Extraits

Merde, ils y étaient.

L'orgasme qui se répandait partout dans son corps.

Le plaisir encore.

Elle jouit si fort.

Sa vision se flouta, et sa voix devint rocailleuse. Elle jura avoir vu Dieu quelque part entre la queue d'Andino dans sa chatte, et ses dents qui lui mordaient encore la lèvre.

Haven lui fit un clin d'oeil.

- Exactement. Je veux danser. Alors allons-y Andino.

- Exigeante aussi, murmura-t-il.

- Seulement quand je suis à genou.

Ouaip.

Je suis vraiment cuit.

- Allons danser, alors, répondit-il d'une voix rauque.

- Tes tentatives sournoises pour me faire sortir avec toi ne marchent toujours pas, et ça fait deux ans que tu essaies. Je ne chie pas où je mange, alors n'insiste pas.

- C'est... une analogie dégoûtante.

- Tant pis, je ne sors pas avec les employés.

- Aucune pitié pour ceux qui demandent grâce, murmura Andino avant de faire un signe de tête à l'homme.

L'avocat ne paierait jamais; trop de dettes, et une mauvaise habitude à parier. C'était la raison pour laquelle le bookmaker s'était décidé à en toucher un mot à Andino.

- Finis-le, Pink.

Il tourna le dos à la scène puis reprit sa conversation avec son cousin. Comme si de rien était. Tout allait bien.

C'était sa vie.

Le travail.

Et la famille.

Seulement ces deux choses.

Andino ne connaissait rien d'autre.

Et il était désolé, putain, tellement désolé, qu'elle se pense insignifiante pour lui, parce qu'elle était si loin de la vérité que ça en était presque drôle.

- Tu n'es pas mon secret Haven.

Haven le regretterait, elle le savait. Quand il lui briserait le coeur - parce qu'il le ferait c'était couru d'avance, et si douloureux - ça allait lui manquer.

Il lui manquerait.