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Extrait ajouté par Lauree 2018-08-15T10:19:51+02:00

— Je baise comme un putain de dieu, je lèche les clitoris comme un foutu sextoy, et je peux baiser des heures, mec, des heures. Tu sais, nos vieux étaient des connards, mais j’ai toujours été d’accord sur un point. « Les chattes, on les lèche bien et on les baise à fond, mais on ne se met pas à les adorer comme des foutues déesses. » Mais bordel, mec, Lila, ma putain d’amish blonde innocente et cinglée, a tout bouleversé. Merde, file-moi une connerie d’autel à son image et je vais l’adorer. Elle m’a ensorcelé, Styx, et pas seulement parce qu’elle est canon, mais parce que… c’est elle.

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Extrait ajouté par Lauree 2018-08-15T10:19:01+02:00

— Je n’suis pas comme eux. Ouais, je suis un pineur, c’est pas un secret. Je me suis tapé une putain de file d’attente de chaudasses. Mais s’il y a une chose que je n’ai jamais faite, c’est de me préoccuper d’une meuf comme je me soucie de toi. Je tuerais pour toi, bébé. Que quelqu’un fasse seulement mine de vouloir t’arracher à moi et je lui tranche sa gorge de fils de pute. Tu m’appartiens, tu es à moi, et là, dans ce lit, je vais faire quelque chose d’autre pour la toute première fois. Une première pour nous deux.

Je retins ma respiration, trop effrayée de gâcher cet instant par un souffle qui interromprait ses révélations.

— Je vais te faire l’amour, Lila. Je vais te prendre, te posséder. Parce qu’il n’y a personne d’autre… personne d’autre qui puisse m’offrir ce moment à part toi.

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Extrait ajouté par Milka2B 2017-12-26T15:23:44+01:00

— Je crois que l’amour est l’amour, quels que soient les défauts ou la foi de la personne à qui tu choisis d’offrir ton cœur. Nous sommes tous déchus, en un sens, Lila, personne n’est parfait, mais recevoir l’amour inconditionnel d’un autre, c’est finalement la seule chose qui compte.

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Prenez garde aux Maudites. Un regard dans leurs yeux sans âme et vous serez piégés par la luxure. Une caresse de leur bouche sur votre chair, et vous aurez faim de leur corps, un besoin charnel impérieux, insatiable et impie. Leurs manoeuvres de séductrices vous ensorcelleront, vous soumettant à leur volonté damnée jusqu'à vous entraîner vers l'abîme de soufre où vous brûlerez pour l'éternité.

Nul homme ne peut aimer une fille maudite d'Eve pour elle-même. Nulle fille d'Eve ne pourra connaître l'amour d'une âme pure.

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Extrait ajouté par iba76 2021-04-19T10:05:44+02:00

— Tu n’as jamais goûté de café non plus ?

— Non, qu’est-ce que c’est ?

Je regardai le liquide chaud et aromatique avec une grande curiosité. Le parfum était plaisant, attirant, même.

— C’est une boisson.

Je ne pus retenir mon rire, et un gloussement s’échappa de mes lèvres.

— Oui, je le sais, Ky. Je ne sais pas grand-chose de votre monde, mais je reconnais une boisson chaude.

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Le regard de Ky croisa le mien, alors que les vestiges d'un sourire enjolivaient encore mon visage. Sa main libre effleura tendrement mes lèvres.

- Tu sais que ça te va sacrément bien, p'tit cul ?

- Qu... Quoi donc ? demandai-je alors qu'il retirait sa main de ma bouche.

- Ce putain de sourire à tomber. Je n't'avais jamais sourire depuis tout le temps que tu es arrivée chez nous.

Je me rembrunis.

- Parce que je n'ai pas souvent de raison de sourire.

Ky commença à passerles doigts sur le dos de ma main.

- Alors fabrique une raison, Li. Ne te trouve pas d'excuse pour justifier ta vie merdique. C'est pas difficile. Si quelque chose te plaît pas, trouve autre chose qui te plaît. Si t'aime pas quelqu'un, reste à l'écart. Tu veux changer de vie ? Tu te bouge le cul et tu la changes.

Il me pressa longuement la main.

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- Compris, meuf. Tu parlais à Dieu et tu te débarrassais de ma peste... (je la regardais avec un petit geste du menton.) Comment t'as dit, déjà ?

- Votre peste de séduction immorale, déclara-t-elle avec fermeté.

Je laissais échapper un sifflement bas et secouai la tête avec un sourire goguenard.

- Ouais, ce sale truc bien flippant, p'tit cul.

Elle fronça les sourcils.

- Me châtierez-vous ?

Je me levai et la regardai retirer les feuilles mortes de sa robe foutrement hideuse.

- Je sais même pas c'que ça veut dire, alors ça va être chaud de te répondre, p'tit cul. C'est vrai, j'comprends même pas comment un fils de pute maléfique, contagieux et infidèle comme moi a pu survivre toute sa vie sans que le bon Dieu lui balance un éclair pour lui frire le cul !

Lila poussa sur ses mains et se releva, la bouche pincée.

- Puis-je vous demander d'éviter de m'appeler... << p'tit cul >> ? Je me nomme Lila, déclara-t-elle d'un ton raide.

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Extrait ajouté par Milka2B 2017-12-26T15:24:39+01:00

Dans cette vie, une nana à tes côtés et à l’arrière de ta moto, ça change tout quand les emmerdes débarquent. Crois-moi, Mae est ma ligne de survie dans la fosse à purin de la vie. Elle est mon putain de tout.

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Extrait ajouté par Milka2B 2017-12-26T15:21:48+01:00

Je levai une main tremblante pour essuyer le miroir jusqu’à ce que mon reflet impie apparaisse. Je regardai fixement cette femme, les lèvres retroussées de dégoût. Elle était magnifique, une peau dorée sans défaut, de longs cheveux blonds, des yeux semblables aux bleuets… Quelle illusion impressionnante. Une création du démon dans toute sa malice.

Chaque mèche platine était tressée de péché, chaque étincelle de saphir était une lueur d’immoralité, chaque rougeur sur ces joues était le bourgeon de l’impiété.

Les hommes se pressaient autour de cette femme, pris au piège de Satan. Ils voulaient la prendre, s’unir avec elle pour le pur plaisir de la chair, rendus fous par les charmes de son corps voluptueux, sa poitrine généreuse, sa bouche rose somptueuse.

Toute pensée rationnelle s’échappait de leur esprit d’un seul regard. Leur désir prenait le contrôle de leurs actes, et ils n’écoutaient plus que leur faim insatiable d’elle. Tels des papillons attirés par la flamme, ils s’approchaient de sa beauté et, en elle, le démon se réjouissait et prélevait âme après âme pour les brûler en enfer pour l’éternité.

Les paroles clairvoyantes du prophète David tournoyaient dans ma tête et me tourmentaient, broyant mon âme.

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Même si c'était difficile à accepter, je savais qu'ici, parmi les miens, mon peuple... mes sauveurs... j'étais à ma place. Mon cœur se fendait à chaque instant un peu plus, mais je devais rester à la Nouvelle Zion... Je devais être sauvée du pêché. Alors seulement, je découvrirais si Ky aimait réellement la femme que j'étais sous mon apparence de tentatrice.

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