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Nous écoutions nos parents, nous approuvions presque toujours ce qu'ils disaient, mais nous filions en douce et faisions ce que nous avions envie de faire. Lorsque nous étions petites filles, ma voisine Marie-Lou Siskin et moi.
Et plus tard, quand nous avions dix, onze ans, nos mères nous traitaient de garçons manqués, de casse-cou. Nous aimions marcher des kilomètres dans les bois et le long de la rivière, nous coupions à travers les champs des paysans, nous les espionnions chez eux - les gens que nous connaissions, les enfants avec qui nous allions à l’école - et surtout nous aimions explorer les maisons abandonnées, les maisons barricadées quand nous arrivions à y entrer, nous nous faisions peur en imaginant qu’elles étaient peut-être hantées quoique nous sachions qu’elles ne l’étaient pas, que les fantômes n’existaient pas. Sauf que... (p. 12 et 13)
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