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Liste des extraits

Extrait ajouté par ilovelire 2017-12-28T00:22:37+01:00

Trish Wheeler est ma meilleure amie. C'est une jolie blonde aux yeux bleus excessivement maquillés, grande et mince aux allures de mannequin. Son manque de naturel pourrait faire croire que c'est une fille superficielle mais ce n'est pas le cas. Ses parents viennent de divorcer et elle a dû choisir entre vivre dans une superbe villa en Floride avec son père ou déménager avec sa mère dans une maison au confort modeste. Elle a choisi de rester avec sa mère malade pour s'occuper d'elle. Monsieur Wheeler a commencé à boire au début de la maladie de sa femme creusant un gouffre entre eux. Il s'est mis à fuir la maison, à sortir et je pense à voir d'autres femmes. Leur couple n'a pas résisté. Il a décidé de refaire sa vie à l'autre bout des Etats-Unis. Trish ne le voit plus qu'une fois par an. Il leur paye une pension bien sûr, qui suffit à les faire vivre, mais elle est obligée de travailler plus souvent que moi au supermarché. Je l'admire pour son courage et sa façon de positiver malgré cette situation.

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Extrait ajouté par E133 2020-05-26T17:05:01+02:00

Ne réfléchis pas trop Léna... Un jour je t'expliquerai tout.

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Extrait ajouté par Marionvln 2018-06-09T08:32:51+02:00

Et dans ces ténèbres, je m'endors, avec pour seule lumière la lueur de sa beauté, bercée par la douce pensée que, demain lorsque le soleil frappera nos corps, je m'éveillerai à l'ombre de son cœur...

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-31T17:08:12+01:00

Ce matin je me lève de bonne heure. C'est un samedi et je dois aller travailler. Je suis en retard, comme toujours. Je fais un rapide saut dans la salle de bain pour me brosser les dents et j'attache mes longs cheveux bruns en une queue haute. Je m'applique un brillant à lèvres à la fraise et je me pince rapidement les joues pour me donner bonne mine. Je me juge présentable et je sors de la salle de bain en trombe. Après avoir enfilé ma tenue de travail et mon imperméable, parfait pour camoufler celle-ci, je sors de chez moi pratiquement en courant. Heureusement, le trajet à pieds n'est pas bien long. L'air frais du matin me réveille. Une nouvelle journée commence.

J'ai pris ce job au supermarché en plus du lycée. J'y travaille tous les samedis et certains soirs en semaine si le patron a besoin de moi. J'essaie d'économiser pour m'acheter une voiture et pouvoir m'en aller de cet endroit qui m'est devenu trop familier. Endroit que j'aime malgré tout. C'est là que j'ai grandi. Chaque rue m'est familière, je m'y sens en sécurité. La seule idée de m'en aller me terrifie mais ce qui me fait d'avantage peur, c'est d'y rester. De toute façon la faculté que je convoite est située à plus de mille kilomètres d'ici. Je serai bien obligée de mettre les voiles après l'obtention de mon diplôme! J'ai toujours rêvé d'un Road trip. Ce trajet jusqu'à New York sera l'occasion de concrétiser ce rêve. M'éloigner des gens que j'aime me fait peur, mais mon envie de connaître de nouvelles choses commence à prendre le dessus.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-31T17:07:56+01:00

Une fois remis de situations difficiles, mon père adore tout dédramatiser en faisant des blagues. Il est de nature à se cacher derrière l'humour lorsqu'il a peur. Il a toujours été comme ça. Du coup il adore me taquiner et sortir des phrases idiotes du genre, « C'était la plus belle partie de pêche de ma vie. On a pêché le plus gros poisson de l'Alaska, et devine quoi? Il avait des seins ! ». J'adore mon père. Et j'adore aussi ma mère qui est plus discrète et timide. J'ai hérité de son caractère. L'avantage pour mes parents dans cette épreuve, c'est qu'ils ont vu leur fille grandir d'un coup. Chose qui leur a épargné l'habituelle et fameuse crise d'adolescence. Quand on a été si près de tout perdre, on profite à fond de la vie, on saute en parachute, on essaie de battre des records, on fait preuve d'audace, on prend sa revanche sur la vie et on retourne sur la glace, là où tout a failli prendre fin... En général, c'est comme cela que la plupart des gens réagissent. Mais lorsqu'on est introvertie et si peu sûre de soi, comme moi, on se recentre sur l’essentiel. On est satisfait du minimum. Je n'ai pas fait de caprice, ni réclamé de voiture à mes parents comme la plupart des adolescents. Je n'ai pas fait le mur pour aller en boite de nuit, ni goûté à la cigarette ou à la drogue. Les petits plaisirs de la vie m'ont suffis et me suffisent encore. J'ai pris de la maturité, faisant de moi une fille sérieuse, sage et difficile à décoincer. Parfois ma mère m'a même poussée à sortir, à faire la fête. «Tu devrais profiter de ta jeunesse, faire les quatre-cent coups ma fille, je ne t'en voudrais pas, au contraire», me disait-elle.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-31T17:07:46+01:00

J'ai toujours cru que le jour de ma mort, quelques secondes avant la fin, je verrai ma vie défiler devant mes yeux, comme un album souvenir. Comme une sorte de dernier présent que la vie vous offre, une prime de vie, un cadeau de mise en retraite forcée, appelez cela comme vous voulez. Un film en version accélérée dans lequel vous êtes le héros ou l’héroïne et pendant lequel vous pouvez revoir vos meilleurs instants de bonheur et le visage de ceux que vous aimez. C'est la moindre des choses non ? Quand mes poumons se sont gorgés d'eau glacée, et que je sombrais au fond de ce lac, à demi consciente, j'ai attendu ce film. En vain. Je n'ai pas eu le droit à ma séquence vidéo et j'en ai ressenti de la frustration et de la colère. «Alors c'est ça ? On doit juste se contenter de la mort ? Où est l'aspect positif et réconfortant dans ce malheur ? J'ai mérité mon film...».

La plupart des miraculés rapportent avoir vu une lumière au moment où ils allaient s'en aller. Une lumière envoyée par une force divine pour les aider à trouver le chemin. Le chemin vers le paradis. Une vie après la mort... Je l'ai vue moi aussi. Une lumière blanche est apparue d'un coup, comme si on avait braqué brusquement mille projecteurs sur moi. Comme si une force puissante me montrait du doigt de là-haut. Un phénomène que je n'aurais pas pu expliquer sans passer pour une folle. C'était vraiment éblouissant, c'était quelque chose de puissant qui contrastait avec l'obscurité des eaux sombres. Cela avait percé la surface telle une lumière céleste et l'effet de prisme était étincelant. Cette lumière avait enveloppé mon corps tout entier, et j'ai presque cru sentir une main attraper mon âme. C'était une étrange force qui essayait de me tirer vers le haut. Je ne saurais vous décrire cette sensation. En une seconde, j'ai ressenti un bien-être indescriptible. Comme si j'étais enveloppée d'amour, de joie, de bonheur, et à ce moment précis j'ai cru qu'on voulait me montrer le chemin, j'ai cru à un miracle.

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Extrait ajouté par anonyme 2015-12-07T18:16:59+01:00

Le jour de mes seize ans, je me suis réveillée avec une sensation étrange. La sensation que cette journée allait mal se passer. La sensation qu'une mauvaise chose allait m'arriver, ou arriver à une personne que j'aime.

Vous savez, ce drôle de pressentiment qui vous donne envie de pleurer et qui vous file la nausée. Celui qui vous rend vulnérable, et qui vous donne l'impression d'avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête... Vous avez beau vous dire que tout va bien, que c'est une belle journée comme les autres et qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur, votre estomac reste quand même noué. Vos parents sont en bonne santé, vos amis vont bien aussi, vous vivez une vie sans encombre, vous êtes jeune, sans histoire, sans problème... Pourquoi s'en faire ? Après avoir cherché sans succès une raison à ce mauvais pressentiment, vous vous dites que ce doit être à cause d'une baisse de régime ou à cause d'une carence en magnésium... Heureusement, la plupart du temps, c'est le cas, et il ne se passe rien. Mais parfois, cette sensation est fondée.

Ce jour-là, c'était fondé. Ce jour-là, j'aurais pu mourir.

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