les bras.
Une mère qui s'en va.
Les voisins qui voient et ne disent rien, ne bougent pas.
Un susaut d'orgueil qui les empêche de demander de l'aide, une non connaissance de leurs droits et... tout bascule.
Combien de familles d'immigrés se retrouvent et se retrouveront dans ce court récit?
Combien sont noyés dans la misère dans ces pays vantés comme des pays mirecles où tout est possible?
Combien renoncent? se noient dans l'acool, les drogues, s'enfoncent de plus en plus jusqu'à un non retour?
Voici ce que nous raconte Fawzia Zouari de façon simple, nette, précise .. quasi chirugicale.
Mourir pour un pays perdu
Mourir pour un pays jamais trouvé
Glaçant !
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date : 26-11-2020
"Voyons voir " de Jamaica Kincaid (208p)
Ed. L'Olivier
bonjour les fous de lectures ...
Voici un livre que j'ai tenté de lire dans la cadre du défi" Je noirci mon planisphère " et qui me faisait découvrir une auteure d'Antigua et Barbuda.
Alors comment dire ....
Il s'agit d'un livre sur une séparation, un couple qui se délite, une famille qui s'effiloche.
Je dois avouer que je ne suis pas arrivée au bout de ce livre pourtant pas bien épais.
je ne suis jamais parvenue a être en phase avec l'écriture de l'auteure, a pénétrer dans l'histoire.
L'écriture est indigeste, voire hallucinante.
Des phrases interminables, des répétitions à souhait, des digressions tant et plus.
La lecture est fastidieuse.. trop !
la lecture est complexe... trop ! , on s'y perd .., on relit, on se désespère .
En fait , rien n'est attractif.
J'aurais peut-être du persévérer, je ne le saurais jamais..; je n'en ai pas eu le courage ... refermé la liseuse à mi-parcours
Peut-être un mauvais choix de lecture pour cette auteure qui a été couronnée pour son roman " Mon frère " ( Fémina étranger)
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date : 26-11-2020
"Crénom Baudelaire" de Jean Teulé ( 432p)
Ed. Mialet Barrault
Bonjour les fous de lectures.....
N'en déplaise aux aficionado de Baudelaire, je n'ai jamais été fan du poète, mais j'aime l'écriture de Teulé donc la curiosité m'a poussée à mettre le nez dans ce livre.
Une fois celui-ci refermé, je reste toujours fan de l'écriture de Teulé et toujours aussi peu convaincue par les poésies et par l'homme dont il raconte l'histoire.
Avec sa verve et sa plume incisive, Teulé nous raconte la vie de Charles: personnage fat, odieux, farfelu et drogué jusqu'à la moelle et bien au-delà.
Le goujat est intelligent mais d'un caractère immonde.
Amoureux de sa mère dans la petite enfance, suite au remariage de celle-ci, il se prend d'une haine des femmes dont il ne se départira jamais.
Vivant aux crochets de sa famille, il fréquentera du beau monde ( peintre, écrivains,... ), aura une muse noire et se perdra le paris d'avant Hausmann où il laissera sa trace dans de nombreux troquets et hôtels borgnes.
Poète révolutionnaire, il en choquera plus d'un et trouvera difficilement un éditeur qui réussira à le convaincre de publier ses oeuvre sous le nom de " Fleurs du Mal".
Peu apprécié de son vivant, il faudra attendre les générations futures pour que certains deviennent des baudelairiens convaincus
Il faut connaitre un peu la façon d'écrire de Jean Teulé pour apprécier ce livre.
L'écrivain a l'art de se nicher au plus profond de la vie de ses personnages et de n'en montrer le côté noir, retord.
Ce livre est le fuit d'un long travail et de nombreuses lectures mais ne vous attendez pas à des pages doucereuses vantant le génie Charles.
Certes, les oeuvres du poète parsèment ça et là le récit mais l'auteur s'attarde plutôt sur la vie décousue ( c'est le moins que l'on puisse dire ) de l'homme, et son caractère outrancier ...
Ceci expliquant les élucubrations et le génie créatif.
Ne dit-on pas que tout génie est proche de la folie?
Si vous êtes fan du poète et l'idolâtrez... passez votre chemin, ce livre risque de vous écorcher vif.
Si vous êtes plus curieux du personnage que de l'oeuvre, plongez-vous avec délectation dans ce dernier Teulé tout en sachant que l'auteur reste égal à lui-même... yeux chastes s'abstenir !!!
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date : 22-11-2020
"La liste de Freud" de Goce Smilevski (290p)
Ed. Belfond
Bonjour les fous de lectures....
Et bien voici un livre qui n'a pas été des plus encensé par la critique si j'ai bien vu en parcourant le net ET que moi j'ai bien aimé !!!!
Il n'est pas facile en effet, encore à l'époque actuelle, de critiquer le "grand" Freud.
Cerise sur le cake, ce livre m'a permis de valider un auteur macédonien !!!!
Je rappelle que ce livre est un roman et pas du tout une biographie ni une thèse sur le "grand" psychanalyste !!!!!
En 1938, Freud est à l'hiver de sa vie.
Il est malade
Il vit à Vienne avec sa famille.
Face à la montée du nazisme en Allemagne, il décide de fuir vers l'Angleterre où il décèdera.
Il aurait rédigé une liste de 20 personnes qui vont l'accompagner: sa famille proche, son médecin et sa famille, ses domestiques et... son chien.
Sur cette liste, aucune trace de ses 4 soeurs.
Elles périront toutes dans un camp nazi, abandonnées par ce frère adulé.
Seule l'ainée échappera à la déportation vu qu'elle était déjà en Amérique.
C'est Adolphina ( ça ne s'invente pas un prénom pareil en cette période), la soeur préférée de Sigmund, qui va nous raconter l'histoire de cet homme et nous replonger dans Vienne de l'époque.
Adolphina est une femme torturée, solitaire mais qui voue une passion a ce frère méprisant, froid et egocentrique.
Adolphina se souvient et raconte .. leur complicité, leurs discussions, l'éloignement, l'abandon.
Outre ce pan de l'histoire méconnu dans la vie du "grand" Freud, l'auteur rend surtout hommage à ces femmes condamnées au silence et à l'oubli.. on y rencontre la soeur de Kafka et celle de Klimt.
Il nous présente aussi la psychanalyse de l'époque qui en est à ses balbutiements et la vue de l'époque sur la folie et les troubles mentaux.
Est également évoquée, l'éducation juive des femmes de l'époque.
Ce livre est passionnant et révèle un pan de l'histoire assez méconnu.
Freudiens absolus passez votre chemin car l'image du "grand" homme en est "légèrement " ternie.
Moi j'ai aimé
Mais il n'est pas facile de s'attaquer au père de la psychanalyse ... l'auteur récoltera des volées de bois verts
Malgré tout Goce Smilevski a reçu le Prix européen de Littérature pour ce roman
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date : 13-11-2020
"Le beau juif" d'Ali al-Muqri (156p)
Ed. Liana Levi
Bonjour les fous de lectures....
Livre lu dans la cadre du défi '" je noircis mon planisphère" et nous voici partis à la découvert d'un écrivain yéménite
Voici un livre qui sous le couvert d'une belle histoire d'amour, aborde les rapports entre les communautés juive et musulmane dans le Yémen du XVIIe siècle.
Fatima, la fille du mufti s’éprend de Salem, un adolescent de la communauté juive.
En dépit des lois religieuses qui condamnent d’emblée leur idylle, les deux jeunes yéménites s’enfuient et se marient. De leur union naît un enfant qu’aucune communauté ne veut reconnaître.
Devenu veuf, Salem se convertit finalement à l’Islam pensant ainsi donner une chance à son enfant considéré comme musulman par les juifs et comme juif par les musulmans.
Quelle belle surprise que ce "Roméo & Juliette " yéménite très joliment conté, tout en douceur, par Ali al - Muqri
On se rend compte, si nous n'en étions pas déjà convaincus, que les conflits entre juifs et musulmans ne datent pas d'hier.
L'auteur insiste sur l’intolérance religieuse et la méfiance mutuelle des deux communautés, juive et musulmane.
Il rapporte aussi les nombreuses vexations subies par la communauté juive du Yémen (comme l’interdiction faite aux juifs de construire des maisons plus hautes que celles des musulmans, l’interdiction de monter à cheval ou la nécessité de porter des habits distinctifs).
Joli livre qui parle de tragédie et d'amour, de tolérance et d'intolérance, de désespoir et d'espoir avec une écriture tout en finesse et poésie.
L’année de sa parution, Le beau Juif a remporté le prix international du roman arabe et est le premier livre de l'auteur traduit en français.
Je le recommande vivement
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" Les belles choses que porte le ciel" de Dinaw Mengestu (288p)
Ed. Le Livre de Poche
Bonjour les fous de lectures ....
Livre lu dans le cadre du défi " je noircis mon planisphère".
Découverte d'un auteur éthiopien.
Sépha est un éthiopien qui tient une petite épicerie dans un quartier défavorisé de Washington.
Comme ses deux amis, avec lesquels il boit et refait le monde, il a fuit l'Afrique, ses guerres et ses dictateurs.
Dans cette vie monotone, l'arrivée d'une nouvelle voisine et de sa fille métisse vont lui apporter un peu de rêve.
Voilà ... c'est tout ou à peu près.
Il ne se passe pas grand chose dans ce livre aux accents de fatalité et de mélancolie.
On s'y ennuie doucement balloté entre le temps présent et les souvenirs de Sépha (chronologie pas toujours évidente à suivre), entre les marginaux du quartier et les souvenirs d'Afrique, entre deux lectures de Sépha.
Certes, L'auteur évoque la difficulté d'intégration de ces migrants qui sont à la recherche de l'Eldorado, leurs déceptions, la lourdeur du déracinement.
Certes, certains passages nous font espérer que la sauce va enfin prendre ...
Et puis non, ce fatalisme à chaque page m'a agacée et j'ai eu bien du mal a trouver de l'empathie pour les personnages évoqués et pour ce livre sans aucune lueur d'espoir.
J'ai eu envie de secouer Sépha, sa voisine et les autres.
Comme Sépha subit sa vie ... j'ai subi le livre
A noter qu'il s'agissait du premier roman de cet auteur, qu'il a reçu des critiques dithyrambiques ainsi que le prix du roman étranger 2007.
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"Je t'oublierai tous les jours" de Vassilis Alexakis (256p)
Ed. Folio
Bonjour les fous de lectures, voici une lecture qui me permet de valider la Grèce sur mon planisphère.
Ce récit est la dernière conversation de Vassilis Alexakis avec sa mère disparue des années plus tôt.
Il raconte... se souvient de son passé à ses côté mais lui relate aussi les évènements qui se sont produits depuis la disparition de celle-ci.
Son but: lutter conte l'oubli
Comme vous l'aurez compris, ce livre, présenté comme un roman, est en grande partie autobiographique est centré autour du personnage qu'est la mère de l'auteur.
Y sont dévoilées, tout en pudeur, cette relation privilégiée entre cette mère et son fils, les relations plus complexes avec le père, l'époux, les métamorphoses de la Grèce, du monde depuis que la mère a disparu.
Mais l'auteur en profite également pour tiré un bout du voile qui était posé sur sa vie. Il se raconte à cette disparue qui n'a cessé d'être à ses côtés
Voici donc un récit tout en douceur et tendresse teinté d'un once d'humour.
Une jolie dernière conversation, menée à u n rythme soutenu, d'un fils avec sa mère pour que rien ne s'oublie.
Un très beau texte, plein de pudeur, qui est une réflexion sur le temps, sur les liens qui se distendent parfois, les incompréhensions, les non-dits, sur l'identité, la langue et la littérature.... sujets chers à l'auteur
Très doux , très sensible .. j'ai beaucoup aimé et continuerai certainement à lire d'autres ouvrages de ce Vassilis Alexakis.
Magnifique !
A propos de l'auteur:
Né à Athènes, Vassilis Alexakis s'est installé à Paris en 1968 peu après le coup d'Etat des colonels grecs. Depuis le rétablissement de la démocratie dans son pays, il écrit aussi bien en grec qu'en français et a reçu le prix Médicis pour La langue maternelle.
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date : 01-11-2020
"Les filles de Riyad" de Rajaa Alsanea (350p)
Ed. Pocket
Bonjour les fous de lectures ....
Livre lu dans le cadre du défi " je noircis mon planisphère" et que me permet de valider l'Arabie Saoudite.
Au sujet du livre:
Ce livre est un document
Pendant une année, chaque vendredi, l'auteure bombarde la toile de mails.
Elle y raconte l'histoire de 4 amies appartenant à la classe privilégiée du pays.
Elle y parle de leurs amours, de leurs espoirs et déceptions.
Elle transgresse les interdit du pays encore lourdement enfermé sur ses traditions pour partager le ressenti de ces 4 jeunes filles qui tentent de s'émanciper et de s'ouvrir au monde
Ce livre a été publié au Liban en 2005 et circulé "sous le manteau" en Arabie Saoudite.
Mon avis:
Bof bof
Nous n'apprenons pas grand chose que nous ne connaissions déjà de la conditions de "ces pauvres petites filles riches " dans ce pays qu'est L'Arabie Saoudite.
Le style n'est ni transcendant, ni passionnant, même assez lassant.
Je comprends que ce document ait pu faire l'effet d'une bombe dans le pays de l'auteure mais pur nous, les occidentaux, qui sommes à des lieues de leur façon de vivre, il fait plutôt l'effet d'un pétard mouillé.
Bref, un livre qui m'a déçue, j'espérait m'immiscer dans la vie de ces femmes saoudiennes .. je suis restée en surface.
L'auteure, hélas, passe a côté du destin tragique de nombreuses femmes qui n'ont pas la chance de ces 4 jeunes nanties.
Dommage
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date : 29-10-2020
"L'élégance des veuves" d'Alice Ferney (121p)
Ed. J'ai Lu
Bonjour les fous de lectures....
C'est avec un réel plaisir que je retrouve la plume d'Alice Ferney qui, cette fois, nous parle d'un temps que les moins de 20 (30,40,50...) ans ne peuvent pas connaitre.
A cette époque, dans certaines branches de la société, il était de bon ton pour les femmes, une fois le mariage ( d'amour ou arrangé) consommé de se consacrer à leur rôle de mère, l'essentiel étant de faire perdurer la lignée dans la bonne foi catholique.
Ces épouses se retrouvaient donc à à peine 40 ans mères d'un palanquée d'enfants, ayant assumé grossesses sur grossesses à un rythme effréné et avec une abnégation parfaite.
Le corps usé, elles étaient femmes et mères dévouées ayant le sens du devoir transmis de générations en générations.
Alice Ferney nous raconte l'histoire de deux femmes dont le destin se tisse au rythme des naissances et des décès.
Le schéma se reproduit à l'infini : jeune fille, épouse, mère et puis veuve.
Leur vie à elle? pas le temps d'y penser, elle n'ont pas été éduquée pour cela.
Elles assument avec force et courage le cycle de la vie et de la mort... jamais une plainte, un regret, les peines seront tues et pleurées en secret.
On se laisse emporter, envouter par cette jolie plume qui va directement à l'essentiel. On glisse lentement dans un univers féminin qui nous semble si lointain, révolu et pourtant on se reconnait dans les gestes tendres de ces deux protagonistes.
Ce roman est court, bien trop court ... j'aurais aimé continuer à savourer l'écriture délicate d' Alice Ferney
La phrase d'Aragon "la femme est l'avenir de l'homme" prend ici tout son sens, même si nous le savions déjà !
Un livre simple, doux et élégant sur nous les femmes
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"De l'autre côté, la vie volée" d'Aroa Morenu Dùran (220p)
Ed. JC Lattès.
Bonjour les fous de lectures....
Voici un livre qui une fois refermé me laisse comme un goût d'inachevé, d'histoire survolée.
Les parents de Katia ont fuit le régime franquiste pour s'installer en RDA, à Berlin à l'aube de la construction du mur.
Communistes convaincus, ils vivent de façon discrète, faisant le moins de vagues possible dans cette partie ville où tout le monde espionne tout le monde et où il est compliqué d'être un émigré.
Un jour Katia rencontre un jeune homme qui la fascine.
Coup de foudre d'autant plus compliqué que celui-ci vient de l'Ouest.
Il lui demande de le suivre de on autre côté.
Katia va faire le grand saut, abandonnant sa famille et sa petite vie tranquille pour aller vers l'inconnu.
Des années vont passer, Katia ne s'adaptera jamais à cette vie qu'elle a choisie.
Elle restera toujours nostalgique de sa vie de l'autre côté du mur, be trouvera jamais sa place.
Une fois celui-ci tombé, elle retrouvera sa famille mais n'est pas au bout de ses surprises.
Voilà, voilà ... voilà !!!!!
Cette histoire d'émigres espagnols en Allemagne de l'Est était prometteuse mais hélas beaucoup trop peu développée à mon goût.
L'auteure a préféré surfer sur la vie de Katia et là encore de façon beaucoup trop rapide.
Il y avait pourtant matière à développer.
Quel dommage.. il me reste l'impression d'un roman bâclé qui se lit, certes, très facilement (chapitres très courts et aérés) ... Mais qui n'est guère convainquant.
En fait, j’ai eu entre les mains un pétard mouillé alors que cela aurait pu être un feu d'artifice.
Un moment j'ai eu peur de me retrouver dans un roman à l'eau de rose.. On a évité la catastrophe de peu.
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" Lucette Destouches, épouse Céline " de Véronique Robert-Chovin (178p)
Ed. Grasset.
Bonjour les fous de lectures .....
ATTENTION COUP DE GUEULE !
Je suis un fan de Céline ( l'écrivain ) et par conséquent, je me suis intéressée à sa vie et à celle de Lucette.
J'en ai lu des livres sur le personnage et sur celle qui a supporté l'énergumène.
Madame Robert-Chauvin n'en est pas à son coup d'essai et ses autres livres ont rejoint ma bibliothèque sur l'étagère consacrée à Céline.
Mais ici voici ce que j'appelle un livre "remplissage de feuilles pour ne rien dire "
Présenté comme un essai, j'en cherche encore l'utilité.
Madame Robert-Chauvin a décidé de débuter le livre le jour de l'anniversaire de Lucette.
Elle souffle sa 100° bougie.
Tout au long des pages qui suivent , de courts paragraphes retraçant les visites plus au moins longues de l'auteure dans la maison de la rue des Gardes.
Lucette décline lentement, et ressasse le passé.
Lucette a ses humeurs.
Lucette a ses exigences.
Lucette a encore de bons moments et profite doucement du temps qui passe.
Lucette rit, Lucette veut mourir
Lucette aime la mer et le homard.
Lucette fête ses 101, 102, 103, 104 ans ....
Lucette ne fait plus que manger et dormir
Le bateau coule
Bref.. on se croirait dans les titres des albums de Martine
Puis brusquement le livre s'arrête ... mais Lucette vivra encore trois longues années.
je n'ai vraiment pas compris le but de cet "essai" ..
On n'y apprend rien de neuf sur l'Homme de Lucette, celui pour lequel elle a sacrifié sa vie.
On n'y apprend rien de plus sur Lucette, ni sur sa vie, ni sur ses idées
J'ai eu comme une impression de voyeurisme lors de cette lecture qui m'a dérangée.
Etait-il nécessaire d'exposer ainsi la fin de vie de Madame Destouches ?
Peut-être quelqu'un pourra-t-il m'expliquer pourquoi un tel livre.
madame Robert-Chovin, autant vos autres essais m'ont enchantée, autant celui-ci m'a dérangée ( même si cela partait d'une bonne intention, celle de nous parler de Lucette )
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date : 21-10-2020
" Un sandwich à Ginza" de Hiramatsu Yôko et illustrations de Taniguchi Jirô (228p)
Ed. Picquier
Bonjour les fous de lectures....
je ne me souviens plus du pourquoi j'ai acheté ce livre...
Ma passion pour la cuisine?
Le fait qu'il était illustré par l'excellent Taniguchi Jirô?
Les deux certainement
Ce livre n'est pas un roman, ni un essai, ni une nouvelle.... il est inclassable !
L'auteure, sociologue et reporter gastronome, nous embarque pour une année à la découverte des différentes cuisines japonaises.
Nous sommes à 1000 lieues des makis, sushis et autres ...
Du printemps à l'hiver, au fil des saisons, nous allons déguster des mets variés, de saison et entrer dans l'intimité des japonais pour tenter de comprendre leur étroite relation à la nourriture.
Du simple sandwich au repas ancestral, de la dégustation de l'anguille à celle de l'ours, de petits restaurants de quartiers à des maisons plus luxueuses... laissez-vous embarquer pour cette découverte gastronomique
Mais un conseil.. n'abordez jamais ce livre le ventre vide
Il n'y a aucun suivi entre les chapitres, si ce n'est les fil des saisons, ce qui fait que l'on peut ouvrir le livre au hasard et se plonger dans un monde de saveurs exotiques.
Bon appétit
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date : 16-10-2020
"Madame Céline route des Gardes" (104p)
Ed. Pierre-Guillaume de Roux
Bonjour les fous de lectures....
Voici un livre qui ravira les aficionados de Louis et Lucette
Ce livre est un ensemble de témoignages de personnes ayant rencontré Lucette Destouches, épouse de Céline.
Il lui a été offert pour son centième anniversaire
Céline est décédé en 1961, Lucette pensait lui survivre 6 mois.
50 ans plus tard, elle est toujours là et veille sur l'oeuvre de l'homme de sa vie.
Etant une fan inconditionnelle de Céline, je ne pouvais qu'aimer ce court recueil qui nous dévoile un peu plus la personnalité de celle qui a partagé sa route.
Non "Céliniens" s'abstenir
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date : 15-10-2020
"Grâce et dénuement" d'Alice Ferney (190p)
Ed.J'ai Lu
Bonjour les fous de lectures.....
C'est l'histoire d'une belle rencontre entre une famille de gitans installée en bordure de la ville et Esther, une bibliothécaire, qui va leur faire découvrir la magie de la lecture.
Angeline, c'est la patriarche, elle a cinq fils, des brus et des petits enfants.
Elle s'est installée dans un jardin ouvrier abandonné par sa propriétaire.
Esther vient chaque semaine faire la lecture aux enfants et petit à petit la gadjé se fait accepter par la tribu.
Esther sait raconter mais aussi écouter
Esther surtout ne les juge jamais.
C'est ainsi que petit à petit, nous pénétrons dans l'univers de cette famille de gitans.
Nous découvrons leur vie, les relations qui les lient les uns aux autres, la force de la patriarche et les difficultés qu'ils rencontrent avec le monde extérieur.
L'écriture d'Alice Ferney est simple et addictive, le récit, qui peut se qualifier de "feelgood", nous permet de nous familiariser un peu avec ce monde inconnu des gens du voyage ou pauvreté culturelle et matérielle sont encore de mise, ou les enfants sont rois mais, surtout, où l'on revendique haut et fort sa liberté.
Ce livre est un hymne à la lecture, à la liberté mais surtout à l'amour.
Joli roman qui fait du bien
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"Les cent puits de Salaga" d'Ayesha Harruna Attah (256p)
Ed. Gaïa
Bonjour les fous de lectures....
Livre lu dans le cadre du défi " Je noirci mon planisphère". Découverte d'une autrice ghanéenne.
Quelques mots sur l'autrice:
Ayesha a grandi au Ghana.
Elle écrit dans différents magazines et anthologies.
Ses romans ont été publiés en anglais et néerlandais.
Ce livre est le premier traduit en français.
Ghana, fin du XVIII° siècle.
L'esclavage a encore cours dans le pays qui de plus commence à être soumis à la colonisation européenne.
C'est l'histoire de deux jeunes filles que tout oppose: Wurche est princesse, Aminah une paysanne vendue sur le marché aux esclaves.
Toutes deux vont tomber sous le joug d’une privation de liberté, Wurche par le mariage, Aminah par sa condition d’esclave.
Et puis il y a Moro, le marchand d'esclaves à la peau tellement noire qu'elle en est bleue.
Moro qui est le trait d'union entre ces deux femmes éprises de liberté.
Cette histoire est une histoire familiale, en effet, la romancière s'est inspirée de la vie de sa trisaïeule vendue sur le marché aux esclaves de Salaga.
Histoire d'une tribu indissociable de la vie du pays.
Joli roman choral qui se lit comme une aventure tout en nous en apprenant beaucoup sur la condition des exclaves en Afrique à cette époque ainsi que sur les rivalités et traditions tribales.
Petit bémol, écriture parfois confuse dans l'explication des conflits et tensions qui règnent au sein des tribus ou avec les européens.
Dommage, il aurait peut-être fallu développer un peu plus
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"Le voyageur" d'Ulrich Alexander Boschwitz (336p)
Ed . Grasset
Bonjour les fous de lectures...
Avant de parler du livre, quelques mots sur l'auteur....
Né en 1915 à Berlin, Il fuit son pays à l'âge de 23 ans.
Il parvient à émigrer d’abord en Scandinavie, puis à Paris. Son roman "Le voyageur" paraît une première fois au Royaume-Uni, aux États-Unis et en France en 1939, mais au début de la guerre, Boschwitz est interné en Australie, du fait de sa nationalité allemande.
Il meurt en 1942 quand le bateau sur lequel il se trouve est torpillé par un sous-marin allemand.
Dans une dernière lettre à sa mère il donne des indications concernant le devenir de ses manuscrits déjà publiés et lis en lieu sûr.
"Le voyageur " sera retrouvé en 1960 et confié en 2015 par la nièce de l'auteur qui le confiera à Peter Graf qui a pour mission de faire redécouvrir ce texte oublié
A propos du livre:
En novembre 1938, Otto Silbermann devient un homme traqué du jour au lendemain. Il a beau être un industriel respecté et ancien combattant de la Grande Guerre, rien n’arrête désormais ceux qui s’en prennent aux citoyens juifs allemands. Quand il se retrouve chassé de son appartement il envisage d’abord de rejoindre son fils, en exil à Paris. Mais comment faire pour quitter le territoire quand les frontières sont bouclées et le pays en état d’urgence ?
De train en train, de gare en gare, son voyage se transforme en fuite effrénée. Il rencontre d’autres Juifs en danger comme lui, mais aussi des Allemands ordinaires et des Nazis convaincus.
Voyage dans une Allemagne déjà cadenassée où aucun juif ne peut plus s’en échapper.
Voyage vers nulle part.
Voyage épuisant nerveusement où chaque instant se remplit d’incertitude et d’angoisse.
Voyage cauchemardesque de cet homme qui devient fou.
Voyage dont l'issue est inéluctable....
Livre témoignage sur la situation en Allemagne au lendemain de la fameuse " Nuit de cristal".
Indifférence ou la haine d’un côté, peur panique et volonté de survivre de l’autre.
Ecrit dans l'urgence avec l'énergie du désespoir, l'intérêt de ce livre, en grande partie autobiographique, réside essentiellement dans le fait qu'il a été rédigé AVANT la guerre.
Témoignage à découvrir.
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date : 05-10-2020
"La pianiste " d' Elfriede Jelinek ( 352p)
Ed Points
Bonjour les fous de lectures....
J'avais adoré le film où "la pianiste " était merveilleusement interprétée par Isabelle Huppert ( qui a reçu le César de la meilleur actrice)
J'ai été frustrée par le livre. (Prix Nobel 2004)
L'écriture est déroutante, voire dérangeante, rendant la lecture ardue et poussive. (traduction?)
Impossible de lire plus de quelques pages à la suite.
Erika a 36 ans et est phagocytée par sa mère.
Vie terne, refoulée et monotone dans laquelle viennent s'incérer de temps à autre des escapades dans les peep-shows, et les bois à des heures perdues.
Ayant une sexualité quasiment inexistante, elle ajoute à ce triste palmarès des séances d'automutilation.
Un de ses étudiant tombe fou amoureux d'elle.
Erika va réagir à sa manière .. de façon hautaine et perverse.
Voilà, niveau lecture j'ai trouvé cela atroce, gavant, étouffant (comme l'ambiance ), épuisant.
Pour une fois, je vous conseille vivement le film plutôt que cette lecture soporifique.
Certains lecteurs plus courageux que moi on classé ce livre parmi les chefs-d'oeuvre.
J'ose avouer avoir survolé certains passages.
Le débat est vaste.
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date : 03-10-2020
"Ici même" de Taleb Alrefai (156p)
Ed. Actes Sud
Bonjour les fous de lectures.
Découverte d'un auteur koweïtien dont c'est le premier livre traduit en français.
Voici l'histoire d'une femme koweïtienn qui rêve de de venir indépendante.
Kawthar est originaire d'une riche famille chiite et travaille dans une banque.
Distante de sa mère et de ses soeurs, elle est très attachée à son père, un intellectuel aux idées modernes mais qui, concernant sa fille préférée, se retire derrière les traditions.
Kawthar tombe amoureuse de Meshari et rêve de l'épouser.
deux ombres au tableau: il est marié et père de famille, mais le pire est qu'il soit sunnite.
Le père de Kawthar est horrifié et ne comprend pas l'attitude de sa fille, il s'éloigne d'elle.
Kawthar est choquée par cette attitude de ce père qui, il y a quelques années s'était montré très libéral vis-à-vis d'une de ses propre soeur.
Kawthar s'éloigne définitivement de sa famille mais se pose de plus en plus de questions sur ses choix.
Qu'il est long et semé d'embûches le chemin de l'indépendance.
Pourra-t-elle désormais, "ici même", au Koweït, s'assumer en femme indépendante et libre ?
Mêlant fiction et réalité, Taleb Alrefai met en scène son propre personnage, témoin de cette histoire d'amour malheureuse.
Il est un des meilleurs ami du père de Kawthar, un confident pour la jeune femme dont il écrit l'histoire.
Joli roman sur la difficulté des femmes à obtenir leur liberté.
L'écriture vive est captivante et l'histoire touchante.
Belle approche pour découvrir un auteur des pays du Golfe.
Taleb Alrefai est un auteur et journaliste koweïtien qui traille également pour le Conseil national de la culture, des arts et des lettres du Koweït.
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"La rose dans le bus jaune" d'Eugène Ebodé (384p)
Ed. Folio
Bonjour les fous de lectures....
Livre lu dans le cadre du défi " je noircis mon planisphère".
Découverte d'un auteur camerounais
La "Rose" n'est autre que Rosa Parks et le bus jaune le fameux bus qui a vu Rosa Parks refuser de laisser sa place assise à un Blanc.
C'est Rosa qui s'exprime tout au long de ce roman et qui nous fait revivre cette fameuse journée de décembre 1955 et ses conséquences exceptionnelles.
Ce livre nous permet de découvrir la personnalité de Rosa, comprendre ses forces, ses motivations, ses inquiétudes. Mais aussi de vivre ces quelques mois qui ont fait basculer la cause pour l'égalité des droits civiques des Noirs aux Etats-Unis.
Mais Rosa parle également de Martin Luther King qui, au moment des faits, commence sa carrière de pasteur et déjà fascine ses auditeurs.
Sans oublier Douglas White Junior, le "Blanc" qui voulait s'asseoir à la place de Rosa Parks et que l'histoire a ignoré et qui épousera la cause des noires. (côté romancé de l'histoire)
On y parle du boycott de plus de 380 jours de la compagnie des bus, du procès, de la police et du Ku Klux Klan, tout cela en faisant un détour par l'Afrique et la traite négrière.
Même si cela ne reste qu'un roman, et malgré quelques longueurs joli rappel historique.
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date : 24-09-2020
"Ariane" de Myriam Leroy (208p)
Ed. Don Quichotte.
Bonjour les fous de lectures....
Myriam Leroy est une journaliste belge. "Ariane" est son premier roman.
L'histoire se passe en Belgique, dans une commune un peu triste et sans intérêt (dixit la narratrice ) du Brabant Wallon dans les années 1990.
La narratrice, issue d'un milieu modeste, a une douzaine d'année quand elle rencontre Ariane qui elle, gravite dans un "monde de riches".
Ces deux gamines n'auraient jamais du se rencontrer si la narratrice n'avait fréquenté un collège huppé dont elle essaye d'adopter les codes de vie.
Bientôt, les deux adolescentes ne font plus qu'un ...
C'est "à la vie, à la mort"...
C'est trop.
La narratrice nous raconte cette période de sa vie (deux ans), cette relation entre elle et son binôme.
Cette amitié toxique qui petit à petit se développe entre elles et les marqueras pour le restant de leurs vies.
Toute une palette de sentiments se retrouve entre ces deux filles:
L'amitié, l'amour, la jalousie, la manipulation, la toxicité et enfin , la haine.
Même si il est difficile de trouver de l'empathie pour la narratrice que l'on a souvent envie de recadrer ( mais je pense que c'était voulu par l'autrice), voici un très bon premier roman qui se lit d'une traite.
Le langage, parfois cru, ne tombe jamais dans la vulgarité et le récit est bien loin des mièvreries d'adolescentes.
Roman psychologique qui se lit comme un thriller, c'est glaçant, c'est sombre, c'est caustique mais on en redemande.
Très bien écrit.
Impossible que cela vous laisse indifférent.
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date : 22-09-2020
"Louis veut partir" de David Fortems (198p)
Ed. Robert Laffont
Bonjour les fous de lectures...
Voici un roman un premier roman qui vaut le détour et qui laisse présager de belles découvertes par la suite.
Pascal, ouvrier dans une petite ville des Ardennes françaises élève seul son fils Louis.
Louis le garçon dont il est fier, qui ne lui pose aucun problème et qui passe sa vie dans les livres.
Mais un jour, Louis est retrouvé mort. Louis s'est suicidé.
Pascal sombre et va se rendre compte qu'il ne connaissait rien de son fils.
De vérité en vérité, Pascal va petit à petit découvrir ce parfait inconnu, l'autre face de son fils.
Livre percutant sur la relation père/fils et l'absence de communication qui est souvent au coeur des familles.
Un roman sur une relation manquée
On s'imagine souvent , sous prétexte qu'il n'y a pas de remous, pas de vagues, que tout va bien.
Mais parfois douleur et vie cachée sont bien enfouies et n'attendent qu'une étincelle pour exploser au grand jour.
J'ai adoré ce roman à l'écriture incisive et au style parfait qui ne tombe jamais dans le pathos.
Avec Pascal, j'ai appris a connaitre Louis, je me suis engouffrée dans sa vie cachée.
Comme Pascal, j'ai appris à survivre, tout au long des pages, à un Louis disparu mais tellement présent.
Ce roman soulève une foule de question à nous, les parents.
Connaissons-nous vraiment nos enfants ?
Premier roman bouleversant.
Seul petit bémol .. je vais rester floue pour ne pas trop dévoiler l'histoire: Louis a peut-être un peu trop cumulé ( à vous de découvrir )
Auteur que je suivrai sans hésitation
N'hésitez pas à le découvrir.
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