Commentaires de livres faits par Gryfondor
Extraits de livres par Gryfondor
Commentaires de livres appréciés par Gryfondor
Extraits de livres appréciés par Gryfondor
Quel plaisir de partager le parcours de cette jeune femme, réservée, douce et très discrète!
L'attachement au personnage est fantastique, tout comme celui de Flora qui apparaît dans une autre temporalité, et dont l'histoire est tout autant addictive et ultra passionnante.
Tout y est: secrets de famille, suspense et rebondissements, profils des personnages, événements historiques s'imbriquant parfaitement au récit, et j'en passe.
Juste parfait.
Sans être forcément marquante, l'œuvre se situe dans la bonne moyenne et à le mérite de proposer un scénario original aux rebondissements intéressants.
Le final n'a rien de surprenant, et peut-être ai-je ressenti une légère pointe de déception, sa crédibilité n'étant pas non plus des plus réalistes.
Divertissant.
D'un côté les membres d'une riche famille bavaroise, et de l'autre les domestiques, chacun ayant son histoire dans cette belle et grande demeure où leurs destins se jouent.
Appréciant particulièrement ce genre d'histoires, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les parcours des uns et des autres, les mœurs du début du XX ème siècle empreintes de cette rigidité indispensable aux multiples convenances, et dont certains, souvent privilégiés réussissent à s' affranchir.
Une belle réussite qui incite à découvrir la suite.
Le roman est riche en dialogues, dynamique avec ces chapitres courts imposant un rythme soutenu et l'envie impérieuse de tourner les pages.
Le dosage action/réflexion est plutôt pertinent, à l'instar des rebondissements même s'ils ne sont pas renversants non plus. Cela dit c'est préférable si l'on apprécie un certain ancrage dans la réalité.
Je lirais sans doute le suivant, en espérant qu'il soit du même niveau.
L'histoire débute en 1942 et se termine en 1955, même si l'épilogue, lui, se passe en 2013. Les trois sœurs ont bien existé, et l'auteure se base, dans un premier temps, sur les horreurs qu'elles ont vécues dans ce camp de concentration, puis dans un second, sur l'après-guerre pour coucher sur le papier son récit.
L'ensemble des traumatismes subis tout comme l'amour inconditionnel qu'elles se portent les ont construites dans la poursuite de leurs existences. Il ne s'agit pas d'occulter, bien au contraire, mais de s'appuyer sur ces événements et ce pacte initié par leur père durant leur enfance, pour vivre pleinement, construire une famille et œuvrer pour le bien commun.
Autant dire que la douche s'est révélée bien froide...
Ça démarrait bien pourtant, mais passées les 70 ou 80 premières pages l'ennui commence à se pointer.
Le postulat de départ est original, mais les nombreuses digressions et surtout l'ambiance particulière du roman, avec cet aspect très *space" qui se ressent pendant presque toute l'intégralité du roman, ont eu raison de mon intérêt
C'est d'autant plus dommage que les thématiques traitées sont d'importance et toujours d'actualité, mais c'est la manière de les aborder et surtout cette impression générale, empreinte d'une certaine bizarrerie, qui m'ont déplu.
L'intrigue est plaisante, la tension se fait plus pesante chapitre après chapitre, le suspense est franchement très bon et je n'ai rien vu venir quant au twist final.
Pour ma part cet auteur est une valeur sûre.
La première partie nous rappelle la disparition de Pa Salt et des conditions de son testament, mais cette fois-ci du point de vue d'Ally, ce qui se révèle très habile pour nous remettre en mémoire l'origine de la série.
Par la suite, l'auteure maîtrise parfaitement son récit en proposant plusieurs temporalités permettant ainsi de remonter les pistes de la véritable ascendance d'Ally.
Les profils sont une fois de plus excellents et bien travaillés, le suspense l'est tout autant, et quelques bonnes révélations s'intégrant aux bons moments rendent l'addiction inévitable.
Alors même si, et je le comprends, l'auteure se doit de présenter ses personnages, le décor dans lequel ils se trouvent, et surtout les raisons de leur situation, il n'empêche qu'il ne se passe pas grand chose quand même.
De plus, le point vraiment négatif réside dans le fait que Finch n'apparaît pas du tout comme crédible. Tant dans sa façon d'agir en général comme dans ses propos, nous la présenter comme une enfant de huit ans alors qu'elle en paraît seize pénalise Inévitablement l'histoire.
Bien, sans plus.
J'ai apprécié ce livre, mais je préfère l'auteur quand il propose des romans policiers.
Côté suspense et originalité, rien à redire, il faut réellement attendre le dernier mot pour comprendre la finalité.
En revanche, ce qui m'a gêné c'est que certaines explications et autres justifications sont parfois brouillonnes, et que dès qu'il s'agit des services de renseignement, mon intérêt demeure limité.
Ceci dit, l'histoire accroche d'emblée et le plaisir est constant.
Certes, l'histoire est convenue et il ne faut pas s'attendre à autre chose quant à la finalité, l'intérêt demeure donc dans la manière dont l'autrice mène son scénario. Et de ce côté là, c'est réussi grâce à une écriture fluide et dynamique, riche en dialogues,
et un scénario plutôt addictif.
Comme c'est souvent le cas avec ce type de littérature, certains passages sont un peu mièvres et d'autres plus que torrides, mais en y faisant abstraction, globalement ça se lit bien.
Pourtant cela commençait bien, la plume de l'auteure, plaisante, et l'ambiance "British" du XVII ème siècle ainsi que les paysages sauvages du Lancashire, parfaitement immersifs, laissaient entrevoir de bonnes choses.
Puis, progressivement l'histoire s'englue et ne présente qu'un intérêt limité, les pages se tournent sans déplaisir mais sans grande passion non plus.
La faute sans doute à un faux rythme où l'on a l'impression de s'enliser dans une intrigue qui manque d'allant et finit Inévitablement par ennuyer.
Malgré un thème central intéressant, il ne se passe finalement pas grand chose.
L'un des points positifs concerne bien évidemment les profils des personnages, ils sont tellement travaillés et d'une densité telle, que l'on ne peut qu'être admiratif devant ces lignes.
Mais l'on pourrait objecter qu'il s'agit là également du défaut majeur de l'œuvre. Les redites sont vraiment nombreuses, et les dialogues tout comme les situations redondants au possible.
Les années passent, et pourtant j'ai eu du mal à voir l'évolution des personnages tant tout se répète à l'infini.
L'autre aspect gênant, de mon point de vue, réside dans la plume de l'auteure. L'accumulation de phrases à rallonge et du nombre (historique) de parenthèses, m'ont régulièrement fait perdre le fil, et j'ai dû relire à plusieurs reprises ces longs passages pour non seulement bien les comprendre, mais surtout garder le rythme du récit.
Je respecte les nombreux avis lus ici et là, même si j'ai du mal à saisir l'engouement qu'à pu susciter cette histoire d'une intensité dramatique puissante.
En parallèle, une autre affaire, dont on entraperçoit assez rapidement les liens avec celle qui lui occupe l'esprit, se révèle aussi captivante à suivre.
Indridason alterne les chapitres entre deux temporalité sans jamais nous égarer, les histoires demeurant aussi intéressantes l'une que l'autre.
Je suis impatient de découvrir la suite, mais à ce jour elle n'est hélas pas encore disponible.
L'affaire est, comme à l'accoutumée, addictive et passionnante à suivre, le profil de Konrad s'épaissit, l'auteur nous dévoile un pan supplémentaire de son histoire personnelle et des traumatismes vécus par les siens alors qu'il vivait sous le joug de son délinquant de père.
Retraité de la police, les moyens d'investiguer de Konrad sont restreints. Se heurtant régulièrement aux limites de sa légitimité, il fait preuve d'abnégation, ses remords ne lui laissant que peu de répit.
Je ne doute pas que l'épisode suivant soit du même calibre.
Je suis donc satisfait d'avoir laissé une seconde chance à cette auteure pour me convaincre.
L'enquête policière est plus présente, les personnages rencontrés précédemment s'etoffent sans pour autant la reléguer au second plan. L'équilibre entre leurs profils, leurs vie privée et leurs investigations est tout à fait pertinent.
Le Nord de la Suède apparaît comme une très belle région, sauvage et peu peuplée, et empreinte de communautés religieuses plutôt prégnantes, aspect qui m'était alors totalement inconnu. Loin de se laisser de côté, elles entendent prendre part aux décisions et ainsi posséder un maximum de responsabilités.
Åsa Larsson l'évoque fort bien, elle qui a vécu dans cette région et baigné dans cette ambiance, et réussit à nous raconter une histoire prenante et immersive.
L'enquête revêt un caractère véritable, ce qui, de manière générale, représente l'un des marqueurs du roman policier nordique.
À cela s'ajoute le fil conducteur de la série mettant en scène Konrad, à savoir la découverte des circonstances de la mort de son père assassiné il y plusieurs dizaines d'années.
Un très bon moment de lecture.
Le rythme est plutôt vif avec notamment ses nombreux dialogues. Le suspense demeure entier, les personnages intéressants, et la plume de l'auteure d'une grande fluidité.
Une fois de plus, les paysages du Norfolk sont parfaitement retranscrits, nous permettent de voyager et de nous immerger dans cette magnifique campagne anglaise.
En dehors de l'enquête policière, les différentes thématiques abordées restent d'autant plus intéressantes qu'elles sont habilement traitées et seront toujours d'actualité.
Il ne se passe pas grand chose alors que le meurtre sauvage et très sanglant apparaît tôt. Du coup, je me suis autorisé à croire que la suite allait être du même niveau, hors il n'en fut rien.
Il n'y a pas à proprement parlé d'enquête, mais plutôt une suite d'événements vécus par Rebecka Martinsson, l'héroïne principale, alors qu'elle vivait en Laponie parmi les membres d'une église au fonctionnement opaque et radical. Ces souvenirs lui permettent de mener ses investigations tout en tentant d'exorciser les traumatismes, et autres mauvaises expériences, ressentis au sein de cette communauté.
La fin arrive un peu abruptement, sans que certains liens soient évidents, participant ainsi à ma demi-déception.
Les premières lignes à peine lues, on est déjà plongé dans l'histoire, le décor est planté dans la ville de Londres de la fin de XIX ème siècle où le fossé entre les classes sociales est conséquent.
C'est entre l'opulence des belles demeures des quartiers riches et l'extrême misère des logements à peine salubres, que nous faisons la connaissance, entre autres, de Mabel, l'héroïne principale de l'œuvre.
Bénéficiant d'un suspense intéressant, et empreint d'une dose de féminisme bienvenue dans cette étroitesse d'esprit typique et bien masculine de l'époque, le roman se révèle un véritable "page turner".
À partir de ce postulat, l'auteure tisse son intrigue et esquisse des profils se révélant progressivement et réservant de bonnes surprises.
À cela s'ajoute un bon suspense et le tour est joué.
Loin d'être révolutionnaire, mais efficace.
Comme l'indique l'auteure, il ne faut pas y voir une malédiction particulière où le paranormal aurait une place prépondérante, mais la situation géographique du bâtiment n'est sans doute pas étrangère au nombre important de victimes.
J'ai apprécié d'en apprendre un peu plus sur certains tueurs en série ou autres personnalités que l'ont peu qualifier de singulières.
Il ne me reste plus qu'à compléter mon envie d'en savoir plus avec la chaîne YouTube de Sonya Lwu, et le reportage sur Netflix.
Mythomane et un peu mégalomane également, ce personnage est avant tout un lâche comme il en existe peu. Et s'apercevoir jusqu'à quelles extrémités il a été capable d'aller dépasse l'entendement.
Comment tout cela a-t-il débuté ? Comment ce menteur pathologique a-t-il comblé le vide de sa vie ? Comment et pourquoi a-t-il manipulé son entourage aussi longtemps et les a-t-il supprimés quand l'étau s'est Inévitablement resserré ?
C'est à ces questions que tente de répondre Emmanuel Carrère à travers son livre, où il nous explique sa démarche et les liens qu'il a dus tisser pour échanger avec cet abject personnage.
Il ne s'agit pas d'une enquête journalistique, c'est avant tout le besoin d'un auteur d'écrire sur le sujet, d'y inclure un aspect introspectif et de tenter d'expliquer les raisons d'un tel choix.
N'oublions pas d'avoir une pensée avant tout pour les victimes de cet assassin.
Et puis, tout dérape subitement, ses repères, son métier de chirurgien, ses connaissances voire quelques uns de ses amis, pour finalement voler en éclats.
Après une période de sidération, cet homme veut comprendre ce qui lui apparaît comme absolument inconcevable, quitte à prendre tous les risques. Ce besoin impérieux lui est nécessaire pour tenter de se reconstruire un minimum.
L'auteur dissèque avec toujours autant de talent les tréfonds de l'esprit humain, ici celui d'un homme traumatisé ayant perdu tout ce en quoi il croyait.
C'est ce que découvre, pendant ces temps difficiles de seconde guerre mondiale où Londres est quotidiennement bombardée, Grace Bennet, nouvellement employée dans une vieille librairie poussiéreuse.
Si cette œuvre pouvait être étudiée au collège, peut-être cela inciterait-il nos adolescents à se pencher davantage sur cette activité passionnante plutôt que de s'abrutir une grande partie de la journée sur les écrans.
À quand ce changement des œuvres littéraires étudiées à l'école, dont la plupart détournent les jeunes du plaisir de la lecture en ne leur faisant entrevoir qu'une infime partie (et pas forcément la plus agréable compte tenu de leur âge) de ce qu'elle est vraiment ?
Alors pour quelles raisons me suis-je lancé dans cette lecture ? La quatrième m'a inspiré et donc pourquoi ne pas essayer ?
Mais non, cela n'a pas fonctionné.
De plus, le style plutôt froid et clinique, ainsi que des personnages fort peu attachants, ont laissé le champ libre à l'ennui qui s'est inexorablement et rapidement installé.