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Entre 1900 et 1933 quarante journaux pour enfants voient le jour, au nombre desquels La Semaine de Suzette, l'Epatant, Fillette avec leurs héros phares, Bécassine, Les Pieds Nickelés et Lili. Les périodiques comme les "Livres Roses de la guerre" de Larousse alimentent une paralittérature de "bourrage de crâne". En effet, la déclaration de la guerre en août 1914 donne une inflexion patriotique à ces publications alors avant tout récréatives. Elles vont devenir des vecteurs idéologiques polémiques tant par leur contenu nationaliste que par la forme contestée.