Extraits

L'amour ne voit pas les couleurs, seulement des cœurs purs.

- J'ai entendu des rumeurs...

- Quelles rumeurs ?

Elle laissa échapper un soupir exaspéré.

- Tu vas m'obliger à te poser clairement la question, pas vrai ?

Je me calai sur ma selle, bien confortablement.

- Ouais, ma belle. On dirait bien.

- Es-tu homo ? laissa-t-elle brusquement échapper, clignant des yeux comme si elle n'en revenait pas d'avoir poser la question. Enfin... Tu as dit que je te plaisais... Alors, bisexuel, peut-être ?

- ..... Je ne plante ma lame que dans les dames.

Sa lèvre frémit et elle secoua la tête.

- C'est ça ... Deux simples princes charmants du tourne-broche, quoi.

- Je vous jure, depuis que vous êtes casés, vous êtes devenus vraiment chiants, tous les deux. Vos meufs trimballent vos couilles dans leurs sacs à main! Elles doivent les caresser comme des chiots quand elles sortent le pognon que vous devez leur fournir.

L'amour ne voit pas les couleurs, seulement des cœurs purs.

sia

— Les deux, ensemble… (Elle secoua la tête.) Putaiiin… La meilleure chevauchée de ma vie.

Crow :

Il m’adressa un sourire démoniaque.

— Oh, mon ami*, j’ai pris grand soin d’eux tous. (Il ferma les yeux et grogna.) D’ailleurs, je me rejoue quelques scènes toutes les nuits pour m’endormir.

...Je n'aurais pas pu être plus fier de porter les couleurs du club.

Il était ma famille.

J'avais enfin trouvé ma place...après tout ce temps.

Après avoir longuement combattu mes démons, je m'autorisai à accepter la vérité...

J'avais trouvé ma place.

It didn’t make sense. Nothing about this made sense, about how we three meshed and melded into one organic whole. But I didn’t care. In this moment, I cared about nothing else but feeling these two men against me, chasing away the demons that had possessed me for too many years.

— Il y a des semaines, tu m’as demandé comment c’était.

Je regardai Maddie, de l’autre côté de la pièce, les joues rouges et ses yeux verts écarquillés à l’idée d’être le centre de l’attention.

— Tu te demandais comment c’était d’être avec Flamme.

Elle afficha un petit sourire qui me gonfla la poitrine.

— Paisible. (Elle sourit et hocha doucement la tête.) Je ne peux le décrire autrement que par « paisible ». Avec lui, je suis en paix après des années de malheur et de désespoir.

Maddie se leva et traversa la pièce. Elle hésita puis posa la main sur la mienne et pressa.

— Si tes hommes te donnent ce sentiment, tu dois te battre pour eux. (Elle plongea son regard vert dans le mien.) Qu’est-ce que l’amour, de toute façon ? Ce n’est jamais simple et ne correspond jamais à la définition d’autres personnes amoureuses. Pour beaucoup, l’amour entre Flamme et moi est inhabituel. Mais il m’a sauvée. (Elle hoqueta.) Et je l’ai sauvé. Si tu as sauvé tes hommes et qu’ils t’ont sauvée, vous êtes faits pour être ensemble.

J’étais l’abomination qui offensait tant le Klan de Louisiane qu’ils étaient allés plus loin que de planter des croix en feu dans le jardin de mes parents, et qu’ils avaient incendié leur maison, assassinant l’amour et le bonheur dont je m’étais permis de rêver un jour.