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Extrait ajouté par Darkgold 2016-02-21T18:31:42+01:00

"[...] Rien ne bouge dans la forêt. Pas de son. Ni de vent, d'oiseaux, de passage de bêtes. Il y en a peu d'habitude, ou on ne les remarque pas, mais rien de ce silence épais. On pourrait sans doute le toucher si on essayait assez fort. Gueule de Truie regarde la fille. Elle a les yeux fermés, immobile et la main tendue. Et il devine qu'elle a fait ça, exactement; elle touche le silence."

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:52:35+01:00

Le masque est neutre à l’intérieur ; protection, barrage. L’enfant respire. Il comprend que ce visage le retire du monde. Il serre sa veste autour de son cou, la ferme jusqu’au dernier bouton. Il note qu’il devra mieux les coudre, plus haut, plus serré, mieux cacher sa peau. Il n’est plus que cuir et métal. Chaque tache de rose est devenue une erreur.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:52:15+01:00

Dans le zoo, une femme pousse un long cri. Sans doute perchée sur une grille, un des morceau de métal planté dans le ventre. On est pressé, la Troupe n’a pas que ça à faire. Cette fois-ci, on évite les installations de croix ou les pendaisons.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:51:57+01:00

Gueule de Truie fait attention avec l’homme. Il n’aimerait pas le casser. Il n’a même pas envie de le Questionner. Au début, oui, mais c’est passé. Le vieux a supporté beaucoup, déjà, et ses yeux vivent encore. Gueule de Truie sait quand l’esprit quitte le corps, quand il ne reste que la viande. Le vieux est toujours là.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:51:41+01:00

Je crois que tu parles parce que tu voudrais forcer les choses dans des… Des. Des formes. Parce que les formes, tu peux les ranger. Mais des mots y’en a pas, quand on vit. T’as qu’à sentir. T’as qu’à comprendre ce qu’on peut pas dire.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:51:27+01:00

Ça n’a rien à voir, il ajoute. Les corps. La façon de manger des autres. Là-bas ils étaient fous. C’était pour faire mal. Il n’y a rien à chercher. Envahir. J’ai vu la mer, une fois. C’est pareil. On peut pas être envahi. Ou comme l’orage. On peut pas le contenir. On ne peut pas l’emprisonner. Ce que tu cherches, là, ça n’a pas de sortie. Ils veulent faire mal au tonnerre, mais on ne peut pas lui faire mal.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:51:14+01:00

Non, l’amour est mort bien avant le Flache. Trop servi, trop usé. Mis sur des gens incapables de le comprendre, ou de vivre ce qu’il risque de faire perdre. Fleurs, bagues, phrases de promesses, lettres, baisers figés, non. Non.

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Extrait ajouté par Fanfan_Do 2024-01-06T19:51:01+01:00

J’ai pris ton silence pour de l’intelligence. Mais j’aurais dû comprendre que ce que je pensais être toi n’était qu’un écho de moi-même, chuchoté dans le vide que tu représentes.

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Extrait ajouté par Lust 2015-07-05T07:31:53+02:00

Vous me donnez la rage, et je me méprise de t'avoir laissée faire. Non, laisser faire est une excuse et je mérite mieux que cela ; avoir pensé que tu étais pourquoi pas différente, et que ta chair était une autre chair que celle des rats que je chasse.Toi, tes espoirs frauduleux, tes rêves que tu n'es pas assez forte pour vivre, ta boite, ta viande, tes souvenirs et ta confession repoussante, je ressens du dégoût. L'idée même que tu aies voulu te faire remplir le ventre pour y trouver une justification à ton existence de singe me repousse. J'ai honte. J'ai simplement honte de t'avoir touchée. Honte. Quand j'étais jeune, je me coupais la peau du sexe pour me punir de bander, voilà. Je me pinçais entre deux doigts et je coupais là, pour lui apprendre. Je n'avais même pas de mauvaises pensées, c'était mon corps qui tentait de vivre hors de moi, hors des limites que je lui fixais. Quand j'ai eu le malheur de ne pas comprendre ce que tu étais, je l'ai trahi, je l'ai forcé à participer à ce que j'ai fait, j'ai renié ce que je lui avais appris par la force. Maintenant je me demande avec quel couteau je vais couper mon esprit assez profond pour lui apprendre sa faute et la graver en lui. Mais je trouverai. Je trouverai. J'aime les lames, je connais leur goût de glace, celle-ci ne m'échaappera pas.

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Extrait ajouté par Lust 2015-07-05T07:29:45+02:00

Je suis... Je suis ce que tu ressens. Je suis l'espoir. Je suis les vis d'acier dans le creux du ventre, et le filin inusable qui relie deux personnes. Je suis le manque et la terreur de posséder l'autre. Je suis le guide, je suis le cerf blanc.

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