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Il saisit mes poignets, les yeux maintenant ouverts, toujours lourds de désir.
– Si tu continues comme ça, il va y avoir des conséquences.
– Et ce sera une punition ou une récompense pour t’avoir épaté ?Son visage s’adoucit quelque peu, et il rit.
– Je n’ai pas encore décidé. Je n’arrive pas à penser.
Je frissonnai par anticipation.
– Je suis impatiente de le découvrir.
Afficher en entier- Alors, n’abandonne pas. Aime-moi, bon sang ! Par pitié, ma belle, laisse-moi t’aimer…
Afficher en entierJ’aidai Alli à faire ses bagages, parce qu’elle n’en avait pas eu le temps, ayant passé la nuit avec Heath. Je pouvais dire, à son air défait et fourbu, que leur nuit avait été intense. Probablement pas moins que celle de Blake et moi. Elle avait raison, sur ces frères Landon, ils nous donnaient fort à faire. Que les cieux aient pitié de nous…
Afficher en entierSa main se posa sur mon cœur, ma poitrine soulevée par un souffle frénétique que je ne pouvais plus contrôler.
– Chut, ma belle. Je suis là, murmura-t-il.
Il couvrit mon corps de sa chaleur, ses lèvres s’emparant des miennes, tendre et plein d’amour, apaisant mes craintes. Il embrassa mon menton et sa bouche descendit vers les parties sensibles de mon cou, juste sous l’oreille.
– Tu te rends compte que c’est moi, ma belle ? Ce sera toujours moi.
À ces mots, mon corps se détendit sous lui. Je desserrai mes poings tétanisés, puis me concentrai sur son contact, semblable à aucun autre. Personne ne m’avait jamais touchée comme lui le faisait, comme s’il connaissait mon corps mieux que moi.
Peu à peu, la panique reflua, se dissipant à mesure qu’il se faisait reconnaître par mon corps, sa voix me ramenant à l’instant présent, à notre instant.
Afficher en entierL’arôme frais de la fraise se mêla à celui du chocolat lorsqu’il en posa délicatement un morceau sur ma lèvre inférieure. J’ouvris la bouche, mais Blake gardait le fruit juste hors de ma portée. Je me cambrai pour l’attraper, jusqu’à ce qu’il me laisse enfin y mordre à pleines dents. Je le mâchai et l’avalai, savourant l’expérience nouvelle de combiner mon obsession pour Blake avec mon goût pour la nourriture. Bizarrement, je ne voyais aucune objection à abuser des bonnes choses ni à les mélanger, dans le cas présent.
Afficher en entierJe me reculai, et il chassa la larme qui roulait, m’embrassant doucement.
- Aime-moi, Blake.
Afficher en entier- Si tu tiens à moi, tu resteras loin de moi.
Afficher en entier– Erica, c’est mon frère. Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Il voulait faire quelque chose pour aider. Tu sais comment il est.
Oui, je savais comment il était ; combien il était impossible de lui dire non, en particulier lorsqu’il avait des vues sur quelque chose. Je fis un tour dans la pièce, admirant la façon dont l’espace avait été transformé depuis notre visite. On ne pouvait rêver mieux. Les seules idées qui me venaient concernaient la façon d’organiser le mobilier. Blake avait fait tout le reste. Bon sang !
Afficher en entier– Je n’arrive pas à croire que je m’apprête à le refaire, dis-je.
Blake passa son bras autour de mes épaules. Il me serra contre lui, et je me détendis au contact de sa chaleur familière. On quitta l’immeuble de ses bureaux pour descendre la rue de quelques pâtés de maisons. Il inclina la tête et déposa un baiser rassurant sur ma joue.
– Il n’y aura pas de coup tordu, cette fois, je te le promets.
Je m’esclaffai et ouvris de grands yeux.
– C’est tout de suite plus rassurant !
Afficher en entier– Tu es la seule, Erica. Il n’y a jamais eu personne d’autre
– Mais…
– Ni Risa, ni Sophia. Aucune ne t’arrive à la cheville. Crois-moi, personne n’y arrivera jamais. Si on échoue tous les deux… (Son emprise sur moi se resserra un peu.) Je ne l’imagine même pas. Bon Dieu ! je continuerai d’essayer jusqu’à ce que j’y parvienne. Dis-le, ma belle, s’il te plaît.
Sa douce requête me brisa le cœur.
– Dis-le… répéta-t-il dans un murmure, en m’embrassant doucement.
– Je t’aime.Les mots m’étaient venus dans un sanglot. Je combattis le désir de succomber tout à fait, retrouvant des forces dans la baisse de pression qui avait suivi mon aveu.
– Je t’aime tant…Il répondit en me soulevant et en m’asseyant sur le bord du bureau.
– Alors, n’abandonne pas. Aime-moi, bon sang ! Par pitié, ma belle, laisse-moi t’aimer…
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