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Un agent en uniforme sortit la tête du bureau du commandant, un peu plus loin dans le couloir.
- Je te le répéterai pas ! hurla-t-il au gamin. Encore un mot et je te resserre les menottes d'un cran. Au bout d'une demi-heure, tu sentiras plus tes mains. Et comment tu feras après, pour te torcher le cul, hein ?
- Je me servirai de ta gueule.
Afficher en entierA l'époque, on n'était qu'une bande de gamins qui avions peur du noir. Et ces saloperies de tunnels étaient vraiment sombre. Mais Meadows, lui, n'avait jamais peur. Il se portait toujours volontaire. Toujours. Il fonçait dans le noir. “Sauter dans l'écho noir”, c'est comme ça qu'il baptisait nos missions dans les tunnels. C'était comme de descendre en enfer. Sous terre, on sentait l'odeur de sa peur. On avait l'impression d'être déjà mort.
Afficher en entierHarry avançait dans un tunnel sombre et enfumé, et ses piles rendaient l’âme. Le faisceau de la lampe-torche faiblissait à chaque mètre qu’il parcourait. Il avait besoin d’aide. Il fallait qu’il accélère. Il fallait qu’il atteigne le bout du tunnel avant que la lumière ne s’éteigne et qu’il ne se retrouve seul dans le noir. L’hélicoptère passa une fois de plus au-dessus de lui. Pourquoi ne se posait-il pas ? Où était l’aide dont il avait besoin ? Quand le vrombissement des pales s’éloigna de nouveau, la terreur l’envahit ; il accéléra, rampant sur ses genoux écorchés et ensanglantés, d’une main tenant la lampe-torche de plus en plus faible et, de l’autre, tâtant le sol pour conserver son équilibre. Jamais il ne regardait en arrière, il savait que l’ennemi était derrière lui, dans le brouillard noir. Invisible, mais présent. Gagnant du terrain.
Afficher en entierBosch chercha en vain des traces dans le tunnel. L'eau effaçait toutes les pistes. Certes, il y avait des repères tracés à la peinture sur les parois, et même des graffitis, mais peut-être dataient-ils de plusieurs années. Bosch les examina l'un après l'autre, sans reconnaître le moindre signal ni la moindre indication de direction. Cette fois, Hansel et Gretel n'avaient pas balisé le chemin.
Afficher en entierA l'époque, on n'était qu'une bande de gamins qui avions peur du noir. Et ces saloperies de tunnels étaient vraiment sombre. Mais Meadows, lui, n'avait jamais peur. Il se portait toujours volontaire. Toujours. Il fonçait dans le noir. “Sauter dans l'écho noir”, c'est comme ça qu'il baptisait nos missions dans les tunnels. C'était comme de descendre en enfer. Sous terre, on sentait l'odeur de sa peur. On avait l'impression d'être déjà mort.
Afficher en entierA l'époque, on n'était qu'une bande de gamins qui avions peur du noir. Et ces saloperies de tunnels étaient vraiment sombre. Mais Meadows, lui, n'avait jamais peur. Il se portait toujours volontaire. Toujours. Il fonçait dans le noir. “Sauter dans l'écho noir”, c'est comme ça qu'il baptisait nos missions dans les tunnels. C'était comme de descendre en enfer. Sous terre, on sentait l'odeur de sa peur. On avait l'impression d'être déjà mort.
Afficher en entierBosch chercha en vain des traces dans le tunnel. L'eau effaçait toutes les pistes. Certes, il y avait des repères tracés à la peinture sur les parois, et même des graffitis, mais peut-être dataient-ils de plusieurs années. Bosch les examina l'un après l'autre, sans reconnaître le moindre signal ni la moindre indication de direction. Cette fois, Hansel et Gretel n'avaient pas balisé le chemin.
Afficher en entierA l'époque, on n'était qu'une bande de gamins qui avions peur du noir. Et ces saloperies de tunnels étaient vraiment sombre. Mais Meadows, lui, n'avait jamais peur. Il se portait toujours volontaire. Toujours. Il fonçait dans le noir. “Sauter dans l'écho noir”, c'est comme ça qu'il baptisait nos missions dans les tunnels. C'était comme de descendre en enfer. Sous terre, on sentait l'odeur de sa peur. On avait l'impression d'être déjà mort.
Afficher en entierBosch réfléchit un moment ; il s’apprêtait à raccrocher, puis se ravisa :
— Hé, Crowley, pourquoi dites-vous qu’on n’a pas découvert l’autre cadavre aussi rapidement ? Qu’est-ce qui vous fait croire que celui-ci n’est pas là depuis longtemps ?
— D’après les gars que j’ai envoyés, le macab ne sent rien, à part une légère odeur de pisse. Il est encore tout frais, sans doute.
— Prévenez vos hommes que je serai là-haut dans un quart d’heure. Et surtout, dites-leur de ne plus toucher à rien.
— Ils…
Bosch raccrocha, peu désireux d’écouter Crowley prendre une fois de plus la défense de ses hommes. Il alluma une autre cigarette en allant ouvrir sa porte pour récupérer le Times sur le perron. Il étala ses six kilos de journal du dimanche sur le comptoir de la cuisine et se demanda combien ça avait coûté d’arbres. Il feuilleta le supplément immobilier jusqu’au moment où il repéra un grand placard publicitaire pour les constructions Valley Pride. Il fit courir son doigt le long de la liste des maisons témoins, puis trouva une adresse et un descriptif accompagnés de la mention APPELEZ JERRY. Il composa le numéro.
Afficher en entierL'écho noir désignait l'obscurité, le vide humide que tu ressentais quand tu te retrouvais seul dans ces tunnels. Comme l'impression d'être mort et enterré dans le noir. Mais tu étais vivant. Et tu avais peur. Ton souffle résonnait suffisamment fort dans l'obscurité pour te trahir. Du moins, tu le croyais. C'est difficile à expliquer. C'est juste... l'écho noir
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