Commentaires

Je remercie chaleureusement Célia Ibañez de m'avoir fait parvenir son livre que j'ai dévoré avec grand plaisir.

Si j'avais aimé le tome 1, j'ai trouvé le deuxième tome encore meilleur. C'est bien connu, je ne lis pas beaucoup de science-fiction mais cette série m'a vraiment embarquée.

L'histoire : On suit donc à nouveau Vénus, qui au début de ce tome est une H.A (humain amélioré) 3.0 grâce au gain du concours qu'elle a remporté. Ce gain lui permettra de devenir une H.A 8.0, une humaine entièrement robotisée. Elle qui était une H.N.A (humain non amélioré) dans le premier tome, issue de Sorgem (quartier défavorisé) se retrouve sous les feux des projecteurs. Au fur et à mesure, elle constate que certaines choses ne tournent pas rond. À commencer par les Arènes, ce jeu sordide où nombre de candidats non améliorés vont s'affronter, s'entre-tuer pour gagner leur droit de devenir 8.0, comme elle. Mais les Arènes sont barbares, sanglantes, inhumaines. Si le public en raffole, Vénus les abhorre et peine à regarder sans dégoût.

En parallèle, on suit l'histoire d'une petite fille enfermée dans une cage et sur qui on fait des expériences. Vénus va ainsi récolter les pièces d'un puzzle incroyable. Tout s'enchaîne à une vitesse déconcertante, les rebondissements ne connaissent presque aucun temps mort.

Les personnages : Comme pour le premier tome, j'ai tout à la fois aimé et détesté Vénus. Durant les trois quarts du livre j'ai même ressenti de l'empathie vers elle, vers Harry que j'ai trouvé encore plus attachant. Concernant Kun, qui est un des joueurs des Arènes, j'ai été surprise de l'apprécier aussi. Le groupe qu'ils ont formé, Vénus, Harry et lui m'a assez plu. J'ai beaucoup aimé ce lien particulier entre Vénus et Kun, ce lien basé sur un passé commun chargé. J'ai aussi beaucoup aimé suivre les réunions des révolutionnaires appelés les ADL.

Ressenti général : C'est presque un coup de cœur. La direction qu'ont prise les dernières pages m'ont frustrée et mise en colère. Et c'est dans ces pages-là que j'ai détesté Vénus de tout mon cœur. J'avais eu espoir qu'elle comprenne que les choses doivent changer, que leur population est entièrement sous contrôle et qu'ils doivent être libres, enfin. Mais non, elle m'a déçue. Elle a fait tout l'inverse. Malgré ce goût amer, le dernier chapitre n'en reste pas moins sous haute tension, addictif comme tout le reste du livre. J'ai eu envie de lire le tome 3 dans la foulée tant c'est prenant. La plume est extrêmement fluide, l'humour est très bien dosé, les scènes chaudes ne prennent pas le pas sur l'histoire. J'aime toujours autant l'univers futuriste qu'a créé l'auteur, je m'y suis crue. J'ai tremblé encore une fois avec Vénus, vibré aussi. C'est captivant, prenant, addictif, drôle.

En conclusion, je recommande fortement cette série de science-fiction et je me plongerai dans le tome 3 sans hésitation.