Extraits

Il n’eut pas besoin de me répondre car nos boissons arrivèrent, apportées par une serveuse qui n’était pas Rachel. Elle nous ignora presque autant que nous l’ignorâmes. Presque, car elle devait encore nous servir pour mériter un pourboire.

— Est-ce que tu as fait sauter le boulot pour moi ? s’enquit-il en plantant des pailles dans nos boissons. Tu ne sors pas ce soir-là, d’habitude.

— Dégonfle ton orgueil. Il m’écrase tellement contre le mur que j’ai du mal à respirer.

Un sourire malicieux recourba ses lèvres.

Les oiseaux de nuit chantent, chantent, chantent. La princesse tombe, tombe, tombe. Un cœur de pierre et une langue acérée, belle vénus, elle pourfendit tous ses prétendants, sauf un. L’amour était son armure, et cette mélodie son arme. Leur combat fut féroce, les pertes considérables, mais belle vénus, elle sourit en abaissant sa porte. 

Sentant que Taz attendait que je décide si j'avais subi suffisamment d'abus pour une journée, je roulai le torchon en boule et le jetais sur le perron.

- Encore ?

En gloussant joyeusement, Taz se mit en position de combat et attendit que je l'imite.

- Encore, acquiesça-t-elle. Cette fois, je ne retiendrai pas mes coups.

Peut-être que les coups précédents m'avaient causé des dommages cérébraux ; autrement, je ne vois pas pourquoi sa remarque m'aurait fait sourire.

La vieille bâtisse fit voler ses rideaux interrogativement, et je levai un bras en guise de réponse. Tout allait bien. Aucun signe d’Ambrose et de sa bouche fruitée.

À peu près au moment où je me rendis compte que j’étais en train de regarder fixement l’arrière de la tête de Linus, il planta son regard dans le mien, son expression méfiante, comme s’il n’avait pas confiance en mon assentiment. La ligne de sa bouche pincée me rappela les rabats d’une enveloppe tandis qu’il les refermait pour clore le sujet qui me brûlait toujours les lèvres.

Sans avoir recours à un coupe-papier, je ne savais pas comment réussir à le faire parler à nouveau.

"They're spirit and bone. That's it. That's all."

How sad to be reduced ot an it when you once were a person. "I'm going to call him Cletus. He looks like a Cletus."

Depression was an old coat I sometimes wore. It fit too tight in the shoulders and pinched as I moved, but taking it off required herculean effort, and I wasn’t feeling even demigoddess-touched at the moment.

“No one can save us from our birthrights.” His chill sigh whispered past my ear. “We’re all trapped in the net cast around us by fate the moment our eyes blink open. Whether the net is woven from silk or twine doesn’t matter. When you struggle against its pull, it cuts all the same.”

Thrice-blessed birch water and horned owl tears. Neither ought to be giving me fits, but owls were familiars of Hecate, and I was goddess-touched. Maybe there was a connection, and my magic reacted more strongly to her symbols. I wondered if we would ever know for sure.

Ambrose had robbed me of sleep, but I kept that to myself. I seemed to be bottling up more and more lately. Woolly would not be pleased about that. She would demand I uncork as soon as possible. That meant reaching out to one of my three lifelines.

There was an undefinable quality in Boaz that made you feel like if he wanted you, if he wanted to be with you, then you must be special too.