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La femme entre mes bras...

Mon cœur...

Mon âme...

Ma plus grande rédemption...

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Je m’écartai pour poser le menton contre le sien et prendre une profonde inspiration.

— P-putain, je… je t’aime, dis-je avant de brandir la photographie. Et v-voilà… notre f-foutu b-bébé.

Les yeux brillants, Mae prit la photo et contempla intensément l’image. Elle traça tendrement du doigt les courbes de la tête et du corps de l’enfant.

— Il ou elle est si magnifique.

J’entendais déjà de l’amour pour ce petit bout dans sa voix. Elle soupira.

— Je me demande si c’est une fille ou un garçon.

Mon cœur battait la chamade, au rythme de cette même question. Elle m’observa et je haussai les épaules. Elle posa la main sur ma joue.

— Un petit gars qui ressemble à son papa, avec des yeux noisette et des cheveux sombres, beau et fort. Un chef-né.

Je déglutis et reculai. Je savais que je ne pourrais pas aligner deux mots sans bégayer et je me résolus à signer.

— « Ou une petite nana comme toi. Les cheveux noirs, des yeux de louve… La plus magnifique gamine du monde, presque l’égale de sa maman ! »

Mon cœur noirci manqua un battement à cette idée. Une autre petite Mae. Elle me bouleverserait dès notre première rencontre !

Deux putains de nanas pour lesquelles me faire du souci…

Mae se rembrunit. Elle regarda encore l’image en fronçant légèrement les sourcils.

— Qu-quoi ? bafouillai-je.

Elle prit une profonde inspiration, ne dit rien. Je pris sa tête entre mes mains pour l’obliger à me regarder.

— P-parle-m-moi.

Elle ferma les yeux un instant.

— Je me disais simplement que dans ce monde, il était moins dangereux de naître garçon. Si nous avons une fille, si elle me ressemblait…

Ma poitrine se serra. Je comprenais où elle voulait en venir après toutes les merdes qu’elle avait endurées.

— Un regard sur mon bébé, et je craindrais que quelqu’un lui fasse du mal. (Elle pâlit.) Je ne le supporterais pas, Styx. Je n’endurerais pas que mon petit bout souffre. Si elle devait être belle… les idées perverses de certains hommes…

Je levai des mains tremblantes pour signer.

— « Putain, pas de risque que ça arrive. Je tuerais tous les enfoirés qui s’aviseraient de toucher un seul de ses cheveux. Un regard vicelard et je leur arrache la bite. Je suis le foutu prés’ du club de motards le plus chaud des USA. Elle sera protégée par une putain d’armée. »

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Elle était devenue tout pour moi en si peu de temps... Mon matin, mon midi, mon soir ... Ma raison de me lever chaque jour. Elle avait été la plus belle bénédiction pour laquelle j'aurais pu prier.

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Sa voix douce me caressait comme un baume. Je fermai les yeux pour l’entendre plus clairement. Quand elle parlait, j’avais le sentiment d’avoir une amie. Quand je lui parlais, j’avais le sentiment de dire la vérité pour la première fois dans ma vie.

J’étais moi, même si j’ignorais qui j’étais.

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« Tu vivras dans le coin le plus reculé du domaine, hors de vue, mais assez près pour qu’on te surveille. Je ne veux plus voir ta gueule dans le club. Je ne veux pas que t’essaies de t’infiltrer ici. Je ne veux plus te voir, c’est tout. On fera donc comme ça. Quand tu pourras bouger, tu dégageras d’ici et de mon club. »

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- Rider, murmurai-je en passant la main sur ses longs cheveux pour dégager son visage humide. Je suis là... je suis là.

Cela n'eut effet que de le faire pleurer plus fort. Je le berçai doucement, et mes larmes se mêlèrent aux siennes sur le sol de terre.

- Je suis si seul, s'étrangla-t-il avec douleur. Je suis tellement seul... tellement perdu...

- Non...

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- Comme c'est doux, déclara-t-elle en gloussant légèrement. Et il y a des draps !

Je la regardai comme un crétin, muet, ma femme, qui s'émerveillait sur un lit défoncé aux draps miteux. Je pris conscience de ce qu'elle avait vécu toute sa vie à cause de ma famille, de moi.

On lui avait refusé toute forme de joie, même le simple réconfort d'un bon lit. Elle n'avait rien eu. Rien, sinon de la haine et du mépris. Violée, abusée... On lui avait refusé

les moindres droits humains.

Je méritais la mort. Tout ceux d'entre nous coupable d'avoir fait de sa misère une norme, tous dont moi, méritaient de mourir.

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— Maintenant, remets cette putain de veste, Styx, et arrête ton foutu mélodrame ! Merde ! Entre toi, vos meufs et Cowboy avec son ouverture d’esprit façon hippie, je vais finir par me sentir pousser un vagin ! Ce serait trop con parce que ma bite est une putain de merveille du monde et mon anaconda est trop précieux pour que je le perde !

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— Merci… Merci encore de m’avoir fait comprendre ce que signifiait être normal, pour un temps. J’ignorais que j’avais passé ma vie avec des œillères. Tu… (Je ravalai un souffle.) Tu as bouleversé ma vie. Tu m’as permis de voir la vérité. Même s’il était trop tard, je suis heureux d’avoir pu la contempler. Chacun a le droit d’affronter la mort en marchant les yeux et le cœur grands ouverts.

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— Autrefois, j’ai cru que vous étiez identiques. Mais à présent… (Ses épaules s’affaissèrent.) Mais à présent, je comprends qu’il n’en est rien. Vos cœurs sont différents, vos âmes également : l’une est pure, l’autre sombre. Dommage que les ténèbres l’emportent toujours dans ce monde

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