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Extrait

Extrait ajouté par LecteurIncompris 2017-10-01T19:00:33+02:00

Les deux personnes poursuivent leur marche sans s’arrêter, en direction de notre village de vacances. Ils marchent assez vite, nous ne les voyons déjà plus.

— Allons, en route !

— Hum…Fahrou… Avant d’y aller, j’aurais un conseil à

donner à Laurent et Jade.

— Quel conseil, Xavier ?

— Jade. Laurent. Vous êtes bien trop jeunes et amoureux pour mourir aujourd’hui. Rentrez tant qu’il en est encore temps…

— Mais quel parano ! rajoute Louane. Tu t’es fait piquer par un moustique qui rend fou ce matin ou quoi !

Le groupe rigole, amusé. Tout le monde commence déjà à

cerner le personnage. Chacun replace sa bouteille d’eau dans son sac, puis nous nous remettons en marche. Henri a laissé sa place

à Fahrou qui pénètre dans la jungle en direction du sud, en passant entre deux gros arbres. En file indienne cette fois, le groupe le suit sans attendre. Les nombreuses branches ralentissent largement l’allure du groupe, mais n’empêche pas notre progression vers l’inconnu. J’aperçois Xavier rejoindre

Fahrou en tête du groupe. Nous examinons chaque recoin devant nous pour éviter de se prendre les branches dans notre visage ou les pieds dans les lianes au sol. Une chute est si vite arrivée. Les sifflements incessants d’oiseaux continuent d’agrémenter notre expédition. Le silence règne dans le groupe. Nous préférons faire attention où nous mettons les pieds. Je marche à l’arrière du groupe, Lucas et Cassandra marchent derrière moi, et Louane se trouve juste devant.

— Chut ! me dit Louane en s’arrêtant.

Je m’arrête. Cassandra et Lucas s’immobilisent à leur tour.

Nous entendons un bruit se rapprocher lentement vers nous, à

notre droite. Dans cette forêt si épaisse, impossible de voir quoi

39 que ce soit. Soudain, un effroyable cri sort de derrière un arbre, accompagné d’un bruissement de feuilles. Louane et Cassandra se mettent à hurler tout en se collant respectivement contre moi et Lucas. Je fais un léger pas en arrière et reconnais presque aussitôt Xavier qui jaillit de l’obscure jungle, de la boue sur ses joues et des feuilles de bananiers sortant de son short.

— Mais t’es malade ! J’ai failli faire un arrêt cardiaque avec tes conneries ! se révolte Louane.

— Moi aussi, rajoute Cassandra, qui réalise à peine ce qu’il vient de se passer.

— Je vous avais prévenues, mesdemoiselles… Cette forêt n’est pas pour les sensibles… Et ce n’est qu’un début !

— Va-t’en ! Laisse-nous tranquille ! riposte Louane qui tente de reprendre son souffle.

Je regarde Xavier, lui faisant comprendre qu’il ferait mieux de ne pas insister. J’aperçois Laurent et Jade un peu plus loin qui observent la scène. Laurent ne semble pas du tout apprécier les agissements de Xavier. Ce dernier se tourne et avance pour rejoindre le groupe sans rajouter un mot. Il a certainement compris qu’il est allé un peu trop loin cette fois-ci.

Après une vingtaine de minutes de marche, nous atteignons un espace quasiment dépourvu d’arbres, situé devant une énorme roche d’une dizaine de mètres de haut sur une quinzaine de mètres de long. Le rocher est recouvert de lianes, de mousse et de végétations très touffues. Nous pouvons nous retrouver tous les quatorze dans ce lieu spacieux. Nous en profitons pour nous rafraîchir avec l’eau de nos bouteilles. Je vois soudain Xavier escalader l’immense rocher. Après avoir grimpé deux petits mètres, il s’arrête et écarte quelques lianes et feuilles.

— C’est une grotte. Regardez !

— Je ne l’avais jamais remarquée ! s’étonne Fahrou.

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En tirant les lianes de côté, nous découvrons l’entrée d’une grotte assez large, de deux mètres de diamètre environ. D’en bas, nous ne voyons pas la profondeur, il y fait bien trop sombre.

Plusieurs personnes semblent pouvoir y entrer sans difficulté.

Sans qu’on n’ait le temps de lui dire quoi que ce soit, Xavier y pénètre. Les lianes et les feuilles qui recouvraient l’entrée de la grotte reprennent leur place, dissimulant à nouveau l’entrée de la grotte, mais également Xavier que nous n’entendons d’ailleurs plus.

Quelques secondes plus tard, nous apercevons les mains de

Xavier écarter les lianes et les feuilles, rendant à nouveau visible l’entrée de la grotte. Il en ressort avec une expression de terreur, ses habits déchirés, le visage griffé et sale, une barbe de plusieurs semaines. Il est même pieds nus. Il saute du rocher puis marche promptement droit devant lui, d’un pas empressé et en criant d’une voix rude et sérieuse :

— Je suis revenu, enfin ! Après tant de journées à chercher ces dix putains de clés, je suis enfin revenu. Oh, mon dieu ! Quelle horreur !!!

Effrayés par les paroles de Xavier ainsi que par son état, nous restons figés tout en le regardant gigoter et hurler dans tous les sens. Nous sommes comme paralysés. Xavier disparaît rapidement à travers la jungle, tout en poursuivant ses cris insensés. Libérés de notre paralysie certainement due à la frayeur soudaine, nous nous regardons dans un premier temps sans rien dire. Finalement, Louane brise le silence la première.

— Il a remis ça ! Il nous fait marcher, comme d’habitude !

C’est du Xavier tout craché, ça !

— Mais vous l’avez tous vu ! Ses habits, son visage… Il avait même une barbe ! s’exclame Laurent, affolé. C’est impossible que ça pousse en quelques secondes !

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— Il avait certainement tout préparé avant de partir. Ce devait être du maquillage et une fausse barbe !

— Vous avez raison, Louane. Et dire que j’ai failli marcher aussi ! réagit Henri.

— En plus, il nous avait prévenus, surenchérit Lucas.

C’est la première fois que je vois Xavier jouer aussi bien la comédie. Curieux, Lucas sort une lampe de poche de son sac et monte à son tour sur le rocher. Henri le suit après avoir laissé son sac à Hélène. Puis, tout en riant de ce qu’il vient de se passer, d’autres le suivent. Nous montons pratiquement tous sur ce rocher, si facile d’accès. Seuls Jade, Hélène et Roger restent à nous regarder entrer dans cette grotte. Juste avant d’y pénétrer, je jette un coup d’œil vers les autres. J’aperçois Jade et Hélène assises contre un arbre en train de discuter ensemble, près de nos sacs, tandis que Roger est resté debout, juste devant le rocher. Il nous regarde d’un air amusé. Fahrou me laisse passer. Il écarte les lianes qui recouvrent l’entrée de la grotte, pour laisser entrer la lumière. Il reste à l’entrée de la grotte pendant que nous avançons vers le fond. Malgré cela, il fait sombre. Très sombre. Nous continuons d’avancer lentement et de façon très rapprochée dans cette grotte qui s’enfonce dans l’obscurité. Laurent allume son portable pour éclairer davantage. La lumière se dandine contre les parois de la grotte, ses mains tremblent certainement. Un léger vent souffle dans la grotte. Nous entendons un bruit bizarre qui provient du fond de la grotte. Nous nous arrêtons quelques instants, intrigués pour certains, angoissés pour d’autres. Henri nous rappelle que nous sommes des explorateurs. Plutôt que de se défiler, nous poursuivons notre progression jusqu’à nous

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