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L’amour n’est pas un choix. L’amour est une collision. L’amour est une catastrophe.
Afficher en entierNico quitta la cuisine en levant les yeux au ciel avec exagération. Il prit Somers par le bras et l'amena au milieu de la pièce. Nico le relâcha, et l'examina avec un œil critique.
- Enlève ton pantalon, ordonna-t-il.
- Vraiment ? demanda Hazard.
- Tu aurais pu l'aider. Somers jeta un regard indigné à Hazard.
- Il a raison. Tu aurais pu m'aider.
- Personne ne peut t'aider.
En réponse, Somers jeta son pantalon pour se tenir là dans un boxer imprimé de cœurs. Le sous-vêtement ne laissait aucune place à l'imagination et Hazard sentit sa gorge se sécher.
- Tu peux garder ça, pour l'instant, dit Nico sèchement. Je vais arranger ton ourlet. Emery, tu pourrais repasser sa chemise, s'il te plaît ?
- Sûrement pas.
- Emery Hazard.
- C'est un grand garçon. Il peut repasser sa propre putain de chemise.
- Je ne sais pas repasser ma chemise, confia Somers à voix basse à Nico.
- C'est la chose la plus pathétique que j'aie jamais entendue, annonça Hazard.
Il secoua la tête, traversa la pièce et attendit que Somers se glisse hors de sa veste et enlève sa chemise. En dessous, il portait un maillot de corps blanc qui laissait voir ses muscles souples et les courbes noires encrées de ses tatouages qui couraient jusqu'à ses poignets. À la vue de tant de peau nue, Hazard sentit un couinement monter dans sa gorge. Il arracha la chemise des mains de Somers et alla chercher cette fichue table à repasser.
Afficher en entierSomers avait tiré le col de son tee-shirt encore plus bas, exposant le creux qui courait entre ses pectoraux, ses doigts bougeaient lentement sur sa peau lisse. Il coinça sa lèvre inférieure entre ses dents. Ses pupilles étaient dilatées, ses yeux vagues, et Hazard réalisa soudain que c’était ce à quoi il devait ressembler pendant qu’il faisait l’amour. Sa beauté sidérante serait décuplée par le toucher, le souffle, la chaleur. Hazard voulait faire un pas en avant. C’est tout ce dont il aurait besoin : un pas et il suivrait le mouvement. Un mouvement qui attendait depuis vingt ans et qui prendrait le dessus. Ses genoux se fléchirent, son poids se décala.
Afficher en entierCharmant, c’est ce que Hazard voulait répondre. Chaleureux. Détendu. Ouvert. Beau. Ce dernier mot était à moitié enfoui, enterré, dans les mêmes limbes gênants que tous les autres véritables sentiments qu’il avait pour Somers. Mais oui. Oui, il savait exactement comment Somers aurait annoncé ça à ses parents. Il savait quelle tête Somers aurait faite. Il savait comment sa bouche se serait courbée et comment des rides de bonheur seraient apparues autour de ses yeux. Oui, Hazard savait, et son cœur s’emballait tellement qu’il avait l’impression qu’il allait exploser.
Afficher en entierIl planta un baiser sur la joue de Nico et pressa sa main avant de partir à grandes enjambées vers la porte. Une partie de lui était consciente des regards qui le suivaient. La pédale de la ville s’était disputée avec son partenaire. La pédale de la ville avait embrassé son petit copain en public. La pédale de la ville… bon sang, ça n’allait jamais s’arrêter. Même mort et enterré, ils poseraient sûrement un panneau pour indiquer la pédale de la ville.
Afficher en entier— Enlève ton pantalon, ordonna-t-il.
— Vraiment ? demanda Hazard.
— Tu aurais pu l’aider.
Somers jeta un regard indigné à Hazard.
— Il a raison. Tu aurais pu m’aider.
— Personne ne peut t’aider.
En réponse, Somers jeta son pantalon pour se tenir là dans un boxer imprimé de cœurs. Le sous-vêtement ne laissait aucune place à l’imagination et Hazard sentit sa gorge se sécher.
— Tu peux garder ça, pour l’instant, dit Nico sèchement. Je vais arranger ton ourlet. Emery, tu pourrais repasser sa chemise, s’il te plaît ?
— Sûrement pas.
— Emery Hazard.
— C’est un grand garçon. Il peut repasser sa propre putain de chemise.
— Je ne sais pas repasser ma chemise, confia Somers à voix basse à Nico.
— C’est la chose la plus pathétique que j’aie jamais entendue, annonça Hazard.
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