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Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des seïsmes.
Sans doute, aussi, parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieu à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier.
Peut-être, enfin, parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
Lu Printemps et Été dans un autre ouvrage. J'ai alors lu celui de Automne et Hiver et ainsi que Hors saison. Le recueil des poème est très beau. La vie quotidienne se transforme en un u.kvers poétique que sont les haïkus. Certains haïkus me sont encore inconnus du au manque de culture poussée japonaise, et ainsi que la vie des haïkistes. Certains d'entre eux je les connais comme Natsume Sôseki, Masaoka Shiki son ami, Ozaki Koyô et Akutagawa Ryûnosuke. Toutefois cela m'a permis d'élargir ma culture sur la littérature japonaise côté poésie.
Très intéressant ! Je n'ai pas tout compris, je pense que c'est dû à mon background culturel, je ne m'y connait pas du tout en poésie et en plus il y a le soucis de la traduction qui doit pas mal changer les Haiku. Mais c'était intéressant à découvrir et une fois qu'on en lit un, on veut en lire un deuxième, puis un troisième et on finit par se plonger complètement dans ce recueil.
La lecture de ce recueil est essentielle à quiconque veut découvrir l'art du haïku, petit poème d'origine japonaise qui célèbre l'éphémère de la vie. La préface sur ce qu'est un haïku (sa forme si spéciale en 5-7-5 pour un total de 17 syllabes) et la postface sur son histoire donnent le cadre nécessaire pour appréhender et apprécier ces 500 haïkus.
Une bonne moitié de l'anthologie est signée par les quatre plus grands Haïkistes Japonais. On retrouve Matsuo Bashô, qui a popularisé le terme et le genre ainsi que Yosa Buson, Kobayashi Issa et le plus contemporain mais non moins populaire Shiki Masaoka. Les autres auteurs sont issus d'époque diverses et variées et n'ont clairement pas tous la même verve. J'ai par exemple moins aimé les quelques haïkus de style comique (première forme historique de haïkus) appelés Senryū.
Puisque le haïku est une forme faite de contraintes dont la plus fondamentale était historiquement de comporter une notion de saison, ce recueil est divisé en cinq parties (quatre saisons et une hors saison). J'ai trouvé cette structure habile puisque les sous-thèmes sont également regroupés. Cela permet de voir comment les différents haïkistes traitent un même thème. Le résultat varie beaucoup !
Si la lecture d'un haïku invite à goûter l'éphémère, sa forme s'y prête tout autant. On se plaît à lire, relire et rerelire un haïku qu'on a aimé pour en saisir le sens profond. Et naît alors l'envie de se livrer à son tour à cet art plein de sensibilité qui fait l'éloge des mots !
Une bonne anthologie qui nous présente un récapitulatif de l’art des haïkus.
Avec une bonne organisation en thèmes et en sujets ainsi que des explication sur le genre ainsi que son histoire, ce livre est un vrai guide pour les amateurs de haïkus !
Les notes des éditeurs, présentateurs, spécialistes, etc sont sublimes et décrivent avec tellement de beauté et de justesse la dimension si prenante et délicate du haïku que c'est un plaisir du début à la fin...
Je l'ai emprunté à la bibliothèque mais je vais faire en sorte de toujours l'avoir près de moi ; pouvoir m'y replonger et y soigner mon cœur et mon âme
Une anthologie bien menée qui nous offre un beau panel de haïkus suivant le cycle des saisons.
La présentation par les traducteurs est très éclairante et les notes sont également très utiles à la compréhension de l'univers qui se cache derrière ces poèmes très très courts.
Un univers poétique qui nous entraîne à travers les saisons et les paysages du Japon.
Lire un haïku est l'équivalent d'une respiration, d'un souffle, d'un instant. Les poètes de haïku ne regardent ni en arrière, ni en avant, mais seulement dans l'instant présent. Ils nous livrent leurs sentiments, leurs visions, leurs impressions.
C'est ce que nous offre cette anthologie japonaise de poésie courte.
A lire le matin, la journée ou le soir. Pour se détendre, se faire plaisir ou tout simplement par pure envie.
Résumé
Pourquoi aimons-nous les haiku ?
Sans doute pour l'acquiescement qu'il suscite en nous, entre émerveillement et mystère. Le temps d'un souffle (un haiku, selon la règle, ne doit pas être plus long qu'une respiration), le poème coïncide tout à coup avec notre exacte intimité, provoquant le plus subtil des seïsmes.
Sans doute, aussi, parce qu'il nous déroute, parce qu'il nous sort de notre pli, déchirant une taie sur notre regard, rappelant que la création a lieu à chaque instant. "Salve contre l'habitude", disait justement Henri Pichette à propos de la poésie - "ravissement soudain dans l'imprévisible", répondraient les haikistes qui traquent l'inconnu au coeur du familier.
Peut-être, enfin, parce qu'il sait pincer le coeur avec légèreté. Rien de pesant, rien de solennel, rien de convenu. Juste un tressaillement complice. Une savante simplicité. L'éclosion spontanée d'une fleur de sens.
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