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Mon histoire avec Blake était terminée. Je l’avais finalement perdu.Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. J’avais appris à dire au revoir, adieu. Mais je ne me souvenais pas avoir jamais autant souffert. Ma raison de vivre, de me lever le matin, tout ce qui avait constitué mes espoirs venait de m’être arraché. Mais j’avais survécu à ce genre de déchirement auparavant, je le savais.Quelque part dans les tréfonds de mon âme, je cessai de saigner. L’implacable souffrance s’apaisa, et le souvenir de ce que nous avions été ensemble ne fut plus qu’une autre cicatrice......
.....Mon amour pour Blake avait changé, il était devenu un ténébreux souvenir doux-amer marquant à jamais mon passé. Mon plus grand amour était devenu mon plus grand regret
Afficher en entier- Aucune raison. Je suis juste amère et solitaire. En tout cas, ne lâche rien. Je sais que je peux te faire confiance, mais ces deux Landon peut se montrer très persuasifs.
Elle parut sérieuse un instant, puis ses lèvres s’incurvèrent, et on partit toutes les deux d’un grand éclat de rire.
Afficher en entierJe souris, contente d’avoir retrouvé confiance dans les talents d’agent immobilier de Fiona. Au bout du compte, on avait besoin d’un espace de travail confortable et dans nos moyens pour héberger les membres nouvellement embauchés de l’équipe de Clozpin, le réseau social de mode que j’avais passé cette dernière année à développer.
Afficher en entierBlake avait ses propres contradictions. Il pouvait se montrer doux et d’une tendresse désarmante un instant, et me faire écumer de rage aussitôt après, avec sa tendance pathologique à tout contrôler. Il pouvait affecter de façon infernale les affaires de mon entreprise toute la journée, et me baiser toute la nuit jusqu’à épuisement le soir venu. D’accord, j’avais parfois besoin des deux, mais mes sentiments quant à cette emprise sur ma vie restaient ambivalents. L’idée de le laisser faire m’effrayait, mais j’apprenais à lui faire confiance autant que possible.
Afficher en entier« Laisse-moi t’aimer. À ma façon... »
Afficher en entierSes sourcils se haussèrent, comme s’il avait anticipé ma réaction. Je me perdis un peu dans ses yeux. Ses magnifiques iris noisette surmontés de longs cils épais étaient la pièce maîtresse d’un visage qui me coupait le souffle à chaque regard. Les traits francs de son menton. Sa peau légèrement hâlée. Ses lèvres pleines et appétissantes, qui me rappelaient les choses terribles et merveilleuses qu’elles pouvaient me faire. Je pouvais le contempler pendant des heures sans jamais me lasser des émotions que j’éprouvais, de la façon dont je me sentais possédée et obsédée. Je ne m’étais jamais sentie aussi désirée, ni aussi obnubilée par un homme. Blake était cet idéal beau et affolant, et j’en adorais chaque molécule.
Afficher en entierIl me prit par les hanches et me pressa entre son corps musculeux et le mur derrière moi. Je ne savais pas ce qui se passait dès qu’il me clouait sur une surface dure, mais, putain, j’adorais ça. Je glissai mes mains dans ses cheveux et l’embrassai en retour, m’abandonnant aussitôt à son étreinte. Quelle heure était-il ? Qu’avais-je à faire plus tard ? Je survolai mentalement tout ce qui pouvait me séparer du moment où je serais nue avec Blake. Sa cuisse se glissa entre mes jambes, exerçant l’exacte pression nécessaire pour que la couture de mon jean vienne me titiller à travers ma culotte.
Afficher en entierTout ça semblait très bien, mais il n’y avait pas si longtemps elle m’avait placé un magnifique appartement remis à neuf dans une maison de cette même Commonwealth Avenue, qui non seulement appartenait à Blake mais en plus abritait son domicile. La ligne ténue entre nos vies personnelles et professionnelles était déjà beaucoup trop trouble. Cette fois, j’allais rester ferme.
Afficher en entier« – Allons dans l’eau.
Je m’esclaffai.
– Tu plaisantes ! Tu imagines à quel point elle doit être froide ?
– Je sais exactement à quel point elle est froide. J’ai nagé dans l’Océan, ici, toute ma vie. Allez, ne vous dégonflez pas !
Ses lèvres s’étirèrent en un sourire espiègle.
– Non, merci. Je vais plutôt m’en tenir aux piscines et aux mers chaudes.
Il ôta sa chemise. Les traits noirs qui dépassaient de ses manches se déployaient maintenant pleinement, flammes d’un graphisme élaboré qui léchaient sa peau. Indéniablement, il était très beau. Pas aussi mince que Blake, mais réellement canon. Le résultat de pas mal d’heures en salle de gym, supposai-je.
– Vous savez ce qu’on dit de l’eau salée.
Je relevai les yeux, embarrassée de l’avoir trop regardé. On pouvait bien détailler les tatouages, non ? C’était normal.
– Qu’est-ce qu’on en dit ?
Mon regard reprit sa flânerie.
– Les océans et les larmes soignent tous les maux. Un plongeon dans l’Océan, et vous serez comme neuve.
Il restait dressé là devant moi, à moitié nu dans son short de surfeur.
Je me forçai à regarder ailleurs et traçai une ligne dans le sable de la pointe de mon pied nu.»
Extrait de
Fatales attractions
Meredith WILD
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