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Extrait ajouté par Ella-L 2016-06-01T08:45:47+02:00

— Je viendrai sur tes genoux tout à l'heure, si tu veux, dit Becca en faisant référence au tee-shirt qu'il portait sur lequel était inscrit : « Je ne suis pas le père Noël, mais viens quand même sur mes genoux... »

Cette remarque lui arracha un sourire en coin.

— Tu viens sur mes genoux quand tu veux, bébé. Aïe, s'écria-t-il en sursautant lorsque Nick lui donna une claque à l'arrière du crâne.

Jeremy leva les pouces vers lui-même.

— Le père Noël, dit-il. (Puis il montra Nick du doigt.) Le Grinch. A toi de choisir.

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— C’était la première fois que tu faisais l’amour depuis ta blessure ?

Il posa son menton contre sa hanche et posa sur elle un regard moins assuré qu’à l’accoutumée.

— Ouais, répondit-il.

À l’intérieur, elle bondissait de joie d’apprendre cette fameuse nouvelle, mais elle ne voulaitaucunement le mettre encore plus mal à l’aise.

— Ça se peut que ce soit la bagarre. Le choc contre le bar a été violent. Mais si c’est pas ça, la prochaine fois on cherchera la position qui te convient le mieux. D’après le Kama-sutra, on en a une bonne soixantaine à essayer, alors on devrait trouver notre bonheur.

— La prochaine fois, hein ? releva-t-il avec un sourire léger et grivois.

— Mmmmmm, fit-elle en souriant.

— J’aime t’entendre faire ça.

— Moi aussi, répondit-elle en traçant les lignes des muscles de ses épaules avant de le regarder dans les yeux. Mais tu dois me dire quand ça va pas, d’accord ? J’ai absolument pas envie que tu aies mal.

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-Tu n'arrivais pas à dormir ? s'enquit-il alors.

Becca fit passer son doigt sur une pellicule de gel qui s'était formée sur le couvercle du bac.

-Non, je suis trop tendue. J'ai vraiment trop les nerfs en boule. Mais je voulais pas te réveiller.

-Je ne dormais pas, répondit Nick en secouant la tête.

-Ah ?

Elle se demandait bien ce qui le tenait éveillé, mais comme il ne semblait pas vouloir en dire d'avantage, elle n'insista pas. Elle poussa un long soupir, cherchant à se calmer physiquement. Il était trop près d'elle pour qu'elle y parvienne-elle sentait la chaleur corporelle de Nick irradier de son bras jusqu'au sien.

-J'ai peut-être un autre moyen d'évacuer la tension.

Le cœur de Becca fit une embardée. Nick avait l'air sérieux,comme s'il lui lançais un défi.

-Mieux que de la glace au chocolat ?

-Ouais. Partante ?

-Tout dépend de ce que tu proposes, rétorqua la jeune femme en repoussant le bac à glace.

Elle avait la tête qui lui tournait à force d'imaginer toutes les possibilités, et elle eut un frisson d'excitation a l'idée de ce qui allait suivre.

Le sourire que lui adressa Nick était une arme de destruction massive qui lui conférait un air satisfait et était à la fois vraiment à tomber. Elle fut aux prises avec deux envies : le nager pour aggraver ce sourire de son visage, et le lui arracher des lèves. Et pour l'instant, ces deux envies luttaient coude à coude.

Nick peut le bac à glace et le rangea au congélateur.

-Viens, je vais te montrer, dit-il en se dirigeant vers la porte d'entrée.

-Euh, tu vas où ? S'enquit Becca les sourcils froncés.

-Viens le découvrir.

-J'ai pas tout à fait la tenue adéquate pour une balade nocturne, observa-T-elle avec un geste pour désigner ses vêtements tout en contournant le bar.

Nick la regarda de la tête au pieds et Becca eut l'impression qu'il l'a caressait.

-Non, ça ira. Enfin..., hésita-t-il avant de s'éclaircir la voix. Tu ferais peut-être mieux de mettre un soutif

Mettre un soutif ?

Les mains posées sur les hanches,elle le regarda s'efforcer de garder l'air sérieux, puis dis volte-face.

-C'est pas la réponse que j'attendais.

-Qu'est ce que tu dis ? demanda-t-il de l'autre bout de la pièce.

-Rien, bougonna-t-elle.

Mettre un soutif, pff...

Visiblement, ils n'avaient pas la même façon d'évacuer la tension. Par ailleurs, il était évident qu'elle était beaucoup Plus attirée par lui que la réciproque. Et grand bien leur fasse. Une fois dans sa chambre,elle enfila un soutien-gorge sous son tee-shirt. Elle ne devait même pas envisager de songer à autre chose que retrouver Charlie. Tant pis si Nick la fais par se sentir femme, bien plus que n'importe quel autre homme avant.

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Que ouvrait-il bien avoir en tête ? Il revint après une minute avec des feutres plains les mains.

- Qu’est-ce que tu vas faire ?

Il se glissa dans le lit auprès d’elle et la regarde dans les yeux.

- J’ai envie de dessiner sur toi. Trop envie.

Malgré la lumière tamisée de la chambre, elle voyait ses pupilles luire furieusement, braquées sur elle avec une lourde intensité et appétit féroce. Becca se sentit prise d’une soudaine bouffée de chaleur qui l »émoustilla délicieusement.

- Ok, susurra-t-elle.

- Ce sont des feutres spécieux pour la peau, expliqua-t-il en les lui montrant. Ce n’est pas toxique, et ça part avec du savon – au bout d’un moment. (Il lui adressa un clin d’œil et déposa les feutres entre ses cuisses refermées.) ne les fais pas tomber.

Ils étaient froids contre sa peau encore brûlante. Elle se mit à ricaner, mais trouvait que l’enthousiasme de Nick le rendait encore plus sexy.

- Et qu’est-ce qui se passe, sinon ?

- Je serai forcé d’aller les chercher moi-même, répondit-il en prenant le feutre noir, dont il retiré le capuchon.

- C’est censé être dissuasif.

Il partit d’un rire grave qui lui effleura le ventre alors qu’il se penchait sur elle pour tracer une longue ligne de haut en bas sur le côté droit de sa cage thoracique. Elle trouvait merveilleux le son grave de son rire.

- Attention à ne pas bouger.

Bien entendu, cela la rendit curieuse de voir ce qu’il faisait. Ensuite, elle dur croiser les doigts afin de se retenir de les enfouir dans les cheveux de Nick ou de lui caresser les épaules.

- Je veux voir, dit-elle.

- Non, toi, tu ressens. Pour l’instant. Fais-moi confiance, rétorqua-t-il en continuent ses tracés.

- Oui, je te fais confiance.

Elle sentit le feutre parcourir se peau, marquant une ligne par-ci, une courbe par-là, quelques ombres à l’occasion, toujours à des endroits qui la chatouillaient, et le regarda à l’œuvre. La concentration dont il faisait preuve ainsi que la robustesse de ses traits et de ses mains étaient absolument virils. Cela rendait d’ailleurs l’œil de l’artiste et son feutre délicat encore plus intrigants.

Et encore plus excitants.

Tout le temps que durant la séance, les tétons de Becca se durcirent et la tiraillèrent. Entre ses cuisses s’installait aussi une excitation sous une autre forme. Becca n’en revenait pas d’arriver encore à penser au sexe après avoir vécu deux orgasmes aussi intenses, mais elle mourait d’envies d’entrouvrir les cuisses pour laisser échapper les marqueurs et voir ce que Nick ferait.

Celui-ci se décala vers le pied du lit, et se mit à dessiner sur son flanc, sa hanche et le haut de sa cuisse. Puis, il changea de feutre pour colorier le tout en jaune, bleu et rouge. Au fur et à mesure qi’il caressait son corps de ses mains, de ses yeux et de la pointe de ses stylos, Becca se rendait compte qu’elle désirait vraiment que Nick Rixey la tatoue pour de bon, la marque à l’extérieur comme il avait su le faire à l’intérieur. Ce ne serait sans doute pas pour ce jour-là, ni pour le lendemain - mais un jour, surement.

Il s’agissait d’un des instants les plus sensuels et les plus érotiques de sa vie.

- Voilà, dit-il enfin en se passant la langue sur la lèvre inférieure. Terminé.

- Je peux le voir, maintenant, s’ensuit Becca, son cœur bondissant sauvagement dans sa poitrine.

Nick se leva, son sexe en plein érection, et l’aida à se mettre débout.

- Il y a un grand miroir derrière la porte de la salle de bain, dit-il en déposant ses feutres dans le tiroir de sa table de chevet avant de la suivre.

L’excitation de Becca monta encore d’un cran, et elle se lisait si facilement dans sa démarche. Le jeune felle tremblait de désir et de plaisir par anticipation. Dans le couloir, elle alluma la lumière de la salle de bain et entra dans la pièce exigüe à la décoration austère, puis attendit que Nick la rejoigne avant de refermer la porte.

Elle s’approcha du miroir, Nick occultant une bonne partie de la lumière. C’était une guitare. Il lui avait dessiné une guitare d’un r »alisme incroyable sur tout le côté droit, la tête et les mécaniques situées juste sous le sein, le manche descendant sur sec ^tes, et la moitié du corps lui couvrant le ventre et la hanche. Partant du manche au niveau du corps de la guitare s’étendait une unique aile dorée.

- C’est magnifique, Nick, dit Becca en sentant les larmes lui monter aux yeux. Est-ce que je peux toucher ?

Elle accrocha dans le miroir son regard de braise.

- Il te plait ? oui, tu peux le toucher. Ça ne va pas baver.

Du bout des doigts, elle suivait les contours du dessin sur sa peau. C’était un cadeau inestimable qi’il lui faisait là. Elle qui hésitait à se faire tatouer, il venait de lui permettre de voir ce que cela donnerait. Même si elle n’allait pas commencer par un tatouage de cette taille, c’était très gentil. Il savait ce sue le dessin représentait pour elle.

Plus de doute, elle aimait cet homme.

Elle se pencha contre lui et lui prit la main sur son ventre lorsqu’il l’enserra.

- Merci.

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Elle alluma la lumière et resta totalement figée devant le désastre. Les sanglots qui la prirent soudain gelèrent les entrailles de Nick. La jeune femme s’élança dans la pièce, ses pieds dérapant sur les objets et les papiers disséminés au sol.

- Becca ?

- Non. Non, non, non ! répétait-elle en farfouillant à quatre pattes sur son lit avant de soulever le manche de la guitare qui gisait en morceaux à l’autre bout de la chambre.

- Elle serra le morceau de bois contre son sein, les épaules et la respiration secouée par des sanglots réprimés, et les cordes intactes ramenèrent sur ses genoux les pièces encore reliées du chevalet et du corps de l’instrument. Elle se plia au-dessus des restes de la guitare, le dos tremblant et raide.

- Non, non, se lamentait-elle avec des larmes dans la vois.

Nick sentit se gorge se serrer et il se précipita auprès d’elle, l’entourant de ses bras et la consolant tendrement.

- Ça va aller, mon petit soleil. Ca va aller.

Ses mots lui firent l’effet d’épines qui se plantaient dans sa gorge, car quoi qu’il dise, ça n’allait vraiment pas du tout.

- C’est pas … c’était… SC-cott, bredouilla-t-elle, en hoquetant. C’est… t-tout ce… ce qui me… r-restait.

Nick s’assit sur le bord du lit et l’attira tout contre lui, lui cala la tête dans le creux de son cou et la serra contre son cœur. Elle serra si fort le poing dans son tee-shirt qu’elle l’avait certainement déformé à jamais, mais il s’en fichait bien. Il aurait fait n’importe quel sacrifice pour qu’elle n’ait pas à affronter cela. Elle trembla entre ses bras et retint sa respiration dans l’espoir de maîtriser le flot d’émotions qui la traversait, et Nick lui frotta le dos, couvrit son front en sueur de baisers et jura sur la tombe de ses parents qu’il retrouverait les barbares qui avaient fait autant de mal à la jeune femme. Ensuite, il leur arracherait la vie.

Progressivement, les sanglots de Becca diminuèrent et elle recouvra une respiration normale. Nick savait qu’ils savaient déjà passé trop de temps dans cette maison, mais il ne tenait pas non plus à bousculer Becca davantage.

Elle passa le bras entre eux pour essuyer la figure, et il souleva un pan de son tee-shirt pour qu’elle sèche ses larmes.

- Tiens, essuie-tout sur moi.

Elle émit un petit rire chagrin mais accepta son offre et enfouit son visage contre son torse tout en essuyant les yeux avec le bord du vêtement, et il sentit la moiteur du tissu lorsqu’elle eut terminé.

- Est-ce qu tu… aur-rais un … c-outeau ? demanda-t-elle en se redressant contre lui.

Il la retint avec son bras et se pencha pour prendre le couteau qu’il gardait à sa cheville.

- Qu’est-ce que tu veux faire ?

- Ets6ce que tu arriverais à c-couper ces c-cordes ? (Elle expira lentement pour se calmer.) c’est bête, mais j’aimerais emporter ça, dit-elle en serrant de toutes ses forces le manche de la guitare.

- Ce n’est pas bête du tout, répondit-il en sectionnant sans peine les cordes métalliques avant de ranger sa lame, puis de prendre le visage de Becca entre ses mains.

Ses yeux étaient gonflés, son visage était rouge, et ses cheveux détrempés lui collaient aux joues, mais elle restait la plus belle à ses yeux.

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Extrait ajouté par Ella-L 2016-06-01T08:23:59+02:00

Jeremy sortit alors de la salle de tatouage où il se trouvait, portant des gants ainsi qu'un masque sur le nez et la bouche.

— Putain, les gars, vous voulez bien me dire ce qu'il se passe ici ?

Le petit animal se précipita vers lui et il s'accroupit pour le recueillir dans ses bras.

— Ah. Salut. (Il leva les yeux vers eux.) On a un chien maintenant ?

— C'est la mienne, dit Becca en souriant.

— Euh, Jeremy ? commença Jess en avançant d'un pas.

Battant frénétiquement la queue, Sadie-Georgia déposa son trophée sur les genoux du tatoueur. Celui-ci reposa l'animal à terre et souleva le morceau de tissu avec une précaution exagérée. Levant l'objet devant ses yeux, il ôta son masque et posa un œil interrogateur sur son employée.

Il s'agissait d'un string.

Jess se précipita pour le récupérer.

Jeremy se releva en un éclair et brandit le sous-vêtement au-dessus de sa tête. Etant donné la petite taille de Jess, elle n'avait pas la moindre chance.

— Jeremy Rixey, je vais te tuer.

L'intéressé la serra fort contre lui et leva la tête pour mieux observer le string. Il était écrit dessus : « Si tu peux lire ça, c'est ton jour de chance. » Il explosa de rire.

[...]

— Il faut vraiment que tu me dises ce que tu viens faire ici avec un string, et surtout comment un chiot a pu tomber dessus.

— ça suffit, rends-le-moi, ordonna Jess en tapant du talon de ses bottes montantes noires.

Jeremy leva son autre main pour pouvoir étendre le sous-vêtement au-dessus de sa tête. Un bord du string semblait décousu.

— Pourquoi est-ce que ça p... ? (Il écarquilla soudain les yeux.) Il a été arraché ?

[...]

— Rends-le-moi, somma Jess d'un ton menaçant, les mains sur les hanches et frappant le sol du bout du pied.

— Pas tant que tu m'auras pas raconté comment ça se fait qu'il est...

— Parce que contrairement à toi, j'ai pris mon pieds hier et que le gars m'a arraché mon string. Satisfait ?

Le visage de Jeremy parut se figer.

— Apparemment, pas autant que toi, intervient Becca.

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Extrait ajouté par clem005 2018-09-18T14:17:42+02:00

Becca sourit et se lova entre ses bras protecteurs. Elle espéra de tout son être pouvoir demeurer à jamais la lumière et la chaleur de Nick car elle sentait au fond de ses entrailles qu’ils allaient vivre des heures encore plus sombres avant d’arriver au bout de cette histoire.

— Tu étais perdue dans tes pensées ? demanda-t-il en lui déposant un baiser dans le cou.

— Non, mon amour. Je ne suis jamais perdue avec toi. Jamais. Quoi qu’il arrive.

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“Il reprit sa mine renfrognée, qui lui donnait un air tout aussi sexy que sévère, même si ce n’était certainement pas le but recherché.

— Je suis désolée. Je n’ai pensé à rien d’autre qu’à ne pas la perdre.

— Je peux comprendre. Mais moi, je ne pense à rien d’autre qu’à ne pas te perdre, toi, répondit Nick en lui déposant un autre baiser sur le front.

Ces mots déchaînèrent en elle de puissantes émotions : d’abord de la gratitude pour sa préoccupation, puis de l’admiration pour ce soldat aguerri qui restait capable de faire preuve d’une telle tendresse, et enfin quelque chose d’autre – un sentiment qui emplissait son cœur d’une douceur suave.”

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“— Je sais que tu veux prendre soin de moi, mais je serai très bien sur le canapé. Je te le promets.

— C’est ce que je veux, dit-il en la regardant dans les yeux avec ardeur et ferveur avant de baisser les bras.

— Quoi donc ? s’enquit-elle en remontant la bandoulière de son sac plus haut sur son épaule.

Nick plissa le front et détourna le regard un instant, comme s’il cherchait les mots justes. Finalement, il posa de nouveau les yeux sur elle.

— Je veux prendre soin de toi, déclara-t-il avec un tressautement de la mâchoire. Quand ce salopard te retenait… puis que j’ai vu que tu saignais…

Il secoua la tête, incapable de terminer sa phrase.

Becca ressentit un pincement au cœur de le voir ainsi. Ce n’était pas simplement un élan d’affection pour lui, mais quelque chose de plus intense et de plus profond encore. Comment se pouvait-il qu’elle ne le connaisse que depuis quelques jours alors qu’elle avait l’impression que cela faisait tellement plus longtemps ? La jeune femme leva la main pour la poser sur la joue de Nick.

— Je n’aime pas te voir souffrir, non plus.

Elle lui caressa la joue du pouce, juste sous la masse rouge de sa pommette fendue. Ces pansements, ce coquard et cette barbe naissante lui donnaient un air de bad boy viril qui le rendait encore plus canon. Là, c’en fut trop pour elle, et il était trop près. Becca baissa le bras et recula.

— Entre ta pommette et mon front, on forme une sacrée paire, tous les deux.

Le coin de ses lèvres se souleva légèrement.

— Ouais. (Puis il redevint très sérieux.) Si tu ne veux pas dormir ici, alors prends mon lit.

Son lit ?

— Euh, mais je…

— Tu auras plus d’intimité ainsi. J’ai vu ce que tu portais la nuit, l’autre soir, tu te souviens ? Je préfère que cette bande de gros lourds te voient pas comme ça.

On aurait pu penser qu’il plaisantait s’il n’avait pas eu cette étincelle vindicative dans le regard. Était-ce de la jalousie ? L’instinct de protection ? Quoi qu’il en soit, elle sentait son cœur palpiter de joie.

— Et toi, tu comptes dormir où ?

— Sur le canapé dans mon bureau.

— Oh. (Pourquoi cette réponse amenait-elle une inexplicable déception ?) Mais mon but était de libérer un lit pour eux. Qui sait, ça pourrait peut-être leur faire relâcher un peu la pression.

Il esquissa un nouveau sourire en coin.

— Je sais bien, mais ils seraient capables de dormir debout s’il le fallait. T’en fais pas pour eux. Moi, je m’inquiète pas pour eux.

C’était pour elle qu’il s’inquiétait. Becca eut envie de se jeter dans ses bras, mais elle se contenta de hausser les épaules.

— Bon, ben, je prends ton pieu alors.

— Quand tu veux, répondit Nick avec le regard fiévreux.

L’image qui se forma dans sa tête lui donna la chair de poule et fit monter sa température.

— Je t’ai tendu la perche, là ?

Il lui adressa un sourire qui était le plus franc qu’elle ait vu chez lui depuis qu’elle le connaissait, et elle faillit fondre sur place. Puis, il hocha la tête.

Quelques instants plus tard, elle rejoignait la chambre de Nick, qui communiquait avec son bureau. ”

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" Il n'est jamais facile d'accepter le mensonge qui vient d'une personne que l'on aime; quelle qu'en soit la raison. "

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