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Extrait ajouté par Lilyromi 2020-11-03T12:32:00+01:00

Elle n’a pas le temps de me répondre qu’une grosse masse noire me saute dessus, me faisant hurler de nouveau.

- GHOST SUFFIT ! tonne une voix grave, ce qui fait descendre le loup du canapé où je semble être couchée.

Je lève les yeux de la bête sans plus y prêter attention et observe l’homme qui a ordonné au chien de cesser.

Il est grand, sombre, des cheveux bruns ondulés encerclent son visage à la mâchoire carrée et légèrement barbue. Une fossette creuse le milieu de son menton et des lèvres pleines. Il a dû avoir le nez cassé car il est légèrement bossé sur l’arrête, ce qui n’enlève rien à son charme. Mais ce qui me frappe, ce sont ses yeux bleus. Ce n’est pas un bleu clair ordinaire, non, c’est un bleu plus profond qui donne de l’intensité à son regard. Entourés de cils épais et bruns, ils semblent sonder mon âme.

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Extrait ajouté par Lilyromi 2020-11-03T12:31:26+01:00

Je me fraye donc un chemin tant bien que mal à travers les planches de bois et autres fauteuils et me rapproche au plus près de ce meuble. Il est coincé au fond avec une grosse commode devant, impossible de l’ouvrir, mais à l’intérieur, se trouve des poupées. Deux très vieilles poupées identiques avec des robes de couleur différente.

« Abigaïl et Eléanore »

Me souffle une voix dans un murmure. Je me retourne mais évidemment il n’y a personne.

Abigaïl et Eléanore. Les jumelles. Ces poupées appartenaient aux jumelles. Cette vague de tristesse m’envahit à nouveau quand je pense aux bébés de mon rêve. Elles ont vécu assez longtemps pour avoir des poupées de porcelaine. Je regarde un peu plus ces poupées, qui comme toutes les autres, semblent habitées des âmes du passé. Elles m’attirent, me perturbent et font froid dans le dos, mais je ne peux m’empêcher d’approcher ma main.

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Extrait ajouté par Lilyromi 2020-11-03T12:30:39+01:00

Au moment où ma sœur me pose cette question et avant que je n’ai pu lui répondre, un gros boom se fait entendre dans le petit salon.

- C’était quoi ça ? me demande-t-elle une main sur son cœur.

- Comment veux-tu que je le sache ?

- Viens on va voir.

- En général, quand il y a un gros bruit dans une maison vide, on reste où on est ou on se tire fissa !

- Mais je veux savoir ce que c’est.

- Eh bien je t’en prie ! elle prend un air outré.

- Tu laisserais ta sœur unique se faire tuer parce que tu as la frousse.

- C’est vilain de jouer sur la culpabilité. Je viens mais tu passes devant.

- Attends ! elle prend alors la hachette de Jacques sur le plan de travail et la brandit devant elle.

Cette situation pourrait être comique si nous n’étions pas si terrorisées à l’idée de ce qu’on allait découvrir.

- Oh ben merde alors ! dit-elle abasourdie en laissant retomber ses bras.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Je la pousse un peu plus vers l’intérieur du petit salon, entre à mon tour et regarde dans la même direction qu’elle. L’énorme coffre dans le coin près de la fenêtre, en bois brut, comme ceux fabriqué il y a plusieurs siècles, qui pèsent en général un tonne, est renversé, son contenu étalé devant lui.

- Comment c’est possible ça ? se questionne ma sœur en approchant du coffre.

- Il devait déjà être ainsi avant aujourd’hui.

- Non Erin, impossible ! J’ai fait du rangement hier dans cette pièce souviens-toi. Il était parfaitement à sa place et ce foutoir n’y était pas.

- C’est pas toi la sceptique normalement.

- Il doit forcément s’agir d’autre chose, le vent, un animal.

- La fenêtre est fermée.

- Mais arrête aussi toi !

- Tu vois au moins ce que ça fait d’avoir l’impression de perdre la boule ! Allez, allons le remettre en place.

Nous nous abaissons pour remettre le coffre à sa place, c’est vrai qu’il est lourd et que même Ghost n’aurait pas pu le renverser, surtout avec son contenu.

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Extrait ajouté par Lilyromi 2020-11-03T12:29:37+01:00

Aïdan vient de m’ouvrir la porte, les cheveux dégoulinants, en jean à moitié ouvert et rien d’autre. Aïdan habillé, c’est tout un programme, mais Aïdan à moitié nu, c’est Noël avant l’heure. Tailler des arbres et manier la hache ça maintient en forme. Je remarque une goutte partir de sa clavicule pour se frayer un chemin sur ses pectoraux parfaits, recouverts d’une toison brune, elle continue sur ses abdominaux et suit la colonne de poils qui file jusqu’à la partie partiellement découverte sous son jean. Nous sommes le quatorze octobre en Ecosse, il est censé faire froid, mais j’ai soudainement chaud. Certaines femmes n’aiment pas les hommes poilus, moi je trouve ça tellement viril.

- Erin ?

- Plait-il ? il glousse et ses muscles roulent sous sa peau. Il faut que j’arrête de le regarder. Hum ! J’ai envie de vous ! Heu besoin, besoin ! je baisse les yeux, mauvaise idée, alors je les ferme tentant d’empêcher le rougissement d’envahir mes joues. J’ai besoin de vos talents de bricoleur.

- Laissez-moi enfiler un t-shirt, je suis tentée de lui dire qu’il est très bien comme ça, mais je crois m’être assez ridiculisée. Entrez, je n’en ai que pour une seconde.

- Je vais vous attendre ici avec Ghost, prenez votre boite à outils, c’est pour une serrure.

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Extrait ajouté par Lilyromi 2020-11-03T12:29:01+01:00

- Je ne comprends pas comment en à peine un mois, tu es passé du stade de « célibataire sans attache » à « je m’accroche à toi comme à une moule à son rocher » !

- J’en suis le premier étonné Erin. Je ne l’explique pas, tu me plais et ce n’est pas une question de physique uniquement. Bien sûr tu es magnifique, mais tu as cette force et cette fragilité à la fois, tu es intelligente, tu as de la répartie et de l’humour. Mais quelques fois, tu es dans tes pensées et ton visage s’imprègne d’une certaine mélancolie qui te rend belle, mais que je n’aime pas voir sur ton visage, je suis touchée par ces mots qui enveloppent mon cœur de douceur.

- C’est cet endroit qui me rend ainsi. Les lieux en sont imprégnés.

- Parce que tu y es sensible. Moi je vois ce manoir comme un lieu qui a vécu mille vies, qui a vu naître, grandir et mourir ses habitants. Il les a vus rire, pleurer, se disputer et se réconcilier. Il a vu les enfants se cacher dans ses recoins, jouer à la balle dans ses jardins, se baigner dans son lac, frissonner dans ses couloirs sombres une fois devenus adolescents, flirter derrière les bosquets, s’aimer. Il a vu la vie et la mort et pourtant, il est encore là, majestueux, beau et qui attend que les prochaines générations le remplissent à nouveau de la vie qui lui manque depuis longtemps. Ça fait bien trop longtemps que la vie, la joie et l’amour n’a pas fait vibrer ses murs.

- C’est tellement beau. Te voilà poète, je dis en lui volant un baiser.

- Je t’ai pourtant dit que j’avais divers talents, me dit-il en me renversant sur le matelas moelleux et me surplombant à moitié.

Je lui souris et il passe sa grande main dans mes cheveux ébouriffés. Les rideaux sont ouverts et l’éclat de la lune sur lui le fait paraître à ce moment intimidant, dangereux et incroyablement sexy.

Comment voulez-vous que je résiste à son charme brut ? Comment ne pas succomber quand son regard ardent sur moi me fait oublier tous mes doutes et me fait me sentir comme une reine ?

Alors je tombe, je tombe dans les profondeurs de son regard devenu abyssal par ses pupilles dilatées. Je tombe pour cet homme à la beauté brute et naturelle, à cet aspect « ours mal léché » mais au cœur tendre.

Nos bouches entrent en collision quand nous semblons prendre la même décision. C’est bestial, soudain, violent, sauvage. Nous cherchons à assouvir cette soif de l’autre, ce besoin viscéral de sentir nos peaux se frôler, nos mains partir à la conquête de nos corps respectifs. Plus de doute, plus de question, uniquement deux êtres qui ont cette envie irrépressible de l’autre.

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