Commentaires de livres faits par hataway3
Extraits de livres par hataway3
Commentaires de livres appréciés par hataway3
Extraits de livres appréciés par hataway3
– Ben, c’est simple… J’ai lu quelques-uns de vos bouquins. En fait, je les embarque dans les toilettes la nuit… Et, par exemple… Les nanas se jettent sur des sportifs en plein effort, et leur roulent des pelles, les pelotent et tout le bazar…
– Et donc ?
– Et donc, les filles, un mec qui fait du sport, ça pue, c’est collant et crade… Et je ne parle pas de l’haleine. Pareil pour les toilettes… Vos héroïnes, là, elles ne vont jamais aux toilettes ? Bonjour le tue-l’amour, ça… Parce que, nous sommes bien d’accord que les odeurs, parfois… enfin bref… Et les pets, on en parle ? Et les ronflements ? Et alors, parfois, ils se roulent même des galoches au réveil… Sérieux ? Donc, ça, ma grande, tu ne le retrouveras jamais dans la vraie vie… Un mec qui te sent les aisselles à la fin de la journée, ou mieux, qui te masse les pieds en te suçant les orteils sans que tu sois passée par la case douche, ça n’existe pas… Ou alors, le mec est un fétichiste, et dans ce cas, je préconise la fuite…
Je secoue la tête, écœurée.
– Non, mais Stan… Les détails, on n’en a pas réellement besoin…
Il retire sa chaussure et sa chaussette et tend le pied vers moi.
– Un détail, tu dis ? Vas-y, suce-moi l’orteil, Laryrette… Ose me dire que c’est sensuel !
C’est bon, j’ai envie de vomir.
Je grogne à l’attention de mon insupportable coloc – on y revient à ce titre, mais pas pour les raisons de romances.
– Les mouches, c’est toi qui les intéresses, pas la poubelle ! T’as senti tes pieds dernièrement ?
– CONNASSE !
– TÊTE DE BITE !
– BON, VOUS ARRÊTEZ VOUS DEUX ? JE SUIS EN APPEL AVEC SOLENDRO !
Voyant la moue moqueuse sur ses lèvres si appétissantes, mes jambes deviennent molles comme du marshmallow grillé.
- Et d'une telle folie. Mais bon, sans folie, l'amour n'est rien.
- C'est ça, l'expression que vous utilisez en Polynésie pour dire « tirer un coup » ? C'est poétique, j'aime bien. Et je suis partante, bien entendu.
Il s’esclaffe si fort qu’il est obligé de se tenir les côtes. Quand je comprends qu’il parlait au sens littéral, je commence à rougir comme une collégienne. Je viens tout simplement de passer pour une folle lubrique affamée de sexe !
- OK, on peut revenir en arrière ?
- Effacer cet épisode de ma mémoire ? Pas question. Je veux pouvoir m’en souvenir chaque fois que je n’aurai pas le moral, ma petite Cerise.
- Tu veux dire que tu penseras à moi ?
- C’est exactement ce que j’affirme.
Je m'apprête à le rassurer, mais Alexina me devance.
- On leur cassera les rotules.
Miki s'esclaffe alors que je me retiens de rire pour prendre une mine contrariée que j'estime plus pédagogique.
- Ma chérie, tu ne peux pas casser les genoux de tous ceux qui te contrarient.
Elle m'adresse une moue boudeuse tellement drôle que je finis par rire avec mon compagnon.
- Ben pourquoi ? Eux, ils me cassent bien les pieds.
- Et pour le chocolat, c'est pareil ?
Nous échangeons un regard complice avant d'éclater de rire.
- Là je suis surtout dur en Mehdi...
- Je vous demande pardon ?
Elle serait facile, la vie, si je n'avais pas cru qu'elle dût être longue, et juste, et heureuse...
L'inconnu : Mais dans ce que vous appelez votre amour, il y a le leur, celui qu'ils vous donnent en retour...
Avec ça, je pourrai faire du papyrus cet hiver !
C'est mon premier pas vers le papier !!
- ... Un mois de salaire suffirait à peine à payer une feuille. Qui achèterait ça à un enfant ?
- Un mois de... ?
C'est si cher que ça, le parchemin ?! C'est sûr qu'on n'en donnerait pas à n'importe qui, du coup !
Ça veut dire que si j'étais née noble, j'aurais eu accès aux livres, moi aussi !
Dieu m'en veut personnellement ou quoi ?!