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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:32:06+02:00

Et puis, je remarquai soudain à quel point les Lo Teks étaient devenus silencieux. L’autre était là, au ras de l’ombre, jaugeant l’arène et le public de Lo Teks muets avec le calme apparent d’un simple touriste. Et lorsque nos regards se croisèrent pour la première fois dans un éclair de reconnaissance mutuelle, me vint en un déclic le souvenir de Paris, des longs électrocars Mercedes glissant sous la pluie vers Notre-Dame, serres itinérantes aux vitres garnies de visages japonais avec leurs cent Nikon qui se dressaient avec ensemble, fleurs d’acier et de cristal, en un aveugle phototropisme. Derrière ses yeux, quand ils me trouvèrent, je vis glisser les lames du même obturateur. Je cherchai du regard Molly Millions, mais elle avait disparu

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:55+02:00

Mais depuis le temps, notre pirate devait avoir balancé notre message sur la file d’attente de l’émetteur crypté vers le comsat du Yakuza. Un message simple : Rappelez vos chiens ou on diffuse partout votre programme

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:46+02:00

Ça a bien dû s’éterniser durant presque tout le kilomètre tortueux, sous la conduite de Dogue, de passerelles branlantes en échelles de corde. Les Lo Teks collent leurs filets et arriment leurs planques contre la charpente de la cité à grand renfort d’époxy, et ils dorment au-dessus du vide dans des hamacs en toile. Leur territoire est si évanescent que, par endroits, il se réduit au mieux à quelques prises pour les mains et les pieds, taillées à la scie dans les poutrelles des coupoles. Le Plancher qui Tue, c’était l’expression de Molly. Tout en la suivant tant bien que mal, trahi par mes chaussures neuves d’Eddie Bax qui dérapaient sur le métal usé et le bois humide, je me demandais bien ce qu’il pouvait avoir de plus létal que le reste du territoire. En même temps, je sentais que les protestations de Dogue n’étaient que rituelles et qu’elle était déjà certaine d’obtenir ce qu’elle voulait

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:38+02:00

La Cité de la Nuit s’étendait en dessous de nous comme un village miniature réservé à des rats ; des fenêtres minuscules laissaient apercevoir la lueur de chandelles avec, à de rares endroits, des carrés brillants illuminés par l’éclat de lampes à piles ou à acétylène. J’imaginai des vieillards occupés à d’interminables parties de dominos, sous l’averse grasse et tiède du linge humide tendu à sécher entre les baraques en contre-plaqué. Puis j’essayai d’imaginer l’autre, en train d’escalader patiemment dans l’obscurité, avec ses sandales et son infâme liquette de touriste, peinard, sans se presser. Comment faisait-il pour nous repérer 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:30+02:00

« Moll. » L’accroissement du volume dentaire entravait son élocution. Un filet de salive coulait de sa lèvre inférieure déformée. « T’avais entendue v’nir. D’puis longtemps. » Il devait avoir dans les quinze ans, mais les crocs et la mosaïque écarlate des cicatrices s’associaient à l’orbite béante pour lui donner un masque de parfaite bestialité. Il avait certainement fallu du temps et une certaine forme de créativité pour le composer, ce masque, et sa posture m’indiquait avec éloquence qu’il ne se déplaisait pas, derrière. Il portait une paire de jeans en loques, noirs de crasse, aux plis luisants. Il avait le torse et les pieds nus. Il plissa la bouche en une approximation de sourire. « Z’avez été suivis, vous. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:23+02:00

 Pas nous, chef. » Elle escalada une échelle d’alu vacillante et s’évanouit par un trou percé dans une feuille de plastique ondulé. « “Low technics, low technology” : des minimalistes de la technologie. » Le plastique étouffait sa voix. Je grimpai derrière elle, évitant de forcer sur mon poignet douloureux. « Ton coup du flingue, les Lo Teks, ils trouveraient ça décadent. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:31:13+02:00

« Il est fort, question symboles, vois-tu, mais le code est limité. Dans la Marine, ils l’avaient connecté sur un affichage audiovisuel. » Elle sortit un paquet mince d’une poche de son blouson. « C’est de l’extra, Jones. T’en veux ? » Le dauphin se figea dans l’eau et se laissa soudain couler. Je ressentis comme une étrange panique, me rappelant que ce n’était pas un poisson, qu’il pouvait se noyer. « On veut la clé de la banque de Johnny, Jones. Ça urge. 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:30:46+02:00

Chiba. Ouais. Vois-tu, Molly aussi, elle est passée par Chiba. » Et elle me présenta ses mains, les doigts légèrement écartés. Elle avait les doigts minces, effilés, d’un blanc que faisait ressortir la laque rouge de son vernis. Dix lames jaillirent de leur gaine sous les ongles, chacune était un fin scalpel d’acier bleuté à double tranchant

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:30:38+02:00

Il avait dû pleuvoir ; des rubans liquides cascadaient d’un dôme fissuré, éclaboussant le carrelage derrière nous. Nous étions tapis dans l’étroite fissure entre une boutique de chirurgie et un magasin d’antiquités. Elle venait de glisser un œil-miroir dans l’encoignure et me signala la présence d’un unique module Volks devant la porte du Drome, gyrophares rouges allumés. Ils ramassaient Ralfi à la pelle. Tout en posant des questions

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T14:30:21+02:00

Je levai les yeux, simple réflexe, peut-être parce que je ne suis jamais arrivé à m’y faire, à ces hautes arches lumineuses et aux ombres du dôme au-dessus. Sans doute est-ce ce qui m’a sauvé la vie. Ralfi avait continué d’avancer, mais je ne crois pas qu’il essayait de s’enfuir. J’ai l’impression qu’il avait déjà renoncé. Peut-être qu’il avait déjà une idée de l’envergure de notre adversaire

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